Abel Servien

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Abel Servien, marquis de Sablé et de Boisdauphin, comte de La Roche des Aubiers, né à Biviers le Modèle:Date de naissance et mort à Meudon le Modèle:Date de décès, est un homme d'État, diplomate français, surintendant des finances de 1653 à 1659 et sénéchal d'Anjou. Il est le frère de l'évêque François Servien, et l'oncle d’Hugues de Lionne.

Biographie

Il naît Modèle:Citation au château de Biviers, dit de Serviantin, près de Grenoble. D'autres sources le disent né Modèle:Citation.

Il est le fils d’Antoine Servien (mort en 1621), seigneur de Biviers, élu consul de Grenoble le Modèle:Date-<ref>Bulletin de la Société scientifique du Dauphiné, volume 3, 1843, Modèle:P..</ref>, avocat consistorial au parlement de Dauphiné la même année, pourvu d'une charge de conseiller honoraire au parlement de Grenoble par lettre du Modèle:Date-<ref>Adolphe Rochas, Biographie du Dauphiné contenant l'histoire des hommes nés dans cette province Modèle:T., 1860, Modèle:P..</ref>, reçu dans cette cour le Modèle:Date- avant de s'en démettre quelques mois plus tard<ref>Mémoires de Eustache Piemond, 1885, Modèle:P..</ref>. Sa mère est Diane Bailly, fille d'un conseiller du même parlement<ref>Antoine Adam, Tallemant des Réaux, Historiettes, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, 1961, Modèle:T., Modèle:P., note 3 de Modèle:P..</ref>. Abel est le frère de François Servien, évêque de Bayeux. Sa sœur Isabeau est la mère du secrétaire d'État Hugues de Lionne<ref>Antoine Adam, Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P., note 4 de Modèle:P..</ref>.

En 1604, Abel Servien est inscrit avec son frère Ennemond à l'école du chapitre Notre-Dame de Grenoble où ils restent deux ans avant de poursuivre leurs études à Vienne puis à l'Université de Valence, la seule du Dauphiné. Enfin, ils obtiennent un doctorat de droit à l'Université d'Orléans<ref>Hélène Duccini, Guerre et paix dans la France du Grand Siècle : Abel Servien, diplomate et serviteur de l'État (1593-1659), 2012, Modèle:P..</ref>.

Pourvu à la charge de procureur général au parlement de Grenoble par lettres du Modèle:Date-, Abel Servien est reçu en cette cour le Modèle:Date-<ref>H. Carrier, Les Registres du Libraire Nicolas (1645-1668, 1977, Modèle:T., Modèle:P.).</ref>. Il conserve jusqu'au Modèle:Date- ses fonctions de procureur général au parlement de Dauphiné, mais les exerce à peine<ref>Joseph Roman, "Jetons du Dauphiné", Bulletin de l'Académie delphinale 1879, Modèle:P..</ref>. Député à l'assemblée des notables qui se tient à Rouen du 4 au Modèle:Date-, il devient conseiller d’État<ref name="Adam p 1059 n 2"/>, le Modèle:Date-, et se fixe à Paris. Richelieu, ami de la famille, le fait nommer maître des requêtes de l'hôtel du roi le Modèle:Date-<ref>Antoine Adam, Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P., note 4 de Modèle:P..</ref> et il est reçu dans ses nouvelles fonctions le Modèle:1er avril suivant<ref>Tablettes de Thémis, 1755, Modèle:P..</ref>.

