Ain (rivière)

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Étymologie

La forme ancienne est Igneus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (E. Philipon, Dict. Topogr. du dép. de l'Ain), Hinnis en 1169. D'un radical pré-latin Inn-, sans doute le même que celui de la rivière de l'Inn des Alpes<ref>Anne-Marie Vurpas et Claude Michel dans les Noms de lieux de l'Ain : Igneus (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) "la rivière du feu" ; Hinnis (1169) et Enz (1212)</ref>,<ref>Voir Arnaud Vendryes, "L'Ain : le nom d'une rivière à travers les sources" in Travaux de la Société d'Emulation du Jura, 2015, Modèle:P..</ref>.

Pour René Guénon, le mot vient de l'arabe aïn (عين : source)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le terme serait resté à la suite de l'occupation sarrasine dans le Sud et l'Est de la France entre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Géographie

L'Ain prend sa source dans une vallée étroite et boisée entre les villages jurassiens de Conte et de La Favière, à proximité de la limite entre les communes de Conte et de Nozeroy, à Modèle:Unité d'altitude.

La rivière arrose Champagnole et Pont-d'Ain.

L'Ain draine la partie méridionale du Jura qui est la partie la plus élevée et la plus arrosée de ce massif, du fait de l'obstacle des crêtes disposées selon une orientation nord-sud coupant les vents d'ouest porteur de précipitations. Cela explique un débit important : Modèle:Unité/s à la confluence. Son réseau, commandé par le relief et son soubassement structural, s'adapte aux dépressions synclinales, les vals. L'Ain tranche les chaînes par des cluses et dessine un tracé en baïonnette. De plus l'Ain draine beaucoup de sédiments le long de son tracé.

Communes et cantons traversés

Dans les deux départements du Jura et de l'Ain, l'Ain traverse les soixante-cinq communes<ref name=sandre/> suivantes de Barésia-sur-l'Ain, Blye, Boissia, Bourg-de-Sirod, Cernon, Champagnole, Chancia, Charency, Charézier, Châtillon, Cize, Condes, Conte, Coyron, Hauteroche, Crotenay, Doucier, Doye, Largillay-Marsonnay, Lect, Maisod, Marigny, Mesnois, Moirans-en-Montagne, Monnet-la-Ville, Montigny-sur-l'Ain, Ney, Nozeroy, Onoz, Orgelet, Patornay, Pont-de-Poitte, Pont-du-Navoy, Sirod, Syam, Thoirette-Coisia, La Tour-du-Meix, Vescles, Ambronay, Blyes, Bolozon, Charnoz-sur-Ain, Châtillon-la-Palud, Chazey-sur-Ain, Cize, Corveissiat, Dortan, Hautecourt-Romanèche, Jujurieux, Loyettes, Matafelon-Granges, Neuville-sur-Ain, Poncin, Pont-d'Ain, Priay, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Maurice-de-Gourdans, Saint-Maurice-de-Rémens, Saint-Vulbas, Samognat, Serrières-sur-Ain, Varambon, Villette-sur-Ain, Villieu-Loyes-Mollon.

Toponymes

L'Ain a donné son hydronyme aux huit communes suivantes de Barésia-sur-l'Ain, Montigny-sur-l'Ain, Charnoz-sur-Ain, Chazey-sur-Ain, Neuville-sur-Ain, Pont-d'Ain, Serrières-sur-Ain et Villette-sur-Ain.

Bassin versant

L'Ain traverse vingt zones hydrographiques<ref name=sandre/>.

Organisme gestionnaire

Les organismes gestionnaires sont le SR3A - Syndicat de la Rivière d'Ain Aval et Affluents, depuis 2018 et le département du Jura depuis juillet 2012, à la suite du constat de rivière orpheline d'organisme gestionnaire sur le segment amont<ref name="cgjura">Modèle:PdfModèle:Lien Web</ref>.

Affluents

L'Ain a quinze affluents de plus de dix kilomètres de longueur, neuf de longueur entre cinq et dix kilomètres, et trente-et un de moins de cinq kilomètres de longueur<ref name=sandre/>.

Fichier:Bassin de l'Ain.png
Le cours de l'Ain et de ses principaux affluents (carte interactive)

et aussi :

  • le ruisseau du Buronnet, le Ruisseau de Combe Sandon, le Bief de Provelle, le ruisseau de Fontaine Noire, le Bief du Moulin, le Bief de la Reculée, le Gardon, le Bief de Fosse, le Bief de Bissia, le ruisseau Sous Bief, le Copan, le Bief Martin, le Neyrieux, le ruisseau de Maillat, le ru du Gua, le Bief de Monet la ville, le ruisseau de la Planchette, le ruisseau de la Grave, le Dudon, le Bief des Grands Chaux, le Bief de la Fraite, le Bief de Cize, le Bief de Pisse-Vache, le Bief de Coquenelle, le Bief de Paillasson, le ruisseau des Combes, le ruisseau de la Balme, le Bief de sous le Crêt, le Bief du Janet, le ruisseau du Pré Bois.

Rang de Strahler

Son rang de Strahler est de six.

Hydrologie

Fichier:Confluence entre le Rhône et l'Ain (1).jpg
Confluence de l'Ain et du Rhône.

