Champagnole
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Champagnole <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté et de la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura.
Ses habitants sont appelés les Champagnolais.
Géographie
Champagnole, surnommée « la Perle du Jura », est une ville au centre géographique du département jurassien.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Accès et transport
La ville de Champagnole est située au carrefour de la N5 provenant de Dijon et Dole en direction de Genève en Suisse et de la RD471 conduisant de Lons-le-Saunier à Pontarlier dans le département du Doubs. Depuis 1993, la rocade soulage la ville du transit de la nationale 5. Celui de la D471 est, à Pont-du-Navoy, redirigé sur la RD5 (en provenance de Voiteur et Château-Chalon) pour éviter le centre de Champagnole et atteindre la rocade.
La ville de Champagnole dispose de la gare de Champagnole ainsi que de la halte de Champagnole-Paul-Émile-Victor (dessert le lycée du même nom). La ville est située sur la ligne des hirondelles, reliant Dole (connexion TGV avec Paris) à Morez et Saint-Claude.
Hydrographie
La ville est située sur la rive droite de l'Ain, au confluent avec la Londaine. Le centre de Champagnole est situé sur l'interfluve de ces deux cours d'eau. Toujours sur la rive droite de l'Ain, son autre affluent l'Angillon crée la limite avec Ardon au nord, et Crotenay au nord-ouest et à l'ouest.
Relief
L'altitude du centre-ville de Champagnole est de Modèle:Unité environ. L'altitude minimum et maximum sont de Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Géographie et plan de Champagnole Website Carte France. Consulté le 8 septembre 2012.</ref>. La ville se situe au pied du mont Rivel, qui culmine à Modèle:Unité d'altitude.
Cadre géologique
La commune s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, où elle s'est installée au Nord de la combe d'Ain dominée par la côte de l'Heute qui sépare le plateau de Champagnole du plateau de Lons-le-Saunier<ref group=Note>Bloc diagramme Combe d’Ain, extrait de Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo Éditions, 2008</ref>. La carte géologique de Champagnole présente un sous-sol composé de terrains alluvionnaires glaciaires et des moraines<ref group=Note>Terrains notés FG (alluvions fluvio-glaciaires), GL (alluvions glacio-lacustres) et Gm (alluvions glaciaires morainiques) sur la carte</ref>. La ville est dominée au Nord par le Mont Rivel qui correspond à une butte-témoin isolée du plateau de Champagnole<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L’ancienne carrière à ciel ouvert du Mont Rivel est creusée dans cette butte témoin. Modèle:Citation.
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Carte géologique simplifiée des unités structurales du massif du Jura.
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La Combe d'Ain.
Climat
Le climat de Champagnole est un climat de type semi-continental à influence montagnarde : Les températures peuvent atteindre -20° certaines années en hiver rigoureux et 35° en été. En automne et au printemps, les températures sont de 20° en moyenne. La pluie est assez fréquente, ainsi que la neige en hiver (novembre à mars).
Toponymie
Champagnols vient de champ en ancien français, Campairols en Languedoc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Campagne, paysage découvert avec habitat groupé au centre de cultures céréalières, avec rotation de jachères que le bétail paissait et fumait. Ancien français champagne, « plaine, grande étendue de pays plat », et adjectif ancien français champagne, « des champs, campagnard », latin médiéval campania, « champ, pièce de terre du manse dominical », bas latin campania, « plaine », du pluriel neutre latin substantivé campanea, pris pour un féminin, de l´adjectif campaneus, campanius, « de la campagne », dérivé tardif de campus, « plaine, campagne cultivée »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Champagnole est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagnole, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les années 1960, Champagnole voyait par l'arrivée des ouvriers industriels et de leurs familles un changement démographique fondamental, qui demandait une création rapide des HLM. Même aujourd'hui, l'architecture de la ville souffre un peu des bâtiments vite construits au cours de ces années.