Intendant

Les 23, 24 et Modèle:Date-, Abel Servien reçoit trois commissions en Guyenne<ref>Thierry Sarmant, Les Ministres de la guerre 1570-1792, 2007, Modèle:P..</ref> : une première concerne la vente de vaisseaux capturés ; une seconde, le règlement des épaves du naufrage de plusieurs navires de guerre espagnols au Cap-Breton, la dernière lui donne pouvoir de faire le devoir de sa charge sur les plaintes qu'il recevrait des sujets du roi, suivant et conformément aux ordonnances royales et le département sur ces faits par M. le garde des sceaux<ref>Charles-Bon-François Boscheron des Portes Histoire du parlement de Bordeaux depuis sa création jusqu'à sa suppression (1451-1790), 1877, Modèle:T., Modèle:P..</ref>. Dans le cadre de ces attributions, Abel Servien règle un différend entre le duc d'Épernon et le cardinal de Richelieu qui se disputent la propriété de deux caraques portugaises venant des Indes et richement chargées qui avaient fait naufrage en mer de Guyenne en Modèle:Date-. Il parvient à convaincre le gouverneur de céder au ministre une partie de la cargaison qui avait été mise en séquestre chez un riche bourgeois de Bordeaux<ref>G. Daniel, Histoire de France depuis l'établissement de la monarchie dans les Gaules, Modèle:T., 1756, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, il reçoit une commission d'intendant de justice et de police de la province de Guyenne. Voulant juger avec les officiers de l'amirauté de Bayonne des pirates rochelais échoués au Vieux-Boucau, il entre en conflit avec le parlement de Bordeaux qui rend les 5, Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref>René Guillard, Histoire du conseil du roi depuis le commencement de la monarchie jusqu'à Louis le Grand, 1718, Modèle:P..</ref>, des arrêts lui faisant défense d'exercer sa commission sans l'avoir dûment signifiée à la cour, l'assignant à comparaître avec le procureur du roi de l'amirauté et ordonnant que soit lacérée et brûlée par l'exécuteur de haute justice une de ses ordonnances. Servien se sait soutenu par le pouvoir central : le Modèle:Date- le Conseil d'État casse ces trois décisions<ref>Revue historique et archéologique du Maine, 1877, Modèle:P..</ref> et le confirme dans sa commission d'intendant avec "tous les droits, honneurs et prérogatives" attachés à la fonction, y compris le droit de siéger au parlement<ref>Francis Loirette, L'État et la région: l'exemple de l'Aquitaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : centralisation monarchique, politique régionale et tensions sociales, 1998, Modèle:P..</ref>. Le parlement de Bordeaux ayant fait le Modèle:Date-<ref>Charles-Bon-François Boscheron des Portes, Histoire du Parlement de Bordeaux depuis sa création jusqu'à sa suppression (1451-1790), 1877, Modèle:T., Modèle:P..</ref> des remontrances contre cet arrêt du conseil d'État, le premier président du parlement de Bordeaux, Marc-Antoine de Gourgues, doit demander pardon au roi à genoux, le Modèle:Date-<ref>G. d'Avenel, Richelieu et la monarchie absolue, 1895, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, à Surgères, devant La Rochelle. Le Modèle:Date-, il reçoit une nouvelle commission pour régler les différends survenus entre les habitants de la vallée de Barèges, sujets du roi de France et ceux de la vallée de Brotto, sujets du roi d’Espagne. Le Modèle:Date-, il est député pour aller aux îles de Ré et d’Oléron visiter les munitions de guerre et de bouche.

Nommé le Modèle:Date- commissaire du roi dans le Montferrat puis le Modèle:Date- intendant de finance en l'armée d'Italie commandée par Richelieu, Abel Servien assiste, le Modèle:Date-, à Lyon, à la première rencontre entre le ministre et Mazarin. Le Modèle:Date-, il est intendant de justice à Pignerol et le Modèle:Date- président du conseil souverain de delà les monts.

Secrétaire d'État

Le Modèle:Date-, il est nommé premier président au parlement de Bordeaux, mais il n'occupe pas la charge. Le Modèle:Date-, le roi lui donne pouvoir de traiter de la paix d'Italie et de terminer les différends des pays de Mantoue et Monferrat ensuite du traité de Cazal<ref>Chantilly Le cabinet des livres, manuscrits, 1911, Modèle:T., Modèle:P..</ref>. Après la mort de Charles Le Beauclerc survenue le Modèle:Date-, il devient le Modèle:Date-<ref name=Jacquemont/>, secrétaire d'État de la Guerre<ref>Tallemant des Réaux, « M. Servient », Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, grâce à la protection du garde des sceaux Châteauneuf<ref>Journal inédit de Arnauld d'Andilly 1630 à la fin publié d'après le manuscrit autographe par Eugène Halphen et Jules Halphen, Modèle:T., 1909, Modèle:P..</ref>. Louis XIII pense d'abord à Paul II Ardier pour cette charge, mais Richelieu a un autre candidat, Jean de Flesselles, qui commet l'erreur de s'en vanter trop tôt. Louis XIII, l'apprenant, se fâche et finalement un troisième homme, Abel Servien, est choisi<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Abel Servien doit verser Modèle:Nombre comptant aux héritiers de Le Beauclerc.

Envoyé en Modèle:Date- comme ambassadeur extraordinaire en Savoie<ref>Mémoires du cardinal de Richelieu, 1929, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, il négocie, aux côtés du maréchal de Toiras, les deux traités de Cherasco, le premier (Modèle:Date-) avec le duc de Savoie et le second (Modèle:Date-), avec le Habsbourg de Vienne qui mettent fin à la guerre de Succession de Mantoue<ref>Jacques Vincens-Saint-Laurent, « Toyras (Jean du Caylar de Saint-Bonnet, maréchal de) », sur books.google.fr, Biographie universelle, ancienne et moderne, Paris, Michaud, 1826, Modèle:T., Modèle:P..</ref> en reconnaissant la cession Pignerol à la France et la prise de possession par Charles de Gonzagues du duché de Mantoue et du marquisat de Montferrat. Rentré en France en Modèle:Date-<ref>Revue historique et archéologique du Maine, 1877, Modèle:P..</ref>, il retrouve l'exercice effectif de ses fonctions au secrétariat d'État de la Guerre. Il doit gérer la campagne de Lorraine de 1633 qui aboutit à l'occupation de Nancy le Modèle:Date-. C'est lui qui rédige la déclaration de guerre contre l’Espagne, le Modèle:Date-.

