Belley

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France

Belley Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants s'appellent les Belleysans<ref>Gentilé, sur habitants.fr</ref>.

Capitale historique de la province du Bugey (Pagus Bellicensis), Belley change à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles du Moyen Âge. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville fait partie des territoires du Saint-Empire romain germanique. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est surtout sous la dépendance des comtes de Savoie. Les évêques jouent aussi un rôle politique en tant que seigneurs de Belley. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Localisation

La commune de Belley se situe dans le Bugey, exactement dans le Bas-Bugey, en France, dans le département de l’Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune se situe au sein d’une vallée, la vallée du Rhône, bordée, entre autres, par le Grand Colombier.

Modèle:Multiple image

Hydrographie

Le Furans marque la limite avec Andert-et-Condon. Le pont de Bognens, à l'écart du pont de la RD 41 en usage, le franchit ; il est cité en 1290.

Communes limitrophes

Climat

Une station météo est ouverte le Modèle:Date à Modèle:Coord, à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Pdf Fiche du poste 01034004, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 25 octobre 2015</ref>.

Le climat de Belley est en partie montagnard, mais toutefois un peu adouci par la faible altitude de la ville. La pluviométrie annuelle moyenne est l'une des plus élevées de France.

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune de Belley est traversée par la route départementale (RD) 1504, anciennement [[Route nationale 504a|Modèle:Nobr]] puis [[Route nationale 504|Modèle:Nobr]] d'Ambérieu-en-Bugey à Chambéry, ainsi que par la départementale 992, anciennement [[Route nationale 92 (France)|Modèle:Nobr]] de Valence à Genève.

Tous les ménages belleysans ne possèdent pas une voiture. On sait que 19,8 % en sont dépourvus alors que 55 % en possèdent une et 25,2 % des ménages ont en leur possession deux voitures ou plus<ref>Site de Linternaute - Automobile à belley.</ref>.

Pistes cyclables

La commune de Belley est traversée par une piste appelée la Via Rhôna. Il s’agit d’une piste cyclable dont le trajet permet de relier le Léman à la mer Méditerranée. Plus concrètement, la piste longe la plupart du temps le cours du Rhône. Un tel parcours permet également de bénéficier d’une faible déclivité, rendant ainsi la piste plus abordable encore pour le grand public<ref>Site de l'Établissement Public Territorial de Bassin du territoire du Rhône - [1].</ref>.

Transport ferroviaire

Fichier:Ancienne gare Belley 1.jpg
L'ancienne gare de Belley.

Modèle:Article détaillé

Belley est traversée par la ligne SNCF de Pressins à Virieu-le-Grand depuis Modèle:Date-. Si le trafic voyageurs est suspendu en Modèle:Date-, le trafic marchandise continue jusqu'en Modèle:Date- grâce aux silos agricoles Ceregrain de Peyrieu. Bien qu'une grande campagne de travaux ait lieu jusqu'en Modèle:Date- et que le trafic ait repris trois ans durant, la ligne révèle malgré tout un état d'usure et de fatigue jugé dangereux par la SNCF et Réseau ferré de France. Faute d'accords financiers, elle est laissée en l'état et progressivement abandonnée<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Aujourd’hui, Belley est officiellement desservie par la gare de Virieu-le-Grand - Belley à laquelle elle est reliée par un service d’autobus, ainsi que par la gare de Culoz.

Transports aériens

La commune de Belley partage avec la commune de Peyrieu un aérodrome. Celui-ci fut baptisé Aérodrome de Belley-Peyrieu. Le code OACI de cet aérodrome est LFKY. Cette structure se situe à environ Modèle:Unité d’altitude et possède une seule piste à usage restreint.