À l'embellissement de l'aspect de la ville et au renforcement de l'identification avec Champagnole la ville lançait en 2011 l'opération Art urbain & Rencontres : avec la participation des habitants et en coopération avec des artistes locaux naissait une action collective et intergénérationnelle pour élaborer ensemble visuellement le propre environnement<ref>Projet d´art urbain et rencontres Information Mairie de Champagnole de 21 mai 2011. Consulté le 5 octobre 2013.</ref>. À cette forme de l'art urbain les techniques artistiques différentes sont appliquées, avant tout le pochoir, la peinture murale et la mosaïque. Annuellement, l'action est continuée<ref>L´art urbain s´installe en ville de champagnole Journal Voix du Jura de 16. Octobre 2012. Consulté le 15 septembre 2013.</ref>.
Malheureusement la participation de certains propriétaires de maison à l'embellissement des façades est partiellement réservée, aussi dans l'avenue principale - malgré la possibilité de la réception des subventions -, et beaucoup de façades ne sont pas rénovées.
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Pixel art dans la Rue de Combettes.
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Peinture murale près de la place Camille Prost.
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Action Art urbain & Rencontres dans l'Avenue Jean Jaurès.
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Art urbain dans la Rue Baronne Delort.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,4 %), prairies (25,6 %), zones urbanisées (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), terres arables (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Antiquité
Le territoire de la commune est fréquenté dès la préhistoire: des campements et des abris sous roches témoignent de la présence de ses lointains ancêtres sur le deuxième plateau jurassien.
L'histoire ancienne de Champagnole est indissociable du Mont Rivel, la montagne qui la domine tout comme la commune voisine de Saint-Germain-en-Montagne.
Époque gauloise : l'occupation par les Séquanes est avérée mais il est difficile d'en mesurer l'importance (Champagnole est à au nord du site controversé de Chaux-des-Crotenay).
Époque romaine : sanctuaire romain, avec un fanum octogonal et un second rectangulaire.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : pillage du sanctuaire.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : réoccupation partielle.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : abandon du site.
Moyen Âge
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : mention de Campanola in pago scodiensium.
1130 : l'archevêque de Besançon donne une partie de l'église de Champagnole à l'abbaye de Balerne qui détient déjà l'autre part.
Humbert IV de Salins hérite des terres entre Angillon, Londaine et Ain au décès de son père Humbert III de Salins dont il était le fils cadet, frère de Gaucher III. Il construit alors le château en secteur sud du Mont Rivel pour mieux gérer ses possessions.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : le fief du Mont Rivel (ou de Montrivel) paraît comprendre, outre Champagnole, Saint-Germain-en-Montagne, Equevillon et Vannoz. À proximité, les Salins avaient la seigneurie de Châteauvillain du Jura (Château-Villain à Sirod sur la crête faisant la limite avec Bourg-de-Sirod : cf. 5).
1210 : Nicolette dite de Traves ou de Salins, supposée nièce d'Humbert IV de Salins et petite-fille d'Humbert III, transmet le fief à son mari Simon de Commercy<ref>D'autres descendants de la famille de Salins conservent des droits sur Champagnole, par exemple comme seigneurs secondaires. En effet, Humbert III de Salins eut pour fils aîné < Gaucher III (frère aîné d'Humbert IV) < père de Maurette de Salins qui épouse Géraud comte de Mâcon d'où < Gaucher IV de Mâcon-Salins < père d'un fils naturel, Géraud le Bâtard de Salins, seigneur de Lemuy (fl. 1239) < père de Colin de Salins, † vers 1306, x Guyette de St-Lothain < Guy de Salins x Etiennette Chambier < Odon de Salins, † vers 1388 < Perrin de Salins seigneur de Lemuy, x une fille de la famille de Nozeroy < Guy Chambier, seigneur du Pasquier, Névy, Villers-Robert, Andelot, Lemuy, fl. 1411, conseiller-chambellan et maître d'hôtel du duc-comte Jean sans Peur, chevalier d'honneur de la duchesse-comtesse Marguerite en 1412, † vers 1416, x Etiennette du Pasquier < Pierre de Salins, sire de Lemuy, du Pasquier et de Champagnole, sans postérité de sa femme Jeanne de Damas, fl. 1419.</ref>.
1240 : le fief est transmis à leur fils [[Gaucher Ier de Broyes-Commercy|Gaucher {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] de Commercy.
