Les Rousses
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Les Rousses sont une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elles font partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.
La commune est située dans le Haut-Jura, à la frontière avec la Suisse. Elle est la principale commune de la station des Rousses, un domaine de ski alpin composé des Rousses, de Bois-d'Amont, de Lamoura et de Prémanon. Ses habitants, appelés les Rousselands, étaient au nombre de Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est le siège d’une intercommunalité, la communauté de communes de la Station des Rousses-Haut-Jura, comprenant les quatre communes de la station, soit Modèle:Nombre en 2020.
Géographie
Situé à Modèle:Unité d'altitude, le village des Rousses occupe un synclinal entre le Risoux (Modèle:Unité) et le Noirmont (Modèle:Unité) dans la Haute-Chaîne du massif du Jura et marque la frontière avec la Suisse (localité de Modèle:Nobr).
La commune connaît un climat continental montagnard aux hivers rigoureux.
Les Rousses se situent à la limite des bassins versants du Rhône et du Rhin. Les pluies qui s'écoulent à l'est de la ville sont drainées vers le lac des Rousses, l'Orbe, la Suisse et le Rhin. Celles qui tombent à l'ouest descendent vers la rivière de la Bienne, affluent de l'Ain qui mène au Rhône.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Les Rousses sont une commune rurale peu ou très peu dense, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune appartient à l'unité urbaine des Rousses, une unité urbaine mono-communale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), prairies (26,6 %), zones urbanisées (5,6 %), zones humides intérieures (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la ville des Rousses provient probablement d'une forme dialectale « Les Rôtz » signifiant « Les Roches » en francoprovençal. Cette théorie est incertaine et il existe d'autres explications : le mot « rousses » est également fréquent dans la région en microtoponymie (noms de champs, de lieux-dits) pour désigner des zones défrichées ou des cabanes de branchages (du latin « ruptias », branches « cassées »).
La toponymie locale renvoie en tout cas nécessairement à la période des défrichements médiévaux puisque le territoire des Rousses, comme celui des communes voisines, notamment Lamoura, a fait l'objet d'un peuplement particulièrement tardif. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, la région ne fut qu'une forêt parcourue par les pasteurs et les pâtres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Terre de pâtures et d'estives, la ville proprement dite n'a vu le jour qu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lorsque les techniques agricoles et la vulgarisation de l'utilisation de la faux permirent de récolter suffisamment d'herbe pour nourrir les bêtes au cours des longs mois d'hiver. Une chapelle apparaît à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et une paroisse est créée en 1612, tandis qu'une nouvelle communauté, Bois-d'Amont, se constituera par séparation au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Les premiers habitants se sont installés sur l'axe naturel de communication qui traverse la chaîne du Jura puis qui, par le col de la Givrine, permet un accès relativement aisé au bassin lémanique et au Moyen-Pays suisse.
C'est aux Rousses que naquit en 1900, sous l'égide de Victor Félix Péclet, maire de la commune à l'époque, la pratique du ski en France<ref>https://racinescomtoises.net/index?/category/5223-la_naissance_du_ski_aux_rousses_39</ref>,<ref>Françoise Desbiez & Alain Michaud. Balade ferroviaire dans le Jura. Êditions Arts et Littérature, 2001, pp.201. Modèle:ISBN.</ref>.
Les Rousses furent le lieu de négociation de quelques traités internationaux :
- Modèle:Date : le traité des Dappes rectifie la frontière entre la France et la Suisse, modifiant les limites de la commune, notamment au hameau de Modèle:Nobr.
- Modèle:Date : pourparlers des futurs accords d'Évian signés le 18 mars.
Deux forts furent construits à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour défendre la vallée contre le risque d'invasion par une puissance ennemie qui aurait traversé la Suisse : le fort des Rousses et celui du Risoux. Ces deux forts, qui devinrent rapidement obsolètes avec l'évolution du matériel d'artillerie, devinrent alors de simples casernes ou centres d'entraînement et ne jouèrent jamais de rôle militaire véritable.
Héraldique
La mascotte de la ville est un renard roux, espèce très présente dans la région.
