La Marche de l'empereur

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(Redirigé depuis La Marche de l'Empereur)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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Fichier:Emperor penguins.jpg
Les personnages du film sont des manchots empereurs (Aptenodytes forsteri).
(Photo non extraite du film)

La Marche de l'empereur est un documentaire français réalisé par Luc Jacquet, sorti en 2005.

Premier long métrage cinématographique de Luc Jacquet, ce film a connu un grand succès mondial et obtenu de nombreuses distinctions dont l'Oscar du meilleur film documentaire en 2006. Tourné en Antarctique, La Marche de l'empereur traite des manchots empereurs (Aptenodytes forsteri) et de leur mode de reproduction.

La narration originale utilise la méthode du récit à la première personne, qui imagine le point de vue interne d'un couple de manchots et de leur petit, lesquels racontent les obstacles de leur vie dans la région la plus rude et isolée du monde. Les trois voix sont interprétées par Romane Bohringer, Charles Berling et Jules Sitruk. Les versions internationales n'ont pas toujours respecté ce principe, telle la narration américaine, réécrite pour un seul narrateur, Morgan Freeman. Les distributeurs américains ont également remplacé la bande originale, créée par Émilie Simon, par une autre composition signée Alex Wurman.

Synopsis

Fichier:Manchot-fr.jpg
Le cycle de vie du manchot empereur a nécessité un an de tournage.

Les manchots empereurs vivent en colonie en Antarctique. Au milieu de leurs congénères, chaque couple de manchots lutte contre les conditions extrêmes pour perpétuer l'espèce et protéger leur petit des nombreux obstacles et dangers qui les guettent. Chaque année est un cycle qui voit la naissance d'un seul petit manchot par couple, dont beaucoup n'atteindront pas l'âge adulte, voire n'auront pas la chance de naître. Outre le grand froid, le vent et les tempêtes, ils affrontent des prédateurs tels que le léopard de mer et le pétrel géant. Les parents alternent entre protection de l'œuf puis du petit dans l'intérieur des terres (plus stable et protégé que la banquise) et pêche sur le littoral. Des kilomètres de marche sont alors nécessaires pour utiliser les avantages de ces deux territoires alors que le manchot, bien plus à l'aise dans l'eau, est incapable de voler et se déplace avec difficulté sur le continent.

Fiche technique

Modèle:Source Imdb

Fichier:Concert Émilie Simon 2009.jpg
Émilie Simon (ici lors d'un concert en 2009), compositrice de la bande originale.

Distribution

Fichier:Romane Bohringer 2009.jpg
Romane Bohringer (ici en 2009), l'une des narratrices de la version française.

La narration de l'histoire en version originale fait appel à un récit à la première personne en point de vue interne, interprété par trois acteurs :

Fichier:Charles Berling.jpg
Charles Berling (ici en 1998), l'un des narrateurs de la version française.

À l'étranger, la traduction de la narration n'a pas toujours suivi le choix original de trois narrateurs. De nombreuses versions ont opté pour deux narrateurs voire une seule personne, avec une narration souvent plus classique en point de vue externe :

Production

Genèse

Fichier:Base Dumont d'Urville - Dumont d'Urville station.jpg
La base Dumont-d'Urville, où s'est installée l'équipe du film pendant plus d'un an.

En 1992, lors de ses études dans une faculté de Lyon, Luc Jacquet répond à une annonce cherchant quelqu'un pour aller en Antarctique étudier des manchots empereurs<ref name="AnecAllociné">Modèle:Lien web.</ref>. Ce sont alors ses premiers contacts avec ce continent et ces animaux. Il officie alors comme caméraman auprès du réalisateur suisse Hans-Ulrich Schlumpf pour le film documentaire Le Congrès des pingouins<ref name="BioAlloCiné">Modèle:Lien web.</ref>. Luc Jacquet décide alors de se consacrer aux films documentaires<ref name="ItiOff">Modèle:Lien web.</ref>; il passe ainsi plusieurs années en Antarctique ou dans les îles australes comme chef opérateur ou comme réalisateur<ref name="ItiOff"/>.