Un édit d'Modèle:Date- lui attribue le droit de lever deux sols par minot de sel sur les gabelles du Dauphiné ce qui lui procure un revenu annuel de Modèle:Nombre<ref>Gérard Galand, Les Seigneurs de Châteauneuf-sur-Sarthe en Anjou : de Robert le Fort à la Révolution (vers 852-1791), 2005, Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date-, il obtient du roi une charge de capitaine de galère<ref>Augustin Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, H. Plon, 1867, Modèle:P..</ref>. Sa galère ayant été perdue au combat le Modèle:Date-, le roi lui en donne une autre conquise sur l'ennemi<ref>Augustin Jal, Abraham Du Quesne et la marine de son temps, Modèle:T., 1873, Modèle:P..</ref>. Il la vendra Modèle:Nombre à François de Bionneau, baron d'Ayrague par contrat passé devant Parrat, notaire à Marseille, le Modèle:Date-<ref>Extrait d'une minute conservée aux Archives Nationales cité par le Portail européen des archives.</ref>.

Il publie peu, ne laissant que des harangues, des lettres et des écrits diplomatiques. Il est pourtant élu membre de l’Académie française le Modèle:Date-<ref>Site internet de l'Académie Française.</ref> et reçu le Modèle:Date- suivant<ref>Tyrtée Tastet, Histoire des quarante fauteuils de l'Académie Française depuis sa fondation jusqu'à nos jours, 1635-1835, Modèle:T., 1855, Modèle:P..</ref>.

Disgrâce et mariage

Il s'attire l'inimitié du comte de Chavigny (Claude Bouthillier), de Claude de Bullion et du père Joseph, qui intriguent contre lui<ref name=Jacquemont/>. Le prétexte de sa disgrâce est fourni par une querelle avec l’abbé de Boisrobert, favori de Richelieu : il est exilé à Angers<ref>Tallemant des Réaux, « M. Servient », Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P.. Pour le lieu de son exil, on trouve aussi « sur ses terres en Anjou » (Antoine Adam, Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P., note 2 de Modèle:P.) ou « à Sablé » (« Abel Servien », sur larousse.fr).</ref> en 1636. Le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louis-Marc Servien, Louis XIV and Abel de Servien - Eight Centuries of the Servien Family, Ely, Melrose Books, 2012, Modèle:P..</ref>, il s'y marie avec Augustine Le Roux (morte le Modèle:Date de décès-), veuve de Jacques Hurault, tué au siège d'Arras, elle est la fille de Louis Le Roux, seigneur de la Roche-des-Aubiers<ref>Antoine Adam, Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P., note 3 de Modèle:P..</ref>, titre qu'Abel relève et sous lequel il va se présenter aux pourparlers de Münster<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louis-Marc Servien, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Après la mort de Richelieu, Anne d'Autriche permet à Servien de rentrer à Paris dès le mois de Modèle:Date-<ref>Revue historique et archéologique du Maine, 1878, Modèle:P..</ref>.

Négociateur à Münster

Nommé par Mazarin le Modèle:Date- plénipotentiaire et ambassadeur à Münster avec le comte d’Avaux<ref>Tallemant des Réaux, « M. d'Avaux et son frère le président de Mesme », Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, il se met en route le Modèle:Date-<ref>Revue historique et archéologique du Maine, 1878, Modèle:P..</ref>. En chemin, il accomplit une mission à La Haye de Modèle:Date- à Modèle:Date-, qui se conclut par la signature de trois traités d'alliance et de subsides avec les Provinces Unies les Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>Revue historique et archéologique du Maine, 1878, Modèle:P..</ref>. Il arrive en Westphalie le Modèle:Date-<ref>La mission d'Abel Servien à La Haye (janvier-août 1647) Essai d'une typologie de l'incident diplomatique.</ref>, cinq jours avant l'ouverture du congrès<ref>Théophile Lavallée, Théophile Lavallée, Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, 1860, t.177 3, p..</ref>. Il prend Modèle:Citation aux négociations. À partir du mois de Modèle:Date- il assure la direction de la chancellerie de l'ambassade de France<ref>Guido Braun, « Une Tour de Babel? Les Langues de la négociation et les problèmes de traduction au congrès de la paix de Westphalie (1643-1649) », Pariser Historische Studien Modèle:Vol..</ref>. Le Modèle:Date-<ref>Notice consacrée à Abel Servien sur le site internet westfaelische-geschichte.</ref>, il quitte Münster pour mener de janvier à Modèle:Date- une deuxième mission auprès des États Généraux et des princes d'Orange qui se conclut le Modèle:Date- par la signature d'un traité de garantie mutuelle entre les Provinces Unies et la France<ref>Guido Braun La connaissance du Saint-Empire en France du baroque aux Lumières 1643-1756, 2010, Modèle:P..</ref>. Ce traité n'entrera jamais en vigueur puisque la paix franco-espagnole à laquelle il se réfère ne sera pas signée<ref>G. Braun: La diplomatie française à Münster et le problème de la sûreté et de la garantie des traités de Westphalie.</ref>.

