Gérard Collomb

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité politique

Gérard Collomb, né le Modèle:Date de naissance à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), est un homme politique français.

Longtemps membre du Parti socialiste, il est député de 1981 à 1988, sénateur entre 1999 et 2017, maire de Lyon de 2001 à 2017 et de 2018 à 2020, ainsi que président de la métropole de Lyon de 2015 à 2017.

Il apporte son soutien à Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2017 et rejoint La République en marche. De 2017 à 2018, il est ministre d'État, ministre de l'Intérieur au sein des gouvernements Philippe I et II.

Candidat aux élections métropolitaines de 2020 dans la métropole de Lyon, il voit sa liste arriver en quatrième position au premier tour et fait alliance avec la liste de droite, en se retirant comme candidat à la présidence de la métropole.

Situation personnelle

Famille et vie privée

Gérard Collomb est le fils de Marc Collomb (1906-2004), ouvrier-métallurgiste, syndicaliste CGT, et de Marcelle Cuissard (1910-2004), femme de ménage<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Ses parents sont originaires de la région lyonnaise<ref>Catherine Lagrange, « Gérard Collomb : socialiste et barriste », Le Point, 11 août 2000.</ref>. Il a une sœur aînée, Yvette Collomb (née en 1933)<ref name=":1" />.

Il se marie en premières noces en 1968 avec Geneviève Bateau (née en 1947)<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>. De ce mariage naissent deux enfants, dont Thomas Collomb (né en 1974), officier de police<ref>Modèle:Lien web</ref> de 2000 à 2008, puis directeur d'une société de sécurité<ref>Thomas Collomb rend son uniforme</ref>. Gérard Collomb et Geneviève Bateau divorcent en 1994.

En couple avec Meriem Nouri, il a un fils, Alexandre Collomb<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Gérard Collomb se marie en secondes noces en 2001 avec Caroline Rougé (née en 1976), magistrate administrative, affectée au tribunal administratif de Paris en 2018<ref>« Caroline et Gérard Collomb à Paris : un rapprochement familial qui fait tiquer les juges du TA », rue89lyon.fr, 6 septembre 2017.</ref>, et à la tête de la fédération du Rhône de La République en marche de 2017 à 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De ce mariage, naissent deux enfants<ref>« Collomb : "Les critiques sur ma personne ? Je m'en fous !" », Paris Match, semaine du 23 au 29 novembre 2017, page 41.</ref> : Clémence (née en 2004) et Camille (née en 2007).

Le Modèle:Date-, il révèle sur son compte Twitter être atteint d'un cancer de l'estomac<ref>Modèle:Article</ref>.

Études et carrière professionnelle

Après une khâgne au lycée du Parc, où il fut l'élève de Jean Lacroix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis des études supérieures à la Faculté des lettres de Lyon, Gérard Collomb devient professeur agrégé de lettres classiques en 1970. Il enseigne dans plusieurs lycées de la région, notamment au lycée Jean-Perrin dans le [[9e arrondissement de Lyon|Modèle:9e arrondissement de Lyon]] et plusieurs années au lycée René-Cassin de Tarare.

Passionné de philosophies grecque et latine, une de ses principales références philosophiques est Saint-Simon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Franc-maçon depuis 1989 et membre du Grand Orient de France, il ne cache pas son appartenance à la franc-maçonnerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours politique

Débuts

Gérard Collomb adhère en 1968 à la Convention des institutions républicaines (CIR)<ref name=":2" />. Dès la fin des années 1960, il participe à la refondation du Parti socialiste dans le Rhône. Il entre au conseil municipal de Lyon en 1977.

Député

Il est élu député dans la [[Deuxième circonscription du Rhône|Modèle:2e circonscription du Rhône]] le 21 juin 1981, à l'âge de Modèle:Nombre, battant le député sortant, Roger Fenech (UDF). Il est réélu le 16 mars 1986 à l'occasion du scrutin proportionnel, dans le département du Rhône.

En 1988, candidat aux élections législatives dans la [[première circonscription du Rhône|Modèle:1re circonscription du Rhône]], il est battu par Bernadette Isaac-Sibille (UDF). En 1997, il est candidat aux élections législatives dans la [[première circonscription du Rhône|Modèle:1re circonscription du Rhône]] face à la députée sortante Bernadette Isaac-Sibille (UDF). Il est battu au second tour avec 48,69 % des voix.

Sénateur

Il devient sénateur pour le Rhône en 1999 à la suite de la démission de Franck Sérusclat. Il est réélu le 26 septembre 2004 et le 28 septembre 2014.