Luc Jacquet commence à écrire le scénario de La Marche de l'empereur quatre ans avant sa sortie<ref name="AnecAllociné"/>. Il se base notamment sur sa collaboration avec le chercheur Christophe Barbaud, avec qui il travaille sur les manchots empereurs en 2000 pour faire le point sur les connaissances à propos de cet animal<ref name="Prod-Off">Modèle:Lien web.</ref>. Il discute très tôt avec Jérôme Maison, biologiste marin, de son projet de documentaire animalier puis, au fil des discussions, le projet évolue et prend des aspects fictionnels : Modèle:Citation, selon Jérôme Maison<ref name="Tournage-Off">Modèle:Lien web.</ref>. Trois ans sont ensuite nécessaires à Jacquet pour trouver une société de production intéressée<ref name="Et après?"/>, Bonne Pioche, chez qui le projet suscite un Modèle:Citation<ref name="AnecAllociné"/>. La production du film commence ainsi en août 2002<ref name="Prod-Off"/> et tout s'accélère<ref name="Itw-Off"/>. D'abord prévu pour la télévision, le projet prend progressivement de l'ampleur grâce à ce que Luc Jacquet appelle Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref name="Itw-Off">Modèle:Lien web.</ref>. Le projet convainc aussi Jean-François Camilleri, alors à la tête de Walt Disney Studios Motion Pictures France, qui s'associe à la production<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le budget, qui dépasse à peine 2 millions d'euros, est plutôt limité pour un long métrage cinématographique, conduisant Luc Jacquet à affirmer, avec un peu d'exagération<ref group="n">Malgré ce budget modeste par rapport à la moyenne, de nombreux films ont coûté moins cher que La Marche de l'empereur, y compris parmi les documentaires sortis eu cinéma : par exemple, Tarnation (2003) a officiellement coûté 218,32 dollars et Super Size Me (2004) a eu un budget de production (hors promotion) de 65 000 dollars. De nombreuses fictions à succès ont bénéficié d'un budget bien inférieur à celui de La Marche de l'empereur, y compris à la même période de l'histoire, comme Le Projet Blair Witch (1999), qui a coûté environ 25 000 dollars, ou Paranormal Activity (2009), dont le budget est évalué à 13 500 dollars.</ref>, qu'il s'agit d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tournage

Les préparatifs du tournage commencent en novembre 2002 et durent deux mois<ref name="Tournage-Off"/>. Les caméras sont équipées spécialement par Aaton<ref name="Tournage-Off"/> (modèle XTRprod<ref>Modèle:Lien web.</ref>) pour résister à une température qui pouvait descendre jusqu'à Modèle:Tmp<ref name="AnecAllociné"/>. Laurent Chalet et Jérôme Maison passent des tests médicaux auprès de l'Institut polaire Paul-Émile-Victor<ref name="Tournage-Off"/>. Le découpage et le scénario sont alors très précis et, selon Luc Jacquet, il fallait désormais Modèle:Citation<ref name="Itw-Off"/>.

Fichier:Cairngorm whiteout - geograph.org.uk - 652980.jpg
Conditions d'un blanc dehors (ou Modèle:Langue en anglais, ici en Écosse), tel celui qui a piégé les chefs opérateurs lors d'un jour de tournage.

Luc Jacquet, Laurent Chalet et Jérôme Maison partent pour la Terre Adélie le Modèle:Date et commencent par une période d'acclimatation<ref name="Prod-Off"/>. Jacquet les laisse en mars avec une consigne majeure : Modèle:Citation<ref name="Prod-Off"/>. Le Modèle:Date-, ils obtiennent l'autorisation de l'administrateur supérieur des TAAF d'accéder à la zone spécialement protégée de Pointe-Géologie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors du tournage, 60 Modèle:Unité de matériel sont portés sur un traîneau et l'équipe ne se déplace qu'à pied dans des conditions physiquement très dures<ref name="AnecAllociné"/>. Laurent Chalet et Jérôme Maison, qui ont ainsi filmé la majorité des images (et qui n'ont pas quitté l'Antarctique durant le tournage<ref name="Itw-Off"/>), ont évité le pire lorsqu'ils ont été piégés par un blanc dehors<ref name="AnecAllociné"/> et une température chutant à Modèle:Tmp<ref name="Briet"/> ; ils ont eu besoin de six heures pour parcourir les 3 Modèle:Unité qui les séparaient alors de la base Dumont-d'Urville<ref name="AnecAllociné"/>, se repérant grâce à un GPS<ref name="Prod-Off"/> et à leur radio qui a permis à cinq hommes de la station, avec qui ils avaient pu établir un contact, de venir les récupérer en cordée<ref name="Briet"/>. Le tournage a été interrompu pendant un mois pour qu'ils se remettent de leurs importantes gelures et Jérôme Maison a gardé des problèmes d'insensibilité à une oreille et plusieurs doigts<ref name="Briet"/>. Malgré tout, la météo n'était pas forcément la plus grande difficulté selon Laurent Chalet : Modèle:Citation<ref name="Tournage-Off"/>. En l'absence de scripte et de possibilité de visionner les images filmées, Laurent Chalet et Jérôme Maison se sont essentiellement appuyés sur le séquencier fourni par Luc Jacquet pour assurer la continuité<ref name="Tournage-Off"/>. Durant l'hivernage, ils envoient également des photographies au réalisateur pour que celui-ci suive l'avancée du projet<ref name="Prod-Off"/>. Jérôme Maison raconte que la scène où la femelle passe les œufs au mâle a été l'une des plus compliquées à filmer car il s'agit d'un acte discret que les animaux effectuent au sein d'un groupe d'environ 7 000 manchots<ref name="Tournage-Off"/>.

Pour sa part, Luc Jacquet est resté cinq mois sur place tout en supervisant l'ensemble du tournage et du montage<ref name="AnecAllociné"/>. En octobre 2003, il revient en Antarctique pour filmer les images sous-marines avec le plongeur Patrick Marchand<ref name="Prod-Off"/>. En décembre, le tournage est interrompu par manque de pellicule, le stock ne pouvant être acheminé à cause de la glace<ref name="Prod-Off"/>.