De retour en Westphalie le Modèle:Date-, il utilise le crédit de Hugues de Lionne, son neveu, pour obtenir, le Modèle:Date-<ref>Henri Vast, Les grands traités du règne de Louis XIV, Traité de Münster, ligue du Rhin, traité des Pyrénées (1648-1659), 1893, Modèle:P..</ref>, le rappel du comte d’Avaux avec qui il est en conflit ouvert puis, le Modèle:Date-, les pleins pouvoirs pour traiter seul de la paix<ref>Pinard Chronologie historique militaire, Modèle:T., 1760, Modèle:P..</ref>. Il signe, le Modèle:Date-, les traités de Westphalie avec l'empereur et les princes allemands, traité qui met fin à la guerre de Trente Ans. Après l’échange des ratifications le Modèle:Date-<ref>Revue historique et archéologique du Maine, 1878, Modèle:P..</ref>, il quitte Münster et rejoint la cour de France, repliée à Saint-Germain, en Modèle:Date-.

Promu ministre d’État le Modèle:Date-<ref>Les Conseils Du Rol Sous Louis XIV, Modèle:P., note 5.</ref>,<ref>Fauvelet du Toc, Histoire des secrétaires d’État, Modèle:P...</ref>, il est félicité par le cardinal de Mazarin dans une lettre datée du Modèle:Date- "la Reine vous déclara hier ministre et je remets à M. le comte de Brienne de vous faire savoir les particularités de ce que sa Majesté a dit, en cette occasion, de votre mérite et de la pleine satisfaction qu'elle a de vos services"<ref>Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère recueillies et publiées par M. Chéruel, 1883, Modèle:T. Modèle:P..</ref>. Il est fait « garde des sceaux des ordres du roi » par provisions du Modèle:Date-<ref name="Bayard p 84"/> après la démission de l'abbé de La Rivière, puis nommé chancelier des mêmes ordres, le Modèle:Date-, par démission du même abbé de La Rivière<ref>Francois Du-Chesne, Jean ou Francois Haudicquer de Blancourt, Recherches historiques de l'ordre du Saint-Esprit, Modèle:T., 1710, Modèle:P..</ref>. Il vendra cette charge à l'abbé Fouquet moyennant Modèle:Nombre par contrat passé le Modèle:Date- devant Desmots et Vautier, notaires à Paris<ref>Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne 1914, Modèle:P..</ref>. De 1654<ref>Jean-François Bodin, Recherches historiques sur la ville d'Angers, ses monuments et ceux du Bas-Anjou, 1846, Modèle:T., Modèle:P..</ref> à 1659, il est sénéchal d'Anjou sur démission du prince de Guéméné<ref>Louis Moréri, Grand Dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, 1718, Modèle:T., Modèle:P..</ref>. Fidèle à Mazarin pendant la Fronde, il est éloigné provisoirement des affaires du Modèle:Date- à Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, il achète au président de Maisons aux confins du nord de l'Anjou et du sud du Maine, les seigneuries de Sablé et de Bois-Dauphin. Par lettres patentes de Modèle:Date-, registrées le Modèle:Date- suivant, les terres de Sablé et de Précigné sont érigées en sa faveur en marquisat<ref>Thomas Cauvin, Essai sur la statistique de l'arrondissement de la Flèche, 1831, Modèle:P..</ref>.

Surintendant des Finances

Fichier:Servien en pied Ms 3361 f 104 n 132.jpg
Portrait d'Abel Servien en pied, vers 1654-1659.
Fichier:Notre-Dame-des-Ardilliers1(Saumur).JPG
Notre-Dame des Ardilliers, édifice financé par Servien

Après la mort de La Vieuville, il devient surintendant des finances du cardinal Mazarin le Modèle:Date-, en même temps que Nicolas Fouquet. Servien, réputé intègre, manque de compétences financières<ref name="Bayard p 84"/>.

Selon l'habitude, on place auprès des deux surintendants un commis à l'enregistrement des fonds, qui contrôle et qui tient registre. Après quelques disputes, Servien et Fouquet finissent par s'accorder sur le nom de Barthélemy Hervart pour ce poste. Mais les querelles opposant Hervart, Servien et Fouquet vont être incessantes<ref>Claude Dulong, Mazarin et l'argent : banquiers et prête-noms, sur books.google.fr, École nationale des chartes, 2002, Modèle:P..</ref>.

La guerre contre l'Espagne est un gouffre financier. En Modèle:Date-, les fonds des deux années suivantes sont déjà dépensés, et les prêteurs ne veulent pas s'engager pour 1657<ref name="Dulong p 174"/>. Dans cette situation de crise, Servien laisse apparaître son manque de créativité : il ne sait pas trouver de nouvelles sources de revenus. Fouquet au contraire se révèle l'homme de la situation<ref name="Bayard p 84"/>. Il propose à Mazarin d'inspirer aux prêteurs confiance en l'État, en consentant des taux avantageux et en respectant les contrats – c'est-à-dire de faire exactement l'inverse de ce que l'on a fait jusque-là. Mais, pour mener à bien son action, il ne veut pas être encombré de Servien<ref name="Dulong p 174"/>. Le règlement du Modèle:Date- répartit donc les responsabilités entre les deux surintendants : Servien est chargé des dépenses, Fouquet des recettes. L'ascension de ce dernier commence. Servien va pourtant rester en place jusqu'à sa mort<ref>Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Il est même désigné sénéchal de l'Anjou en 1654.

