Superordinateur

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes

Fichier:IBM Blue Gene P supercomputer.jpg
Le supercalculateur IBM Blue Gene/P de l'Argonne National Laboratory fonctionne avec Modèle:Nombre utilisant un système de refroidissement standard par air, groupé dans Modèle:Nombre et interconnectés par un réseau de fibre optique à haute vitesse<ref>Modèle:Lien web.</ref> (2007).
Fichier:Columbia Supercomputer - NASA Advanced Supercomputing Facility.jpg
Le superordinateur Columbia du centre de recherche Ames Research Center de la NASA, composé de Modèle:Nombre Intel Itanium 2, regroupés en Modèle:Nombre de Modèle:Nombre, et exécutant un système d'exploitation Linux (2006).

Un superordinateur ou supercalculateur est un ordinateur conçu pour atteindre les plus hautes performances possibles avec les techniques connues lors de sa conception, en particulier en ce qui concerne la vitesse de calcul. Pour des raisons de performance, c'est presque toujours un ordinateur central, dont les tâches sont fournies en traitement par lots.

La science des superordinateurs est appelée « calcul haute performance » (Modèle:En anglais ou HPC). Cette discipline se divise en deux : la partie matérielle (conception électronique de l'outil de calcul) et la partie logicielle (adaptation logicielle du calcul à l'outil). Ces deux parties font appel à des champs de connaissances différents.

Historique

Modèle:Section à sourcer

Fichier:CDC 6600.jc.jpg
Superordinateur CDC 6600 avec sa console. Lancé en 1964.

Les premiers superordinateurs (ou supercalculateurs) apparaissent dans les années 1960. En 1961, IBM développe l'IBM Stretch ou IBM 7030, dont une unité est exploitée en France en 1963.

À cette époque, et jusque dans les années 1970, le plus important constructeur mondial de superordinateurs est la société Modèle:Lang (CDC), avec son concepteur Seymour Cray. Par la suite, [[Cray (entreprise)|Modèle:Lang]], fondée par Seymour Cray après son départ de CDC, prend l’avantage sur ses autres concurrents, jusqu’aux alentours de l'année 1990. Dans les années 1980, à l’image de ce qui s’était produit sur le marché des micro-ordinateurs des années 1970, de nombreuses petites sociétés se lancèrent sur ce marché, mais la plupart disparaissent dans le « Modèle:Lang » du marché des superordinateurs, au milieu des années 1990.

Ce que désigne le terme superordinateur varie avec le temps, car les ordinateurs les plus puissants du monde à un moment donné tendent à être égalés, puis dépassés, par des machines d’utilisation courante plusieurs années après. Les premiers superordinateurs CDC étaient de simples ordinateurs mono-processeurs (mais possédant parfois jusqu’à dix processeurs périphériques pour les entrées-sorties) environ dix fois plus rapides que la concurrence. Dans les années 1970, la plupart des superordinateurs adoptent un processeur vectoriel, qui effectue le décodage d’une instruction une seule fois pour l’appliquer à toute une série d’opérandes.

Fichier:Cray2.jpeg
Un supercalculateur Cray-2, inventé par Seymour Cray et lancé à partir de 1985.

C’est seulement vers la fin des années 1980 que la technique des systèmes massivement parallèles est adoptée, avec l’utilisation dans un même superordinateur de milliers de processeurs. De nos jours, certains de ces superordinateurs parallèles utilisent des microprocesseurs de type « RISC », conçus pour des ordinateurs de série, comme les PowerPC ou les PA-RISC. D’autres supercalculateurs utilisent des processeurs de moindre coût, de type « CISC », microprogrammés en RISC dans la puce électronique (AMD ou Intel) : le rendement en est un peu moins élevé, mais le canal d’accès à la mémoire — souvent un goulet d’étranglement — est bien moins sollicité.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les superordinateurs sont le plus souvent conçus comme des modèles uniques par des constructeurs informatiques « traditionnels » comme International Business Machines (IBM), Hewlett-Packard (HP), ou Bull, qu’ils aient derrière eux une longue tradition en la matière (IBM) ou qu’ils aient racheté dans les années 1990 des entreprises spécialisées, alors en difficulté, pour acquérir de l’expérience dans ce domaine.

Utilisation

Fichier:TOP500-2008fr.svg
Total de la puissance de calcul des Modèle:Nombre supercalculateurs mondiaux, de 1993 à 2008 (selon le classement TOP500).