Pour filmer l'entièreté du cycle de reproduction des manchots, le tournage a duré 13 mois<ref name="Prod-Off"/> pour 120 heures de rushes<ref name="AnecAllociné"/>. 200 bobines de film ont été utilisées et seule une a posé des problèmes malgré les conditions extrêmes auxquelles le matériel a été soumis<ref name="Tournage-Off"/>. L'ensemble des rushes arrivent en France en février 2004<ref name="Prod-Off"/> et la postproduction se termine en décembre de la même année<ref name="Prod-Off"/>.

À un moment du tournage, la société de production Bonne Pioche est au bord de la faillite<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et n'est sauvée que par le succès du film<ref>Modèle:YouTube, 2017.</ref>.

Musiques

Le film possède deux bandes originales distinctes : l'une composée par Émilie Simon dans la version française, l'autre par Alex Wurman pour la distribution américaine. Outre la version américaine, les versions étrangères ont conservé la musique d'Émilie Simon<ref name="Grand Entretien-Simon">Interview d'Émilie Simon Le Grand Entretien, émission du jeudi 5 janvier 2012 sur France Inter, présentée par François Busnel (Écouter en ligne)</ref>.

Musique originale d'Émilie Simon

Modèle:Article détaillé Modèle:Infobox Musique (œuvre)

Fichier:Emilie Simon 2012.jpg
Émilie Simon en 2012.

La musique originale a été composée par la musicienne électro-pop Émilie Simon qui n'avait alors réalisé qu'un album, récompensé par une Victoire de la musique en 2004. Luc Jacquet la contacte alors qu'elle travaille sur la musicalité de l'eau et de la glace<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La bande originale qu'elle compose est ensuite nommée au César de la meilleure musique écrite pour un film lors de la cérémonie de 2006 et l'album qui en est issu remporte la même année la Victoire de la musique dans la catégorie « Album de musique originale de cinéma ou de télévision de l'année ».

Pour la musique du film, Émilie Simon a notamment utilisé les ondes Martenot<ref name="indiepoprock"/>, le glockenspiel<ref name="indiepoprock">Modèle:Lien web.</ref>, le célesta<ref name="indiepoprock"/> et le vibraphone<ref name="indiepoprock"/>. De nombreux musiciens renommés, comme Thomas Bloch aux ondes Martenot<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Maxime Rubens au violon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ont participé à l'enregistrement.

Émilie Simon considère que cette bande originale et celle de La Délicatesse (2011) sont des albums aussi personnels que ses autres albums et qu'elles Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chanson Ice Girl était d'ailleurs déjà en partie composée, et prévue pour un futur album, avant qu'on ne lui demande de faire la musique du film et qu'elle ne l'intègre à la bande originale<ref name="Zik-Off">Modèle:Lien web.</ref>. Pour cette composition, Émilie Simon parle d'Modèle:Citation<ref name="Zik-Off"/>.

L'accueil de la musique d'Émilie Simon ne fait pas l'unanimité parmi les critiques cinématographiques. Pour Première, Modèle:Citation et Les Inrockuptibles affirment que le film est Modèle:Citation. En revanche, Positif considère que Modèle:Citation et le site aVoir-aLire.com affirme que cette bande originale n'est Modèle:Citation. Libération va plus loin en parlant de Modèle:Citation à cause de la musique mais aussi des commentaires<ref name="Briet">Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs versions de l'album sont sortis sur le marché. En 2007, il a été réédité sous le titre March of the Empress<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutes reprennent au minimum les pistes de la première édition, sortie en janvier 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Pistes

Musique de la version américaine

Les distributeurs américains ont toutefois choisi de remplacer cette bande-son par une autre<ref name="Grand Entretien-Simon"/>, plus classique, composée par Alex Wurman. Elle a été enregistrée par le Modèle:Lien sous la direction de Jeffrey Schindler<ref name="Soundtrack.net"/>. Elle a également été éditée en album, par Milan Records, le Modèle:Date. Émilie Simon avoue qu'elle n'avait pas trop compris ce choix et que cela lui avait plutôt déplu Modèle:Citation mais elle dit avoir rapidement compris que ce n'était Modèle:Citation et que c'était le jeu de l'industrie du cinéma, tout en assurant que cela ne lui a provoqué aucune rancœur envers les États-Unis<ref name="Grand Entretien-Simon"/>.

L'album de la bande originale américaine comprend 12 pistes<ref name="Soundtrack.net">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Pistes

Accueil

Accueil critique

Pour les critiques concernant la musique, voir la section « Musiques du film ».

En France

Fichier:Aptenodytes forsteri -Snow Hill Island, Antarctica -adults and juvenile-8.jpg
La narration à trois voix, imaginant le point de vue interne des parents manchots et de leur bébé, a été diversement appréciée.
(Photo non extraite du film)

En France, la critique est plutôt positive voire enthousiaste. Allociné, à partir d'une interprétation de 23 critiques, propose une moyenne de 4/5 avec des notes toujours supérieures à 3 et avec neuf notes maximales<ref name="PresseAlloCiné">Modèle:Lien web.</ref>.

Les critiques soulignent régulièrement le côté hybride de La Marche de l'empereur, qui est qualifié dans France-Soir de Modèle:Citation alors que le magazine Première parle de Modèle:Citation, ce qui permet, selon Le Nouvel Observateur, de Modèle:Citation. Selon TéléCinéObs, le film Modèle:Citation. Le city-guide Zurban regrette toutefois Modèle:Citation.