Urbanisme

Typologie

Belley est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Belley, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Louis-rene boulanger-la vielle porte de Belley sous la neige.jpg
Louis René Boulanger, La vieille porte de Belley sous la neige, avant 1917. Salle des mariages de Belley.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,2 %), forêts (16 %), terres arables (14,8 %), zones urbanisées (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones humides intérieures (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:Article détaillé D’une manière globale, il existe l’aire urbaine de Belley. Elle est une aire urbaine française. D’après la définition qu’en donne l’INSEE, l’aire urbaine de Belley est composée de 24 communes, autour de Belley, dans l’Ain. Ses Modèle:Nombre font d’elle la Modèle:307e urbaine de France. Elle ne contient que des pôles urbains : Belley et Brens. L’aire urbaine de Belley est rattachée à l’espace urbain de Rhône et Alpes.

Au niveau de la commune elle-même, Belley est composée d’un bourg principal et de plusieurs hameaux.

Logement

Le nombre total de logements dans la commune est de 3 715<ref name="interlogement">Données INSEE compulsées par Linternaute - Logement à Belley.</ref>. Parmi ces logements, 86,3 % sont des résidences principales, 4,7 % sont des résidences secondaires et 9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 41,3 % des maisons individuelles, 56,5 % sont des appartements et enfin seulement 2,2 % sont des logements d’un autre type. Le nombre d’habitants propriétaires de leur logement est de 39,5 %<ref name="interlogement" />. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 53,2 % sur l'ensemble des logements sont qui inversement est supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %<ref name="interlogement" />. On peut noter également que 7,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage n'est que de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 4,3 % sont des studios, 13,6 % sont des logements de deux pièces, 23,6 % en ont trois, 29,6 % des logements disposent de quatre pièces, et 28,9 % des logements ont cinq pièces ou plus<ref name="interlogement" />.

Projets d'aménagements

Modèle:…

Toponymie

La première mention date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la formeVicani Bellicenses ou « du village de Bellicus »<ref name="Suter">Modèle:Lien web.</ref>. Les mentions suivantes se font sous les formes Ecclesia Belicensis ou Ecclesia Belicensis et Ecclesia Belesensis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 567; puis Ex civitate Belisio au siècle suivant<ref name="Suter"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve les formes Apud Bellicium et Beleis<ref name="Suter"/>.

On la trouve mentionnée aussi sous les formes : Ex parte Bellicensis castri, Belica, Belisma, Belisama, Bellica, pagus Bellicensis, comitatus Bellicensis, Belicensis, Beliacensis, comes Belicensium, civitas Bellicensis, apud Bellicium, Bellayum.

Le toponyme proviendrait du nom d'un domaine gallo-romain dérivant du cognomen Bellicus<ref name="Suter"/>. Durant la Révolution française, Belley prend temporairement les noms de Belley-Regénéré et de Ville-Afranchie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En arpitan, la commune s'écrit BélêModèle:Refnec.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Capitale historique de la province du Bugey (Pagus Belliceusis), Belley changea à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles du Moyen Âge.

La ville avait déjà quelque importance à l'époque gallo-romaine, ainsi que l'attestent les monnaies gauloises de la dernière période trouvées en 1867, les inscriptions qu'on y conserve et des ruines antiques déjà signalées plusieurs fois. Suivant Modèle:M. l'abbé Greppo, ce n'était qu'un vicus, qui fut érigé plus tard en cité et en diocèse. Quelques historiens assurent, sur la foi de Christ. Urstitius, que le siège épiscopal y fut transféré de Nyon, vers 442. Ce fait n'est pas plus certain que l'époque à laquelle vivait Audax, qui en fut le premier évêque. Quoi qu'il en soit, il reste acquis que dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le diocèse de Belley existait déjà, et que Vincent, son évêque, assista au concile réuni à Paris, en 555, par le roi Childebert.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville fait partie des territoires du Saint-Empire romain germanique. Aux Modèle:S mini-, {{#switch: XI

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}}, Belley était le chef-lieu d'un pagus et d'un comté qui s'étendaient, comme le diocèse, sur les deux rives du Rhône. On ne connaît, d'une manière positive, qu'un seul de ses anciens comtes, Amédée, vivant vers 1040, et qui se qualifie lui-même de cornes Bellicensium. Il fut très probablement le père de l'évêque Aymon. Les comtes de Savoie succédèrent très probablement aussi à ceux de Belley, vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dès cette époque la seigneurie de la ville appartenait aux évêques, qui prirent dans la suite le titre de Princes du Saint-Empire. Leurs droits féodaux et leurs prérogatives furent étendus, en 1175, par l'empereur Frédéric Barberousse et confirmés, à la réserve seulement des droits de régale et de battre monnaie, par les rois Modèle:François Ier, Modèle:Souverain2, Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2. Anthelme de Chignin, évêque de Belley entre 1163 et 1178, choisi après sa mort comme saint patron de la ville, reconnu prince du Saint Empire romain par Frédéric Barberousse, s'oppose au comte Humbert III de Savoie.

