Synthpop

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#invoke:Infobox|build|nom=Musique (style)}}Modèle:Infobox en Lua

La Modèle:Lang (abréviation de Modèle:Langue, Modèle:Litt. « pop au synthétiseur »), également connue sous les désignations électropop et technopop<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage.</ref>, hormis dans les pays francophones où l'on utilise simplement le terme new wave, est un genre musical qui a eu le synthétiseur pour principal instrument et qui a pris de l'importance de la fin des années 1970 au milieu des années 80. Auparavant, dès le début des années 1970, le synthétiseur figurait dans le rock progressif, l'electronic art rock, le disco et en particulier le Modèle:Citation, sous-genre allemand du rock progressif et planant illustré par des groupes comme Tangerine Dream et Kraftwerk. La synthpop se popularise sous un genre distinct au Japon et au Royaume-Uni durant l'ère post-punk et se trouve largement impliquée dans le mouvement new wave de la fin des années 1970 au milieu des années 1980.

La synthpop a contribué à introduire le synthétiseur dans des genres musicaux popularisés comme la pop ou le rock et a directement influencé des genres comme la house, la techno de Détroit et la trance de Goa ainsi que d'autres genres musicaux.

Le genre connaît un renouveau dans les années 2000 avec des groupes et artistes comme Ladytron, The Knife, Hot Chip et Ladyhawke<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dan Cairns, Modèle:Lien archive, The Sunday Times, Modèle:1er février 2009.</ref>, puis dans les années 2010 avec Carly Rae Jepsen, Grimes, Christine And The Queens ou encore The Weeknd.

Caractéristiques

La Modèle:Lang se définit par l'usage de synthétiseurs, boîtes à rythmes et séquenceurs, souvent utilisés pour remplacer d'autres instruments. Les synthétiseurs servaient habituellement à imiter les sons clichés des instruments orchestraux. Les chants étaient également inclus, et les paroles étaient généralement inspirées de thèmes optimistes comme la romance<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Article.</ref>.

Histoire

Précurseurs

Fichier:Kraftwerk by Ueli Frey (1976).jpg
Kraftwerk, l'un des groupes significatifs de la synthpop, en 1976.

Les synthétiseurs commencent à être utilisés en studio au milieu des années 1960, à la même période durant laquelle le rock devient un genre musical distinct<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les orgues électroniques et le Mellotron, un clavier musical électromécanique usant d'échantillons sonores<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont bientôt concurrencés en popularité par les synthétiseurs, notamment Moog, dont un premier prototype est créé par Robert Moog en 1964. Ces premiers synthétiseurs sont modulaires avec de nombreux câbles de connexion, difficiles à programmer, encombrants et donc plus adaptés au studio qu'à la scène. Robert Moog, qui est à l'écoute des musiciens, met alors au point une version portable, le Minimoog, plus facilement utilisable en particulier lors de performances sur scène<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Minimoog est très vite largement adopté au début des années 1970, notamment par les musiciens de rock progressif comme Richard Wright de Pink Floyd et Rick Wakeman du groupe Yes. Le rock progressif instrumental est particulièrement populaire en Europe centrale, et permet à des groupes comme Kraftwerk, Tangerine Dream, Can et Faust de contourner la barrière des langues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Leur Modèle:Citation synthétisé et les collaborations de Brian Eno (ancien de Roxy Music), inspireront les futures chansons de synth rock<ref name=Bogdanov2002Prog>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1971, le film britannique Orange mécanique popularise la bande originale de Wendy Carlos. Il s'agit de la première fois que le public britannique écoute de la musique électronique<ref name=SynthBritannia/>. Philip Oakey de Human League et Richard H. Kirk de Cabaret Voltaire, sans compter le critique musical Simon Reynolds, citent cette bande originale comme une inspiration<ref name=SynthBritannia>Modèle:Lien web.</ref>. La musique électronique se fait progressivement connaître avec le musicien de jazz Stan Free, sous le pseudonyme Hot Butter, qui atteint le top 10 aux États-Unis et au Royaume-Uni en 1972, avec une reprise de la chanson Popcorn de Gershon Kingsley jouée avec un synthétiseur Moog, reconnu comme le précurseur de la synthpop et du disco<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Le milieu des années 1970 assiste à la montée de musiciens comme Jean Michel Jarre, Vangelis, et Tomita. L'album de Tomita Modèle:Lang (1972) fait usage d'éléments rock et pop et liste des chansons jouées par synthèse vocale et séquenceurs analogiques<ref name="Jenkins2007pp133-4">Modèle:Lien web.</ref>. En 1975, Kraftwerk joue son premier show britannique et inspire Orchestral Manoeuvres in the Dark en ce qui concerne l'usage de synthétiseurs<ref name=SynthBritannia/>. Kraftwerk sera popularisé avec son titre Autobahn, qui atteindra la Modèle:11e du British Singles Chart. Le groupe est décrit par le programme diffusé sur BBC Four Modèle:Lang comme le futur du synthpop dans ce pays<ref name=SynthBritannia/>. L'italien Giorgio Moroder collabore avec Donna Summer en 1977 pour la publication de la chanson disco Modèle:Lang, et son rythme électronique sera une inspiration significative pour l'avenir de la synthpop. Les années berlinoises de David Bowie, qui comprennent les albums Modèle:Lang (1977), Modèle:Lang (1977), et Modèle:Lang (1979), avec Brian Eno, seront également une inspiration<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> avant de s'associer au groupe américain Blondie pour le film American Gigolo sorti en 1980.