Le bassin, montagneux dans sa quasi-totalité, se développe surtout dans des assises calcaires perméables, ce qui explique la manifestation de nombreux phénomènes karstiques : circulation souterraine, pertes, résurgences, dépressions fermées ou dolines. Cette perméabilité confère au régime une irrégularité ou une variabilité marquée - les pluies provoquent des réactions soudaines et brèves. La neige ne joue qu'un rôle secondaire dans l'alimentation du bassin, même si on peut parler de régime pluvio-nival. L'Ain est capable de crues violentes, Modèle:Unité/s ont été enregistrés à Chazey-sur-Ain en 1926.

Climat

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

L'Ain à Chazey-sur-Ain

Le débit de l'Ain a été observé sur une période de 49 ans (1959-2007), à Chazey-sur-Ain, localité du département de l'Ain, située peu avant le confluent avec le Rhône<ref name=hydro>Modèle:Hydro.</ref>. À cet endroit le bassin versant de la rivière est de Modèle:Unité, soit sa quasi-totalité.

Le module de la rivière à Chazey-sur-Ain est de Modèle:Unité.

L'Ain présente des fluctuations saisonnières de débit moyennes, avec des hautes eaux d'hiver-printemps faisant monter les débits mensuels moyens à un niveau compris entre 151 et Modèle:Unité, de novembre à avril inclus (maximum en décembre suivi d'un second maximum en février-mars). Les basses eaux se produisent en été, de juillet à début septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de Modèle:Unité au mois d'août, niveau encore appréciable. Mais ces moyennes mensuelles cachent des oscillations périodiques plus importantes.

Modèle:Relevé hydrologique

Étiage ou basses eaux

À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche, peut chuter jusque Modèle:Unité.

Crues

Ce sont surtout les crues qui peuvent être très importantes. Le débit instantané maximal a été de Modèle:Unité/s le Modèle:Date-, tandis que le débit journalier maximal était de Modèle:Unité à la même date. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 920 et Modèle:Unité. Le QIX 10 est de Modèle:Unité et le QIX 20 de Modèle:Unité. Quant au QIX 50, il est de Modèle:Unité, soit plus que celui de l'Allier - Modèle:Unité en fin de parcours.

À titre de comparaison, le QIX 10 de la Marne à l'entrée de Paris vaut Modèle:Unité, tandis que son QIX 50 est de Modèle:Unité. Le QIX 10 comme le QIX 50 de l'Ain, rivière de débit moyen équivalent, sont trois fois plus élevés que ceux de la Marne, alors que le bassin versant de cette dernière est trois fois plus étendu. La même comparaison avec la Seine à Alfortville nous donne pour cette dernière un QIX 10 de Modèle:Unité et un QIX 50 de Modèle:Unité, soit des valeurs inférieures à celles de l'Ain, pour un bassin versant de la Seine huit fois plus étendu (Modèle:Unité) que celui de l'Ain (voir Débit de la Seine à Paris).

Lame d'eau et débit spécifique

La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Ain est de Modèle:Unité, ce qui est très élevé (trois fois plus que la moyenne d'ensemble de la France). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à Modèle:Unité de bassin.

Aménagements et écologie

Production hydro-électrique

De nombreux ouvrages ont été édifiés sur l'Ain et ses affluents pour produire de l'électricité ; ces barrages forment des lacs de retenue, parfois vastes comme celui de Vouglans. Ce dernier, mis en eau en 1968, est, avec son volume de plus de 600 millions de m3 d’eau et sa retenue de Modèle:Unité, le troisième plus important de France.

Liste des cinq principaux ouvrages avec leurs caractéristiques :

Nom de l'ouvrage Mise en
service
Volume utile
(en millions de mModèle:3)
Puissance
maximale
Production
annuelle
Hauteur de
l'ouvrage
Altitude
Vouglans 1968 420 MmModèle:3 285 MW 180 GWh Modèle:Unité 430 - Modèle:Unité
Saut Mortier 1966 1,07 MmModèle:3 44 MW 75 GWh Modèle:Unité 330 - Modèle:Unité
Coiselet 1970 3,7 MmModèle:3 41 MW 110 GWh Modèle:Unité 300 - Modèle:Unité
Cize-Bolozon 1931 4,72 MmModèle:3 23 MW 90 GWh Modèle:Unité 285 - Modèle:Unité
Allement 1960 3 MmModèle:3 32 MW 110 GWh Modèle:Unité 275 - Modèle:Unité

Faune

L'Ain est un cours d'eau très poissonneux où se pêchent la truite (truite fario en particulier), l'ombre commun, le brochet, le corégone, la perche, le barbeau, le hotu, la brème, la carpe, la tanche, le gardon, le vairon, le chevesne et la loche et le chabot. L'Apron du Rhône a été observé dans l'Ain à Port-Galland (Saint-Maurice-de-Gourdans), en 1989 et reste activement recherché dans le cours inférieur de la rivière.

De nombreux oiseaux peuplent les berges de la rivière : canards, aigrettes, cygnes, hérons, bécassines. Des castors sont aussi présents en particulier dans le cours inférieur (Basse vallée de l'Ain) et sur ses affluents, alors que sangliers et chevreuils se retrouvent dans les bois et forêts bordant le cours d'eau. La loutre est longtemps restée discrète mais les observations se multiplient depuis 2003.

Galerie

Modèle:Autres projets

Voir aussi

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Bases géographiquesModèle:Autorité Modèle:Palette Modèle:Portail