Thierry Breton

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Thierry Breton, né le Modèle:Date de naissance- à Paris, est un dirigeant d'entreprises, administrateur de sociétés, homme politique et écrivain français.

Vice-président de Bull (1996-1997), président-directeur général de Thomson (1997-2002) puis de France Télécom (2002-2005), il est ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie au sein du gouvernement Raffarin III de 2005 à 2007, puis enseignant à la Harvard Business School (2007-2008). Il est président-directeur général du groupe Atos de 2009 à 2019.

Classé à trois reprises (2010, 2017 et 2018) parmi les Modèle:Nb les plus performants au monde selon le classement de la Harvard Business Review, il est également président de l'Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) et membre élu de l'Académie des technologies.

En 2019, il est nommé commissaire européen, chargé du marché intérieur, de la politique industrielle, du tourisme, du numérique, de l'audiovisuel, de la défense et de l'espace.

Modèle:Sommaire

Biographie

Formation

Thierry Breton naît le Modèle:Date- à Paris<ref name=sauveur>AFP, Thierry Breton, un proche de l'Élysée sauveur d'entreprises Le Monde, 25 février 2005.</ref>.

Après avoir effectué sa scolarité à l'École alsacienne à Paris (du primaire au lycée, de 1963 à 1972<ref>Colombe Schneck, « École alsacienne, les liens du rang », GQ, septembre 2015, pages 94-98.</ref>) puis ses classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Louis-le-Grand<ref name="Express_2005_06_01">Thierry Breton , L'Express, Modèle:Date-.</ref>, Thierry Breton obtient, en 1979, son diplôme d'ingénieur de l'École supérieure d'électricité (Supélec)<ref name=PDG>Thierry Breton, Président-directeur général d'Atos Les Échos, Modèle:Date-.</ref>. Ultérieurement, en 1994, il est auditeur de la Modèle:46e de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entrepreneur

Débuts

Thierry Breton commence sa carrière en 1979 comme professeur d'informatique et de mathématiques au lycée français de New York, dans le cadre de son service national au titre de la coopération<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. En 1981, il crée Forma Systems, une société d'analyse de systèmes et d'ingénierie informatique dont il devient président-directeur général<ref name="FormaSystems">Modèle:Lien web.</ref>. Il en quitte la présidence en 1986 pour se consacrer au projet du Futuroscope<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Futuroscope

À la suite de sa rencontre en 1982 avec René Monory, qui le considérera comme étant son héritier politique<ref name=politique>Vanessa Schneider, Breton, un patron très politique Libération, Modèle:Date-.</ref>, il participe à la conception du Futuroscope de Poitiers en tant que chef du projet, de 1986 à 1990. Il contribue notamment au développement de la partie « aire d'activités technologiques » qui deviendra la Technopole du Futuroscope.

CGI

De 1990 à 1993, il est directeur général de CGI, société d’analyse de systèmes et d’ingénierie informatique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dirigeant d'entreprises

Bull

En 1993, il entre chez Bull qui est en proie à de grandes difficultés, en tant que directeur de la stratégie et du développement aux côtés de Jean-Marie Descarpentries<ref name=sauveur/>. Il en devient directeur général adjoint. Administrateur du groupe à partir de 1996, il accède en septembre à la vice-présidence du conseil d'administration alors qu'il est âgé de 40 ans<ref>Bruno Abescat et Sabine Delanglade, Bercy : au tour de Breton L'Express, Modèle:Date-.</ref> et devient administrateur délégué (directeur général) du groupe. En Modèle:Date-, considérant que la filiale microinformatique de Bull (Zenith Data Systems) ne possède pas la taille critique, Thierry Breton décide, avec l'aide du japonais NEC, de la fusionner avec l'américain Packard Bell<ref>Modèle:Lien web.</ref>, après avoir aidé les deux groupes à se rapprocher l'année précédente<ref>Modèle:Article.</ref>.

