Arnaud Lagardère

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Arnaud Lagardère, né le Modèle:Date à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un chef d'entreprise français, dirigeant actuel du groupe Lagardère.

Il est le fils unique de Jean-Luc Lagardère, ancien président de Matra et Hachette, et de Corinne Levasseur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est d'abord gérant et associé commandité de Lagardère SCA, société holding du groupe Lagardère puis, en juin 2021, président directeur général du groupe Lagardère pour un mandat de 6 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sa fortune et celle de sa famille est estimée à 335 millions d'euros en 2023 (384e fortune de France) par le magazine Challenges<ref>Modèle:Article.</ref>.

Parcours

Élève au cours privé Saint-Louis de Monceau<ref>Modèle:Lien web.</ref> et au lycée Janson-de-Sailly, titulaire d’une maîtrise d’économie appliquée<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> et du DEA politique générale et stratégie des organisations de l'université Paris-Dauphine<ref name="Capital">Modèle:Lien web.</ref>, le fils de Jean-Luc Lagardère effectue la majeure partie de sa carrière au sein du groupe familial Lagardère. Il est nommé administrateur (1986) puis directeur général (1989) de la société MMB, devenue Lagardère SCA en 1996. Il occupe alors différentes fonctions au sein du groupe, dont la présidence de Grolier Inc. aux États-Unis (1994-1998), et celle d’Europe 1 - Communication (1999-2007). En 1999, il est ainsi nommé PDG de Lagardère Media (né de la fusion de Matra et Hachette en 1992) et Directeur Général de Lagardère Active, groupe audiovisuel réunissant, entre autres, Europe 1, Virgin fm, RFM et MCM<ref name=":0" />.

Depuis 2003, il dirige le groupe Lagardère en qualité de gérant<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref> et associé commandité et recentre celui-ci dans les médias.

En 2006, il crée une nouvelle entreprise, Lagardère Sports<ref name=":1" />, devenue Lagardère Unlimited<ref>Arnaud Lagardère repense la branche sport de Lagardère sur zonebourse.com, 4 juin 2010</ref> en Modèle:Date-, spécialisée dans le sport et le divertissement, avec les acquisitions successives de Sportfive, IEC in Sports, World Sport Group ou encore Best. En Modèle:Date-, Lagardère Unlimited devient Lagardère Sports and Entertainment.

Par la suite le groupe Lagardère, sous la volonté d’Arnaud Lagardère, travaille au déploiement de ses activités numériques, en particulier dans l’édition et la presse.

Au cours de sa carrière, Arnaud Lagardère est temporairement administrateur de France Télécom (2003-2008), de LVMH (2003-2009), de Fimalac (2003-2006) et membre du conseil de surveillance du journal Le Monde (2005-2008).

Le Modèle:Date-, Arnaud Lagardère décide de prendre la présidence d’Europe 1 afin de relancer la station<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après une bataille d'actionnaires durant plusieurs mois, le groupe Lagardère, société en commandite par actions, se voit proposé d'être transformé en une société anonyme plus classique, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref> et votée par les actionnaires le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors des négociations avec les autres actionnaires, Arnaud Lagardère obtient alors d’être nommé président statutaire pendant six ans pour une rémunération de 5 à 6 millions d’euros par an, auxquels s’ajoutent les dividendes afférents à sa position d’actionnaire. Il bénéficiera également après son départ d'une retraite estimée à plusieurs millions d'euros par an<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Activités

Fonctions dans le groupe

Jusqu'en 2021, Arnaud Lagardère est associé-commandité et gérant de Lagardère SCA<ref>Modèle:Lien web</ref>, le seul maitre à bord par l'intermédiaire de la holding Lagardère Capital & Management et des parts de Qatar Investment Authority, fonds d'investissement lui apportant son soutien ; cette holding possède alors 7,33 % des parts du groupe et plus de 10 % des droits de vote (pratiquement 20 % pour Qatar Investment), ainsi que les dettes contractées par Arnaud Lagardère lors de son achat d'actions<ref name="lobs"/>. Jusqu'en Modèle:Date-, par le statut de société en commandite par actions, Arnaud Lagardère contrôlait son groupe sans qu'il ne soit nommé par les actionnaires<ref name="lobs">Modèle:Article</ref>.

Il occupe aussi les fonctions suivantes : président-directeur général de Hachette SA dont le nom commercial est Lagardère Media, président exécutif de Lagardère Sports and Entertainment, président du Conseil de surveillance des sociétés Lagardère Active et Lagardère Travel Retail, administrateur de Hachette Livre (Lagardère Publishing). Arnaud Lagardère est aussi président de la Fondation Jean-Luc Lagardère.