Il amasse une fortune considérable<ref>Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. À Paris, il loge entre 1651 et 1659 à l'Hôtel de la Roche-Guyon, voisin du Palais-Royal.

Fichier:Chateau meudon à la mort d'Abel Servien.JPG
Le Château-Vieux de Meudon à la mort de Servien, vers 1659-1660.
Fichier:Chateau vieux meudon franck devedjian herve gregoire 2012.jpg
Restitution 3D du château-vieux de Meudon à son apogée, vers 1704. Franck Devedjian et Hervé Grégoire, 2012.

Le Modèle:Date-<ref name="chateau-meudon.wifeo.com">Site internet chateau-meudon.wifeo.com.</ref>, il échange au duc de Guise moyennant 9.333 livres, 6 sols et 9 deniers de rente, au principal de Modèle:Nombre abandonnés aux créanciers<ref>Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, Modèle:T., 1893, Modèle:P..</ref>, le château de Meudon. Il demande à M. Charnu de lui acheter un bateau à Anvers<ref name="chateau-meudon.wifeo.com" />, pour faire les trajets entre Paris et son nouveau domaine par la Seine : « j'ai acheté la terre de Meudon où l'on peut aller par eau, et [...] pour perdre moins de temps lorsque je serai obligé d'y aller prendre l'air, je désire de faire venir un bateau de Hollande, de ceux dont on se sert dans le pays pour faire voyage sur les canaux. Je souhaite s'il est possible qu'il y ait deux chambres où l'on puisse être commodément et y marcher debout, afin qu'en travaillant dans l'une, mes amis qui viendront avec moi puissent jouer et se divertir dans l'autre. Il faut qu'il soit bien couvert, peint et doré à la mode des plus beaux du pays<ref>Journal d'un voyage à Paris en 1657-1658 publié par A. P. Faugère, 1862, Modèle:P..</ref> ». Il promène dans ce yacht la duchesse de Roquelaure, Madame d'Olonne et la comtesse de Soissons. Le roi l'autorisant à étendre le parc de sa nouvelle propriété et à l'enclore de mur par lettres patentes datées de Soissons, le Modèle:Date-<ref>Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, Modèle:T., 1893, Modèle:P..</ref>, registrées au parlement le Modèle:Date-<ref>Jean Lebeuf, Histoire diocèse de Paris, Modèle:T., 1757, Modèle:P..</ref> il charge Louis Le Vau d'entreprendre de grands travaux d’embellissement: remplacement de l'avant-corps central par un pavillon octogonal surmonté par un haut toit en pyramide tronquée, édification d'une vaste terrasse sur l'avant-cour, construction d'une orangerie, organisation d'un parc avec une allée centrale, des bassins et des étangs... Pour financer toutes ces dépenses, Abel Servien vend le Modèle:Date- par devant Domas et Vauluce, notaires à Paris, le château de Serviantin et tous ses biens du Dauphiné à Jean-Antoine de Reynold (1611-1684), capitaine des gardes suisses depuis 1647<ref>Site internet des archives de l'État de Fribbourg.</ref>.