Thomson

En Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UsineNouvelle_2001_11_06">Modèle:Lien web.</ref>, il est nommé par le gouvernement à la tête de Thomson, alors valorisée un franc symbolique, et repositionne le groupe autour des nouvelles technologies de l'image et d'Internet. Considéré comme une véritable pépite pour le groupe, le portefeuille de brevets du groupe (RCA), hérité de General Electric en 1998, génère un chiffre d’affaires de Modèle:Nobr de francs en 1999. Après une recapitalisation de onze milliards de francs (Modèle:Nobr d'euros) par l'État français<ref name="UsineNouvelle_2001_11_06" />, le redressement de l'entreprise valorise Thomson jusqu'à cent milliards de francs en 2002, tandis que 30 % des actions du groupe sont alors en circulation et le reste contrôlé par l'État (dix milliards d'euros). Ce dernier revend progressivement sa participation au marché et in fine en 2003 son reliquat, représentant 18,5 % du capital du groupe électronique pour un montant résiduel de Modèle:Nobr d’euros<ref>Luc Mathieu, « L'État sort de Thomson et récupère 950 millions d'euros » L'Usine Nouvelle, Modèle:Date-.</ref>.

En 2001, Thierry Breton est élu par La Tribune « Stratège de l'année » pour sa gestion de Thomson. En Modèle:Date-, il est nommé président d'honneur de la société à la suite de son départ pour France Télécom<ref name="Express_2005_06_01" />.

En 2003, l’État français vend ses dernières participations dans Thomson et l'accumulation des difficultés et de fortes pertes mène le groupe au bord du gouffre<ref>« Thomson, une malédiction française », Le Monde, 16 juin 2009, page 3.</ref>.

France Télécom

Régulièrement décrit comme un « redresseur » d’entreprises<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, Thierry Breton est nommé par le gouvernement à la tête de France Télécom le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'opérateur, surendetté à hauteur de Modèle:Nobr d'euros à la suite de l'éclatement de la bulle financière de l'Internet<ref name="Cori_2002_09_14">Nicolas Cori, « L'entreprise la plus endettée au monde » Libération, Modèle:Date-.</ref> voit sa situation se dégrader à grande vitesse en raison de la défiance des agences de notation. France Télécom est alors surnommée « l’entreprise la plus endettée au monde »<ref name="Cori_2002_09_14" />.

Lors de la prise de fonction de Thierry Breton, qui conserve le même salaire qu'il avait chez Thomson (Modèle:Nobr supérieur à celui de son prédécesseur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), le cours de l’action est inférieur à Modèle:Euro<ref>Modèle:Article.</ref>. Deux mois après son arrivée, le cours de bourse a augmenté de 170 %<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Il lance alors le plan « Ambition FT 2005 »<ref>« France Télécom : redressement avant privatisation » RFI, Modèle:Date-.</ref>, s’appuyant sur les deux axes de croissance constitués par l’ADSL et la téléphonie mobile<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cette initiative, qui doit permettre à l’entreprise de « reprendre son destin en main », se base sur trois axes visant chacun quinze milliards de réduction de dette<ref>Modèle:Lien web.</ref> : un renforcement des fonds propres de l’entreprise ; un refinancement auprès des marchés et un programme d’amélioration opérationnelle, baptisé « TOP », comprenant un plan de réduction de coûts qui – accentué par le volet social Act engagé par son successeur Didier Lombard<ref>Modèle:Article.</ref> – participe selon un rapport du cabinet Technologia, à l'augmentation des facteurs de risques psychosociaux ayant pu affecter les salariés<ref>Modèle:Pdf http://www.observatoiredustressft.org/images/pdf/Rapport%20final.pdf, chapitre I.B : « Les conséquences de TOP, NExT et ACT ».</ref> du groupe.

En parallèle d'une situation financière délicate, l’opérateur voit la concurrence s'intensifier en France, son marché historique, alors même que l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), « gendarme des télécoms », demande un dégroupage ADSL<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour répondre à ces défis, Thierry Breton signe notamment la fin de l’aventure Orange en Bourse et reprend le contrôle à 100 % de sa filiale et de ses bénéfices<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Il lance le plan « Internet haut débit pour tous » en Modèle:Date-, ayant pour objectif de mettre le haut débit à disposition de 90 % des Français<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour ce faire, il augmente les dépenses du secteur de l'innovation de 20 % par rapport à 2003 et lance la charte Départements innovants pour accélérer le développement du haut débit en région<ref>Modèle:Article.</ref>. L'année suivante, l’entreprise enregistre plus de Modèle:Unité déposés en France et à l’étranger<ref name="th">http://theses.univ-lyon3.fr/documents/getpart.php?id=lyon3.2008.goujon-belghit_a&part=216611.</ref>. La même année France Télécom réintègre Wanadoo afin d’intégrer les activités de téléphonie fixe et de fournisseur d’accès<ref name="th" />. En Modèle:Date-, il annonce le lancement de la Livebox, première offre « Triple Play » de l’opérateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le gouvernement finalise la privatisation de France Télécom, engagée progressivement depuis 1996, mais conformément à la loi du Modèle:Date-, proposée et défendue par Thierry Breton<ref>Modèle:Lien web.</ref> le statut spécifique des employés fonctionnaires est maintenu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sous la direction de Thierry Breton, France Télécom sera le premier opérateur historique à avoir élaboré et mis en œuvre le concept d'« opérateur intégré »<ref>Modèle:Article.</ref>. En moins de trois ans, il aura ramené la dette sous la barre des 40 milliards d'euros<ref>Marc Cherki, « Atos réduit sa dette plus vite que prévu », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.