Au titre de ses fonctions et de sa qualité d'actionnaire, ses revenus cumulés en dix ans d'activité, depuis 2009, dépassent le demi milliard d'euros<ref name="lobs"/>,Modèle:Note.

Depuis le Modèle:Date-, la société est transformée en Société anonyme dont Arnaud Lagardère est le président pour six ans.

Anciennes Fonctions en dehors du groupe

En plus de ces mandats, Arnaud Lagardère a été administrateur et président de la Société de gestion de l’aéronautique, de la défense et de l’espace (Sogeade-Gérance) de 2007 à 2013, membre du Conseil d’administration de la société EADS N.V de 2003 à 2013, et membre du Conseil stratégique des technologies de l’information de 2004 à 2007, organisme placé auprès du Premier ministre.

Controverses

Les luttes internes dans la société EADS, à la suite du décès de son père, qui opposent notamment Jean-Louis Gergorin, Jean-Paul Gut, Philippe Camus, Fabrice Brégier, Noël Forgeard et lui-même, semblent avoir nui à son autorité de par son mutisme<ref name="Marianne2">Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, il apparaît aux côtés de sa compagne, le mannequin belge Jade Foret, dans une vidéo tournée à Rambouillet<ref name="rambouillet">Jade Foret : son shooting sexy pour soirmag.be ! (vidéo) Le Soir mardi 19 juillet 2011 - Gery Brusselmans</ref> pour l'hebdomadaire belge Le Soir Magazine. Rapidement relayé sur internet, ce document réveille également de nombreuses critiques quant aux compétences d'Arnaud Lagardère dans ses activités professionnelles<ref name="the_australian">So shoot me, The Times, 25 juillet 2011</ref>,<ref>Pourquoi Arnaud inquiète Lagardère L'expansion.com, 25 juillet 2011.</ref>. À la suite de la publication dans La Tribune d'un article exposant les inquiétudes des salariés du groupe Lagardère sur leur dirigeant, considérant cette Modèle:Citation comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, Arnaud Lagardère a fait savoir par communiqué de presse<ref>Modèle:Lien web</ref> qu'il poursuivait La Tribune pour « diffamation publique »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2015, son épouse est condamnée par le tribunal correctionnel de Pontoise pour corruption à la suite de son implication dans un réseau de trafic de permis de conduire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon le quotidien La Tribune en 2010, Arnaud Lagardère serait depuis des années en situation financière difficile<ref>Article de La Tribune du 20 avril 2010 : Arnaud Lagardère en situation financière difficile</ref>. Ces difficultés expliqueraient le fait qu'il a gagé l'essentiel de ses actions dans son groupe auprès de banques pour emprunter afin de renforcer sa participation dans son groupe. Arnaud Lagardère aurait utilisé les sommes prêtées pour acheter des actions Lagardère, à une période où le cours était élevé, soit de 57,9 € à 61 € par action. Le cours de l'action s'étant effondré, la valeur des titres détenus par Arnaud Lagardère compenserait à peine les sommes empruntées auprès des banques. Ses parts (servant de garantie face aux créanciers) comme ses dettes, sont détenues par sa holding Lagardère Capital & Management (LC&M)<ref name="lobs"/>. Quelques années après, l'opacité de cette holding est reprochée par le troisième actionnaire du groupe, le fonds britannique Amber Capital qui attaque frontalement Arnaud Lagardère sur de multiples points<ref name="lobs"/>.

Début 2020, le Groupe Lagardère confirme que la holding LC&M d'Arnaud Lagardère est endetté à hauteur de 164 millions d'euros en 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une dette divisée par trois et compensée par la solvabilité d'Arnaud Lagardère, car inférieure au montant des actions qu'il possède<ref name=capit/> ; il s'estime victime d'une « campagne de déstabilisation » de la part d'Amber Capital<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le dirigeant assure également que son groupe n'est pas en danger<ref name=capit>Modèle:Lien web</ref>.

La stratégie « médias » du groupe Lagardère connaît certains échecs significatifs. Jean-Luc Lagardère avait connu le cuisant échec de la chaîne La Cinq<ref>Nathalie Silbert « Lagardère et la malédiction audiovisuelle », Les Échos, Modèle:Date-</ref> survenu après l'attribution de TF1 lors de sa privatisation au groupe Bouygues ; son fils, Arnaud investit également dans la stratégie « médias » du groupe du même nom.