La poésie du film est souvent mise en avant, comme dans Brazil, où Caroline Vié le considère Modèle:Citation, ou dans Le Nouvel Observateur, pour qui Modèle:Citation. La qualité esthétique est également mise en valeur par de nombreuses critiques : Modèle:Citation pour Brazil<ref name="PresseAlloCiné"/>, Modèle:Citation pour Ouest-France<ref name="PresseAlloCiné"/>, Modèle:Citation pour Zurban<ref name="PresseAlloCiné"/>, pendant que France-Soir applaudit Modèle:Citation. L'avis de Positif est plus mitigé à ce sujet : Modèle:Citation.

Le commentaire à trois voix est considéré comme Modèle:Citation par Ouest-France<ref name="PresseAlloCiné"/>, de même Le Monde, pour qui Modèle:Citation, pendant que Télérama parle d'Modèle:Citation<ref name="Télérama">Modèle:Article.</ref> ou de volonté d'Modèle:Citation<ref name="Télérama"/> et que Positif considère que ce commentaire Modèle:Citation. Pour Sylvie Briet, dans Libération, le commentaire et la musique sont un Modèle:Citation car ils Modèle:Citation ; pour Briet, Modèle:Citation<ref name="Briet"/>. En revanche, Le Figaroscope considère que le commentaire participe à créer la dimension poétique du film<ref name="PresseAlloCiné"/> et Le Nouvel Observateur salue le fait que ce choix diffère des commentaires habituels du cinéma documentaire<ref name="PresseAlloCiné"/>.

Aux États-Unis

La critique américaine réserve un accueil globalement très favorable au film de Luc Jacquet. Le site Metacritic donne un « Metascore » de 79/100 à partir de 39 critiques répertoriés, dont 35 sont qualifiés de positives, 4 de mitigées et aucune de négative<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site TopTenReviews propose de son côté une note moyenne de 3,186/4 à partir de 57 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans le New Yorker, Modèle:Lien proclame le film de Luc Jacquet comme Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Lien, pour Variety, parle d'Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref> et encense également la contribution de la monteuse Sabine Emiliani<ref name="Variety"/>. Plusieurs critiques comparent le film au Peuple migrateur : dans Newsweek le film de Luc Jacquet est jugé Modèle:Citation mais Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Critic-Newsweek">Modèle:Lien web.</ref> ; G. Allen Johnson, pour le San Francisco Chronicle, souligne que le film a échappé, grâce aux distributeurs américains, au côté Modèle:Citation de la narration d'origine, parvenant ainsi à devenir un film Modèle:Citation comme l'était Le Peuple migrateur<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="sfgate"/> ; Claudia Puig, dans USA Today, confirme que ceux qui ont aimé Le Peuple migrateur devraient être Modèle:Citation par La Marche de l'empereur<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="USA-Today"/>. Claudia Puig affirme en outre que ce film est Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="USA-Today">Modèle:Lien web.</ref>.

La narration est diversement appréciée. Joe Leydon, qui critique dans Variety la version originale sous-titrée projetée au Festival de Sundance, conseille alors aux distributeurs américains de Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Variety"/>. La version américaine distribuée par la suite est généralement appréciée par la critique mais ne fait pas l'unanimité. USA Today accorde Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref> et félicite Morgan Freeman dont Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="USA-Today"/>. Dans le San Francisco Chronicle, G. Allen Johnson retenait avec humour le talent de Morgan Freeman en se disant prêt Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="sfgate">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Stephen Holden, dans The New York Times, Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref> et le narrateur fonctionne comme Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Holden">Modèle:Lien web.</ref>, mais il s'interroge tout de même sur la pertinence de la thématique amoureuse dans une vision anthropomorphique de la vie des manchots<ref name="Holden"/>. Newsweek regrette également que la narration américaine Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Critic-Newsweek"/>.

Accueil du public

Exploitation et box-office

Fichier:Morgan Freeman, 2006.jpg
Morgan Freeman (ici en 2006), narrateur de la version américaine.

La Marche de l'empereur est montré au public pour la première fois lors du Festival de Sundance, le Modèle:Date, sous le titre Modèle:Langue, dans sa version originale sous-titrée en anglais<ref name="Variety">Modèle:Lien web.</ref>. Le film sort ensuite en France et en Belgique le Modèle:Date avant d'être progressivement distribué dans le monde à partir du printemps 2005.

Selon l'Observatoire européen de l'audiovisuel, le film totalise Modèle:Nombre<ref group="n">Selon l'OEA, la grande majorité des entrées sont réalisées en 2005 (Modèle:Nombre) et en 2006 (Modèle:Nombre).</ref> sur les 36 États européens membres de l'OEA, dont 1 872 100 en France, 1 467 392 en Allemagne, 701 199 en Italie et 641 990 au Royaume-Uni<ref name="OEA">Modèle:Lien web.</ref>. L'OEA comptabilise également Modèle:Nombre aux États-Unis<ref name="OEA"/>. Le film a aussi rassemblé plus de Modèle:Nombre en Chine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="n">Le film était encore distribué en Chine lorsqu'Unifrance fournissait ses chiffres pour l'année 2005.</ref>, 210 000 au Québec<ref name="Nouvelosb-Succès">Modèle:Lien web.</ref> et 192 000 au Japon<ref name="Nouvelosb-Succès"/>.