Origines

Modèle:Article connexe

Fichier:Vince Clarke 2011.jpg
Vince Clarke en 2011, membre d'Erasure et fondateur de Depeche Mode et Yazoo

Le mouvement original du punk rock qui émerge en 1976 et culmine en 1977 est initialement hostile au son Modèle:Citation du synthétiseur, mais des groupes issus du mouvement l'adoptent (genres new wave et post-punk). Les clubs punk et new wave s'ouvrent alors à ce qui est considéré comme un son Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=Concepcion>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} We were synth punks, Interview with Andy McCluskey, Philadelphia Inquirer, 5 mars 2012.</ref>. L'attitude Modèle:Lang du punk brise les normes du rock progressif, c'est-à-dire l'obligation d'avoir de l'expérience musicale avant de monter sur scène pour jouer du synthétiseur<ref name=SynthBritannia/>,<ref name=Concepcion/>. Le duo américain Suicide, né de la scène post-punk de New York, utilise des boîtes à rythmes et des synthétiseurs dans son album homonyme publié en 1977<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'album de Cat Stevens Izitso, publié en avril 1977, monte le style pop rock d'un cran avec l'usage de synthétiseurs<ref name="amg_izitso">Modèle:Lien web.</ref>, lui attribuant un style plus synthpop<ref name="discogs_izitso">Modèle:Lien web.</ref>. Was Dog a Doughnut en particulier, est une chanson de fusion techno-pop<ref name="wire_1996">Modèle:Lien web.</ref> faisant un premier usage du séquenceur musical<ref name="discogs_izitso2">Modèle:Lien web.</ref>. Izitso atteint a septième place du Billboard 200, tandis que la chanson Modèle:Lang atteint le top 40<ref name="amg_izitso"/>. Le même mois, les Beach Boys font paraître leur album Modèle:Lang, presque entièrement joué par Brian Wilson aux synthétiseurs Moog et ARP<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec des arrangements manifestement inspirés par Modèle:Lang (1968) de W. Carlos<ref name="CarolineNow">Modèle:Lien web.</ref>. Bien que particulièrement félicité par la critiques et des musiciens (comme Patti Smith<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Lester Bangs<ref>Modèle:Lien web.</ref>), l'album ne rencontre pas le succès commercial. Il est cependant considéré par certains comme une révolution en matière de synthétiseur<ref name="CarolineNow"/>, tandis que d'autres décrivent l'usage du Moog par Wilson comme une Modèle:Citation et comme un premier exemple de synthpop<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Également en 1977, le membre d'Ultravox Warren Cann fait l'achat d'une boîte à rythme Roland TR-77, utilisée pour la première fois dans son single Hiroshima mon amour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le groupe japonais Yellow Magic Orchestra (YMO), sur son premier album homonyme (1978)<ref name=Stout2011>Modèle:Lien web.</ref> et Solid State Survivor (1979), développe un son Modèle:Citation basé sur la mélodie<ref name=Stout2011/>. En 1980, la boîte à rythme Roland TR-808 fait son entrée dans musique populaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et influence significativement les premiers groupes britanniques de synthpop<ref name="Lewis2008">Modèle:Lien web.</ref>. À noter également la publication en 1978 du premier single de The Human League Modèle:Lang<ref name="Reynolds2005pp340&342-3">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Voir aussi

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} S. Borthwick and R. Moy (2004), Popular Music Genres: an Introduction, Edinburgh: Edinburgh University Press
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} P. Bussy (2004), Kraftwerk: Man, Machine and Music (3 ed.), Londres: SAF
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} T. Cateforis (2011), Are We Not New Wave?: Modern Pop at the Turn of the 1980s, Ann Arbor MI: University of Michigan Press
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} B. R. Parker (2009), Good Vibrations: the Physics of Music, Boston MD: JHU Press
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Simon Reynolds (2005), Rip It Up and Start Again Postpunk 1978–1984, Londres: Faber and Faber
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. Stuessy and S. D. Lipscomb (2008), Rock and Roll: its History and Stylistic Development (6 ed.), Londres: Pearson Prentice Hall

Modèle:Palette Modèle:Portail