Modèle:Article détaillé

Les superordinateurs sont utilisés pour toutes les tâches qui nécessitent une très forte puissance de calcul, comme les prévisions météorologiques, l’étude du climat (à ce sujet, voir les programmes financés par le G8-HORCs), la modélisation d'objets chimiques (calcul de structures et de propriétés, modélisation moléculaireModèle:Etc.), les simulations physiques (simulations aérodynamiques, calculs de résistance des matériaux, simulation d'explosion d'arme nucléaire, étude de la fusion nucléaireModèle:Etc.), la cryptanalyse ou les simulations en finance et en assurance (calcul stochastique).

Les institutions de recherche civiles et militaires comptent parmi les plus gros utilisateurs de superordinateurs.

En France, on trouve ces machines dans les centres nationaux de calculs universitaires, tels que l'Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS), le Centre informatique national de l'enseignement supérieur (CINES), mais aussi au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) ou dans certaines grandes entreprises, comme Total, EDF ou encore Météo-France<ref>Classement Top 500 Juin 2013.</ref>.

Conception

Composants et architecture

Fichier:FSL JET Supercomputer.jpg
Le superordinateur FSL JET du Modèle:Lien de la National Oceanic and Atmospheric Administration (2000).

Les superordinateurs tirent leur supériorité sur les ordinateurs conventionnels à la fois grâce à :

Fichier:IBM HS20 blade server.jpg
Une lame Modèle:Lien HS20.

Ils sont presque toujours conçus spécifiquement pour un certain type de tâches (le plus souvent des calculs numériques scientifiques : calcul matriciel ou vectoriel) et ne cherchent pas de performance particulière dans d'autres domaines.

L’architecture mémorielle des supercalculateurs est étudiée pour fournir en continu les données à chaque processeur afin d’exploiter au maximum sa puissance de calcul. Les performances supérieures de la mémoire (meilleurs composants et meilleure architecture) expliquent pour une large part l’avantage des superordinateurs sur les ordinateurs classiques.

Leur système d’entrée/sortie (bus) est conçu pour fournir une large bande passante, la latence étant moins importante puisque ce type d’ordinateur n’est pas conçu pour traiter des transactions.

Comme pour tout système parallèle, la loi d’Amdahl s’applique, les concepteurs de superordinateurs consacrant une partie de leurs efforts à éliminer les parties non parallélisables du logiciel et à développer des améliorations matérielles pour supprimer les goulots d'étranglement restants.

Principaux obstacles techniques

Fichier:Mira - Blue Gene Q at Argonne National Laboratory.jpg
Supercalculateur IBM Blue Gene/Q de l'Argonne National Laboratory (Modèle:Date-).

D'une part, les superordinateurs ont souvent besoin de plusieurs mégawatts de puissance électrique. Cette alimentation doit aussi être de qualité. En conséquence, ils produisent une grande quantité de chaleur et doivent donc être refroidis pour fonctionner normalement. Le refroidissement (par exemple à air) de ces ordinateurs pose souvent un problème important de climatisation.

D'autre part, les données ne peuvent circuler plus vite que la vitesse de la lumière entre deux parties d'un ordinateur. Lorsque la taille d’un superordinateur dépasse plusieurs mètres, le temps de latence entre certains composants se compte en dizaines de nanosecondes. Les éléments sont donc disposés pour limiter la longueur des câbles qui relient les composants. Sur le Cray-1 ou le Cray-Modèle:II, par exemple, ils étaient disposés en cercle.

De nos jours, ces ordinateurs sont capables de traiter et de communiquer de très importants volumes de données en très peu de temps. La conception doit assurer que ces données puissent être lues, transférées et stockées rapidement. Dans le cas contraire, la puissance de calcul des processeurs serait sous-exploitée (goulot d’étranglement).

