Oignies (Pas-de-Calais)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Oignies (prononcer [wani]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1.

La ville est située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La dernière gaillette de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais remonte par la [[Fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges|fosse Modèle:N° - 9 bis]] le Modèle:Date. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Oignies est située à Modèle:Unité de Lens et à Modèle:Unité de Lille. Elle est également située au cœur de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La ville est entourée par Carvin, Courrières, Libercourt, Dourges, Ostricourt et Wahagnies, mais aussi Hénin-Beaumont même si aucune route ne relie les deux villes.

Oignies s'étend sur Modèle:Unité dont 372 sont urbanisés. Le sous-sol de la ville est carbonifère. À la place de l'église, dans le centre-ville, l'altitude du sol est de Modèle:Unité.

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont une située dans le département du Nord : Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Elle est également traversée par le Grand Courant, un petit canal non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Libercourt et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Carvin<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Le parc des Hautois est un parc appartenant au département du Pas-de-Calais. Il s'étend sur plus de quarante hectares, et possède un étang de treize hectares. Le parc a deux entrées principales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : le marais et le terril d’Oignies et le bois du Hautois, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de 25 à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Fichier:Oignies - Cités de la fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges (A).JPG
Cité minière de la Compagnies des mines de Dourges, dite « Declercq ».

Oignies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (91,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (63,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,5 %), terres arables (8,6 %), forêts (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Division de la commune

Oignies est divisée en plusieurs quartiers. Un quartier est séparé du centre-ville à cause de la ligne Paris - Lille. Les cités sont la cité Declercq, la cité de la Justice, la cité des Bonniers, la cité du Moulin, la cité de l'Empire, la cité des Têtes, la cité de la Chapelle, la cité des Beaux Sarts, la cité Quintiche.

Logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nbr, alors qu'il était de Modèle:Nbr en 2013 et de Modèle:Nbr en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 92,3 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le parc de sociaux sociaux représente une part importante de l'ensemble des résidences principales de la ville, sans doute liée à la présence d'anciennes cités minières reclassées juridiquement en HLM. Leur nombre s'élevait à 653 en 2008 (16,4 % des résidences principales) en 2008 et se monte à Modèle:Nbr en 2018<ref name="LogT7" group="I"/>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Oignies en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 41,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (38 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Oignies en 2018.
Typologie Oignies<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Pas-de-Calais<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 92,3 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,1 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 7,6 7,6 8,2

Voies de communication et transports

L'autoroute A1 passe à travers le terrain de la commune, pour y accéder, il faut prendre la sortie 18 (Carvin - Libercourt - Oignies). En arrivant de l'autoroute A1 depuis Paris, il est également possible de prendre l'autoroute A21 direction Douai et de prendre la première sortie, la 18 puis prendre les départementales 160 puis 306.

Comme toutes les villes de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, Oignies est desservie par les transports en commun de Lens-Béthune Tadao. Seules les lignes 16, 56, 71 et 73 traversent la ville. Les quatre lignes passent par la commune limitrophe Libercourt, la ligne 16 passe par Lens, la ligne 56 par Carvin, la 71 par Lille et 73 par Hénin-Beaumont<ref>Transports en commun, site officiel (page consultée le 18 août 2008).</ref>. Oignies ne possède pas de gare à son nom, la plus proche est celle de Libercourt qui est desservie par le TER Nord-Pas-de-Calais et qui donne sur Lille, Lens et Douai.

L'aéroport le plus proche est celui de Lille-Lesquin dans la ville de Lesquin. En termes de voies fluviales, le canal de la Deûle fait office de frontière entre les villes d'Oignies et de Courrières.

Toponymie

Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Ognies (1024) ; Oisniacum (1218) ; Oisni (1228) ; Oegnies, Doegnies (1286) ; Ongnies (1292) ; Oignies (1307) ; Ogni (1405) ; Oingnies (1429) ; Ognis (1458) ; Oigny (1762) ; Ongnyes (1769) ; Doignies (1774)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Antiquité

La ville d'Oignies semble avoir été habitée dès les premiers siècles de l'ère chrétienne. Son nom d'alors était Ongniacume<ref name="histoire"/>.