Abel Servien fait son testament, reçu le Modèle:Date-<ref name="Philippe Romain 1990">Philippe Romain, Article « SERVIEN », Dictionnaire du Grand Siècle, François Bluche, 1990, Modèle:P..</ref> par Munier et de Rivière, notaires à Paris, et il meurt de la maladie de la pierre dans son château de Meudon le Modèle:Date-<ref name=Jacquemont/>, à 4 heures du matin<ref>Extrait des registres paroissiaux de Saint-Martin de Sablé, cité par La Louis de Trémoïlle, Les La Trémoïlle pendant cinq siècles, Modèle:T., 1895, Modèle:P..</ref>. Il est inhumé dans la « chapelle Servien » de Notre-Dame-des-Ardilliers, à Saumur<ref name=Jacquemont/>. Charles Cotin fait son éloge funèbre le Modèle:Date-, en l'église des carmes des Billettes, à Paris<ref>Charles Cotin, « Oraison funèbre pour Messire Abel Servien », sur academie-francaise.fr, 5 avril 1659.</ref>. Il laisse un actif de Modèle:Nombre et un passif de près de 2 millions<ref name="Philippe Romain 1990"/>. Son fils Louis-François (mort le Modèle:Date de décès-) hérite de ses biens. Devant maîtres Thibert et Gallois, notaires à Paris<ref>Mémoires de la Société de l'Histoire de Paris et de L'Île-de-France, 1893, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, il vend le château de Meudon à Louvois le Modèle:Date-<ref>« Le Château de Meudon », sur chateau-meudon.wifeo.com.</ref> pour Modèle:Nombre<ref>Poisson Georges, « Louvois à Meudon », Histoire, économie et société, 1996, Modèle:15e, Modèle:N° Modèle:P..</ref>. Après la mort du fils aîné, le cadet, l'abbé Augustin Servien (mort le Modèle:Date de décès-)<ref>Auguste de Labouïsse-Rochefort, Trente ans de ma vie (de 1795 à 1826) ou, Mémoires politiques et littéraires, 1847, Modèle:P..</ref>, vend à Jean-Baptiste Colbert de Torcy<ref>Julien-Rémy Pesche, Dictionnaire statistique de la Sarthe, 1836, Modèle:T., Modèle:P..</ref> par contrat du Modèle:Date-<ref>Revue historique et archéologique du Maine 1878, Modèle:T., Modèle:P..</ref>,<ref>François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, Modèle:T., 1778, Modèle:P..</ref> les terres de Sablé et Bois-Dauphin pour Modèle:Nombre<ref name="Adam p 1059 n 2">Antoine Adam, Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P., note 2.</ref>,<ref name="Bayard p 84">Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, Dictionnaire des surintendants et contrôleurs généraux des finances, Paris, Cheff, 2000, Modèle:P..</ref>,<ref name="Dulong p 174">Claude Dulong, Modèle:Opcit, sur books.google.fr, Modèle:P..</ref>,<ref name=Jacquemont>Augustin Jacquemont, « Abel Servien face à l'histoire », sur abelservien.com, avril 2004.</ref>,<ref name=LouisXIVandAbeldeServien.p50-53>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louis-Marc Servien, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Coupe du grand vestibule château de Meudon Franck Devedjian 2012.JPG
Restitution de la coupe du Grand Vestibule de Meudon, bâti par Louis Le Vau pour Servien. État de 1658 à 1803.

Le Modèle:Date, Guy Patin écrit à son ami André Falconet au sujet de la mort du surintendant des Finances : « Vous saurez que M. de Servien, surintendant des Finances, mourut hier dans sa belle maison de Meudon. Il n’est regretté de personne, pas même de ses valets, auxquels il n’a rien donné en mourant.

J’ai ouï dire autrefois à un président [de parlement] que les courtisans étaient les plus rusés et les plus dangereux hommes du monde. Après eux, que c’étaient les supérieurs de religion, tels que sont le pape, le général des Jésuites et autres moines, qui sont d’autant plus dangereux qu’ils font tout in nomine Domini, qui est le voile dont ils se couvrent. Après eux, ce sont les financiers ! »

Nom et armes

Fichier:Shield of family Servien.svg
Armes des Servien, D'azur, à trois bandes d'or, au chef cousu d'azur, chargé d'un lion issant d'or.

Abel naît Abel Servien, et toute sa famille signe Servien. L'usage s'étant établi d'écrire Servien, Abel, sur la fin de sa vie, choisit de signer ainsi<ref>Maurice Cauchie, Les Épistres en vers et autres œuvres poétiques de monsieur de Bois-Robert-Métel, sur warburg01.cch.kcl.ac.uk, Paris, Courbé, 1659, Modèle:T., Modèle:P., note a.</ref>.

Ses armes se décrivent ainsi : D'azur, à trois bandes d'or, au chef cousu d'azur, chargé d'un lion issant d'or.<ref>Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, père Anselme, 1733, Modèle:T., Modèle:P..</ref>

Écrits

  • Harangue de M. le comte de la Roche Servient, conseill. du roi en ses conseils et son ambassad. extraord. pour la paix générale, faite à La Haye en l'assemblée de MM. les États généraux des Provinces-Unies, Paris, 1647.
  • Escript donné à MM. les Estats generaux des Provinces Unies des Pays-Bas par monsieur l'ambassadeur de France le 4, Modèle:Date-, Paris, 1647.
  • Escript donné par l'ambassadeur de France, a messieurs les Estats generaux des Provinces Unies des Pays-Bas, sur la garantie, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} d'apvril, 1647, 1647.
  • Escrit ou mémoire contenant 19 articles, présenté le Modèle:Date- avec les remarques qui y ont été faites le Modèle:1er de juin de la même année, 1647.
  • Harangue de M. Servient faicte aux Holandois, sur le subjet de leur traitté de paix avec l'Espagnol, Paris, Boudeville, 1649.
  • Lettre escrite de Munster à M. le nonce du pape sur le sujet de la paix, Paris, 1649.
  • Lettre interceptée de Monsieur Servient, escrite à Monsieur Gaultier. Avec la response contre ladite Lettre, Paris, Larru, 1652Modèle:Commentaire biblio.