Le film engrange 127 392 693 dollars de recettes dans le monde<ref name="Mojo"/>, dont 77 437 223 aux États-Unis<ref name="Mojo">Modèle:Lien web.</ref> et 12 037 751 en France<ref name="Mojo-International">Modèle:Lien web.</ref>. Outre les États-Unis et la France, il dépasse le million de dollars de recettes dans neuf autres pays<ref name="Mojo-International"/> : Allemagne (9 228 926), Royaume-Uni (5 490 891), Italie (4 036 047), Japon (3 559 414), Australie (3 099 368), Suisse (2 191 483), Mexique (1 725 783), Norvège (1 488 185) et Pays-Bas (1 169 525).

Warner, qui en achète les droits pour la distribution américaine après sa présentation à Sundance<ref name="Unifrance-USA"/>, retravaille intégralement la bande son, avec une nouvelle musique composée par Alex Wurman et une narration, beaucoup plus classique avec une voix unique, confiée à l'acteur Morgan Freeman. Avec un budget d'adaptation de 600 000 dollars<ref name="Mauriac-Libé"/>, les distributeurs font volontairement le choix de donner au film une apparence plus proche du Modèle:Citation et choisissent un titre faisant plus explicitement référence aux manchots car, selon Laura Kim, vice-présidente de Warner Independent Pictures, Modèle:Citation<ref name="Mauriac-Libé"/>. Sorti aux États-Unis le Modèle:Date dans quatre salles seulement (deux à New York et deux à Los Angeles), le film y bénéficie d'une excellente critique et d'un bouche à oreille remarquable. Avec seulement quatre écrans, le film totalise une recette de 137 492 dollars lors de la première semaine puis le nombre de cinémas projetant le film augmente progressivement, avec 20 écrans lors de la deuxième semaine d'exploitation, 64 en troisième semaine, 132 en quatrième semaine et 695 pour la cinquième semaine<ref name="Unifrance-USA">Modèle:Lien web.</ref>, atteignant alors la neuvième place du box-office hebdomadaire américain<ref name="Mojo-Weekly">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de sa septième semaine, le film se place même à la cinquième place du box-office hebdomadaire<ref name="Mojo-Weekly"/>.

À la mi-Modèle:Date-, le film est distribué dans plus de 2 000 salles (2 506 écrans à son plus fort<ref name="Mojo-Weekly"/>) et devient le deuxième documentaire le plus vu en salles aux États-Unis derrière Fahrenheit 9/11<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce succès est d'autant plus notable que l'été 2005 enregistre les plus mauvais résultats du box-office américain depuis l'été 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec plus de 77 millions de dollars de recettes cumulées pour plus de 12 millions d'entrées, le film de Jacquet devient, le Modèle:Date-<ref name="Mauriac-Libé">Modèle:Lien web.</ref>, le plus gros succès commercial du cinéma français aux États-Unis, devant Le Cinquième Élément et Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain<ref name="BatAmelie">Modèle:Lien web.</ref> (dépassant le score de ce dernier dès mi-août<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Sur l'ensemble de l'année 2005, le film se classe à la Modèle:27e des plus grosses recettes en salles aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par comparaison, le documentaire français Être et avoir avait été le plus gros succès d'un film documentaire aux États-Unis pour l'année 2003 avec Modèle:Nombre<ref name="Unifrance-USA"/>.

En nombre d'entrées sur l'ensemble du marché international (hors France), La Marche de l'empereur n'a toutefois pas fait mieux que Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain avec Modèle:Nombre pour le film de Luc Jacquet contre 23 115 858 pour celui de Jean-Pierre Jeunet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En cumulant le marché français et le marché étranger, La Marche de l'empereur a recueilli un total de Modèle:Nombre<ref group="n">Somme des chiffres données précédemment pour la France et l'étranger, selon deux sources différentes.</ref> contre 32 405 858 pour Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain. Pour l'année 2005, La Marche de l'empereur a représenté à lui seul 22 % des entrées réalisées par les films français à l'étranger<ref name="CNC-Bilan2006">Dossier # 302 bilan 2006, CNC, Modèle:P.34-35 (document pdf téléchargeable en ligne, page consultée le 28 avril 2012)</ref>. Le film est même resté à la deuxième place des productions françaises à l'étranger en 2006 derrière Bandidas<ref name="CNC-Bilan2006"/>.

Le succès du film s'est poursuivi avec son exploitation à la télévision : en Modèle:Date-, le réseau américain de télévision par câble Hallmark Channel, qui avait acheté les droits de diffusion du film, a réuni 4,5 millions de téléspectateurs, participant ce jour-là à la meilleure journée d'audience du réseau depuis sa création<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne française France 3 a totalisé 3,616 millions de téléspectateurs pour 13,6 % de part d'audience<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De même, l'exploitation en vidéo a connu un succès non négligeable : sur le marché français, La Marche de l'empereur s'est classé Modèle:14e des ventes pour l'année 2005<ref>Dossier # 301, le marché le la vidéo, CNC, Modèle:P.18 (document pdf téléchargeable en ligne, page consultée le 28 avril 2012)</ref>.