Historique des records

Modèle:Article détaillé

Date Superordinateur Constructeur Type de processeurs ; fréquence Nombre de processeurs Puissance réelle Emplacement
Modèle:Date Z1 Konrad Zuse Modèle:Unité Modèle:Pays
Chez Konrad Zuse
Modèle:Date Z2 Konrad Zuse Modèle:Unité Modèle:Pays
Chez Konrad Zuse
Modèle:Date Z3 Konrad Zuse Modèle:Unité/2 Modèle:Unité Modèle:Pays
Modèle:Lang
Modèle:Date Modèle:Lien TRE Modèle:Unité Modèle:Pays
Modèle:Lang
Modèle:Date Colossus Mark I TRE Modèle:Unité Modèle:Pays
Modèle:Lang
Modèle:Date Colossus Mark II TRE Modèle:Unité Modèle:Pays
Modèle:Lang
Modèle:Date ENIAC Modèle:Unité/2 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Modèle:Lang
1956 TX-0 MIT Lincoln Laboratory Modèle:Unité 3 600 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Modèle:Lang
1958 TX-2 MIT Lincoln Laboratory Modèle:Unité/2, Modèle:Unité 22 000 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Modèle:Lang
1958 Modèle:Lien IBM Modèle:Unité Modèle:Nobr
Modèle:Lang
Modèle:Date Modèle:Lien IBM 2 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]] et David Taylor Model Basin
Modèle:Date IBM 7030 IBM Modèle:Unité, 16K mots de 64 bits Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Los Alamos|Modèle:Lang]]
1964 CDC 6600 CDC Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
1969 Modèle:Lien CDC Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
1974 Modèle:Lang CDC 16 bits Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
1975 Modèle:Lien [[Burroughs Corporation|Modèle:Lang]] Modèle:Unité, 64 bits 256 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Modèle:Lang (NASA)
1976 Cray-1 Cray Modèle:Unité, 64 bits 2 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Los Alamos|Modèle:Lang]]
1981 Modèle:Lien CDC 32 / 64 bits Modèle:Unité Plusieurs endroits dans le monde
1982 Cray X-MP Cray Cray Vector, Modèle:Unité 2 Modèle:Unité indicationDeLangue}} USDA National Nutrient Database for Standard Reference, sur nal.usda.gov.</ref>
1984 Cray X-MP/48 Cray Cray Vector, Modèle:Unité 4 Modèle:Unité Plusieurs endroits dans le monde<ref name="usda"/>
1984 M-13 Modèle:Unité Modèle:URSS
Modèle:Lang
1985 Cray-2 Cray Cray Vector, Modèle:Unité 4 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
1989 Modèle:Lien Modèle:Lang Modèle:Unité Modèle:Nobr
Université de l’État de Floride
1993 Modèle:Lien Modèle:Lang SPARC 1 024 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Los Alamos|Modèle:Lang]]
1993 Modèle:Lang Fujitsu Fujitsu VPP500 140 Modèle:Unité Modèle:Japon
Modèle:Lang
1994 XP/S140 Intel Intel Paragon 3 680 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoires Sandia|Modèle:Lang]]
1994 Modèle:Lang Fujitsu Fujitsu VPP500 140 Modèle:Unité Modèle:Japon
Modèle:Lang
1996 SR2201 Hitachi Hitachi SR2201 1 024 Modèle:Unité Modèle:Japon
Université de Tokyo
1996 CP-PACS Hitachi Hitachi SR2xxx CP-PACS 2 048 Modèle:Unité Modèle:Japon
Modèle:Lang
1997 Modèle:Lang Intel Intel Paragon ASCI-Red 7 264 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoires Sandia|Modèle:Lang]]
1997 Modèle:Lang Intel Intel Paragon ASCI-Red 9 152 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoires Sandia|Modèle:Lang]]
1999 Modèle:Lang Intel Intel Paragon ASCI-Red 9 472 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoires Sandia|Modèle:Lang]]
1999 Modèle:Lang Intel Intel Paragon ASCI-Red 9 632 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoires Sandia|Modèle:Lang]]
2000 Modèle:Lang IBM IBM POWER3 Modèle:Unité 8 192 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
2001 Modèle:Lang IBM IBM POWER3 Modèle:Unité 8 192 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
2002 Modèle:Lang NEC NEC SX6 Modèle:Unité 5 120 Modèle:Unité Modèle:Japon
Modèle:Lang
Modèle:Date [[Blue Gene (superordinateur)|Modèle:Lang]] IBM Modèle:Lien Modèle:Unité 16 384 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
Modèle:Date [[Columbia (superordinateur)|Modèle:Lang]] SGI Intel [[Intel Itanium 2|Modèle:Nobr]] Modèle:Unité 8 192 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Modèle:Lang (NASA)
Modèle:Date [[Columbia (superordinateur)|Modèle:Lang]] SGI Intel [[Intel Itanium 2|Modèle:Nobr]] Modèle:Unité 10 160 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Modèle:Lang (NASA)
Modèle:Date [[Blue Gene (superordinateur)|Modèle:Lang]] IBM Modèle:Lien Modèle:Unité 32 768 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
Modèle:Date [[Blue Gene (superordinateur)|Modèle:Lang]] IBM Modèle:Lien Modèle:Unité 65 536 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
Modèle:Date [[Blue Gene (superordinateur)|Modèle:Lang]] IBM Modèle:Lien Modèle:Unité 131 072 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
2007 [[Blue Gene (superordinateur)|Modèle:Lang]] IBM PowerPC 440 2C Modèle:Unité 36 864 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Laboratoire national de Lawrence Livermore|Modèle:Lang]]
2008 [[Roadrunner (supercalculateur)|Modèle:Lang]] IBM PowerXCell 8i Modèle:Unité 129 600 Modèle:Unité Modèle:Nobr
[[Département de l'Énergie des États-Unis|Modèle:Lang]], Los Alamos, Nouveau-Mexique
2009 Jaguar (amélioré en Titan) Cray Processeurs six cœurs AMD 224 162 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Laboratoire national d’Oak Ridge
2010 Tianhe-1A NUDT Hybride :
Intel Xeon + GPU Nvidia Tesla M2050 + FeiTeng-1000
14 366 + 7 166 Modèle:Unité Modèle:Pays
National Supercomputing Center, Tianjin
2011 K computer Fujitsu SPARC64 VIIIfx Modèle:Unité/2, « Tofu interconnect » 68 544 Modèle:Unité<ref>TOP500 List - November 2011 (1-100) sur top500.org.</ref> Modèle:Japon
RIKEN, Kobe
2012 Sequoia IBM BlueGene/Q, Power BQC 16C Modèle:Unité, Custom Modèle:Unité<ref>TOP500 List - June 2012 (1-100) sur top500.org.</ref> Modèle:Nobr
Lawrence Livermore National Laboratory
2012 Titan (un Jaguar amélioré) Cray Hybride :
AMD Opteron + Nvidia Tesla K20
560 640 Modèle:Unité Modèle:Nobr
Laboratoire national d’Oak Ridge
2013 Tianhe-2 Intel Hybride :
Xeon E5-2692 + Xeon Phi
32 000 + 48 000 Modèle:Unité Modèle:Pays
National University of Defense Technology<ref>« Le plus puissant super-ordinateur au monde est chinois », Le Monde.fr, 18 juin 2013.</ref>, Guangzhou
2016 TaihuLight NRCPC / Sunway Sunway SW26010 260C 40 960 Modèle:Unité Modèle:Pays
National Supercomputing Center, Wuxi<ref>« La Chine devient la première puissance informatique au monde », Jean-Marc De Jaeger, Le Figaro.fr, 21 juin 2016.</ref>
2018 Behold Summit IBM / Nvidia Hybride :
IBM POWER9 + Nvidia Tesla V100<ref name=beast>Modèle:Article</ref>
9 216 + 27 648<ref name=beast/> Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref> Modèle:Nobr
Laboratoire national d’Oak Ridge<ref>Modèle:Article</ref>
2020 Fugaku Fujitsu / ARM ARM Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> 7 300 000 Modèle:Unité Modèle:Japon
RIKEN, Kobe<ref>Modèle:Lien web.</ref>
2022 Frontier Modèle:Unité Modèle:Nobr, Oak Ridge Leadership Computing Facility <ref>[1], Jacques Cheminat, Le Monde informatique.fr, 30 mai 2022.</ref>
Fichier:Processor families in TOP500 supercomputers.svg
La part des CPU du TOP500 par famille de processeurs (juin 1993 - 2015).