Famille et descendance

Modèle:Boîte déroulante/début Le grand-père d'Abel Servien, Girard Servient, étudiant à l'Université de droit de Padoue, il y est élu conseiller pour la nation de Provence contre Jean de Coras le 31 août 1534<ref>Jean-Joseph-Antoine Pilot de Thorey, Histoire municipale de Grenoble, 1843, Modèle:P..</ref>,<ref>Journal des savants 1902 février mars 1902.</ref>, élu consul de Grenoble le 14 décembre 1540<ref>R. Moniez, Paul Fournier, Louis Balleydier, Raoul Busque, Livre du centenaire de la Faculté de droit : discours, études et documents, 1906, Modèle:P..</ref>, agrégé de l'université de droit de Grenoble en 1543, inscrit au bareau comme avocat en 1646<ref name="Hélène Duccini 1659 Modèle:P.">Hélène Duccini, Guerre et paix dans la France du Grand Siècle : Abel Servien, diplomate et serviteur de l'État (1593-1659), 2012, Modèle:P..</ref>, nommé conseiller au parlement de Dauphiné le 13 janvier 1554 et reçu le 24 janvier 1554<ref>Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné, 1867, Modèle:P..</ref> fonction qu'il occupe jusqu'en 1564<ref>Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme 1910, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, hérite de la seignerie de La Balme en 1562<ref>Jérôme Luther Viret, Le Sol et le Sang : la famille et la reproduction sociale en France du Moyen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 2014.</ref>, teste le 2 mai 1564<ref name="gallica.bnf.fr">Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane 1759, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, épouse le 26 mars 1536<ref>Fleury Vindry Les Parlementaires français au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1909, Modèle:T., p..</ref>, (vieux style) Guigonne Fléard (qui teste le 5 décembre 1574<ref name="gallica.bnf.fr"/>) dont il a plusieurs enfants

I. Isabeau (1591-1612), mariée le 17 mars 1605 à Artus de Lionne (né Modèle:1er septembre 1583, mort le Modèle:Date de décès- à Paris), seigneur d’Aoust, conseiller au parlement de Grenoble le 29 janvier 1605, puis, une fois veuf, chanoine de l'église Notre-Dame de Grenoble, coadjuteur de Salomon de Serre, évêque de Gap le 13 août 1634 (avec confirmation du pape du 16 janvier 1636), préconisé évêque de Gap le 11 avril 1639, sacré le 27 novembre 1639, prend possession de l'archevéché par procureur le 24 mars 1640, fait son entrée solennelle à Gap le 19 avril 1640<ref>M. H. Fisquet, La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 17 provinces ecclésiastique. Gap, Modèle:P..</ref>, abbé commendataire de Solignac au diocèse de Limoges par les bulles du 12 avril 1649, fonction dont il se démet au profit de son neveu moyennant une pension de Modèle:Nombre en 1656<ref name="books.google.fr">J. B. L. Roy-Pierrefitte, Études historiques sur les monastères du Limousin & de la Marche, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, archevêque d'Embrun le 8 août 1658 (fonction qu'il refuse), évêque de Bayeux en 1658 (fonction qu'il refuse également)<ref>"Notice sur la famille Lionne", Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, 1877, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, dont :

II. Abel (né à Biviers le Modèle:1er novembre 1593 et mort à Meudon le 17 février 1659) marié le 6 janvier 1641 (et par contrat passé devant maitre Sérézin, notaire à Angers, le 14 décembre 1640) à Augustine Le Roux (née en 1615, morte à Coron le 17 janvier 1652), dont :

III. Alexandre, chevalier de Malte en 1618<ref>Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes & de Malte : 1099-1890, 1891, col. 229.</ref>, mort au combat des 5 galères de l'ordre contre les 6 galères de Bizerte, le 26 juin 1625<ref name="Adam p 1060 n 1">Antoine Adam, Modèle:Opcit, Modèle:T., Modèle:P., note 1.</ref>,.

IV. Ennemond (né en 1596, mort à Grenoble le 3 juin 1679), trésorier en la généralité de Grenoble reçu le 31 juillet 1623<ref>Daniel Vidal, Critique de la raison mystique: Benoît de Canfield : possession et dépossession au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1990, Modèle:P..</ref>, président des trésoriers en la généralité de Grenoble en 1628, commissaire pour la délimitation desc frontières entre la Savoiecet Dauphiné par commissions des 4 octobre 1632 et du 10 mai 1633<ref>Hélène Duccini, Guerre et paix dans la France du Grand Siècle : Abel Servien diplomate et serviteur de l'État (1593-1659), 2012, Modèle:P..</ref>, , conseiller d'État en 1635, président de la chambre des comptes du Dauphiné en 1637<ref>Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, 1892, Modèle:P..</ref>, président du conseil souverain de Pignerol en 1645, ambassadeur de France en Savoie de 1648<ref name="Adam p 1060 n 1"/> à 1676<ref>Romain Philippe, « Le Travail des hommes de la paix : le cas des relations entre Louis XIV et Leopold Ier de 1668 à 1673 », Histoire, économie et société, 1986, Modèle:5e année, Modèle:N°, Modèle:P...</ref>, ambassadeur en Espagne en 1659, épouse Justine de Bressac, dont :