Les comtes de Savoie leur concédèrent en outre, en divers temps, notamment en 1360, toute la justice sur les villages qui environnaient immédiatement la cité épiscopale. On ignore complètement quelles furent les dotations primitives de l'église cathédrale et de son chapitre. Une notice de l'an 1050 environ, mentionne, dans le diocèse de Lyon, l'église d'Huilieux (aujourd'hui Groslée), l'abbaye de Briord, la villa Romeriaci, l'église d’Izernore et ses dépendancesModèle:Etc. Suivant la bulle d'Modèle:Souverain2, elles consistaient dans les trois obédiences de Belley, de Valromey et de la Motte, et dans les revenus de quelques églises des diocèses de Grenoble, de Vienne, de Besançon, de Genève et de Lyon.

Parmi les plus anciens bienfaiteurs de l'église Saint-Jean-Baptiste, on connaît Amédée, comte de Belley, qui donna un mas appelé mansus Cavanerii ; l'évêque Aymon, qui céda les terres qu'avait détenues son père ; le sous-diacre Geraud, qui se donna lui-même, en 1068, avec tout ce qu'il possédait dans le territoire de Saint-Champ ; le comte Amédée de Savoie, qui remit, vers 1095, des droits sur le village de la Motte, et enfin, Guy de Rochefort, qui concéda, en 1159, des droits étendus à Virieu-le-Grand.

Il existe de cette époque reculée, un inventaire des ornements et de la bibliothèque de la cathédrale : Modèle:Citation.

En 1142, les chanoines étaient au nombre de 24. Ils furent placés sous la règle de saint Augustin, par bulle du pape Modèle:Souverain-. Les dignitaires étaient alors hiérarchiquement : le prieur, l’archidiacre, l'infirmier, le chambrier, le doyen, le trésorier et le sacristain.

Par suite de la réforme de 1578, ils furent réduits à 19, présidés par un doyen. Les méreaux du chapitre représentent d'un côté, soit saint Jean-Baptiste, soit l'agneau accompagné de la légende : S. IOANNES BAPTISTA, et de l'autre, une main de bénédiction entourée de ces mots : ECCLESIA BELICENSIS.

L'église cathédrale était sous le vocable de saint Jean-Baptiste. L'évêque Ansemond en consacra le grand autel et huit petits autels voisins, le Modèle:Date-. Reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fort endommagée pendant la tourmente Révolutionnaire, elle fut presque complétement démolie sous le règne de Louis-Philippe pour faire place à la cathédrale moderne.

Annexée une première fois entre 1536 et 1559, Belley est définitivement rattachée à la France sous le règne du roi Modèle:Souverain2, par le traité de Lyon signé le Modèle:Date-. Désormais, elle dépend de l'intendance de Bourgogne et devient le siège d'un bailliage royal.

L'église paroissiale, sous le vocable de saint Laurent, avait été édifiée aux frais des habitants dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Du temps de Guichenon « on disait » qu'il y avait eu jadis deux autres églises, l'une dédiée à saint Vincent, l'autre à sainte Catherine. On comptait à Belley, avant 1791, cinq monastères :

Quant à l’hôpital, sa plus ancienne mention est dans le testament de Louis de Savoie, baron de Vaud, qui lui légua dix gros sous tournois en 1340.

Le Modèle:Date-, la ville fut presque entièrement détruite par un incendie, dont l'inscription suivante a perpétué le souvenir : Modèle:Citation.