Avis des spectateurs

Sur de nombreux sites web à travers le monde, La Marche de l'empereur obtient un accueil public plutôt favorable, avec des moyennes généralement situées entre 7 et 8/10 (ou équivalents).

Site web Pays d'origine
du site
Situation au Modèle:Date-
Note moyenne Nombre de votes Commentaires
IMDb<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nobr 7,7/10 26 870 IMDb utilise un système de moyenne qui lui est propre. Le site indique néanmoins la moyenne arithmétique, 7,9, et la note médiane, 8. D'autre part, 19,1 % des votants ont attribué la note maximale et IMDb indique qu'environ la moitié des votants (12 766) ne sont pas américains, et qu'ils attribuent une note moyenne légèrement inférieure avec 7,7 contre 7,8 pour les Américains.
FilmAffinity<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Pays 7,5/10 11 824 Ce site est en espagnol et en anglais.
Filmweb<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Pays 7,8/10 5 555
Filmstarts<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Pays 3,5/5 5 277
Allociné<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Pays 3,4/5 4 659 36 % des votants ont attribué la note maximale.
Kinopoisk<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Pays 8,197/10 1 098 31,51 % des votants ont attribué la note maximale.
MovieMeter<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Pays 3,58/5 743 La note moyenne est relativement stable (autour de 3,60) depuis 2007 après avoir atteint la maximale de 3,74 en 2006 avec moins de votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moviepilot<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Pays 6,6/10 693
Rotten Tomatoes<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nobr 7,8/10 164 Le « Tomatomètre » (Modèle:Langue) indique 94 %, donnant au film le label « fraîcheur certifiée » (Modèle:Langue) du site.
Metacritic<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nobr 8,3/10 100

Distinctions

Modèle:Source Imdb Entre 2005 et 2006, La Marche de l'empereur a été sélectionné Modèle:Nombre dans diverses catégories et a remporté Modèle:Nombre récompenses<ref name="imdb Awards">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:||« La Marche de l'empereur - Distinctions »}} sur l’Modèle:Lang Modèle:Consulté le.</ref>,<ref name="Allociné palmares">Modèle:Lien web.</ref>.

Récompenses

Nominations

Sélections

Impacts et influence du film

Récupération politico-religieuse aux États-Unis

En Modèle:Date-, un article du New York Times explique que la droite protestante conservatrice récupère le film et en détourne le message pour démontrer qu'il défend la famille et le droit à la vie, donc le refus du droit à l'avortement : ce film Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>, explique alors WorldNetDaily, un site conservateur pro-vie<ref name="NYT-13-09-05">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Article.</ref>. Le New York Times explique également que Modèle:Citation<ref name="NYT-13-09-05"/>,<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>. Dans le même esprit, l'organisation chrétienne 153 House Churches Network fait du film une métaphore du Saint-Esprit<ref name="NYT-13-09-05"/>. D'autre part, pour les partisans du créationnisme comme le magazine World Magazine, le mode de vie des manchots est selon eux trop complexe pour être expliqué par la sélection naturelle<ref name="NYT-13-09-05"/>. Le New York Times précise que les auteurs du film croient fermement à la théorie de l'évolution de Darwin<ref name="NYT-13-09-05"/>. Certains conservateurs plus modérés refusent d'ailleurs cette interprétation du film, tel George Will, éditorialiste du Washington Post, qui se demande alors : Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="NYT-13-09-05"/>.

Laura Kim, vice-présidente de Warner Independent Pictures (distributeur américain du film), a fait remarquer de façon laconique que le film n'avait pas l'intention de diffuser de tels messages : Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="NYT-13-09-05"/>. Selon Luc Jacquet, le film n'a même pas de message écologique malgré les menaces du réchauffement climatique qui pèsent sur les manchots<ref name="Nouvelosb-Succès"/> : Modèle:Citation<ref name="Nouvelosb-Succès"/>.

Notoriété de Luc Jacquet et création de Wild-Touch

Modèle:Article détaillé Le succès du film a donné une grande impulsion à la carrière de Luc Jacquet, notamment l'obtention de l'Oscar, qualifiée par le réalisateur de Modèle:Citation<ref name="Et après?">Modèle:Lien web.</ref>. Alors qu'il se cantonnait auparavant à la réalisation de documentaires souvent méconnus, Luc Jacquet enchaîne alors avec le tournage de sa première fiction, Le Renard et l'Enfant, sortie en 2007.

D'autre part, il souhaite trouver une utilité concrète à sa notoriété internationale acquise grâce à La Marche de l'empereur<ref name="Et après?"/>,<ref name="Ateliers RFI">Entretien audio avec Luc Jacquet : Modèle:Lien web.</ref>. Or, il constate que de plus en plus de personnes lui demandent de les aider à parler d'autres animaux ou de sujets environnementaux à la manière de La Marche de l'empereur<ref name="Ateliers RFI"/>. Pendant longtemps, Jacquet répond toutefois que le financement de ce genre de projet est difficile car trop souvent peu ou non rentable<ref name="Ateliers RFI"/>. La Modèle:Citation, avec notamment l'essor d'Internet et la miniaturisation des caméras, lui fait ensuite prendre conscience des nouvelles opportunités de financement pour ce genre de projets<ref name="Ateliers RFI"/>, ce qui le conduit à fonder l'association Wild-Touch en 2010<ref name="Et après?"/>,<ref name="Ateliers RFI"/>, avec l'objectif de Modèle:Citation<ref name="Et après?"/>.

