Sainte-Croix-du-Verdon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Sainte-Croix-du-Verdon est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Sainte-Croix-du-Verdon et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le nom de ses habitants est Saint-Cruxiens<ref name="tresor"/>. Les communes limitrophes de Sainte-Croix-du-Verdon sont Roumoules, Moustiers-Sainte-Marie, Les Salles-sur-Verdon, Bauduen, Baudinard-sur-Verdon et Montagnac-Montpezat.

La géographie du lieu est marquée par le vaste lac de Sainte-Croix (Modèle:Unité), que le village domine à 513 m d'altitude<ref name="La Torre"/>. L’entrée des gorges de Baudinard est située sur la commune.

Le village était situé dans la plaine, avant de se déplacer sur un site en hauteur au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Sainte-Croix-Du-Verdon, par Daniel Thiery : L’ancienne église Sainte-Croix</ref>. Il se trouve actuellement au bord du lac de Sainte-Croix, l’ancien site ayant été noyé.

Géologie

Modèle:...

Relief

La commune occupe l’extrémité est du plateau de Valensole et se situe aux portes des gorges de Baudinard<ref>Gorges et grottes de Baudinard</ref>.

Hydrographie

Fichier:Barrage à Sainte-Croix-du-Verdon.jpg
Barrage sur le Verdon.
Fichier:Bateaux à Sainte Croix du Verdon.jpg
Le village de Sainte-Croix-du-Verdon depuis le lac.
  • Surveillance des eaux de surface, des eaux souterraines, des eaux destinées à la consommation, pollution et prélèvements dans la commune, caractéristiques des masses d'eau affectées par la commune<ref>L'eau dans la commune</ref> :
    • eau superficielle : pompage dans le lac de Sainte Croix du Verdon ;
    • eau souterraine : sources Les Fures.
  • Un « contrat de rivière Verdon » a été élaboré et mis en œuvre<ref>Contrat de rivière Verdon</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Sainte-Croix-du-Verdon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Sainte-Croix-du-Verdon est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • mouvement de terrain : le secteur central de la commune est concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune est également exposée à deux risques de type technologique<ref name="ppr"/> :

  • risque de rupture du barrage de Castillon : Sainte-Croix-du-Verdon fait partie de la zone d’inondation spécifique en cas de rupture du barrage de Castillon<ref name="ddrm88"/>,<ref name="ppi14"/>. Si cette rupture advenait, l'onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne<ref name="dreal"/>, et parcourrait les 45 kilomètres qui séparent le barrage de Castillon du pont du Galetas en un peu moins d’une heure<ref name="ppi23"/>. L'onde arriverait déjà considérablement affaiblie, mais submergerait tout de même le pont du Galetas et entrerait dans la commune sept minutes après avoir passé le pont<ref name="ppi25"/>. Le PPI prévoit que le barrage de Sainte-Croix contiendrait l'eau du lac de Castillon environ vingt-trois minutes, qui monterait jusqu'à la cote 500, avant de le déborder et de continuer jusqu'à Quinson<ref name="ppi25"/>. À cette cote, le lac de Sainte-Croix aurait monté de vingt mètres : les eaux lècheraient les premières maisons du village, recouvrant le pont de la D 111 avant le barrage<ref name="ppi25"/> ;
  • l'autre risque de nature technologique est lié au transport de matières dangereuses empruntant la route départementale RD 11 qui passe en bordure de commune<ref name="ddrm80"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

Toponymie

Le nom du village apparaît pour la première fois en 1097 (villa Santa Crucis), d’après une église qui prétendait conserver une relique de la Vraie Croix, sous une forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref>Modèle:TGF3, § 27320, Modèle:P.</ref>.

Sainte-Croix-du-Verdon portait précédemment, jusqu'au Modèle:Date-, le nom de Sainte-Croix-de-Verdon<ref>La nouvelle dénomination a été officialisée par le décret Modèle:N° du 12 septembre 2005 portant changement de nom de communes (NOR : INTA0500236D) publié au Journal officiel Modèle:N° du 15 septembre 2005 page 14945</ref>. La commune se nomme Santa Crotz de Verdon en provençal selon la norme classique et Santo-Crous dòu Verdoun selon la norme mistralienne.