Après la reconstruction de la ville, Modèle:Souverain2, premier duc de Savoie, la fit entourer de murailles et de tours dont il subsiste encore quelques ruines.

Avant la Révolution, Belley était le siège d'une élection et d'un bailliage, avec lieutenant civil et criminel, avocat et procureur du roi. Les justices particulières du Bugey, à l'exception de celles du marquisat de Saint-Rambert et de Saint-Sorlin et de celui de Valromey, y ressortissaient en cas d'appel.

La Révolution française bouleverse la ville, les biens de l'Église sont confisqués et les clochers de la cathédrale sont démolis. Le tribunal civil remplace la bailliage. Belley devient chef-lieu de district en 1790 puis sous-préfecture en 1800, et en 1823, elle redevient siège épiscopal.

En 1874, la ville prend un nouveau visage avec l'installation d'une garnison, le [[133e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:133e d'infanterie de ligne]]. La fonction militaire reste importante jusqu'en 1948, année après laquelle subsiste quand même un escadron de gendarmerie mobile.

L'industrie, quant à elle, ne devient vraiment marquante qu'au cours de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. « Le Tanneur » (travail du cuir), « Pingon » (constructions de grues) et « Cefilac », employaient des centaines de personnes pendant les années 1960. Après la crise des années 1970, qui connût la fermeture ou la diminution considérable des emplois dans ces entreprises, un tissu industriel plus diversifié s'est peu à peu mis en place. Par ailleurs, durant le cinquante dernières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville a beaucoup développé ses infrastructures scolaires et hospitalières dans lesquelles travaillent de nombreux Belleysans.

Politique et administration

Belley est chef-lieu de l'arrondissement de Belley, qui regroupe 9 cantons, 107 communes et Modèle:Nombre.

Le budget primitif 2007 de la ville de Belley prévoit un investissement de 6 523 200 € et pour le fonctionnement 10 091 200 €. S'agissant du budget annexe, portant notamment sur la gestion des eaux et de l'assainissement, l'investissement est estimé à environ 2 235 700 € et le fonctionnement à 1 140 100 €. Le budget annexe, portant en partie sur l'espace animation, l'investissement sera de 291 000 € et le fonctionnement de 1 113 000 €<ref>Budget Primitif 2007 de la Ville de Belley.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Depuis 1977, avec la victoire de Charles Millon aux municipales, sous étiquette de l'UDF, la commune est jusqu'en 2008 considérée comme une commune très droitière, à tendance catholique et conservatrice. En 1998, alors que Charles Millon est en campagne pour la présidence de la Région Rhône-Alpes, il est le premier homme politique français à conclure un pacte avec les élus du Front National et est élu grâce aux 35 voix frontistes<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mars 2001, Belley connaîtra un nouveau maire, Jean-Claude Travers. Celui-ci est élu en tant que candidat membre de l'UMP. La commune reste à droite même si elle se recentre alors un peu, politiquement.

En 2008, Belley vote aux élections municipales pour la liste divers gauche menée par Jean-Marc Fognini, ce qui a constitué la première alternance politique dans la « capitale du Bugey » depuis la Libération. La liste sortante est néanmoins battue de quelques dizaines de voix à peine aux élections municipales de 2014 par celle de Christian Jimenez (divers droite avec une ouverture à des figures locales associées à l'extrême droite), avec une participation au scrutin légèrement supérieure à la moyenne nationale. Le nouveau maire décèdera l'année suivante, en 2015. C'est alors son adjoint, Pierre Berthet, élu depuis de nombreuses années, plutôt de centre droit<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui prendra sa succession jusqu'aux élections suivantes de 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2020, le second tour des élections municipales, opposera Dimitri Lahuerta (1er adjoint du maire sortant, ayant présenté une liste contre lui, provoquant de vives tensions au sein de la majorité municipale en place<ref>Modèle:Lien web</ref>) et Jean-Marc Fognini, ancien maire de 2008 à 2014. Dimitri Lahuerta (LR) remportera le scrutin face à l'alliance formée au second tour par l'équipe Réunir pour Belley de Jean-Marc Fognini et celle de Belley Alternative, menée par son ancien premier adjoint, Philippe Rodriguez. La liste "citoyenne, écologiste et solidaire" du binôme de centre gauche<ref>Modèle:Lien web</ref> est alors battu par la liste "Agir pour Belley et Bugey Sud" menée par le LR, Dimitri Lahuerta. A noter que durant cette élection particulière sur fond de crise sanitaire et de confinement, le second tour s'est tenu plus de 3 mois après le premier<ref>Modèle:Article</ref>, créant les conditions d'un scrutin partiellement influencé par les craintes sanitaires et sécuritaires.