Parmi les projets de Wild-Touch, Le Tempêtarium de Glace 2048 peut être décrit comme une extension de La Marche de l'empereur : Luc Jacquet et le scénographe Frédéric Ravatin souhaitent en effet mettre au point une installation itinérante (alliant cinéma, scénographie et véritables éléments naturels) qui permettrait aux spectateurs de s'immerger dans l'atmosphère de l'Antarctique et percevoir ainsi celle du film réalisé par Luc Jacquet<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Création du label Disneynature

Modèle:Article détaillé Le succès de La Marche de l'empereur incite les Studios Disney (qui ont coproduit et distribué le film en France<ref group="n">Buena Vista International, filiale de Disney renommée en 2007 Walt Disney Studios Motion Pictures International, a en effet été producteur associé du film et l'a distribué dans les salles françaises.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) à parier sur les documentaires axés sur la nature<ref name="Itw-Camilleri">Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, Disney relance ainsi une idée en projet depuis une décennie et crée une nouvelle filiale : Disneynature. Basée à Paris, elle est présidée par Jean-François Camilleri, qui en propose la création dès 2006<ref name="Itw-Camilleri"/>. Selon Camilleri, le succès du film de Luc Jacquet a montré que Modèle:Citation et que Modèle:Citation de voir ce type de film<ref name="Itw-Camilleri"/>. Il considère en outre qu'un film comme La Marche de l'empereur Modèle:Citation et qu'il Modèle:Citation<ref name="Itw-Camilleri"/>.

En 2010, La Marche de l'empereur est d'ailleurs réédité en DVD et Blu-ray dans la collection Disneynature<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est également inclus dans l'offre SVOD du label, lancée en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une « mode » des manchots au cinéma

Après le succès de La Marche de l'empereur, plusieurs producteurs s'emparent des manchots (parfois désignés pingouins par erreur) pour en faire des personnages de cinéma, notamment d'animation<ref name="Happy Feet">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ouest-France souligne en 2006 que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que Les Inrockuptibles se demandent en 2007 si le Modèle:Citation n'est pas Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces animaux sont notamment mis à l'honneur dans Happy Feet (2006), Les Rois de la glisse (2007), Happy Feet 2 (2011) et Monsieur Popper et ses pingouins (2011)<ref name="Evene-Popper">Modèle:Lien web.</ref>. C'est aussi le cas dans Madagascar<ref name="Evene-Popper"/>, sorti la même année que La Marche de l'empereur ; la saga met d'ailleurs plus en avant le quatuor de manchots du premier opus dans les suites et produits dérivés, parmi lesquels une série télévisée qui leur est entièrement consacrée.

George Miller, réalisateur de Happy Feet, souligne toutefois que son film avait été Modèle:Citation mais admet que le succès du film de Luc Jacquet l'avait beaucoup aidé à monter son propre film<ref name="Happy Feet"/>.

En Modèle:Date-, Jacquet sort un nouveau film sur les manchots, L'Empereur, parfois présenté comme une suite de La Marche de l'empereur.

Adaptations et références culturelles au film

Fichier:Napoleon in 1806.PNG
Dans le scénario d'une publicité humoristique de Canal+, un quiproquo substitue aux manchots empereurs une colonie de Napoléon avec des bicornes.

Fin 2005, la chaîne Canal+ diffuse un spot de publicité, à la télévision et au cinéma, qui met en scène un homme racontant La Marche de l'empereur à une collègue<ref name="PubCanal">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="StratégiesMag"/>. Comme la jeune femme ne connaît pas le film, elle imagine qu'il s'agit de Napoléon Bonaparte<ref name="StratégiesMag">Modèle:Article.</ref>, et le quiproquo va crescendo : elle se représente ainsi des centaines de Napoléon marchant dans la neige, glissant sur leur ventre, victimes d'un phoque géant ou s'échangeant des œufs de poule, jusqu'à ce que la mention de leurs accouplements la rende encore plus perplexe<ref name="onsefendlapub">Modèle:Lien web.</ref>. Le décalage comique est renforcé par le ton académique de celui qui raconte, sur fond de [[Symphonie nº 7 de Beethoven|Symphonie Modèle:N°]] de Beethoven<ref name="onsefendlapub"/>. Ce film publicitaire, tourné en Islande<ref name="onsefendlapub"/> et réalisé par l'agence de publicité BETC Euro RSCG<ref name="StratégiesMag"/>, obtient le prix « Grand Cristal de la création française » au festival de la publicité de Méribel en Modèle:Date-<ref name="PubCanal"/> ainsi que le Grand Prix Stratégies 2006<ref name="StratégiesMag"/>.

