Jacques-Gabriel Bulliot

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Jacques-Gabriel Bulliot, né à Autun le Modèle:Date de naissance- et mort au même lieu le Modèle:Date de décès-<ref>Philippe Berger, « Éloges funèbre de M. Bulliot », in Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 46, 1902, Modèle:P.</ref>, est un érudit français, membre de la Société éduenne des lettres, sciences et arts, constituée à Autun en 1836. Il découvrit le site de Bibracte qu'il localisa au Mont Beuvray (Saône-et-Loire). Il entreprit de nombreuses fouilles sur le site entre 1867 et 1895, date à laquelle il confia les travaux à son neveu Joseph Déchelette.

La découverte de Bibracte

En 1851, Bulliot communique au congrès de la Société française d'archéologie qu'il s'agit d'une ancienne chapelle (chapelle Saint-Martin du Beuvray, au mont Beuvray) ayant servi à christianiser les Éduens. Cependant, il retourne au Mont Beuvray pour continuer ses recherches. C'est alors qu'il découvrit une partie de camp romain au sommet du mont, à proximité de la chapelle. Il décide alors de poursuivre ses recherches sur la Guerre des Gaules dans plusieurs ouvrages datés du Moyen-Âge. Il maintient contre une opinion unanime que les compagnies romaines de Bibracte et Autun sont les mêmes et localisées au Mont Beuvray. Il publia alors un ouvrage sur le système défensif des Romains sur les terres des Éduens, entre la Saône et la Loire. Il reçoit plus tard la visite d'un officier chargé par Napoléon III d'effectuer des fouilles sur la victoire romaine contre les Helvètes. Celui-ci porte peu d'intérêt à Bulliot sur l'instant, mais il confie cependant à un autre membre de la Société éduenne, Xavier Garenne, la mission d'effectuer des sondages au Beuvray.

Le propriétaire des terres, M. d'Aboville, effectue aussi ses propres recherches. L'archevêque de Reims, Landriot, membre de la Société éduenne et ami de Bulliot (malgré leurs divergences sur la question de Bibracte), intéressé par ces fouilles, en fait part à l'empereur. Ainsi, en 1867, Napoléon III missionne Bulliot pour des recherches au mont Beuvray.

Hommages

Un an après sa mort, à l'initiative de la Société éduenne des lettres, sciences et arts, un cippe massif quadrangulaire en granit d'Étang est construit en sa mémoire sur le plateau du mont Beuvray. Modèle:Petites capitales

Sur une autre face sont écrits quatre citations extraites des Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César à propos de Bibracte, dont Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation en français) et Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation), et sur une troisième face un plan de l'oppidum<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1881, la Société éduenne fait raser deux maisons qui cachent la façade de leur siège à Autun, l'Hôtel du Chancelier Rolin rue des Bancs, pour y créer un square. Il y est installé un buste en bronze de Jacques-Gabriel Bulliot en 1903, un an après sa mort, et le lieu est baptisé square Bulliot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Monument à Gabriel Bulliot">Modèle:Lien web.</ref>. Après l'aménagement du square en terrasse de café<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le monument est déplacé dans la cour de l'hôtel Rolin en 1996<ref name="Monument à Gabriel Bulliot"/>.

Publications

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Notes et références

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Bibliographie

  • Bibliographie publiée par Anatole de Charmasse (Jacques-Gabriel Bulliot, sa vie et son œuvre, Autun, Dejussieu, 1905)
  • Christian Goudineau et Christian Peyre, Bibracte et les Éduens. À la découverte d'un peuple gaulois, Éditions Errance, 1993
  • Alain Dessertenne, Saint-Martin, le Beuvray et l'Antiquaire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 122 (Modèle:Date-), p.3-5
  • Modèle:Ouvrage
  • Danièle Jankowski, Jacques-Gabriel Bulliot, « l'inventeur » de la Bibracte gauloise, Éditions Raisons et Passions, Dijon, 2021, 315 pages

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Liens externes

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