Il est utile de noter qu'un maire de gauche avait précédemment gouverné la ville à la Libération. Il s'agit de Jean Albertini, résistant, nommé maire par le gouvernement provisoire de la République française présidé par Charles de Gaulle. Etonnamment, son nom ne figurait pas sur le tableau des maires présent dans la salle du Conseil Municipal, jusqu'en 2008. Cet oubli a été réparé par la majorité municipale de l'équipe Fognini en 2008. En 2015, la majorité de droite renommera également la rue portant le nom de Jean Albertini en rue Pablo Picasso, en avançant des raisons administratives<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Administration municipale

Le conseil municipal de la commune est composé de 29 conseillers municipaux. L'exécutif est constitué du maire, Christian Jimenez (décédé en 2015), et de huit adjoints ayant chacun une charge définie<ref>Site officiel de la mairie de Belley - Listes des conseillers.</ref>. Le Modèle:1er est chargé de l'administration générale, sécurité, gestion du personnel municipal. On trouve ensuite un adjoint chargé du développement durable, finances, programmation, un autre de la vie économique, commerce, artisanat, industrie, services, tourisme. Il y a un adjoint chargé de l'urbanisme, travaux, transports, un chargée du social, handicap, logement, vie des quartiers, également adjoint chargé des affaires scolaires, jeunesse. Il y a aussi un chargé des sports, loisirs, et enfin un adjoint chargé de la culture, animation, patrimoine et communication<ref>Site officiel de la mairie de Belley - Exécutif du Conseil municipal.</ref>. La municipalité a également mis en place le Conseil municipal Jeunes. Celui-ci est composé de douze lycéens issus de plusieurs lycées que sont le lycée Lamartine et le lycée du Bugey<ref>Site officiel de la commune de Belley - Conseil Municipal Jeunes.</ref>.

Partie à modifier à la suite des élections municipales 2014.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Fichier:Terrain militaire Défense de pénétrer - caserne de gendarmerie, Belley.jpg

Belley est une sous-préfecture de l'Ain. La commune dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Ain. Elle bénéficie également de la présence d'un escadron de gendarmerie mobile, le EGM 26/5, qui fait partie du Groupement II/5 de Gendarmerie mobile de Chambéry. La commune possède un bureau de poste.

Politique environnementale

Modèle:…

Jumelages

La ville de Belley n'a pour l'instant pas de projet de jumelage.

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction

Enseignement

Belley possède de nombreux établissements éducatifs que sont :

  • l'ensemble scolaire Lamartine ;
  • le lycée du Bugey ;
  • le lycée professionnel du Bugey ;
  • l'école Saint-Anne (maternelle et primaire) ;
  • l'école Jean-Ferrat (primaire) ;
  • l'école des Charmilles (primaire) ;
  • l'école de la Rodette (maternelle) ;
  • l'école des Cordeliers (maternelle) ;
  • l'Institut-médico-éducatif l'Armaillou (ADAPEI DE L'AIN) ;
  • le Service d'Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile l'Interlude (ADAPEI DE L'AIN) ;
  • le collège Sabine-Zlatin.

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Entretiens de Belley 2019, installation Place de la Victoire (Belley).jpg
Installation, place de la Victoire à Belley, pour les Entretiens de Belley 2019.
  • Entretiens de Belley : Journée organisée en hommage à Anthelme Brillat-Savarin et qui met à l'honneur les produits du terroir, le goût et la gastronomie avec chaque année un thème différent. Organisés chaque Modèle:2e d'octobre, ces entretiens connaissent un vif succès
  • Fête du sport : journée consacrée au sport et aux diverses associations sportives. Organisée le premier ou le deuxième samedi de septembre.