En 2006, La Marche de l'empereur donne lieu à une parodie américaine, Farce of the Penguins, un faux documentaire dont la narration est assurée par Samuel L. Jackson<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, l'auteur Jean-Luc Coudray et son frère jumeau, l'illustrateur Philippe Coudray, sortent une bande dessinée intitulée L'empereur nous fait marcher, qui rend hommage au film<ref>Modèle:Lien web.</ref>, même s'ils reprennent partiellement un ouvrage qu'ils avaient déjà publié en 1989 sous le titre Drôles de Manchots<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Luc Jacquet signe d'ailleurs lui-même la préface de cette vision humoristique et décalée de la vie des manchots<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De son côté, l'Américaine Mary Pope Osborne, créatrice de la série de romans pour la jeunesse La Cabane magique, sort en 2008 le tome Eve of the Emperor Penguin (traduit en français en 2010 sous le titre L'Empereur des manchots ) qui, selon elle, doit indirectement son existence au succès du film La Marche de l'empereur auprès des nombreux enfants qui lui réclamaient un roman avec des manchots<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>.

En 2007, le film est également adapté en jeu vidéo de réflexion et d'aventure pour Nintendo DS<ref name="Jeuxvid">Modèle:Lien web.</ref> et pour Game Boy Advance<ref name="Gamekult">Modèle:Lien web.</ref>, respectivement édités par Zoo Digital<ref name="Jeuxvid"/> et Destination Software<ref name="Gamekult"/>. Le jeu reçoit un accueil plutôt médiocre de la part des sites spécialisés : le site Jeuxvideo.com donne une note de 6/10 à la version DS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, GameSpot attribue 4/10 aux deux versions du jeu<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que la version Game Boy Advance est créditée d'une note légèrement supérieure par rapport à la version DS sur le site IGN avec 4,5/10<ref>Modèle:Lien web.</ref> contre 4/10<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site Micromania le compare malgré tout à un jeu vidéo culte, Lemmings<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Revendications de Laurent Chalet

En mars 2006, Le Canard enchaîné critique la façon dont Luc Jacquet s'est approprié la paternité des images du film dans ses différentes déclarations alors qu'il n'a passé que quelques mois en Antarctique<ref name="Canard-ench">Modèle:Article.</ref>. Le journaliste, David Fontaine, regrette aussi que les deux chefs opérateurs n'aient pas été remerciés lors du discours des Oscars et qu'ils n'aient pas bénéficié d'un salaire plus important malgré la prime accordée ultérieurement<ref name="Canard-ench"/>.

En mai 2006, l'un des chefs opérateurs, Laurent Chalet, affirme à son tour que son travail n'a pas été reconnu à sa juste valeur. Alors qu'il a accepté dans un premier temps que Luc Jacquet soit crédité comme le seul réalisateur, il dit avoir Modèle:Citation<ref name="Ecranlarge-Chalet">Modèle:Lien web.</ref>. Il considère alors que son Modèle:Citation<ref name="Ecranlarge-Chalet"/>,<ref group="n">Même si Laurent Chalet ne s'exprime qu'en son nom, il considère alors que le travail de Jérôme Maison a également été minimisé.</ref>. Il soutient d'autre part que la société de production avait changé son contrat en cours de projet lorsque celui-ci est passé d'un documentaire télévisuel à un long métrage cinématographique et qu'il avait demandé une reconsidération dès la phase de montage du film<ref name="Chalet brise">Modèle:Lien web (NB : la date de publication mentionnée sur le site est erronée car antérieure au début de la procédure judiciaire)</ref>.

Le Modèle:Date<ref name="Lautier">Modèle:Article.</ref>, Laurent Chalet assigne en justice Luc Jacquet et la société Bonne Pioche pour demander 870 000 euros pour reconnaissance de son travail comme coréalisateur du film et des conditions difficiles de tournage, ainsi qu'une indemnisation de 100 000 euros pour préjudice moral<ref name="Lautier"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le producteur Yves Darondeau réagit alors en affirmant que Modèle:Citation<ref name="AlloCiné-Justice">Modèle:Lien web.</ref>. Darondeau précise également que Jérôme Maison, l'autre chef opérateur, n'a engagé aucune poursuite et collabore toujours avec Luc Jacquet<ref name="AlloCiné-Justice"/>,<ref group="n">Jérôme Maison est alors en tournage pour Le Renard et l'Enfant, le deuxième long métrage cinématographique de Luc Jacquet.</ref>. Laurent Chalet soutient malgré tout qu'il se considère comme Modèle:Citation<ref name="Chalet brise"/> et que Modèle:Citation<ref name="Chalet brise"/>. Il reçoit dans sa démarche le soutien de l'AFC<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont il est membre.

Le Modèle:Date, les juges du tribunal de grande instance de Paris rejettent la demande Laurent Chalet, considérant que ce dernier ne pouvait être considéré comme coauteur<ref name="MAD">Modèle:Lien web.</ref>. Selon eux, Modèle:Citation<ref name="MAD"/>.

Notes et références

Notes

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Citations originales

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Références

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Annexes

Produits dérivés

Publications

Vidéographie

VHS

DVD

Blu-ray

HD DVD

Bande originale

Liens externes

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