Politique et administration
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Transports
Avec l’achèvement de la ligne métrique du Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez en 1921, Les Rousses bénéficiaient d’une liaison avec Nyon, en Suisse, et avec Morez. La partie française de cette ligne a été fermée en 1958, et la ligne s'arrête maintenant à La Cure, juste avant la frontière.
Économie
L'agriculture était l'activité majoritaire des habitants des Rousses jusqu'au début des années 1900. La commune des Rousses comptait quatre fruitières (coopérative laitière, propriété des agriculteurs, qui leur sert à transformer leurs laits crus en comté et en morbier).
Aujourd'hui, il existe encore une fruitière à Comté située au centre du village des Rousses, on y trouve également un magasin de vente (Comté, Morbier, bleu de Gex, Mont d'or). C'est également sur la commune des Rousses que se trouve un important négociant en fromage de Comté qui exploite les caves de l'ancien fort militaire pour y affiner les meules qu'il achète aux fruitières sur la zone de production du Comté.
L'artisanat s'est développé très tôt aux Rousses et dans les communes avoisinantes, parallèlement à l'activité agricole. Il s'agissait initialement de travaux que les paysans réalisaient pendant les mois d'hiver. La fabrication d'horloges comtoises dans un premier temps, puis la fabrication de lunettes connurent un essor important au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la création des ateliers et usines Berthet, Mathieu et Lamy qui se déplacèrent par la suite vers la ville de Morez située en contrebas, sur la Bienne
Le lieu-dit la Doye, situé sur la commune des Rousses, sur la Bienne en amont de Morez, a gardé une destination industrielle, essentiellement de la sous-traitance des lunetteries de Morez.
Une fabrique de skis et un atelier de fabrication de lunettes de ski fonctionnèrent jusqu'au milieu des années 1990.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Rousselands tirent essentiellement leurs ressources de deux secteurs d'activité : le tourisme et le travail frontalier en Suisse. De nombreux habitants frontaliers de la commune traversent la frontière suisse quotidiennement pour aller travailler dans les cantons de Genève et de Vaud, notamment dans l'industrie horlogère de la vallée de Joux.
La station touristique des Rousses a connu un essor important à partir du milieu des années 1970, avec le développement du ski comme activité de loisir et l'instauration d'une quatrième semaine de congés payés, souvent prise en hiver. Initialement axé sur le développement du ski alpin, Les Rousses se sont recentrées sur le ski de fond, mieux adapté à sa géographie.
Lieux et monuments
-
L'église.
-
La mairie.
-
La Gendarmerie (PGHM).
-
Le Fort des Rousses.
-
Statue de Louis Pasteur.
-
Monument commémoratif.
-
Vue sur la ville.
-
Le lac.
Voies
116 odonymes recensés aux Rousses au Modèle:Date- | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cours | Impasse | Montée | Passage | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Autres | Total |
1 | 0 | 0 | 23 | 0 | 8 | 7 | 0 | 2 | 0 | 0 | 24 | 38 | 1 <ref group=Note>Square du 19-Mars-1962</ref> | 12 <ref group=Note>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, etc.</ref> | 116 |
Notes « N » | <references group=Note/> | ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
Édifices
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes.
- Église Saint-Pierre : bâtie de 1753 à 1754, le clocher date de 1785-1786. L'église se situe dans le diocèse de Saint-Claude, au sein de la paroisse du Val d'Orbe. Les curés sont Modèle:MM. les abbés Arnaud Brelot et Pierre Girod.
- Fort des Rousses ou Fort Henry-Martin.
- Fort du Risoux ou Guyot.
- Musée du ski et de la tradition rousselande.
Sites
Personnalités liées à la commune
- Maurice Favre (1876-1954), dermatologue dont le nom est repris pour diverses pathologies.
- Alain Buffard (1960-2013), danseur et chorégraphe résidant et mort aux Rousses.
- Les quatre membres de la patrouille militaire aux Jeux olympiques de 1924 (Adrien Vandelle, Camille Mandrillon, Georges Berthet et Maurice Mandrillon) sont nés aux Rousses. Adrien Vandelle (1902-1976) est également décédé dans la commune.
- Max Arbez, Juste parmi les nations.