Au Sénat, il est membre de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale ainsi que de la délégation sénatoriale aux Collectivités territoriales et à la Décentralisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2016, ses indemnités de sénateur sont plafonnées à Modèle:Unité par mois du fait de son absentéisme au Sénat, une baisse de revenu qu'il décrit comme ressemblant à Modèle:Citation<ref>Gérard Collomb furieux d'avoir vu ses revenus tomber "à Modèle:Unité par mois" à cause de son absentéisme au Sénat, Europe 1, 9 janvier 2017.</ref>,<ref>Jade Toussay, « Gérard Collomb vit un "cauchemar" depuis que son salaire a été réduit à... Modèle:Unité », Le Huffington Post, 10 janvier 2017.</ref>,<ref>Yohan Blavignat, « Gérard Collomb furieux après la baisse de ses indemnités à Modèle:Unité », Le Figaro, 10 janvier 2017.</ref>.

Maire de Lyon

Fichier:Collomb touraine 1.jpg
Gérard Collomb et Jean-Louis Touraine en 2007.

Initiatrice de la gauche plurielle, sa liste remporte trois arrondissements aux élections municipales de 1995 ; élu maire du [[9e arrondissement de Lyon|Modèle:9e de Lyon]], il intègre l'exécutif du Grand Lyon, présidé par Raymond Barre.

Il remporte les élections municipales de 2001 contre Michel Mercier (UDF) et Charles Millon (DLC), avec Modèle:Nombre de moins qu'eux. Il est élu maire de Lyon le Modèle:Date-, succédant à Raymond Barre, qui ne se représentait pas<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.

À la tête de la ville, il dote l'agglomération lyonnaise d'un système de location de vélos en libre-service : Vélo'v, et aménage les berges du Rhône, en reprenant un projet de Raymond Barre de Reconquête du Rhône et de la Saône, puis en entamant l'aménagement du quartier de La Confluence ([[2e arrondissement de Lyon|Modèle:2e arrondissement de Lyon]]), commençant par le bassin nautique relié à la Saône (inauguré en Modèle:Date-), point de départ du Projet Confluence qu'il aménage en 2 phases (2000 - 2015, commencée en 2003, et 2015 - 2030, commencée en 2017), prolongé par le projet Rive de Saône, de la pointe du confluent Rhône - Saône jusqu'au nord de la métropole de Lyon. Il a aussi lancé plusieurs projets de tour dans le quartier de La Part-Dieu ([[3e arrondissement de Lyon|Modèle:3e arrondissement de Lyon]]) notamment la tour Oxygène et la tour Incity.

Le 9 mars 2008, la liste qu'il conduit l'emporte dès le premier tour en gagnant six arrondissements et en laissant son adversaire Dominique Perben (UMP) avec 30 % des voix<ref name=":3" />.

Gérard Collomb déclare en Modèle:Date- qu'il se refusera à marier des personnes de même sexe : Modèle:Citation, annonce-t-il sur Europe 1, expliquant s'être Modèle:Citation et n'y être pas favorable. Modèle:Citation, précise-t-il. Il est visible sur une photographie, prenant la pose aux côtés d'une famille manifestant contre le projet de loi Taubira<ref>Modèle:Article</ref>.

En dépit d'un contexte national difficile<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la liste de Gérard Collomb l'emporte au second tour des élections municipales de 2014 à Lyon, avec près de Modèle:Nombre d'avance sur son adversaire Michel Havard (UMP), battu dans son propre arrondissement. C'est à ce titre la plus large victoire<ref>Modèle:Lien web.</ref> d'un candidat socialiste dans les grandes villes de France pour ces élections municipales de 2014. Le Modèle:Date-, après avoir été réélu maire de Lyon par le conseil municipal de la ville, il est réélu président du Grand Lyon dès le premier tour, avec Modèle:Nombre, contre 58 pour son adversaire François-Noël Buffet (UMP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il devient le premier président du Conseil de la nouvelle métropole de Lyon, collectivité de plein exercice qui fusionne la communauté urbaine du Grand Lyon et le conseil général du Rhône sur le territoire du Grand Lyon<ref>Modèle:Article</ref>.