Urbanisme

Typologie

Sainte-Croix-du-Verdon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac de Sainte-Croix, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (35,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (35,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (32 %), terres arables (27,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), forêts (11 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Le territoire de la commune est fréquenté pendant la Préhistoire, notamment deux grottes où l’on a retrouvé des outils (paléolithique à la grotte du Figuier, Âge du bronze dans la grotte du Capitole)<ref name="La Torre"/>. Le village a été créé sur un point de passage du Verdon, emprunté par une voie romaine. Cette voie romaine a été construite à flanc de montagne sous Auguste, entaillée sur plusieurs sections ; la route était parfois assise sur un mur de remblai. Elle prenait la direction du col de la Fare<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.402.</ref>.

Au Moyen Âge, les évêques de Riez sont seigneurs du lieu<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.</ref>. La communauté est alors appelée Sancta Crux de Salleta<ref name="AHP"/> en référence à la commune voisine des Salles. La paroisse relevait de l'abbaye Saint-Victor de Marseille qui nommait le prêtre et percevait les redevances attachées à l’église<ref name="archeo-provence"/>. L’évêque de Riez était seigneur laïc de Sainte-Croix : le fief, une partie des terres et le village lui appartenaient<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/>.

Au cours des {{#switch: XVIII

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}}, la famille de Forbin est la famille seigneuriale de Sainte Croix. Une branche de ce nom, les Forbin-Sainte Croix, a existé avant la Révolution.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.</ref>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montpeiret<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.</ref>, ou Peiron-sans-Culottes, selon les sources<ref>Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008.</ref>.

Au moment du coup d’État du 2 décembre 1851, la commune se soulève pour défendre la République et c’est le curé Chassan qui mène les insurgés de la commune en direction de la préfecture<ref>Maxime Amiel, « Les Riézois dans l’insurrection de décembre 1851 », Modèle:P. de Provence 1851 : une insurrection pour la République, Actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association pour le Modèle:150e de la résistance au coup d'État du 2 décembre 1851, Les Mées, 2000, Modèle:P.196.</ref>. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 9 habitants de Sainte-Croix sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Sainte-Croix se dote d'une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l'ouverture d'une école de filles qu'aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. Si la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants ne concerne pas Sainte-Croix, la commune décide néanmoins d’ouvrir une école de filles<ref name="labadie18"/>.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la commune est libérée le Modèle:Date- en fin de journée, lorsqu’une colonne de l'US Army traverse le village, en venant de Salernes<ref name="guide-débarquement-126"/> via Bauduen et se dirigeant vers Riez. Cette colonne progresse sans rencontrer de résistance, et arrive à Riez dans la nuit<ref name="guide-débarquement-125"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Sainte-Croix. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l'autoconsommation. Cette culture est aujourd'hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Lors de la mise en eau du lac de Sainte-Croix, la commune a perdu 627 des Modèle:Unité qu'elle comptait auparavant<ref name="archeo-provence"/>.

Politique et administration

Fichier:Mairie Ste Croix Verdon 3.jpg
Mairie.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Sainte-Croix-du-Verdon était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune fait partie, depuis 2013 et jusqu'en 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon ; et à partir du Modèle:Date, de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.

Budget et fiscalité 2015

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 9,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 28,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 27,94 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Sainte-Croix-du-Verdon, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1970. Depuis, la population de la commune a doublé.

Économie

Agriculture

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1000 pieds<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Lieux et monuments

Fichier:Point de vue sur Sainte-Croix et son lac.jpg
Point de vue sur Sainte-Croix et son lac.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Nota : Les sites externes font souvent référence à Sainte-Croix-de-Verdon, la nouvelle dénomination pouvant tarder à être prise en compte.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail