Corbières-en-Provence

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Corbières-en-Provence est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avant novembre 2018, la commune se nommait Corbières<ref>https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2018/11/5/TERB1825266D/jo/texte</ref>.

Le nom de ses habitants est Corbiérains<ref name="tresor"/>.

La commune offre plusieurs caractères typiques des communes de l'arrière-pays méditerranéen : relief accidenté de collines, climat chaud et sec en été et frais l'hiver. Le paysage de Corbières-en-Provence est occupé par des cultures typiques de la région méditerranéenne : l'olivier et la vigne, qui bénéficie de l'AOC Pierrevert. L'agriculture joue encore un rôle non négligeable dans l'économie locale, grâce aux cultures semencières. La majorité des emplois de la commune sont fournis par l'industrie et le secteur tertiaire.

Relativement dépeuplée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la communauté est reconstituée ensuite et connaît une croissance démographique jusqu'en 1851. Sans échapper à l'exode rural, la commune est toutefois moins marquée que d'autres communes du département. La commune est occupée un an par l'Italie fasciste (1942-1943), puis l'occupation allemande dure un an de plus, jusqu'à la Libération le 20 août 1944. L'histoire récente de Corbières-en-Provence est marquée par l'extension de l'urbanisme pavillonnaire et par les incendies de forêt, notamment celui de 2002.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="IGN"/>.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Corbières et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Corbières-en-Provence sont Sainte-Tulle, Gréoux-les-Bains, Vinon-sur-Verdon, Beaumont-de-Pertuis et Pierrevert.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie entre 256 et Modèle:Unité<ref name="IGN"/>.

Le territoire de la commune est limité, à l’est par la Durance, grand torrent assagi depuis les travaux des années 1950-1960 ; au nord par le torrent de la Chaffère, et au sud par celui de l’Aillade. Le terroir se répartit entre collines du Luberon (les deux tiers ouest) et plaine de la Durance (à l’est), le village et les infrastructures anciennes (route nationale et voie ferrée) se trouvant à la limite des deux, évitant ainsi d’empiéter sur les zones cultivées. Le site du village est le rebord de la terrasse intermédiaire entre plaine, sur une position dominante mais facile à aménager<ref name="IGN"/>.

Alors qu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le paysage dominant de la commune était la lande et les espaces cultivés, actuellement c’est la forêt qui occupe les espaces les plus importants<ref name="fabre-vernet"/>. Ce changement est surtout visible dans la partie ouest de la commune. À l’est, le principal changement date du dernier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : il s’agit de la coupure apportée par les deux talus du canal EDF et de l’autoroute A51. Construites en bordure de Durance, ces deux infrastructures coupent complètement la commune du lit de la rivière. S’ils protègent l’ensemble du territoire de Corbières des crues dévastatrices de la rivière, ils empêchent complètement l’accès aux rives duranciennes, malgré les demandes d’aménagement d’un passage même piéton<ref name="plantier75"/>.

Géologie et relief

La plaine de la Durance à l’est commence au pied des collines, à environ Modèle:Unité d’altitude, puis descend jusqu’au cours de la rivière, à environ Modèle:Unité<ref name="IGN"/>. Cette partie du paysage de Corbières est façonnée par l’agriculture et son histoire<ref name="plantier67-69"/>. À l’ouest de cette plaine, se trouve une terrasse, autour de Modèle:Unité d’altitude, qui domine la plaine et où est implanté le village<ref name="IGN"/>.

Les collines du Luberon dépassent les Modèle:Unité, atteignant les Modèle:Unité à la Bosse, point culminant de la commune, les collines de la commune étant plus hautes que celles des communes voisines<ref name="IGN"/>.

Climat

Modèle:Section à sourcer La commune bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur. Les influences continentales se font sentir en hiver (Modèle:Unité de température moyenne en janvier). La variabilité thermique est importante en hiver et aux inter-saisons, lorsque les dépressions des latitudes moyennes traversent la France, mais elle est faible en été, car un anticyclone stationne et garantit un temps sec et stable. Les étés sont très chauds (température moyenne de Modèle:Unité), avec quelques orages, parfois très violents. Les températures maximales dépassent très souvent Modèle:Unité en été, avec même des pointes au-delà des Modèle:Unité lors des épisodes caniculaires, comme en juillet 1983<ref name="La Provence"/>.