1242 : [[Jean Ier de Chalon|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Chalon l'Antique]], futur comte régent de Bourgogne-Comté (1248) et ancien comte de Chalon, seigneur de Salins depuis 1237, obtient de Gaucher {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (en 1258 le comte Jean épousera en troisièmes noces la petite-fille de Gaucher, Laure de Commercy, d'où les Chalon-Arlay, princes d'Orange) qu'il n'y ait plus de construction de fortifications.
1286 : Gaucher II, fils de Gaucher {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Commercy et oncle de Laure, prête hommage à son petit-neveu [[Jean Ier de Chalon-Arlay|Jean (II)-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] de Chalon-Arlay, fils de Jean l'Antique et de Laure de Commercy, pour le Mont Rivel.
1315 : Guillemette de Commercy, fille de Gaucher II et petite-fille de [[Gaucher Ier de Broyes-Commercy|Gaucher {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] de Commercy, cousine germaine de Laure de Commercy, épouse de Guillaume de Sainte-Croix, chevalier, sire de Longe-pierre, vend la seigneurie à son petit-cousin Hugues de Chalon-Arlay, fils de [[Jean Ier de Chalon-Arlay|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] de Chalon-Arlay et petit-fils de Laure, pour 2200 florins.
1320 : [[Hugues Ier de Chalon-Arlay|Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Chalon-Arlay]] accorde une charte aux villageois de Champagnole favorisant les activités nouvelles ainsi que la circulation des biens et des personnes.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : trois moulins et deux battoirs fonctionnent déjà.
1479 : destruction de la ville par les troupes de Louis XI de France.
1480 : le château du Mont Rivel semblerait avoir été incendié par les troupes de Louis XI.
Époque moderne
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : abandon du château, mais la seigneurie de Champagnole et des environs gardera le nom de Montrivel, avec Saint-Germain-en-Montagne, Equevillon, Ney, Vannoz, Vers-en-Montagne... La seigneurie reste aux mains des Chalon-Arlay, princes d'Orange (aussi seigneurs de Lons, Montaigu, Pymont, Montmorot, Nozeroy, Arlay, Orgelet, Valempoulières, Monnet, Châtelbelin à Salins, Dramelay, Arguel...), jusqu'à la mort de Philibert en 1530 et celle de son neveu René de Nassau-Chalon en 1544. Succèdent à ce dernier ses propres cousins les stathouders d'Orange-Nassau à partir du Taciturne ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: - |-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), évincés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au profit des Gand-Vilain d'Isenghien (Izegem 5), fondus eux-mêmes dans les Brancas de Lauraguais puis les d'Arenberg (cf. l'article Montaigu).
1580 : incendie de la ville.
1637 : le duc de Longueville met le feu après avoir pris la ville.
1742 : incendie de Modèle:Nombre de la ville.
1750-1755 : Construction de l'église actuelle.
1782 : les Muller, négociants en tissus d'origine lyonnaise, reprennent et développent considérablement les forges des bords de l'Ain à Champagnole.
1792 : Dans la nuit du 6 au 7 septembre, incendie complet des moulins, rue du Pont de l'Épée.
1792 : Achats du retable et de l'orgue de l'église à Poligny, après la suppression du couvent des Ursulines.
1798 : Le 28 avril, un terrible incendie ravagea Champagnole en deux heures; 280 familles se retrouvèrent privées de tout. Les maisons n'étaient pas encore en pierre, mais en bois de sapin et étaient une victime rapide des flammes<ref>Charles Thévenin :Campanola encyclopediae; Tome I : Rue Darri ; Aux origines de Champagnole. Association Champagnole, Culture et Mémoire, 2010 Modèle:ISBN.</ref>.
Époque contemporaine
1867 : Ouverture de la gare de Champagnole en direction d'Andelot.
1889 : Deux nefs latérales sont érigées pour agrandir l'église.
1890: 14 juillet : Ouverture de la gare de Champagnole en direction de Saint-Claude<ref>Rapports et procès-verbaux des délibérations - Conseil général du Jura, année 1891, page 190.</ref>; cette ligne devient plus tard la ligne des hirondelles.
1891 : Ouverture de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.
1892 : L'électricité remplace le pétrole dans l'éclairage de Champagnole.