  • Lancée en Modèle:Date- par son futur partenaire Canal+, la chaîne « Forum Planète »<ref>Nicolas Santolaria [1] « «Dossiers de l'écran» version Canalsatellite. Le bouquet numérique lance Forum Planète, chaîne de débats «janséniste» », Libération, Modèle:Date</ref> ferme aussi ses émissions en Modèle:Date-, deux ans après l'entrée au capital de Largardère dans Multithématiques.
  • En Modèle:Date-, Lagardère investit dans la chaîne « Médecine Plus » créée quelques mois plus tôt<ref>[2] « Europe 1 rachète la chaîne Médecine Plus », strategies.fr, Modèle:Date</ref> mais cesse sa diffusion en Modèle:Date-.
  • Deux ans après son rachat, le service interactif « Le Journal de Chez Vous », créé par Canal+ en 1999<ref>Raphaël Garrigos [3] « Lagardère rachète le Journal de chez vous », Libération, Modèle:Date-</ref>, diffusé par Canalsatellite et TPS, s'arrête en 2002.
  • Même situation pour la chaîne Santé Vie<ref>[4] « La chaîne Santé-Vie renforce son exposition sur le câble », Stratégies, Modèle:Date-</ref> lancée en 2000 et cédée en Modèle:Date-<ref>[5] « Lagardère cède la chaîne Santé Vie », sur le site Fusacq.com, Modèle:Date-</ref>, qui est amenée à s'arrêter, une année plus tard.
  • Le Modèle:Date-, la chaîne Match TV présentée comme le nouveau fleuron de Lagardère doit définitivement fermer son antenne, après avoir été créée le Modèle:Date<ref>[6] « Lagardère Active a arrêté la diffusion de sa chaîne déficitaire Match TV », Télé Satellite, Modèle:Date-</ref>.

Arnaud Lagardère, désormais seul capitaine à bord à la suite du décès de son père, ne parvient pas à redresser la barre et à retrouver les victoires obtenues par Jean-Luc Lagardère, notamment pour Europe 1.

Les analystes du secteur financier comme la presse économique tirent un bilan négatif de la stratégie du groupe dirigé par Arnaud Lagardère<ref>Alexandre Debouté [10] « Lagardère englué dans ses participations minoritaires », Le Figaro, Modèle:Date-</ref>. Au cours de la crise financière affectant le marché publicitaire, Arnaud Lagardère attend, lui-même, un bilan significativement négatif<ref>Delphine Denuit [11] « Médias & Publicité : Arnaud Lagardère ne prévoit pas de reprise de la publicité », Le Figaro, Modèle:Date-</ref>.

Le Modèle:Date-, Arnaud Lagardère annonce les résultats en hausse de son groupe<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, Arnaud Lagardère se sépare de nombreux titres de presse. Il revend notamment Télé 7 jours ou ELLE au milliardaire tchèque Daniel Křetínský<ref>Modèle:Article</ref>. Il se sépare aussi progressivement de ses sites internet et vend, par exemple, boursier.com au Groupe Les Échos-Le Parisien (LVMH)<ref>Modèle:Article</ref>. Cette volonté de vendre ses titres de presse s'inscrit dans une stratégie de désengagement des médias par le groupe Lagardère Active. Entre juillet et Modèle:Date-, la branche média du groupe a représenté 196 millions d'euros, soit seulement 10 % de l'activité.

Les salariés d'Europe 1 votent une motion de défiance à son encontre en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Prises de position et interventions directes dans les médias

Arnaud Lagardère est intervenu à plusieurs reprises dans les médias qu'il possède.

Concernant l'indépendance des médias, il déclare : Modèle:Citation<ref>Cité par Thierry Gadault, Arnaud Lagardère, l’insolent, Maren Sell éditeurs, Paris, 2006, p. 204 - Repris par Pierre Rimbert Le Monde Diplomatique, « Des journalistes au bord de la rébellion »</ref>.

Le 25 août 2005, le magazine Paris Match - qui appartient au groupe Lagardère - révèle l'idylle entre l'épouse du président Nicolas Sarkozy et le publicitaire Richard Attias<ref>Modèle:Article</ref>. Le président de la République jure alors publiquement d'obtenir les têtes des responsables<ref name="auto-généré1">Modèle:Lien web</ref>. Le directeur du journal, Alain Genestar<ref>Modèle:Article</ref> et le PDG du groupe puis Gérald de Roquelmaurel<ref name="auto-généré1" /> sont alors licenciés par le groupe Lagardère. Cette situation ainsi que plusieurs autres associant Nicolas Sarkozy et Arnaud Lagardère, jettent le doute sur l'indépendance politique du groupe de presse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certains journalistes, sous couvert d'anonymat, le soupçonnent d'avoir bloqué en 2007, la publication d'un article du Journal du dimanche indiquant que l'épouse du président de la République nouvellement élu, Nicolas Sarkozy, n'était pas allée voter au second tour de l'élection présidentielle<ref>Rue89, « Cécilia Sarkozy n'a pas voté… scoop censuré du JDD »</ref>.