À son départ pour le ministère de l’Économie en Modèle:Date-, le cours de l’action est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il est nommé président d’honneur de France Télécom<ref>Biographie Who's Who, édition 2012, Modèle:P..</ref>, après avoir choisi de ne pas percevoir d’indemnités de départ<ref name=":1" />, initialement prévues à hauteur de vingt et un mois de rémunération brute<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En Modèle:Date-, la Harvard Business Review publie pour la première fois le classement des 100 patrons les « plus performants » au monde (Modèle:Langue)<ref name="hbr">The 100 Best-Performing CEOs in the World Harvard Business Review, janvier 2010.</ref> s'appuyant sur une étude académique reprenant les performances comparées, au cours de leurs mandats, des chefs d'entreprise des 2 000 plus grandes entreprises mondiales sur une période courant de 1995 à 2009. Thierry Breton y occupe la Modèle:62e au titre de son mandat de président-directeur général de France Télécom<ref name="hbr" />.

Atos

En Modèle:Date-, Thierry Breton est nommé président du directoire de l'entreprise française de services numériques Atos Origin, rebaptisée depuis Atos<ref name=nomination>Thierry Breton nommé à la tête d'Atos Origin L'Express, Modèle:Date-.</ref>. Il est élu président-directeur général du groupe le Modèle:Date- par l'assemblée générale des actionnaires administrateur, puis par le conseil d'administration<ref name="Collet_2009_02_11">Valérie Collet, « Thierry Breton, nommé PDG d'Atos, veut doper les profits », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>. À l'annonce de sa nomination, le cours en Bourse, situé à Modèle:Euro, se renchérit de 7,84 %<ref>Modèle:Article.</ref>.

Atos, qui réalise en 2008 un chiffre d'affaires de Modèle:Nobr d'euros et compte Modèle:Nombre est selon Thierry Breton « trop gérée en silos » et sa marge de profitabilité inférieure à celle de ses concurrents nécessite un plan complet de transformation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Collet_2009_02_11" />.

Acquisition de Siemens IT Solutions and Services et partenariat franco-allemand

En Modèle:Date-, il dirige l'acquisition des activités informatiques du groupe industriel allemand Siemens<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui permet au groupe de changer de dimension avec Modèle:Nombre dans Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, se hissant au second rang européen derrière IBM<ref>Modèle:Article.</ref>. L'opération est saluée par les marchés financiers, l'action d'Atos gagnant 11,6 %<ref>Modèle:Article.</ref>.

Avec l'intégration de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>, Atos devient l'une des plus importantes coopérations industrielles et technologiques franco-allemandes depuis Airbus<ref>Modèle:Lien web.</ref>, se traduisant notamment par un rapprochement financier (Siemens prenant 15 % du capital d'Atos), la création d'un fonds d'investissement commun de cent millions d'euros et une réponse conjointe à des appels d'offres internationaux<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>.

Cette stratégie est distinguée par le prix « coopération industrielle » remis par la chambre franco-allemande de commerce et d’industrie<ref name=":2" />, Atos étant reconnu par la suite comme « l' Airbus » des services informatiques<ref>Modèle:Article.</ref>.

Thierry Breton fait adopter en 2012 le statut de société européenne (SE) à Atos<ref>Modèle:Article.</ref>, qui dispose d'un siège en France et d'un second en Allemagne, à Munich<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il participe par ailleurs à d’autres projets institutionnels européens au sein desquels le partenariat avec l’Allemagne est central, comme le European Cloud Partnership (2012-2014) de la Commission européenne qu’il co-préside avec Jim Snabe, co-PDG du leader mondial allemand de logiciels SAP.