Hydrographie

La commune de Corbières-en-Provence est arrosée par plusieurs torrents<ref name="IGN"/> :

Sur le cours du torrent de Corbières-en-Provence, un lac artificiel a été mis en eau au moment des travaux du canal EDF de la Durance<ref name="IGN"/>. Il sert actuellement de rendez-vous dominical pour les promeneurs<ref name="plantier18"/>.

Enfin, le canal de Manosque traverse la commune du nord au sud, à la limite de la terrasse et des collines.

Flore et forêt de Corbières

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 47 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

La plaine était autrefois plantée de nombreux arbres utilitaires (amandiers, pruniers et autres fruitiers, noyers, mûriers<ref name="plantier218"/>). Ces arbres sont aujourd'hui pratiquement absents. Un seul individu exceptionnel est signalé par Louis Plantier, un chêne d’une circonférence de Modèle:Unité, dans la plaine, qui a poussé les racines plongeant dans une filiole dérivée d’un canal d’irrigation<ref name="plantier222"/>.

Les collines sont actuellement presque entièrement occupées par la forêt méditerranéenne<ref name="plantier216"/>.

Reconstitution de la forêt

Les grands défrichements commencés au Moyen Âge et relancés lors de l’arrivée des colons piémontais en 1471 ont eu pour effet de modifier profondément les écosystèmes dans le sens d’une dégradation : érosion intense suivie d’inondations dévastatrices, récession ou disparition de certaines espèces végétales et animales. Ce processus de déforestation lié à une pression démographique toujours croissante atteignit son maximum au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

De nouvelles sources d’énergies ayant alors fait leur apparition — le charbon, le pétrole — la forêt fut l’objet de moins de convoitises. À cela vint s’ajouter une politique volontariste de reboisement au niveau national pour restaurer les terrains de montagne fortement dégradés (voir restauration des terrains de montagne). Dans le même temps, le département des Basses-Alpes connaissait un important exode rural qui dura jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La forêt de Corbières, qui appartenait à la commune, est vendue en 1883 à l’État, qui en accroît la superficie de 137 à Modèle:Unité, tirant un important profit des ressources en bois<ref>Raoul Blanchard, « Déboisement et reboisement dans les Préalpes françaises du Sud », Revue de géographie alpine. 1944, tome 32 N°3, Modèle:P.385.</ref>.

Les gelées de 1956 donnèrent le coup de grâce aux olivettes (petite oliveraie) encore cultivées les plus difficiles d’accès et d’entretien. La forêt renaissante en tira les plus grands bénéfices et couvrit à nouveau les collines ainsi que les anciennes terrasses de culture dédiées à l’olivier.

L’aménagement de la Durance et la construction du barrage de Serre-Ponçon, en réduisant les débordements de la Durance, ouvrirent de nouveaux et riches espaces, tous à l’arrosage, dans la plaine de la Durance. On délaissa alors la colline et ses forêts qui ne présentaient plus guère d’intérêt.

Voies de communication et transports

Voies routières

Corbières-en-Provence est située sur l'ancienne RN 96 (actuelle RD 4096), qui relie Château-Arnoux-Saint-Auban à Aubagne.

Corbières-en-Provence est à 11 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51, qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille en 44 minutes et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron<ref name="IGN"/>.

Services autocars

Lignes intercommunales

Le village est desservi par une ligne intercommunale<ref>DLVA Mobilité Modèle:Lien archive</ref>.

Ligne Parcours
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Corbières-en-Provence ↔ Sainte-TulleManosque
Lignes scolaires

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les 3 collèges de Manosque, les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret ainsi que le collège de Sainte-Tulle. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.

Ligne Parcours
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Corbières-en-Provence ↔ Sainte-Tulle

Transports ferroviaires

La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque - Gréoux-les-Bains située à Modèle:Unité de Corbières, desservie par les TER de la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

La gare TGV la plus proche de Corbières est celle d'Aix-en-Provence TGV.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Manosque-Sud-Est auquel appartient Corbières est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Corbières est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la plaine de la Durance, que ce soit par la rivière ou par les torrents) ;
  • mouvement de terrain : le centre de la commune est concerné par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Corbières-en-Provence est également exposée à plusieurs risques d’origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations<ref name="ppr"/> ; dans le département, il s’agit surtout de transport de matières premières en direction des usines Arkema de Château-Arnoux-Saint-Auban, et Sanofi de Sisteron<ref name="ddrm80"/> :
  • le risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance est menacée par l’onde de submersion. Corbières est également menacée en cas de rupture du barrage de Sainte-Croix<ref name="ddrm88"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques de feu de forêt, d’inondation (il renouvelle le plan des surfaces submersibles de 1961), de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/>, mais le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>. La commune est également concernée par le plan particulier d'intervention du CEA de Cadarache (risque nucléaire)<ref name="ppr"/>.