1905 : L'artillerie enfonce les portes de l'église de Champagnole et de Mont-sur-Monnet. (5 mars).
1912 : Production d'aciers spéciaux au creuset, laminés aux forges de Syam (aciers rapides Ramboz).
1914 – 1918 : Avec la mobilisation générale tous les hommes aptes à la guerre sont recrutés pour la Première Guerre mondiale. Comme presque toutes les villes, Champagnole semblait comme un lieu avec seulement des femmes, des enfants et des vieillards; les femmes prenaient en charge les travaux et les responsabilités, dont elles avaient été privées jusque-là. À la fin de la guerre, 120 hommes de la ville ont perdu leur vie<ref>Lucienne Besson (dir.), Champagnole d'hier et d'aujourd'hui, Champagnole, 1991, page 168.</ref>.
Pendant la guerre des troupes canadiennes établissent leur campement à Champagnole pour exploiter le bois de la Forêt de la Joux pour servir le besoin énorme de la machine de guerre.
1916 : Fondation des aciers de Champagnole.
1924 : 14 juillet 1924, ouverture du premier tronçon de la ligne Champagnole – Foncine-le-Bas (Champagnole - Sirod) des Chemins de fer vicinaux du Jura.
1927 : 21 août : inauguration du tramway Champagnole – Boujailles (où il se relie à la gare SNCF) et de l'embranchement de Sirod à Foncine-le-Bas où il se relie à la ligne Clairvaux – Foncine-le-Bas.
1928 : Lignes électrifiées Modèle:Unité en continu. Champagnole – Foncine-le-Bas (photo) et Nozeroy - Boujailles électrifiées le 18.03.1928.
1938 : Fermeture aux voyageurs de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.
1940 : De juin 1940 à septembre 1944, soit presque quatre ans, Champagnole a été occupée par l’armée Allemande
1944 : Champagnole a été libérée des Allemands le 3 septembre 1944
1950 : Fermeture aux voyageurs de la ligne Champagnole – Foncine-le-Bas.
1953 : déclassement de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.
27 juillet 1964<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>: L'effondrement des galeries de la carrière de calcaire des Cimenteries de Champagnole fait 5 victimes parmi les mineurs et une parmi les sauveteurs. La recherche et le sauvetage des neuf survivants font la une de l'actualité jusqu'au 8 août<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web. cédérom de Yves Martin, Ingénieur des mines chargé du sauvetage.</ref>. L'évènement est commémoré par les syndicalistes de la commune chaque Modèle:1er mai devant la stèle du souvenir.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Finances locales
Jumelages
- Modèle:Jumelage depuis 1968<ref name='jumelage'>Jumelage, sur le site de la ville de Champagnole. Consulté le 26 septembre 2012.</ref>.
- Modèle:Jumelage depuis 1958<ref name='jumelage' />.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Médias
Cultes
Économie
L'activité économique de Champagnole était pour longtemps principalement industrielle. Avec la désindustrialisation de la France et après la fermeture des usines la ville s´est transformé de plus un plus en un centre commercial important.
Industrie
La ville étant entourée de massifs forestiers, l'exploitation du bois et de ses dérivés fournit les matières premières aux fabriques de meubles, de mobilier de salle de bains, ou bien encore à l'artisanat avec la boissellerie et les jeux en bois.
L'Ain est également à l'origine d'autres industries à Champagnole : moulins, sidérurgie, fonderie d'aluminium, aciers spéciaux, tréfilerie de profilés spéciaux. Les Forges de Syam, classées monument historique, en sont un représentant.
On y trouve aussi des imprimeries, des usines d'injection plastique et micro-mécanique, des fabriques de lunettes.
Jusque dans les années 1990 se trouvaient à Champagnole les usines de jouet Jouef (trains miniatures) et les Cimenteries de Champagnole.
Ses spécialités alimentaires sont la charcuterie, avec le Modèle:Citation (jambon), les miels (épicéa, fleurs), les fromages de lait de vache (Comté) ou de chèvre et d'autres produits laitiers.
Après la fermeture des aciéries en 1993, et de Jouef dans les années 2000, Champagnole a connu un déclin économique indiscutable.