Cadre du Parti socialiste

Il est nommé responsable au sein du Parti socialiste des relations avec les autres mouvements politiques et les syndicats, puis devient secrétaire national en 1986. Leader de l'opposition au sein du conseil municipal de Lyon, c'est lui qui mène l'opposition à Michel Noir quand celui-ci est élu maire en 1989. Nommé secrétaire national du Parti socialiste, délégué aux relations extérieures puis aux pays en voie de développement, Gérard Collomb participe à la création de la Fondation Jean-Jaurès, dont il devient secrétaire général dès sa création en 1992. Il sera aussi membre du Conseil économique et social de 1994 à 1999 et conseiller régional de la région Rhône-Alpes de 1992 à 1999.

En Modèle:Date-, il est désigné président du Conseil national du Parti socialiste. Le 26 septembre 2004, il est réélu sénateur du Rhône. Élu en Modèle:Date-, président de la Commission coopération décentralisée du réseau mondial CGLU, puis président de l'Agence mondiale de solidarité numérique en Modèle:Date-, il préside également la Commission des affaires européennes et internationales au sein de l'AMGVF. Élu en Modèle:Date- à la présidence de l'Association des communautés urbaines de France, Gérard Collomb, préside également de Modèle:Date- à Modèle:Date- Eurocities, réseau qui fédère les 130 métropoles les plus importantes d'Europe.

Pragmatique<ref name=":0" /> et social-démocrate, Gérard Collomb a été au sein du Parti socialiste dans la mouvance de Dominique Strauss-Kahn avant de soutenir Ségolène Royal lors de la campagne de l'élection présidentielle de 2007.

Au congrès de Reims, qui s'est tenu du 14 au Modèle:Date-, il mène, en tant que premier signataire et animateur de la motion E : Modèle:Citation.

Candidat putatif à la primaire socialiste de 2011, il a publié un essai politique en Modèle:Date- : Et si la France s'éveillait…<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement non-candidat, il soutient dans un premier temps Dominique Strauss-Kahn<ref>Charlotte Chaffanjon, « Interview - Gérard Collomb : "La page DSK est largement tournée" », Le Point, 7 juillet 2011.</ref>, puis apporte son soutien à la candidature de François Hollande en vue de l'élection présidentielle de 2012<ref>« Primaire PS : Gérard Collomb annonce son ralliement à François Hollande », Le Point, 29 juin 2011.</ref>, et fait partie de son équipe de campagne en tant que responsable pour les relations avec les entreprises et les grandes villes<ref>Mathieu Deslandes, « Six équipes en campagne : le Who's Who de la primaire », Rue89, 29 juillet 2011.</ref>.

Lors de son soutien à Emmanuel Macron en vue de l'élection présidentielle de 2017, il se voit menacé d'exclusion du Parti socialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après sa nomination au gouvernement Édouard Philippe, la question de son appartenance au PS se pose une nouvelle fois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le coordinateur du PS, Rachid Temal, déclare qu'« il n’y a aucun socialiste au gouvernement », dont aucun membre ne pourra selon lui voter au congrès d'Aubervilliers<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ralliement à Emmanuel Macron

À partir de Modèle:Date-, il soutient ouvertement le mouvement En marche créé par Emmanuel Macron, ministre de l'Économie de 2014 à 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Luc Rosenzweig, Lyon sous la direction de Gérard Collomb a été, par son alliance de la social-démocratie avec le monde de l’entreprise, Modèle:Citation<ref>Lyon, capitale de la Macronie, Luc Rosenzweig, Causeur, 13 mars 2017.</ref>.

Il adhère ensuite à La République en marche<ref name="jdd 3759671">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ministre d'État, ministre de l’Intérieur

Fichier:G7Interno.jpg
Les ministres de l'Intérieur du G7 en octobre 2017.

Le Modèle:Date-, il est nommé ministre d'État, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Édouard Philippe. Il est deuxième dans l'ordre protocolaire du nouveau gouvernement. À la suite de sa nomination place Beauvau, Gérard Collomb annonce qu'il abandonnera ses fonctions de maire de Lyon et de président de la métropole après les élections législatives<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, il reste conseiller dans ces deux collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Parti socialiste indique en 2018 que Gérard Collomb est devenu membre de La République en marche<ref name="jdd 3759671" />.

Gérard Collomb commence son action en affichant, d'après Le Monde, Modèle:Citation, notamment à Calais et dans le Dunkerquois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, des violences policières récurrentes sont dénoncées par les migrants, les acteurs de la société civile qui leur viennent en aide et le Défenseur des droits, Jacques Toubon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ContinuitéMarche"/>. Alors qu'Emmanuel Macron avait laissé entendre durant sa campagne électorale qu’il était disposé à Modèle:Citation du règlement Dublin III, Gérard Collomb indique peu après sa nomination que la procédure Dublin serait bien appliquée<ref name="ContinuitéMarche"/>.