Catastrophes passées

Tremblements de terre

La commune a été l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 2011<ref name="prim"/>. Les digues protégeant la plaine des débordements du torrent du Chaffère, descendant du Luberon, avaient cédé, le 4 novembre 2011. La plaine s'était retrouvée engravée, comme aux siècles passés<ref name="plantier18-19"/>. Plus anciennement, la Durance ravageait régulièrement le terroir : en 1866, ce sont près de Modèle:Unité de terres qui ont été emportées lors d’une crue<ref name="plantier74"/>. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux<ref name="brgm"/> :

  • du 14 août 1708, avec une intensité macro-sismique ressentie dans la commune de VII sur l’échelle MSK et Manosque pour épicentre<ref name="brgm40005"/> ;
  • du 11 juin 1909, avec une intensité de V et Lambesc pour épicentre<ref name="brgm130057"/> ;
  • du 26 janvier 1967, avec une intensité de IV et Beaumont-de-Pertuis pour épicentre<ref name="brgm840080"/>.
Incendie
Fichier:Collines de Corbières-incendie.JPG
Vestiges de l’incendie de 2002 : un arbre mort, des collines aux flancs encore mal reboisés.

Un incendie de grande ampleur a fait d’importants dégâts en 1942. Toutefois, à cette époque-là, le couvert forestier était moins étendu et moins dense. De nombreux petits troupeaux de moutons et de chèvres ainsi qu’une intense utilisation du bois à usage domestique permettaient un entretien régulier de la colline.

L’incendie de 2002 est parti le 24 juillet vers 15 h 45 en bordure du terrain de golf à Pierrevert s’est propagé en moins de deux heures jusqu'aux abords des villages de Sainte-Tulle et Corbières-en-Provence<ref name="pompiers"/>. C’est le mistral atteignant des pointes de Modèle:Unité ce jour-là qui a permis une propagation aussi rapide des flammes<ref name="pompiers"/>. En direction du Sud puis de l’Est dans un premier temps et finalement, du Sud. Les moyens engagés comptent 450 hommes, 11 avions, 2 hélicoptères et 125 véhicules<ref name="pompiers"/>. Le feu est déclaré éteint le 27 juillet<ref name="pompiers"/>.

La forêt était composée à 80 % de pins d’Alep. La présence d’un important chablis de branches et d’arbres arrachés à la suite de la forte chute de neige de février 2000 a fourni un combustible particulièrement redoutable. Lors de l’incendie, Modèle:Unité de forêt ont été détruits, dont 285 à Corbières, 270 à Sainte-Tulle et 65 à Pierrevert<ref name="pompiers"/>,<ref name="ddrm52"/>. Des maisons ont été incendiées.

Le reboisement a été mené de manière active et la végétation est repartie, vigoureuse : les pins se sont resemés, les chênes et les oliviers ont fait des rejets à partir de leur souche. Des parcours de randonnée ont été aménagés<ref name="cc-forêt"/>.

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Rocham Corbiaram).
Du latin corbus (corbeau) avec le suffixe –aria (« Modèle:Page h' »).
Le nom désigne une forteresse construite à l’endroit où se rassemblent les corbeaux selon Ernest Nègre<ref name="TGF"/>. Modèle:Refnec

La ville change officiellement de nom pour le nouveau nom de Corbières-en-Provence en novembre 2018<ref name="D2017-149">Modèle:Légifrance, publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Corbières-en-Provence est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Manosque, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (27,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,4 %), zones urbanisées (5 %), cultures permanentes (3,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:…

fontaine monumentale à bassins superposés, en calcaire lisse
Fontaine sur une place, à Corbières.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 514, alors qu'il était de 432 en 1999<ref>LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Parmi ces logements, 82,2 % étaient des résidences principales, 14,2 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,8 % des appartements<ref>LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,6 %, légèrement en baisse par rapport à 1999 (69,4 %)<ref>LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Projets d'aménagements

Modèle:…

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Avant la conquête romaine, le territoire de la commune est déjà occupé : au-dessus du village, la colline a pu abriter un oppidum<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:ISBN, Modèle:P.143.</ref>.

Les Romains implantent la vigne à Corbières-en-Provence : un atelier de potier fabriquant des amphores vinaires a été retrouvé à Corbières-en-Provence<ref>Jean-Pierre Brun, Fanette Laubenheimer, « Conclusion », Gallia : La viticulture en Gaule, Tome 58, 2001. Modèle:P.208.</ref>.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu'en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi Burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

Le fief de Corbières relevait du comté de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Corbières-en-Provence, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>. e Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait l’église paroissiale Saint-Brice, un prieuré, située sur la colline, et l’église Saint-Martin au Picarlet ; elle en percevait les revenus<ref name="barruol217"/>. L’abbaye partage la seigneurie avec l’abbaye de Valsaintes à partir de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

La peste noire de 1348 et les guerres durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vidèrent Corbières-en-Provence de ses habitants<ref name="AHP"/>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.

Après la guerre de Cent Ans, les seigneurs durent faire appel à des Piémontais pour repeupler le lieu<ref name="archeo-provence"/> qui arrivèrent en 1471 et 1476<ref name="baratier-demo86"/>. Certains de ces colons piémontais s’étaient établis à Sainte-Tulle avant d’être recrutés par les co-seigneurs, l’écuyer Antoine de Cruce et l’abbé de Valsaintes<ref name="courtemanche"/>. Ces colons sont installés sous le régime de l’acapte : leur sont attribuées des terres arables, des prés, une oliveraie et des maisons en ruines, dans le faubourg. Les redevances sont limitées à un cens léger (en numéraire) et une tasque en nature d’un onzième des récoltes, ce qui en fait des conditions avantageuses<ref>Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire des paysans français : de la Peste noire à la Révolution, Paris : Éd. du Seuil/PUF, 2002, collection « L'Univers historique », Modèle:ISBN, Modèle:P.88.</ref>.

Temps modernes

Un premier canal est construit au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : prenant l’eau de la Durance à La Brillanne, il permet d’alimenter plusieurs moulins (fonction de source d’énergie) mais aussi d’irriguer les cultures avec les eaux de fuite<ref name="plantier41">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.41.</ref>. À la même époque, une partie des troupeaux de la communauté de (actuellement commune de Bayons, dans les Monges), hivernaient à Corbières<ref>Marc de Leeuw, « Les voies de communication », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN, Modèle:P.58.</ref>.

Lors des guerres de religion, le village est pillé et incendié par les protestants, ce qui provoque notamment la destruction de l’église<ref name="Collier185"/>,<ref name="isnard38"/>. Et en 1585, les troupes fidèles au roi abattent les murailles de la cité, le seigneur d’Espinouse, détenteur du fief, ayant été très actif dans les rangs des opposants au roi<ref name="isnard38"/>.

La seigneurie est érigée en baronnie en faveur des Coriolis en 1625.

Modèle:Référence souhaitée

À la fin de l’Ancien Régime, les collines étaient aménagées en terrasse pour accueillir des arbres productifs (amandiers, fruitiers divers). Le moulin à grain des Coriolis jouissait d’une bonne réputation dans la région, étant doté de meules françaises<ref name="plantier16">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.16.</ref>.

Révolution française

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>.

C’est aussi à cette période que les terrains des Iscles Hautes, en bordure de Durance, sont distribuées en 75 parcelles aux habitants pour défrichage<ref name="plantier72">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.72.</ref>.

Monuments aux morts, l’obélisque de pierre entouré d’une petite grille est pavoisé. Il est situé devant l’école dont la cour est planté de platanes.
Monument aux morts de Corbières-en-Provence.

Époque contemporaine

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’agriculture est très diversifiée, utilisant au maximum les possibilités du terroir. Les terrasses des collines sont toujours occupées par des vergers, la vigne et l’olivier<ref name="plantier20">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.20-21.</ref>, la plaine sert aux céréales. Les cultures maraîchères étaient aussi pratiquées<ref name="plantier20"/>, bénéficiant des eaux d’irrigation du canal de La Brillanne, construit entre 1837 et 1847<ref name="plantier42">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.42.</ref>. Les particularités podologiques et climatiques de la commune ont également favorisé les cultures de céréales semencières (destinées à la vente comme semence)<ref name="plantier20"/>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Corbières sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Corbières-en-Provence se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.

Les travaux de la ligne de chemin de fer de ligne de Lyon à Marseille par Grenoble commencent en 1868 dans la commune<ref name="plantier12"/> (cette section de la ligne est mise en service en 1877).

Aux eaux du canal de La Brillanne, qui irriguent environ un tiers des plaines de Corbières-en-Provence, s’ajoutent celles du canal de Manosque au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (fin des travaux en 1924). Elles sont assez abondantes pour arroser les deux tiers restants des cultures de la commune<ref name="plantier46">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.46.</ref>. La coopérative de Manosque, créée dans les années 1930 par Louis Martin-Bret, fournit des semences de pommes de terre et achète la production, ce qui permet de développer cette culture<ref name="plantier86" />.

L’occupation de la commune commence deux ans et demi après le début de la Seconde Guerre mondiale, en novembre 1942, quand les Italiens et les Allemands envahissent la zone libre à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord. Le Modèle:Date, la ligne à haute tension est sabotée par les Francs-tireurs et partisans (FTP)<ref name="garcin-ba-3"/>.

Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment les voies de communication. Disposant de l’appui de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes<ref name="guide-débarquement-250"/>. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban<ref name="guide-débarquement-80"/>, franchit la Durance le 20 août au sud de Mirabeau<ref name="guide-débarquement-81"/>. Le Modèle:143e d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du 20 août et libère les villes et villages sur son passage, dont Corbières<ref name="guide-débarquement-251"/>.

L’agriculture continue d’évoluer dans l’après-guerre, avec des cultures qui bénéficient du climat ensoleillé. La faillite de la coopérative de Manosque entraîne l’abandon de la pomme de terre, et la plantation de vergers de pommiers dans la plaine dans les années 1960<ref name="plantier86"/>,<ref name="plantier22">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.22.</ref>. Au cours de cette décennie, la construction du barrage de Serre-Ponçon, qui détourne la plus grande partie du débit de la Durance dans le canal EDF, provoque la baisse de la nappe phréatique et l’assèchement de plusieurs sources<ref name="plantier40">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.40.</ref>. La construction du canal et de son énorme talus, en bordure de rivière, protège les terres agricoles des crues dévastatrices de la Durance<ref name="plantier75">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.75.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Fichier:Blason Corbieres.svg

Blasonnement :
D’azur à un corbeau au naturel s’essorant sur un rocher d’or et derrière le rocher, une rivière d’argent<ref name="armorial"/>.

Politique et administration

Intercommunalité

Corbières-en-Provence fait partie :

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Mairie de Corbières-en-Provence, installée dans une maison bourgeoise
Mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- Modèle:ÉluFin

Jumelages

Au 20 avril 2013, Corbières-en-Provence n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

la cour de l'école est plantée de platanes et encadrée de deux préaux.
École de Corbières-en-Provence.

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Instances judiciaires et administratives

Corbières-en-Provence relève<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Environnement et recyclage

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 791 personnes, dont 39 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (63 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (86 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (67 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

En 2011, quatre entreprises ont été créées à Corbières-en-Provence<ref>DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011 sur la fiche de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Corbières-en-Provence au 10 778e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 75,1 % d'actifs dont 68,8 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs<ref>EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 101 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 433, l’indicateur de concentration d'emploi est de 28,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un seul emploi pour quatre habitants actifs<ref>EMP T5 - Emploi et activité sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Agriculture

Fichier:Plaine de la Durance à Corbières-2.JPG
Plaine de la Durance, avec grandes cultures et vigne.

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait huit établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010, stable depuis 2000<ref name="otex"/>, après la disparition de 18 exploitations de 1988 à 2000<ref name="exploitations-insee"/>.