Historique des records en France

Fichier:Jade CINES.jpg
Le supercalculateur Jade installé par le GENCI au Centre informatique national de l'enseignement supérieur (CINES), à Montpellier, France (2010).
Fichier:Occigen.jpg
Le supercalculateur Occigen installé par le GENCI au CINES, à Montpellier (2015).

En Modèle:Date-, l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) opère un ordinateur CM-5/128 qui utilise des processeurs SuperSPARC, il est classé Modèle:25e au TOP500<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Trois ans plus tard, en Modèle:Date, l'Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS) parvient à atteindre la Modèle:12e mondiale avec le T3E construit par Cray<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la mi-Modèle:Date-, le plus puissant des supercalculateurs français se classe Modèle:4e au TOP500, c'est le TERA basé sur des processeurs Alpha à Modèle:Unité/2 (AlphaServer SC45) et développé par Hewlett-Packard<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il appartenait au Commissariat à l'énergie atomique (CEA). En Modèle:Date, le TERA-10 de Bull lui succède, il génère une puissance de calcul de Modèle:Unité et se placera au Modèle:5e mondial du TOP500<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, l'IDRIS et son Blue Gene/P Solution d'IBM affiche, selon le test LINPACK, une puissance de Modèle:Unité et remporte la Modèle:10e<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, la première machine française a pour nom Jade. De type « SGI Modèle:Lien » elle est basée au Centre informatique national de l'enseignement supérieur (CINES) de Montpellier. Ce supercalculateur se classe au Modèle:28e mondial avec Modèle:Unité au test LINPACK. Peu après, la configuration de la machine Jade est complétée pour atteindre une performance de Modèle:Unité. La machine passe en Modèle:Date au Modèle:18e du TOP500<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C’est alors le troisième système informatique européen et le premier français, il est destiné à la recherche publique.