Son directeur de cabinet est Stéphane Fratacci<ref name="CabinetsVerrouillés">Modèle:Lien web.</ref>. Relevant que celui-ci est Modèle:Citation, l'universitaire Josselin Dravigny estime, en Modèle:Date-, que Modèle:Citation<ref name="ContinuitéMarche">Modèle:Article via Cairn.info.</ref>.

Fin 2017, il porte le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, visant à transposer dans le droit commun certaines mesures de l'état d'urgence<ref>« Antiterrorisme : Collomb défend le texte à l’Assemblée », Le Monde, 25 septembre 2017.</ref>.

Il défend, en 2018, un projet de loi sur l'asile et l'immigration, qui suscite des tensions au sein de la majorité parlementaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, lors des attentats de Carcassonne et Trèbes, il affirme que rien ne laissait présager la radicalisation et le passage à l'acte du terroriste, avant d'être contredit par le procureur de la République de Paris, qui révèle qu'il était fiché S et FSPRT<ref name="Fechner"/>.

En Modèle:Date-, dans le cadre de l'affaire Benalla, Gérard Collomb est accusé par ses opposants d'avoir Modèle:Citation en s'abstenant de porter à la connaissance du procureur de la République les délits présumés commis par le chargé de mission et de la sécurité du président de la République<ref>Modèle:Article</ref>. Il lui est reproché le non-respect de l'article 40 du Code de procédure pénale<ref>Modèle:Article</ref>. Lors de son audition par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, le Modèle:Date-, il prononce des réponses Modèle:Citation : d'après 20 minutes, il se défend Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Gérard Collomb ne bénéficie pas d'une forte considération de la part du monde policier du fait de sa faible implication dans plusieurs dossiers ; en Modèle:Date-, lorsque son chef de cabinet, Jean-Marie Girier, quitte le ministère, un policier déclare que Modèle:Citation<ref name="Fechner">Modèle:Article</ref>.

Dans un entretien accordé à L'Express en Modèle:Date-, Gérard Collomb annonce qu’il sera candidat à la mairie de Lyon en 2020, et qu’il quittera ses fonctions ministérielles en amont, afin de préparer sa campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette annonce intervient dans un contexte de dégradation de ses relations avec Emmanuel Macron, notamment après qu’il a avancé le manque « d’humilité » de l’exécutif comme raison de la baisse du chef de l’État dans les sondages<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Caroline Collomb déclare que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il présente sa démission du gouvernement à Emmanuel Macron, qui la refuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il réaffirme pourtant son intention de démissionner de ses fonctions le même jour<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis de nouveau le lendemain, ce qui contraint le gouvernement à entériner son départ<ref name="demission">Modèle:Article</ref>. Selon le constitutionnaliste Bastien François, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ses fonctions sont assurées par intérim par le Premier ministre, Édouard Philippe, avec qui il entretenait des relations tendues depuis plusieurs mois<ref name="Collomb Philippe LF">Modèle:Lien web.</ref>.

Retour à Lyon et échec aux élections métropolitaines

Georges Képénékian, qui l’avait remplacé à la mairie de Lyon en 2017, démissionne de son mandat afin de permettre à Gérard Collomb, resté conseiller municipal, de redevenir maire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Gérard Collomb est réélu le Modèle:Date- avec Modèle:Nombre sur 73 alors que sa majorité dispose de Modèle:Nombre au conseil municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le même temps, il annonce qu'il ne se présentera pas aux élections municipales sous la bannière LREM, préférant une plateforme locale réunissant plusieurs tendances politiques<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il retrouve également son siège de sénateur le Modèle:Date-. Ce dernier mandat expire automatiquement le Modèle:Date- suivant, Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref> après son élection comme maire, conformément à la loi sur le cumul des mandats, qui ne permet plus de cumuler un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En revanche, il ne parvient pas à récupérer la présidence de la métropole de Lyon, que souhaite conserver David Kimelfeld. Les deux hommes sont concurrents pour obtenir l'investiture LREM à l'élection métropolitaine, qui doit avoir lieu en même temps que les élections municipales.