Commerce
Champagnole est un centre commercial important pour la région du plateau jurassien. La densité de commerces par habitant y est d'ailleurs très importante, 2 fois supérieure à la moyenne nationale. Pas moins de 7 supermarchés ou supérettes se disputent le marché local. Le plus grand d'entre eux est un Super U de Modèle:Unité qui a été construit près de l'espace Mont Rivel. Il forme ainsi un centre commercial appelé Le Village avec entre autres les magasins Gémo, Gifi et un McDonald's. Il y a aussi un Intermarché de Modèle:Unité et un E. Leclerc<ref>cf Compte-rendu du conseil municipal de la ville de Champagnole du 25/01/2012, page 8, http://www.champagnole.fr/IMG/pdf/cr250112.pdf</ref>. Les grandes surfaces à dominante alimentaire sont complétées par un Colruyt et les hard discounteurs Lidl, ALDI et Leader Price, et aussi des spécialistes comme Darty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Musée
- Musée archéologique (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Rue Baronne Delort. Il présente des trouvailles gallo-romaines et mérovingiennes mises au jour par les fouilles effectuées dans le canton de Champagnole, en 1965 et 1992.
Patrimoine architectural
- Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Champagnole (XVIIIe s), Rue Baronne Delort. Elle contient un autel, un retable et un orgue du XVIIIe s, inscrits au titre des monuments historiques depuis 1994<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Les deux premiers objets proviennent de la congrégation des Ursulines de Poligny, et le dernier<ref>Champagnole - Orgue Marin Carouge sur orgues.haut.jura.free.fr</ref> de celle des Dominicains de cette même ville.
- Château d'eau de Champagnole (XIXe s), dont la tour et l'horloge publique sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1990<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Hôtel de ville (XIXe s), Rue Baronne Delort, dont le vestibule, l'escalier et l'élévation sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Halte ferroviaire (XXIe s), Rue des Jardiniers, inscrite à l'IGPC, depuis 2004<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Construite en 2002, à l'initiative du conseil régional de Franche-Comté, cette halte dessert le lycée Paul-Émile Victor, situé dans la Rue de Gottmadingen, voisine.
Patrimoines industriel et artisanal
Extraction et production
- Centrale hydroélectrique (XIXe-XXe s), lieu-dit "La Roche", inscrite à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Centrale hydroélectrique des Forges (XXe s), Rue Adrien Muller, inscrite à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Transformation et négoce
- Ancien moulin (XVIIIe s), puis minoterie, scierie, bimbeloterie et centrale (XIXe-XXe s), aujourd'hui bimbeloterie et centrale hydroélectrique, Ruelle des Moulins, inscrit à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Forges de la Serve (XIXe-XXe s), Rue Adrien Muller, inscrites à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Anciennes scierie et aciérie (XIXe-XXe s), aujourd'hui aciérie, Rue Clemenceau, inscrites à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Cimenterie (XIXe-XXe s), Chemin de Mont-Rivel, inscrite à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Fromagerie (XIXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Anciennes meubleries (XXe s), sises aux rues Clemenceau, Edouard Herriot, Herman Picaud, Paul Crétin, et Victor Bérard, ainsi qu'au lieu-dit "Les Moutoux", inscrites à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Ancienne bimbeloterie Bazinet (XXe s), Rue Léon et Georges Bazinet, inscrite à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Ancienne quincaillerie (XXe s), aujourd'hui lunetterie, Rue Baronne Delort, inscrite à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Imprimerie (XXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Infrastructures
- Gare (XIXe s), Avenue de la Gare, inscrite à l'IGPC, depuis 2004<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est située sur la ligne Saint-Claude-Dole-Paris et le chemin de fer touristique de la « ligne des hirondelles »;
- Passerelle ferroviaire (XIXe s), Rue du Stand, inscrite à l'IGPC, depuis 2004<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Maison de garde-barrière et passage à niveau no 8 (XIXe s), Rue Léon et Georges Bazinet, inscrits à l'IGPC, depuis 2004<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
- Ponts ferroviaires (XXe s), sur RD et RN 5, inscrits à l'IGPC, depuis 2004<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
Patrimoine naturel
- Mont Rivel;
- Berges de l'Ain;
- Point de départ de la Route des Sapins (Modèle:Unité), traversant les forêts de la Fresse, de la Joux et de Levier;
- Parc de Belle-Frise, Avenue de la République;
- Jardin des Sœurs de la congrégation Notre-Dame de Fidélité, Rue du Sauget, inscrit à l'IGPC, depuis 1995<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Jardin des Sœurs de la congrégation Saint-Joseph, Rue du Général Leclerc, inscrit à l'IGPC, depuis 1995<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
À voir près de Champagnole
Dans un rayon de Modèle:Unité :
- Complexe des 5 lacs, composé des lacs d'Ilay, de Narlay, du Vernois, et du Petit et du Grand Maclu, visible depuis un belvédère situé à quelques kilomètres de La Chaux-du-Dombief;
- Lac de Chalain, à Fontenu;
- Lac de Vouglans, à Lect;
- Cascades du Hérisson, à Doucier;
- Communes d'Arbois (lieu de villégiature de Louis Pasteur), Baume-les-Messieurs (label Les Plus Beaux Villages de France), Château-Châlon (label Les Plus Beaux Villages de France), Poligny (capitale gastronomique du Comté) et Salins-les-Bains (site Unesco).