De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement diminué, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a continué de diminuer lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>, les exploitations faisant entre 35 et Modèle:Unité (une partie des terres cultivées pouvant se trouver hors de la commune)<ref name="plantier81"/>. Les parcelles sont caractérisées par leur très faible taille, aucune opération de remembrement n’ayant eu lieu dans la commune<ref name="plantier68"/>,<ref name="IGN-cadastre"/>. La mécanisation poussée des cultures et l’introduction des méthodes d’irrigation modernes, qui nécessitent des parcelles de grande taille pour leur mise en œuvre, ont poussé à généraliser la pratique des échanges culturaux à partir des années 1970 : la propriété des parcelles se transmettant à l’intérieur de familles qui ne cultivent plus nécessairement la terre, mais l’afferment, les exploitants ont procédé à des échanges des parcelles voisines. Très rapidement, le parcellaire visible est apparu comme constitué de grandes unités de cultures, en réalité pratiquées sur de multiples parcelles contiguës appartenant à des propriétaires différents. Tous ces arrangements se sont faits de manière orale<ref name="plantier70"/>.

Les cultures sont traditionnellement irriguées dans la commune, depuis la construction des canaux de Brillanne (1847) et de Manosque (1924). Cette irrigation par arrosage est complétée par des forages dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont l’eau était puisée par noria ou éolienne<ref name="plantier44"/>. L’irrigation utilisant l’eau sous pression est pratiquée depuis une dizaine d’années, ce qui a permis de généraliser l’irrigation par aspersion et d’introduire l’irrigation au goutte-à-goutte<ref name="plantier64"/>. L’eau sous pression est fournie par la société du canal de Provence, les eaux du canal de Manosque pour l’irrigation gravitaire et certains forages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle continuant d’être utilisés, les pompes étant actionnées par des moteurs électriques ou thermiques<ref name="plantier56"/>.

Enfin, la coopérative Groupement Provence Services (GPS) de Manosque permet une certaine autonomie au secteur agricole local, tout comme la coopérative vinicole de Pierrevert<ref name="plantier86"/>.

La culture de l’olivier est une des principales de la commune. Alors que la production d’huile d’olive était très importante jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (avec 19 000 pieds<ref name="durbiano19"/> sur Modèle:Unité<ref name="plantier90"/>), elle connait un fort déclin à Corbières-en-Provence. Le moulin à huile de la commune ferme en 1927<ref name="plantier95"/>. En 1994, on ne comptait plus que Modèle:Unité cultivés<ref name="durbiano19"/>, alors que la remise en exploitation avait commencé depuis quelques années<ref name="plantier90"/>. Le renouveau de l’oliveraie a été soutenu par une association, Lei Olivaïre Corbieren fondée en 1997<ref name="durbiano24"/>,<ref name="plantier90"/> et subventionné par le ministère de l'Agriculture<ref name="durbiano25"/>. En 2000, avant l’incendie, l’oliveraie de Corbières-en-Provence s’étendait sur Modèle:Unité ; elle a continué de progresser depuis, occupant Modèle:Unité en 2012<ref name="plantier90"/>. Les oliviers cultivés sont de la variété Aglandau<ref name="plantier90"/>. Outre son rôle économique, l’oliveraie joue aussi un rôle de limitation des incendies de forêt, en constituant des pare-feus<ref name="durbiano27"/>,<ref name="plantier90"/>.

La vigne, autre composante de la triade méditerranéenne, est elle aussi présente anciennement. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le vin produit était destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Actuellement, quatre exploitants ont une activité de vigneron-récoltant<ref name="otex"/> (sur environ un tiers de la surface de leurs exploitations respectives<ref name="plantier82"/> et produisent un vin d’assez bonne qualité et inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC)<ref name="reparaz-medit109"/>. Les cépages utilisés sont le grenache noir, le syrah, le mourvèdre (vins rouges), et le cinsault pour les rosés, la moitié de la production étant commercialisée en vente directe au consommateur<ref name="reparaz-medit109-59"/>.

Les céréales sont enfin la troisième culture principale de la commune, principalement le blé dur d’hiver, cultivé à la fois comme blé de consommation et blé de semence, c’est-à-dire destiné à la vente pour être semé l’année suivante. Le terroir de Corbières-en-Provence est en effet favorable à la culture semencière : la plaine de la Durance est composée de terres alluviales riches ; le terroir est protégé des pollutions polliniques par les collines du Luberon, et par les ripisylves bordant les torrents ; le climat, froid l’hiver, est cependant chaud l’été et ensoleillé, ce qui favorise un bon mûrissement des graines ; enfin, l’irrigation pratiquée avec l’eau du lac de Serre-Ponçon, donc pratiquement sans limite, assure des rendements élevés<ref name="plantier78-79"/>.