V. François (né en 1598, mort à Bayeux le 2 février 1659)<ref>Honoré Jean P. Fisquet, La France pontificale (Gallia Christiana) chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, Métropole de Rouen, Bayeux et Lisieux, Modèle:P..</ref>, docteur en droit, agrégé en l'université de Valence, clerc habitué du chapitre de l'église de cathédrale de Grenoble, prieur de la Garde en Oisans par les bulles du 8 août 1616, résigne en 1641<ref>« Prieuré de la Garde », Bulletin de la Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère, 1884, Modèle:P..</ref>, abbé de Mores en 1650 et de Saint-Jouin de Marnes en 1646, évêque de Carcassonne par brevet du 22 mai 1653, puis de Bayeux par les bulles du 13 novembre 1654 (et sacre du 15 janvier 1655)<ref>Hermant, L'Histoire du diocèse de Bayeux, première partie contenant l'histoire des évêques avec celle des saints, des doyens, et des hommes illustres de l'église cathédrale ou du diocèse, 1705 , t.1, Modèle:P..</ref>.

VI. Éléonore, mariée par contrat du 29 septembre 1629 à Jean-Buffévent du Puy de Murinais, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, procureur syndic des États généraux du Dauphiné<ref>Gustave de Rivoire de La Batie, Armorial de Dauphiné contenant les armoieries figurées de toutes les familles nobles ou notables de cette province accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, 1867, Modèle:P..</ref>, dont :

VII. Barbe, religieuse VIII. Anne, religieuse.Modèle:Boîte déroulante/fin

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

  • François-Alexandre Aubert de la Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la Noblesse, Paris, 1863.
  • Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, Dictionnaire des surintendants et contrôleurs généraux des finances, Paris, Cheff, 2000, Modèle:P..
  • Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1886.
  • Cédric Bouclier, Histoire de la famille Servien, mémoire de Master 1 d'Histoire et d'Histoire de l'art, Giuliano Ferretti (dir.), Université Pierre Mendès-France, Grenoble, 2005.
  • Ulysse Chevalier, « Généalogie dauphinoise - Famille Servien », Revue du Dauphiné et du Vivarais, 1881, Modèle:5e année, no 2, Modèle:P..
  • Daniel Dessert, « Fortune politique et politique de la fortune : à propos de la succession du surintendant Abel Servient », La France d'Ancien Régime : études réunies en l'honneur de Pierre Goubert, Privat, 1984, Modèle:T., Modèle:P..
  • Hélène Duccini, Guerre et Paix dans la France du Grand Siècle : Abel Servien, diplomate et serviteur de l'État, 1593-1659, coll. « Époques », Seyssel, Champ Vallon, 2012.
  • Claude Dulong, Mazarin et l'argent : banquiers et prête-noms, École nationale des chartes, 2002, Modèle:P..
  • Sven Externbrink, « Abel Servien, marquis de Sablé : une carrière diplomatique dans l’Europe de la Guerre de Trente Ans », Revue historique et archéologique du Maine, Modèle:T., 2000, Modèle:3e série, Modèle:T. de la collection, Modèle:P. (+ ill. h.t.)
  • Giuliano Ferretti, « Abel Servien, Hugues de Lionne et le milieu parlementaire dauphinois. Un essai de sociologie historique », Akademos. Revue de la Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts, no 28, janvier-Modèle:Date-, Modèle:P..
  • Giuliano Ferretti, « De l’ombre à la lumière (et retour). La longue histoire des Servien (Modèle:Nobr) », La Pierre et l’Écrit. Revue d’histoire et du patrimoine en Dauphiné, no 22, 2011, Modèle:P..
  • Modèle:Lien web.
  • René Kerviler, « Le Maine à l’Académie française : Abel Servien, marquis de Sablé », Revue historique et archéologique du Maine, Modèle:T., 1877, Modèle:P., 593-649 ; et Modèle:T., 1878, Modèle:P., 167-245 (ill.)
  • Guillaume Lasconjarias, « Voyage d’un diplomate au congrès de Münster - Abel Servien, marquis de Sablé (1593-1659) », Revue historique et archéologique du Maine, Modèle:T., 2000, Modèle:3e série, Modèle:T. de la collection, Modèle:P. (+ ill. h.t.)
  • Guillaume Lasconjarias, « Ascension sociale et logique du prestige - Abel Servien (1593-1659), marquis de Sablé et de Boisdauphin, plénipotentiaire aux traités de Westphalie, surintendant des finances », Revue historique et archéologique du Maine, Modèle:T., 1999, Modèle:3e série, Modèle:T. de la Collection, Modèle:P. (+ ill. h.t.)
  • Lettres inédites de Hugues de Lionne, ministre des Affaires étrangères de Louis XIV, Paris, 1877.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louis-Marc Servien, Louis XIV and Abel de Servien : eight centuries of the Servien family, Ely, Melrose Books, 2012, Modèle:ISBN.
  • Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, Paris, Bureau du Nobiliaire Universel de France, 528Modèle:Nb p., 1814.

Articles connexes

Liens externes

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