Il copilote avec OVHcloud le Plan Cloud des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle qui promeut notamment le stockage et le traitement des données Européennes en Europe<ref>Modèle:Article.</ref>, position qu'il reprendra comme commissaire européen<ref>www.bfmtv.com/amp/economie/thierry-breton-je-souhaite-que-les-donnees-des-europeens-soient-traitees-et-stockees-en-europe_AD-202008250281.html</ref>.

Acquisition de Bull

En Modèle:Date-, Thierry Breton lance une OPA amicale sur l’acteur informatique historique français Bull, visant à faire d’Atos le numéro un européen du cloud et l’un des principaux acteurs mondiaux en big data et cyber-sécurité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cette acquisition, saluée par les marchés (l’action d’Atos gagnant 6,2 % et celle de Bull 21,9 % le jour de l’annonce), permet notamment au groupe de se positionner sur le segment des supercalculateurs<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> et en devenir le seul constructeur européen.

Acquisition de Xerox ITO

Six mois plus tard, il annonce l’acquisition par Atos des activités d’outsourcing informatique de Xerox ainsi qu’un partenariat stratégique avec le groupe américain.

Cette opération, accueillie très favorablement en Bourse<ref>Modèle:Article.</ref>, fait entrer Atos dans les cinq premières sociétés numériques au monde<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>. L’entreprise, qui a doublé de taille en six ans, compte près de Modèle:Unité<ref name=":3" />.

Stratégie Zero-Email

Il annonce en 2011 son objectif de supprimer « l'usage interne » du courrier électronique, mettant en œuvre une stratégie baptisée « Zero-Email »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Atos boss Thierry Breton defends his internal email ban BBC News, Modèle:Date-.</ref> qui vise à le remplacer par des outils appropriés tels que réseaux sociaux d'entreprise, messageries instantanées et outils collaboratifs. Il déclare à cette occasion que l'explosion non contrôlée des courriels internes est susceptible de créer à terme une « pollution informationnelle » moderne<ref>Tribune de Caroline Sauvajol-Rialland : « Objectif Zero email, Thierry Breton précurseur ? », Le Monde informatique, Modèle:Date-.</ref>.

En 2012, il est élu par Les Échos « Stratège de l'année » pour sa gestion d'Atos<ref>« Thierry Breton l'insaisissable », lesechos.fr.</ref>. L’année suivante, l’entreprise est classée au second rang du palmarès des employeurs français de RegionsJob et L'Express, qui prend notamment en compte les conditions de travail, les perspectives de carrière et la pérennité de l’entreprise<ref>« Palmarès des employeurs 2013 : Retour aux valeurs sûres », L'Express.fr, Modèle:Date-.</ref>.

Programme quantique

En 2016, il annonce le lancement d'un programme scientifique au sein d'Atos consacré à l'ordinateur quantique, préparant ainsi les révolutions technologiques à l'horizon 2030. Le projet, baptisé Atos Quantum, rassemble notamment Serge Haroche, lauréat du prix Nobel de physique, Alain Aspect (également lauréat en 2022) ainsi que Cédric Villani, lauréat de la médaille Fields<ref>Modèle:Article.</ref>.

Entrée au CAC 40

En Modèle:Date-, la capitalisation boursière du groupe s’élève à 7,29 milliards d’euros, en hausse de plus de 5 milliards par rapport à Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2016, il est élu par L'Usine nouvelle « Industriel de l'année » pour avoir doublé, en huit ans, la taille du groupe Atos, le tout sans endettement<ref name=":6">Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, le groupe Atos fait son entrée dans l'indice CAC 40 de la Bourse de Paris<ref>Modèle:Article.</ref> ; il perçoit alors Modèle:Nobr d'euros de salaire annuel<ref>Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, la revue américaine Harvard Business Review le classe Modèle:52e le plus performant au monde pour sa gestion du groupe Atos<ref name=":7">Modèle:Article</ref>. En 2018, il est à nouveau classé parmi les 100 meilleurs patrons au monde<ref name="performant">Modèle:Article</ref>, figurant ainsi pour la seconde année consécutive et pour la Modèle:3e en moins de dix ans dans le classement mondial des Modèle:Nobr.

En Modèle:Date-, il annonce la distribution aux actionnaires d'Atos de près d'un quart du capital de la filiale Worldline, afin de créer deux pure players et deux groupes à dimension mondiale à partir d'un seul<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, anticipant la loi PACTE, il fait voter par les actionnaires d'Atos la « raison d'être » de l'entreprise, qui consiste notamment à « contribuer à façonner l'espace informationnel » au sein duquel transitent les données<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démission et départ pour la Commission européenne

Le Modèle:Date-, le président de la République, Emmanuel Macron, propose sa nomination comme membre de la Commission européenne chargé de la politique industrielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense et de l'espace<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pour prévenir les risques de conflits d'intérêts, il cède l'intégralité de ses actions Atos<ref>Modèle:Lien web.</ref> : en 2018, il détenait Modèle:Unité de l'entreprise, pour une valeur de plus de trente millions d'euros (il en cède Modèle:Nombre en Modèle:Date- pour une valeur de Modèle:Nobr d'euros, pour un total de Modèle:Nobr en cinq ans)<ref name="Canard Bruxelles">Modèle:Article.</ref>. Au cours de son mandat chez Atos, il a engrangé près de Modèle:Nobr d'euros bruts de rémunération<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En quittant ses fonctions pour devenir commissaire européen, son âge lui permet en théorie de bénéficier d'une pension de Modèle:Unité par an, soit le triple de son salaire de commissaire européen (Modèle:Unité par an)<ref name="Canard Bruxelles" />, mais il décide d'en suspendre le versement durant toute la durée de son mandat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Avant son audition par les parlementaires européens devant valider sa candidature<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l’association Anticor dépose plainte afin de relancer une affaire de « délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts » <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> présumée classée sans suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pour laquelle le Parquet national financier avait ouvert une enquête en Modèle:Date- sur les conditions d'attribution de plusieurs marchés publics concernant le parc des radars automatiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le média Reflets.info, qui a consulté la plainte, indique que l'avocat d'Anticor, Jérôme Karsenti, « y explique notamment que le ministère de l’Économie et des Finances a été "un acteur central" de quatre marchés « faramineux » passés entre l’État et des sociétés du groupe Atos. (...) Son actuel PDG, Thierry Breton, et un autre de ses dirigeants, son ancien directeur de cabinet à Bercy, Gilles Grapinet, auraient pu "influer sur la signature" desdits contrats quand ils étaient au ministère, "constituants ainsi le délit de prise illégale d'intérêts tel que prévu et réprimé par les articles 432-12 et 432-13 du Code Pénal"<ref>Modèle:Lien web</ref>.»

Sa candidature est approuvée par le Parlement européen le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Parcours politique

Conseiller régional de Poitou-Charentes (1986-1992)

De 1986 à 1988, Thierry Breton intègre le cabinet de René Monory au ministère de l'Éducation nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il siège en outre au conseil régional de Poitou-Charentes, de 1986 à 1992, (à la tête de la commission formation<ref name="Express_2005_06_01" /> et en tant que vice-président à partir de 1988)<ref name=politique/>, que préside Jean-Pierre Raffarin, sous l'étiquette divers droite.

En 1993, il est chargé d'une mission sur le télétravail par le Premier ministre Édouard Balladur<ref>Historique du télétravail sur le site Télétravail et formation.</ref>. Cette mission donnera lieu à la publication de deux rapports à La Documentation Française : Le télétravail en France (1993) et Les Téléservices en France (1994)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (2005-2007)

Déjà pressenti pour succéder à Nicolas Sarkozy à la tête de Bercy en Modèle:Date-<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Article</ref>, Thierry Breton est nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement Raffarin III<ref>AFP, « Thierry Breton succède à Hervé Gaymard aux finances », Le Monde, Modèle:Date-.</ref> en Modèle:Date-, en remplacement d'Hervé Gaymard.

Il est en 2005 l'un des artisans de la privatisation des autoroutes, puis contribue à la privatisation de France Télécom. Il s'engage en faveur de la rigueur budgétaire, avec des coupes dans les finances publiques comme dans la fonction publique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Réduction de la dette

Lors de ses deux années et demie passées à la tête de Bercy, il axe sa politique économique sur la nécessité d'assainir les comptes publics via notamment la réduction de la dette<ref>Modèle:Article.</ref>. Il déclare dès Modèle:Date- que la France Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>, faisant écho aux propos tenus par le Premier ministre Raymond Barre en 1976<ref>Modèle:Article.</ref>. Il affirme aux Français que la totalité de leurs impôts sur le revenu sert uniquement à financer les seuls intérêts de la dette nationale<ref>Interview de Thierry Breton au journal "la Tribune", Modèle:Date-.</ref>.

Un mois plus tard, il installe une commission, présidée par le patron de BNP Paribas Michel Pébereau<ref>Modèle:Article.</ref>, chargée de « rompre avec la facilité de la dette publique »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fixant comme objectif prioritaire le maintien du déficit public sous la barre des 3 % du PIB en 2005 et en 2006<ref>Modèle:Article.</ref>, il préconise la baisse des dépenses publiques et la suppression de plus de Modèle:Unité de fonctionnaires, dont environ 2 600 au sein même de Bercy<ref name="lci">"La France vit au-dessus de ses moyens", TF1.fr, Modèle:Date-.</ref>.

Fin 2005, le déficit de la France retombe à 2,9 % du PIB<ref>Modèle:Article.</ref>, après trois années consécutives de dépassement du taux de 3 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2006, le déficit public est ramené à 2,5 % et la dette publique enregistre une forte baisse, de 66 % à 63,9 % du PIB<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Pour la première fois depuis 1995, le budget du pays est en excédent primaire<ref>Modèle:Article.</ref>. En parallèle, le PIB de la France augmente de 2,1 % en 2006, contre 1,7 % en 2005<ref name="inseethemes">Contexte national et international : une croissance mondiale toujours forte, site de l'INSEE.</ref>. En Modèle:Date-, le taux de chômage se situe entre 8,4 % et 8,8 %, score le plus faible enregistré depuis Modèle:Date-<ref name=":0" />.

Modernisation de l'économie

Il présente en Modèle:Date- une loi sur « la modernisation de l'économie », votée la même année, visant à favoriser l’accès des PME aux marchés financiers, encourager la recherche et promouvoir l’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise<ref>Modèle:Article.</ref>. Il se prononce à cette occasion en faveur de la transcription en droit français du statut de « société européenne », permettant aux entreprises d’opérer dans toute l’UE sur la base d’un ensemble de règles financières unifié<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il mène parallèlement une réforme de simplification fiscale, réduisant de six à quatre le nombre de tranches d'impôt sur le revenu<ref>Modèle:Article.</ref>, et met en place la déclaration de revenus pré-remplie sur Internet<ref>Modèle:Article.</ref>.

Valorisation du patrimoine immatériel

Il souhaite que la France soit le premier pays à se pencher sur le développement et la valorisation de son patrimoine immatériel<ref>Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet, L'immatériel, la croissance de demain, Le Figaro.fr, Modèle:Date-.</ref>. Il confie ainsi en Modèle:Date- à Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet un rapport sur l’économie de l’immatériel dans le but de créer une agence du patrimoine immatériel de l’État ayant pour vocation le recensement et la valorisation de ses actifs immatériels (droit à l’image ; marquesModèle:, etc.)<ref name="rapportAPIE">Rapport d’activité 2007-2008 de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État.</ref>. Cette agence (la première au monde de ce type<ref name="rapportAPIE" />) est mise en place par un arrêté du Modèle:Date-<ref>Arrêté du Modèle:Date- portant création de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État, Légifrance.</ref>. Ce patrimoine immatériel est comptabilisé pour 10 milliards d'euros d'actifs au bilan annuel de l'État pour 2010<ref>Le portail de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur.</ref>.

Il termine son mandat le Modèle:Date-, au terme du quinquennat de Jacques Chirac. La passation de pouvoir avec Jean-Louis Borloo, désigné ministre de l'Économie par le président de la République nouvellement élu Nicolas Sarkozy, a lieu le lendemain<ref>Modèle:Article.</ref>.

Commissaire européen (depuis 2019)

En Modèle:Date-, à la suite du rejet de la candidature de Sylvie Goulard par le Parlement européen, le président de la République, Emmanuel Macron, propose la nomination de Thierry Breton comme membre de la commission von der Leyen, chargé de la politique industrielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense et de l'espace<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le Parlement européen approuve sa nomination<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2021, le média Politico le classe parmi les 28 personnalités européennes les plus puissantes d'Europe, à la seconde place de la catégorie « Disrupteurs »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Administrateur à l'université et enseignant

De 1997 à 2005, en parallèle de ses fonctions de président-directeur général de Thomson puis de France Télécom, il est président du conseil d’administration de l'université de technologie de Troyes<ref>Modèle:Article.</ref>.

À partir de juillet 2007, il quitte la France pour aller enseigner à plein temps pendant deux ans à l'université Harvard aux États-Unis. Son cours de gouvernance enseigné à la Harvard Business School, l'université de management et d'économie de Harvard, s'intitule Leadership and corporate accountability<ref name="Harvard Business School">Thierry Breton Senior Lecturer of Business Administration.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2018, il préside le comité stratégique de Sorbonne Université<ref name=":10">Modèle:Lien web.</ref>, première université française dans le classement de Shanghai<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, à la suite de la fusion entre Paris-Sorbonne (Paris-IV) et Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI)<ref name=":10" /> . En Modèle:Date-, il lance une des campagnes de collecte de fonds les plus importantes d'Europe pour un établissement universitaire <ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec pour objectif de lever cent millions d'euros d'ici 2022 afin d'accélérer les projets scientifiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Prises de position

Fonds européen de défense et de sécurité (FEDS)

En Modèle:Date-, Thierry Breton propose, dans une interview accordée aux Échos , la création d'un Fonds européen de défense et de sécurité<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Fonctionnant sur le même principe que le Fonds européen de stabilité financière, le FEDS a vocation à refinancer l'ensemble des dettes des pays de la zone euro liées à la défense et réduire ainsi l'endettement européen, favorisant ainsi la convergence franco-allemande. Cette proposition est également défendue dans le quotidien économique de référence allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Débat sur la régulation des télécoms

En Modèle:Date-, Thierry Breton publie une tribune dans Le Monde : « Free menace l'innovation dans les Télécoms »<ref>Thierry Breton, Free menace l'innovation dans les Télécoms », Le Monde, Modèle:Date-.</ref> le jour même où Xavier Niel (vice-président et directeur de la stratégie d'Iliad, maison mère de Free) publie dans Les Échos : « Free Mobile : mythes et réalités »<ref>Xavier Niel, Free Mobile : mythes et réalités, Les Échos, Modèle:Date-.</ref> ; des tribunes largement commentées qui s'ajoutent au débat de fond sur la politique industrielle, l'emploi et l'innovation dans les télécommunications<ref>Philippe Silberzahn, http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/social/emploi/221148240/thierry-breton-menace-linnovation-lemploi-et-consommateurs-« Thierry Breton menace l'innovation, l'emploi et les consommateurs dans les télécoms »], Le Cercle Les Échos, Modèle:Date-.</ref>.

Élection présidentielle de 2017

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Thierry Breton, interviewé par Jacques-Olivier Martin, « Thierry Breton : "Créons un fonds européen de défense" », Le Figaro, encart « Économie », samedi 19 / dimanche Modèle:Date-.</ref> puis, après la défaite de ce dernier, appelle à soutenir Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017<ref>Modèle:Article.</ref>. Il rejoint ainsi d'autres anciens ministres chiraquiens ayant appelé à voter pour le candidat d'En marche.

En Modèle:Date-, il dépose avec l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin un dossier auprès du comité Nobel pour faire reconnaître l'action de Jacques Chirac en faveur de la paix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'initiative, soutenue par Modèle:Nobr français<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est également appuyée par des dignitaires étrangers, comme l'ancien Président sénégalais Abdou Diouf<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Écrivain et essayiste

En 1984, âgé de Modèle:Nobr, il publie Softwar, thriller technologique et l'un des premiers livres à se saisir du sujet des virus informatiques, sur fond de tension américano-soviétique<ref name=":8">Modèle:Article.</ref>. L'ouvrage, coécrit avec l'écrivain Denis Beneich, est traduit dans une dizaine de langues<ref name=":8" /> et s'écoule à Modèle:Nobr d'exemplaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est adapté pour la télévision en 1992<ref>Fiche IMDb.</ref>.

Avec Vatican III, publié en 1985, il imagine que le Vatican tente de renforcer la chrétienté dans le monde par le biais de satellites géostationnaires, donc via la propagande de l'image<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref>. L'ouvrage est distingué meilleur roman de science-fiction de l'année à l'occasion des Gutenberg du livre<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans Netwar, paru en 1987, il met en scène un réseau de jeunes informaticiens milliardaires à la tête de puissants réseaux de télécommunications<ref name=":9" />. Le livre est distingué par le prix Mannesman-Tally qui récompense le meilleur roman lié à l'informatique<ref name=":9" />.

Il publie ensuite six essais, de 1991 à 2007<ref name=":9" />.

Débat sur l'énergie nucléaire civile

Modèle:Article connexe Thierry Breton est en faveur de l'utilisation de l'énergie nucléaire civile. Il déclare : Modèle:Citation. Il considère qu'Modèle:Citation d'ici à 2050<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Alors que l'Union européenne doit trancher si le nucléaire doit être classé parmi les Modèle:Citation, Thierry Breton déclare que l'Union européenne aura besoin du nucléaire pour tenir ses objectifs du Green New Deal<ref>Modèle:Article</ref>.

Compte tenu de la guerre en Ukraine et des menaces sur l'approvisionnement en gaz en Europe, il appelle l'Allemagne à prolonger ses centrales nucléaires pour contribuer à la sécurité énergétique européenne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Administrateur d'entreprises

Jusqu’en février 2005, date de son accession au gouvernement français

  • administrateur, vice-président de Bull (1996-1997).
  • administrateur, président du comité d'audit de Rhodia (1998-2002).Thierry Breton est nommé administrateur de Rhodia en 1998, puis président du comité d'audit jusqu'en 2002. Trois ans plus tard, le Modèle:Date-, dans le cadre de l'affaire Rhodia, une perquisition est menée dans les bureaux de Bercy sans succès. Selon Daniel Lebard, alors PDG d'Albright & Wilson, Thierry Breton, ancien administrateur de Rhodia, aurait été « sauvé » par l'AMF durant cette affaire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Ghislaine Ottenheimer et Daniel Lebard, « L’Affaire, l’histoire du plus grand scandale financier », Seuil</ref>, ce que l'AMF et Thierry Breton démentent, ce dernier obtenant la condamnation de Daniel Lebard pour diffamation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • administrateur de Bouygues Telecom (2000-2002).
  • administrateur, président du conseil d'administration de Thomson (anciennement Thomson Multimedia, nouvellement Technicolor.)
  • administrateur, président du conseil d'administration de Thomson SA. (TSA).
  • administrateur, président du conseil d'administration de France Télécom.
  • administrateur, président du conseil d'administration d'Orange.
  • administrateur de Schneider Electric.
  • administrateur de La Poste.
  • administrateur du Centre national d'études spatiales (CNES).
  • administrateur de Dexia (Belgique).
  • membre du conseil de surveillance d'AXA.

De 2007 à novembre 2019, date de sa nomination en tant que Commissaire européen

Fonctions académiques et scientifiques

  • administrateur, vice-président du conseil d'administration de l'École Alsacienne.

Autres

Fonctions ministérielles

Fonctions locales

Fonctions européennes

  • Commissaire européen au Marché intérieur (depuis 2019)

Décorations et distinctions

Décorations

Distinctions

Publications

  • 1984 : Softwar (La Guerre douce), Thierry Breton - Denis Beneich, éd. Robert Laffont, Paris ; thriller technologique.
  • 1985 : Vatican III, Thierry Breton, éd. Robert Laffont, Paris
  • 1987 : Netwar (La guerre des réseaux), Thierry Breton, éd. Robert Laffont, Paris
  • 1991 : La Dimension invisible (Le défi du temps et de l'information), éd. Odile Jacob, Paris ; essai sur la société de l'information<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • 1992 : La Fin des illusions, Plon, Paris ; essai qui dénonce l'argent fou de l'immobilier, et la virtualité de l'économie induite par l'informatique, sans gain réel de productivité.
  • 1993 : Le Télétravail en France, La Documentation française.
  • 1994 : Le Lièvre et la Tortue, essai sur les atouts inattendus de Français, cosigné avec Christian Blanc et dans lequel les auteurs définissent la notion de pôle de compétitivité à la française.
  • 1994 : Les Téléservices en France, ou une anticipation précoce du monde de l'internet, La Documentation française.
  • 2007 : Antidette, Plon.Modèle:Commentaire


Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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