D’autres grandes cultures sont également pratiquées : betterave, colza (ces deux cultures uniquement pour la semence<ref name="plantier136"/>), le maïs (à la fois comme maïs de consommation et maïs de semence, y compris la semence de base (qui est distribuée aux agriculteurs produisant la semence)<ref name="plantier146"/>), le tournesol (idem)<ref name="plantier154"/>, le sorgho (idem)<ref name="plantier164"/> et la pomme de terre (uniquement pour la consommation courante)<ref name="plantier170"/>.

Les derniers élevages de moutons ont été abandonnés pendant la décennie 2000-2010<ref name="plantier20"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 16 établissements, employant 34 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Mécanique usinage de précision est, comme son nom l’indique, un atelier de mécanique de précision (sur métaux et matériaux synthétiques) ; il emploie 18 salariés<ref name="mup-cci"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 30 établissements (avec 4 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 4 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 24 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. La commune ne compte aucun dispositif d’hébergement spécialisé.

Les résidences secondaires constituent donc la seule capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 74, elles représentent un logement sur sept<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique ancienne de Corbières-en-Provence est marquée par la grande saignée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, si forte que la reconstitution de la communauté ne fut possible que par le recours à l’immigration. S’ensuivit une lente croissance allant de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux années 1830. La population de Corbières marque ensuite une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période, assez tardive par rapport au reste du département, dure de 1836 à 1861. L’exode rural provoque un mouvement de diminution de longue durée. Mais là aussi, le sort de Corbières est différent de celui des autres communes du département : la perte ne dépasse jamais les 50 % de la population du maximum démographique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (704 habitants en 1851)<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>, et la baisse s’interrompt dès les années 1950, après avoir duré moins d’un siècle. Depuis 1990, la population de Corbières-en-Provence a largement dépassé son niveau de 1851 et se situe désormais au-delà du millier d’habitants.

La légère croissance de population de 1876 est due à la présence d’ouvriers du chantier de construction de la ligne de chemin de fer Lyon-Marseille par les Alpes<ref name="plantier12">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.12.</ref>.

Sports

Trois associations sportives sont implantées sur la commune<ref>sports à Corbières</ref> : tennis de table, gymnastique volontaire, randonnée pédestre.

Cultes

Fichier:Corbières-église-st-sébastien.JPG
Église Saint-Sébastien.

Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Saint-Sébastien de Corbières au sein du doyenné de Manosque, lui-même au sein du diocèse de Digne, Riez et Sisteron<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

L’église Saint-Sébastien, partiellement détruite pendant les guerres de religion, est reconstruite fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier169"/> (achevée en 1610<ref name="isnard38"/>). Elle a conservé sa chapelle latérale sud (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Collier169"/>. Le portail, dont les voussures en plein cintre se prolongent par des tores sur les piédroits, et sont surmontées d’un larmier épais, doit être contemporain de la chapelle<ref name="Collier185"/>. La statue-reliquaire du saint, en bois peint, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est classée monument historique au titre objet<ref name="Palissy"/>. En 1867, la foudre tombe sur le clocher, endommageant la sacristie et l’horloge<ref name="plantier21">Louis Plantier, Modèle:Opcit, Modèle:P.21.</ref>.

Une maison de la grand-rue, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle également, possède un linteau orné d’une accolade double sculptée<ref name="Collier358"/> ;

La mairie est située dans une ancienne demeure bourgeoise.

La chapelle Saint-Brice, au NNO du village<ref name="archeo-provence"/>, accessible par un sentier botanique, possède un riche décor intérieur : peintures vives, dorures. L’extérieur, par contraste, est très simple<ref name="panarotto"/> ; il existe aussi une autre chapelle, la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, autrefois sous la titulature de Notre-Dame-de-Lorette<ref name="archeo-provence"/>.

En 1870, une nouvelle fontaine est mise en eau<ref name="plantier21"/>. Le lavoir de la Place Haute est alimenté par la source du Tarnaud située à Modèle:Unité en amont sur le Riou de Corbières, captée puis conduite en 1876 jusqu’au village.

En bordure de la route, se trouve un ancien relais de poste<ref name="Collier424"/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Références externes

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