Personnalités liées à la commune
- Hervé Balland (né en 1964), fondeur (ski) ;
- Adrien Berthod (1878-1944), homme politique ;
- Élodie Bourgeois-Pin (1982-), fondeuse (ski) ;
- Lupicin Cabaud, né en 1813 à Champagnole, cofondateur du groupe Descours et Cabaud ;
- Charles Cabaud, son fils, homme d'affaires, Président du groupe Descours et Cabaud de 1919 à 1939 ;
- Alain Carminati (1966-), joueur de rugby à XIII et rugby à XV ;
- Sylvain Guillaume (1968-), spécialiste du combiné nordique ;
- Aurélie Perrillat-Collomb (née en 1980), fondeuse (ski) ;
- David Sauget (né en 1979), footballeur ;
- Georges Trouillot (1851-1916), homme politique ;
- Pierric Bailly (né en 1982), écrivain ;
- Grégory Pujol (1980-), footballeur, est né à Champagnole.
- Jean Charroppin (1938-2009), ancien maire de Champagnole et ancien député de la 2nde circonscription du Jura.
- Marc Janin, meilleur Ouvrier de France 2015 (classe Fromager)
- Aymeric Carrez (né en 1980), humoriste, né à Champagnole.
- Quentin Fillon Maillet (né en 1992), biathlète, né à Champagnole.
- Fabien Secondo (né en 1990), champion du monde 2018 amateur du contre la montre (cyclisme)
- Clément Pernot (né en 1961), ancien maire de Champagnole (2008 - 2015), conseiller général puis départemental (depuis 2001-) et président du Conseil Départemental du Jura (depuis 2015-)
- Daniel Nicod (né en 1949) Sculpteur ;
- Hubert Reeves (né en 1932), astrophysicien, vulgarisateur scientifique et écologiste canadien naturalisé français. L’école élémentaire de Champagnole porte son nom.
Héraldique
Galerie photos
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En décembre la rue principale est recouverte de l'éclairage de Noël.
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Œuvre monumentale de Daniel NICOD à l'entrée de la ville: Ce que m'a dit le vent d'ouest
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Statue de l'Avenue de la République.
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Fontaine de l'Avenue de la République.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Lucienne Besson (dir.), Champagnole d'hier et d'aujourd'hui, les Amis du livre, Champagnole, 1991, 279 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage.
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- Michel Chevalier et Pierre Charpentier, Champagnole, Les Belles Lettres, Paris, 1960, 57 p.
- Jean-Marc Olivier, "Du négoce textile lyonnais aux forges de Champagnole : la famille Muller aux {{#switch: e
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}}", dans Travaux 1992 de la Société d'émulation du Jura, Lons-le-Saunier, 1993, Modèle:P..
- Marie-Pierre Reynet (et al.), Champagnole : un tour en ville, Parc naturel régional du Haut-Jura, Lajoux, 2009,31 p. Modèle:ISBN
Articles connexes
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