Santé

Fichier:Hôpital de Belley (octobre 2019).jpg
Centre hospitalier Docteur-Récamier en 2019.

Au sein du bourg principal de la commune, les habitants peuvent bénéficier de soins au centre hospitalier Docteur-Récamier. Ce centre dispose d'une unité centrale d'accueil des urgences et d'un SMUR. La capacité d'accueil de l'établissement est de 414 lits et places. L'activité médicale est composée en six grands pôles de soins que sont<ref>Communiqué de la mairie de Belley - Centre hospitalier Docteur-Récamier sur www.belley.fr</ref> :

  • le pôle chirurgie–anesthésie–bloc opératoire ;
  • le pôle médecine ;
  • le pôle urgences / SMUR / unité de surveillance continue ;
  • le pôle mère-enfant ;
  • le pôle SSR/ EHPAD/ hôpital de jour gériatrique ;
  • le pôle médico technique.

Sports

La commune fut l'une des villes étapes de la Modèle:3e du Tour de l'Ain 2007, le 14 août. Il s'agit d'une épreuve cycliste parcourant le département de l'Ain. L'année suivante, lors du Tour de l'Ain 2008, Belley eut l'honneur d'être la ville d'arrivée.

Rugby à XV

Le Bugey olympic club (BOC) engagé en série régionale du comité du Lyonnais et son stade Charles-Diano.

Football

  • Le Club Sportif Belleysan (CSB) et son stade Paul-Chastel.

Médias

En matière de radiophonie, les habitants de Belley peuvent, entre autres, écouter comme radios locales Radio Isa sur la bande 96.4 FM ainsi que Hot Radio sur 98.1 FM ou RCF Pays de l'Ain sur 92.8 FM ou encore ODS RADIO sur 88.2 ou la web radio Radio BS.

Côté presse écrite, le quotidien Le Progrès consacre une a deux pages par jour à l'actualité de Belley et de son bassin. L'édition locale Bugey de l'hebdomadaire Voix de l'Ain, qui paraît le vendredi, traite de l'actualité du secteur. Deux à quatre pages sont consacrées chaque semaine à la ville de Belley.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2004, le revenu moyen par ménage belleysan est d'environ 15 107 €/an contre 15 027 €/an au niveau de la moyenne nationale<ref>Données INSEE compulsées par Linternaute - Chiffres clés.</ref>.

Emploi

La population active totale de Belley s'élève à Modèle:Nombre<ref name="interemploi" />. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 84 %, ce qui place la commune dans la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 412 chômeurs, ce qui en 1999 donna un taux de chômage de 11,7 %. Cependant en 2005, ce même taux diminue, de façon notable, pour atteindre les 7,8 %. En tout et pour tout, la population comprend 43,9 % d'actifs, 20,7 % de retraités, 22,9 % de jeunes scolarisées et 12,5 % de personnes sans activités<ref name="interemploi" />.

Répartition des emplois par domaine d'activité

Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Belley 0,8 % 6,3 % 8,8 % 18,9 % 31 % 34,1 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE<ref name="interemploi">Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute.</ref>

Entreprises de l’agglomération

Fichier:Distillerie Kario à Belley.jpg
Distillerie Kario.
Fichier:Siège de Comatel à Belley.jpg
Siège de Comatel à Belley.
  • En 2004, le nombre total de création d’entreprises à Belley est de 52.
  • Cette ville est célèbre pour son fromage : la tome de Belley, appelée également Chevret.
  • La première entreprise privée de la commune en termes d’emplois est « Volvo Construction Equipment », développement d'engins de chantier (tracto-pelle et mini-pelles) et une unité de production de mini-pelles du groupe suédois Volvo.
  • La distillerie « Kario » organise des visites commentées de ses caves avec leurs vieux foudres en bois de chêne dans lesquels vieillissent liqueurs et marcs, et de la salle des alambics.
  • Manufacture de maroquinerie Hermès.
  • Fabrication d'enrouleurs Conductix-Wampfler.
  • Fabrication d'équipements électromécaniques Comatel.
  • Fromagerie Guilloteau.
  • Grues Valente.