En Modèle:Date-, il se plaint de la « une » du Journal du dimanche consacrée à Marine Le Pen la trouvant Modèle:Citation et donne un Modèle:Citation au directeur du journal<ref>« JDD » : le coup de gueule de Lagardère à propos de la « une » sur Marine Le Pen, lemonde.fr, 13 octobre 2015</ref>,<ref>L'avertissement de Lagardère au "JDD" après la une sur Marine Le Pen, lepoint.fr, 13 octobre 2015</ref>.

En février 2022, alors que Vincent Bolloré souhaite mener une OPA sur le groupe Lagardère et entraîner une fusion de Hachette et Editis à laquelle sont opposés les auteurs, il exprime sa confiance envers le dirigeant de Vivendi, déclarant également devant la commission d'enquête sénatoriale : « Cela ne sert à rien de crier avant d’avoir mal »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Affaires

A380

Modèle:Voir aussiArnaud Lagardère cède une grande partie de ses actions EADS peu avant que l'action ne chute en bourse, à la suite de l'annonce des retards dans le programme A380. Cela lui vaut d'être auditionné par l'Autorité des marchés financiers (AMF) le Modèle:Date-, dans le cadre d'une enquête sur un possible délit d'initié<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Canard enchaîné du Modèle:Date- cite que les enquêteurs de l'AMF ont trouvé, lors d’une perquisition au siège du Groupe Lagardère, un calepin instructif dans le coffre du bureau de Raymond Lévy, président du Conseil de surveillance de Lagardère SCA. Ce calepin démontre que les déboires de l'A380 étaient connus d'Arnaud Lagardère avant la revente des actions pour Modèle:Unité de plus-values, comme le révèle le même article du Le Canard enchaîné. Ce possible délit d'initié éclaire d'un nouveau jour la phrase d'Arnaud Lagardère de Modèle:Date- : « J’ai le choix entre passer pour quelqu’un de malhonnête ou d'incompétent, qui ne sait pas ce qui s’est passé dans ses usines, j’assume cette seconde version ». Le mercredi Modèle:Date-, Le Figaro fait sa une avec l'affaire ainsi dévoilée par l'Autorité des marchés financiers.

Dans sa notification des griefs établie à la suite de ces faits, l'AMF ne formule aucun reproche : ni à l'encontre d'Arnaud Lagardère, ni à l'encontre de Lagardère SCA au sujet de l'A380 ; l'autorité clôt le dossier EADS sans aucune sanction<ref>L'AMF referme le dossier EADS sans aucune sanction, actualité Économie : Le Point</ref>,<ref>Modèle:Lien web </ref>.

Réseau d'influence

Depuis les années 2000, Nicolas Sarkozy le considère publiquement comme « un frère »<ref>Renaud Lecadre [12] « Quand Sarkozy dictait sa conduite à son «frère» Arnaud Lagardère », Libération, Modèle:Date</ref>. Parmi le réseau de relations d'Arnaud Lagardère, on compte des personnalités appartenant au monde des entreprises ou de l'univers politique comme Henri de Castries, Martin Bouygues, Bernard Arnault, François-Henri Pinault (fils de François Pinault), Vincent Bolloré, Nicolas Sarkozy, Thierry Breton, Tony Blair ou Dominique Strauss-Kahn.

Vie privée

Il se marie en premières noces, le Modèle:Date-, avec Manuela Erdödy<ref>Modèle:Article</ref>, qui appartient à une vieille famille autrichienne d'origine hongroise, dont il divorce en 2010<ref>Modèle:Article</ref>, après avoir eu deux fils, Alexandre et Emery<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il épouse en secondes noces à Paris le Modèle:Date<ref>Modèle:Article</ref> le mannequin belge Jade Foret<ref name="jade_foret">Modèle:Lien web</ref>, avec qui il a eu deux filles et un fils.

Il possède une résidence villa Montmorency à Paris, un domaine à Poigny-la-Forêt dans la forêt de Rambouillet et une demeure dans les Hamptons aux États-Unis, acquise en 2008 après en avoir revendu une autre à Greenwich (Connecticut)<ref name="Capital"/>.

Distinctions

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

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