Le Modèle:Date-, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes, Gérard Collomb explique avoir, à plusieurs reprises, Modèle:Citation à cause de la prépondérance du Modèle:Citation dans la politique de ce dernier<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À la suite de l'attentat de la rue Victor-Hugo de Lyon de Modèle:Date-, le parquet de Paris « recadre » Christophe Castaner et Gérard Collomb<ref name="lemonde.fr"/>. Le procureur de la République reproche au maire de Lyon et au ministre de l’Intérieur d’avoir pris l’initiative de communiquer sur les investigations alors même que certaines perquisitions n'avaient pas encore eu lieu<ref name="lemonde.fr">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, des perquisitions ont lieu à la mairie de Lyon et à son domicile dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) en raison de soupçons de détournement de fonds publics<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Gérard Collomb est accusé d'avoir fait bénéficier son ex-compagne Meriem Nouri, employée municipale, d'heures supplémentaires injustifiées pendant plus de vingt ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'affaire a des retombées sur les débuts de la campagne municipale de 2020 : Nathalie Perrin-Gilbert (LFI) lui demande en Modèle:Date- de présenter des excuses aux Lyonnais, l'accusant d'avoir fait une « Pénélope Fillon »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Investi par LREM pour les élections métropolitaines de 2020, Gérard Collomb entend former un ticket avec Fouziya Bouzerda, membre du MoDem<ref>Modèle:Article</ref> ; mais c’est Yann Cucherat qui est choisi comme candidat à la mairie de Lyon<ref>Modèle:Article</ref>. En Modèle:Date-, lors du premier tour des élections métropolitaines, la liste LREM-MoDem-UDI conduite par Gérard Collomb n’arrive qu’en troisième position, avec 17,3 % des suffrages, juste devant la liste dissidente de David Kimelfeld (17 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En vue du second tour, à la surprise générale, Gérard Collomb se désiste en faveur du candidat divers droite François-Noël Buffet, arrivé en deuxième position ; en échange, la droite retire la candidature d’Étienne Blanc à la mairie, soutenant le dauphin de Gérard Collomb, Yann Cucherat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lendemain, La République en marche lui retire son investiture.

Le candidat écologiste Grégory Doucet est élu par le conseil municipal et lui succède le Modèle:Date-,<ref>Municipales 2020 : Lyon aux mains des écologistes, la-croix.com, 29 juin 2020, par Lucie Alexandre</ref>. Après Modèle:Nombre passés à la tête de la mairie, Gérard Collomb, en tant que doyen de l'Assemblée à l'âge de Modèle:Nombre, passe lui-même l’écharpe tricolore au nouveau maire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reste conseiller municipal et conseiller métropolitain d'opposition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Prises de position

Fichier:Gerard collomb 1.jpg
Gérard Collomb en 2007.

Cumul des mandats

En 2012 et 2013, Gérard Collomb s'oppose à une plus grande limitation du cumul des mandats<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'abstient de voter au Sénat sur le projet de loi restreignant cette pratique en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Il fait partie de la frange sociale-libérale du Parti socialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Immigration

Après son départ du gouvernement, il tient plusieurs propos hostiles au processus d'immigration se déroulant en France<ref name="LeFigaro18 immigration">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de son allocution de départ du ministère, le Modèle:Date-, il déclare : Modèle:Citation<ref name="Collomb Philippe LF" />. Ces propos surprennent alors qu’il n’avait pas fait état publiquement d'une telle inquiétude lorsqu'il était ministre<ref name="LeFigaro18 immigration" />. Cependant, Valeurs actuelles rapporte le Modèle:Date- que Gérard Collomb déclarait dès Modèle:Date- que la France Modèle:Citation, que Modèle:Citation et que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses prises de position sur l'immigration lui font perdre le soutien des élus Europe Écologie Les Verts à Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date- il s'attaque à la politique migratoire d'Emmanuel Macron et révèle les raisons de sa démission en 2018. Modèle:Citation, confie-t-il au Point<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son départ serait dû à un désaccord avec Emmanuel Macron concernant la création de Modèle:Citation pour accueillir les migrants, une initiative de la Commission européenne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Selon L'Express, il est, en 2014, avec neuf mandats et fonctions, le sixième élu le plus « cumulard » de France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Côté cumul temporel des mandats, Gérard Collomb siège au conseil municipal de Lyon depuis 1977, soit en tant que conseiller municipal, soit en tant que maire.

Au gouvernement

À l’Assemblée nationale

Au Sénat

Au niveau local

Autres fonctions

Décorations

Publication

Dans la fiction

En 2003, le groupe lyonnais Bistanclaque dédie une chanson satirique à celui qu'ils surnomment « Berluscollomb » sur l'album Longtemps nous nous sommes couchés tard, intitulée La scottish à Collomb<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

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