Commerce

Le centre-ville de la commune comprend de nombreux petits commerces de proximité.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments laïques

Plusieurs monuments de la commune sont inscrits au titre des monuments historiques :

Édifices religieux

  • La cathédrale Saint-Jean Baptiste, place de la Cathédrale, (depuis le 30 octobre 1906<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>), le palais épiscopal, attribué à Soufflot (depuis le 16 février 1932<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) et la place devant la cathédrale (depuis le 18 décembre 1944<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) font tous trois l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
  • La chapelle des Cordeliers, rue des Cordeliers ;
  • La chapelle du Bon Repos, rue du Bon-Repos ;
  • La chapelle de l'ancien séminaire, rue Sainte-Marie ;
  • La chapelle de l'institution Lamartine, rue de la Louvatière ;
  • La chapelle des frères de la Sainte-Famille, rue de Savoie ;
  • La chapelle oratoire de la Sainte-Famille, rue du Chapitre ;
  • La chapelle oratoire Saint-Joseph, rue du Chapitre ;
  • La chapelle de l'école Marguerite-Marie, rue de Savoie ;
  • L'église protestante évangélique, avenue d'Alsace-Lorraine ;
  • La salle du royaume des témoins de jehovah, chemin des Soupirs.

Espaces verts et fleurissement

En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>.

La forêt de Rothonne est un espace boisé comprenant un arboretum et trois sentiers de randonnée.

Gastronomie

Modèle:Catégorie détaillée La cuisine locale des Belleysans est fortement rattachée aux produits locaux. Belley, et plus généralement le Bugey, compte de nombreuses exploitations viticoles. Enfin, Belley est la cité de Jean Anthelme Brillat-Savarin, homme politique et grand gastronome français.

Patrimoine culturel

  • Bibliothèque municipale installée dans le palais épiscopal, coté jardin Jean-Pierre-Camus.
  • Le cinéma l’Arlequin
  • L'Intégral ! (salle de spectacles)
  • Le Réservoir nommé également espace Robert-Rameaux (salle de spectacles)

Personnalités liées à la commune

Fichier:Jean-PierreCamus.jpg
Portrait de Jean-Pierre Camus, évêque de Belley.

Modèle:Article détaillé

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Depuis 1985, la ville utilise aussi un logo, notamment présent sur les publicités de ses partenaires économiques, tels que l'Office du tourisme. De 1985 à 2008, ce logo représentait deux coups de pinceaux verts et bleus qui sont un rappel évocateur de la nature environnante<ref>Site officiel de la commune de Belley - Logo de la commune.</ref>. En 2008, la municipalité adopte un nouveau logo, plus moderne, arborant toujours les mêmes couleurs et rappelant la particularité du territoire, entre Rhône et montagnes. Ce logo sera supprimé par la nouvelle majorité en 2021, lui préférant un logo plus neutre créé par une agence de communication<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie détaillée

Bibliographie

  • Collectif, Richesses touristiques et archéologiques de la ville de Belley, éd. Département de l’Ain, 2007, Modèle:ISBN
  • Collectif, Histoire des diocèses de France : Belley, éd. Beauchesne, Coll. Histoire des diocèses France, 1997, Modèle:ISBN
  • Collectif, Aménagement de la chute de Belley, éd. Compagnie nationale du Rhône, 1980, (ASIN B000XIKK3G)
  • Sigal Jacques, Contribution à l’étude du faisceau occidental du Jura bugeysan feuille de belley au 50. 000e, éd. Librairie polytechnique Ch.Béranger, Paris, 1962 (ASIN B0000DPYLY)
  • Abbé Ch.Dementhon, La cathédrale de Belley, Ain, éd. P. et Beauchesne et Lardanchet, 1916, (ASIN B0000DQOEV)

Articles connexes

Liens externes

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