En Modèle:Date-, le record français est détenu par le TERA-100 de Bull. Installé au Modèle:Abréviation discrète à Bruyères-le-Châtel pour les besoins de la simulation militaire nucléaire française, avec une performance de Modèle:Unité, cette machine se hisse au Modèle:6e mondial et gagne le Modèle:1er européen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tera-100 Classement Top500 novembre 2010 sur top500.org.</ref>. Elle est constituée de Modèle:Nombre Intel Xeon 7500 dotés chacun de huit cœurs et connectés par un réseau de type InfiniBand.

En Modèle:Date-, Curie, un système conçu par Bull pour le GENCI, installé sur le site du Très Grand Centre de Calcul (TGCC) à Bruyères-le-Châtel, dispose d'une puissance de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il sera le supercalculateur le plus puissant de France en prenant la Modèle:9e du classement mondial<ref>TOP500 List - juin 2012 (1-100) sur top500.org.</ref>. Il est conçu pour délivrer Modèle:Unité.

En Modèle:Date-, les systèmes Ada et Turing construits par IBM sont installés à l'IDRIS d'Orsay. La somme de leur puissance dépasse le pétaflops. Ces deux machines sont à la disposition des chercheurs. En mars 2013, le supercalculateur Pangea<ref>« Pangea : le supercalculateur de Total est le Modèle:14e plus puissant au monde », novembre 2013, sur connaissancedesenergies.org.</ref> détenu par la société Total est inauguré, il devient le système le plus performant jamais installé en France. Sa puissance de calcul s'élève à Modèle:Unité. Équivalant à Modèle:Nombre de bureau réunis, il obtient la Modèle:11e mondiale<ref name=":pangea">Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le système Occigen, conçu par Bull, Atos technologies, pour le GENCI est installé sur le site du CINES ; il est doté d'une puissance de Modèle:Unité. Il se situait en Modèle:26e au classement mondial du TOP500 de Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Occigen - bullx DLC, Xeon E5-2690v3 12C 2.6GHz, Infiniband FDR », sur TOP500.org (consulté le 4 avril 2016).</ref>.

En Modèle:Date-, Total annonce avoir triplé la capacité de calcul de son supercalculateur Pangea, passant à une puissance de calculs de Modèle:Unité en pics de performance et de Modèle:Unité en puissance utilisable. Cela lui permet de retrouver le Modèle:11e au TOP500<ref name=":pangea" /> et le place ainsi en tête du secteur industriel mondial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le GENCI met en service Adastra, un superordinateur fourni par HPE-Cray hébergé au CINES. Ses Modèle:Unité lui permettent de gagner le Modèle:10e rang mondial en matière de performances de calcul<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Systèmes d'exploitation pour superordinateurs

graphe temporel des systèmes d'exploitation.
Transition des systèmes d'exploitation des superordinateurs d'Unix (en bleu pâle) vers Linux (en vert).

L'essor des supercalculateurs a vu Linux devenir le système d'exploitation équipant la majorité des [[TOP500|Modèle:Nombre les plus puissants]] de la planète<ref name="top 500">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les supercalculateurs les plus puissants de la planète et leur système d’exploitation, sur top500.org.</ref>,<ref>Top 500 de juin 2012, sur linuxfr.org.</ref>, Unix perdant progressivement du terrain face à Linux, mais occupant pendant un temps une place de choix sur le marché des supercalculateurs (5 %).Modèle:Refsou

Windows ne fut exécuté que par deux des Modèle:Nombre les plus puissants de la planète, soit 0,4 %<ref name="top 500"/>, tandis que BSD n'était présent que sur une seule machine du Modèle:Nobr, soit 0,2 %. Enfin, les autres configurations (« Modèle:Lang », soit un ensemble de plusieurs types de systèmes d'exploitation) représentaient 4,6 %.Modèle:Refsou

En Modèle:Date-, Linux équipe la totalité des 500 superordinateurs les plus puissants au monde<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:-

Calculateur quantique

Modèle:Article détaillé

Supercalculateurs et jeux de réflexion

Modèle:Saut Modèle:Article général Modèle:Article détaillé

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Portail