Moyen Âge

Bertrand d'Ongnies (Oignies) , Colart d'Ongnies dit « Estourdi », Dreux d'Ongnies combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1481, Jean d'Ongnies, seigneur d'Ongnies, époux de Marie de Ghistelles (grande famille de Belgique), détient le fief noble de la seigneurie et Vierschaere de Merckeghem, dépendant de la châtellenie de Bourbourg, mais située dans la châtellenie de Cassel. Il la cède à Jean d'Ongnies, fils du seigneur de Watten, puis elle passe en 1532 à messire Louys van Ongnies, prêtre, ensuite à Marguerite d'Ongnies, épouse de Philippe I de Merode, dynastie princière originaire de Rhénanie (Allemagne) lequel meurt en 1625. Elle passe alors dans la Maison de Merode<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

En 1665, un François Alexandre d'Oignies (également dit Ongnies), baron de Courrières, marié à Angéline de Bryas, est détenteur d'une seigneurie dans la châtellenie de Bourbourg, seigneurie héritée par sa femme de son frère Albert de Bryas.

Lui succède en 1688 son fils François Joseph d'Ongnies, seigneur d'Ennin (Hénin-Liétard ?) et de Jacquemart.

Est ensuite retrouvé en 1724 François Joseph d'Oignies, baron de Courrières, puis son fils François Joseph, baron de Robecq, frère de Louis Théodore d'Oignies, baron d'Oignies, prêtre de Saint-Donat de Bruges (cathédrale Saint-Donatien de Bruges)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque contemporaine

Exploitation charbonnière

Fichier:Oignies - Monument à la mémoire de Mme De Clercq.jpg
Charles Caby, Monument à madame de Clercq, dit de la Découverte du charbon (1913-1932) à Oignies.

C'est dans le parc du château d'Henriette de Clercq que le Modèle:Date-, l'ingénieur Mulot découvre du charbon, une aubaine pour la région qui développera ensuite l'industrie minière. C'était la première découverte du charbon dans le département<ref name="histoire"/>.

Sur le territoire d'Oignies, deux compagnies minières ont exploité le charbon, la Compagnie des mines d'Ostricourt, qui y exploitait sa [[Fosse n° 2 des mines d'Ostricourt|fosse Modèle:N°]] et la Compagnie des mines de Dourges, pour sa [[Fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges|fosse Modèle:N°]].

Elle est fondée à Oignies le long de la route de Libercourt en 1860. Le carreau de la Fosse 2 est un point névralgique pour la Compagnie des mines d'Ostricourt, puisque c'est sur ce site que furent construits les Grands Bureaux, siège de l'administration de la Compagnie et les importants Ateliers centraux pour l'entretien, la réparation ou la construction de toutes pièces métalliques, composants électriques, machines, matériels en usage au fond ou au jour, des installations industrielles de la compagnie.

À partir de 1937, la compagnie décide de faire de son puits no 2, son principal puits d'extraction. Il devint alors un Grand Siège. Le puits fut réalésé pour atteindre un diamètre de Modèle:Unité.

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. Ces derniers détruisent la ville et les mines de charbons en Modèle:Date-, un peu avant leur retrait du territoire.

En 1919, Oignies avait vu l'arrivée de Georges Clemenceau qui vint remettre la croix de guerre.

Immigration polonaise

Modèle:Article détaillé La commune d'Oignies a accueilli, comme de nombreuses autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.

Seconde guerre mondiale

Modèle:Article détaillé

Au cours de la Bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, Oignies subit de cruelles exactions de la part de l'armée allemande. Les 26, 27 et Modèle:Date-, des soldats allemands incendièrent 380 maisons et tuèrent 80 civils en vengeance de la résistance des troupes françaises au Pont de la Batterie. Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, la ville fut occupée une nouvelle fois par les troupes allemandes.

Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de Modèle:Unité de charbon pendant près de deux semaines<ref name=EtienneDejonghe>"Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987 [1].</ref>.

C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, la déportation de Modèle:Unité<ref name="cheminsdememoire">Modèle:Lien web</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la bataille du charbon (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

Après-guerre

Le Modèle:Date-, Vincent Auriol, président de la république, accompagné de François Mitterrand, ministre des anciens combattants, remit à la commune la croix de guerre 1939-1945 et inaugura le mausolée à la mémoire des 80 fusillés du Modèle:Date- et déclara Oignies « Ville martyre »<ref name="histoire">Histoire locale, site de la mairie (page consultée le 18 août 2008).</ref>.

Modernisation des installations après la Seconde Guerre mondiale

Fichier:Oignies - Fosse n° 2 des mines d'Ostricourt (4).jpg
Fosse Modèle:N° de Oignies dans les années 1950.

Les travaux de modernisation entrepris dans les années 1930 sont ralentis pendant la Seconde Guerre mondiale et seulement achevés en 1950. Une nouvelle machine à vapeur, la plus puissante de France, est aussi installée. Un nouveau chevalement à poutrelles à treillis de Modèle:Unité est installé en 1947-1948. La concentration des fosses 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne compagnie est effective en 1950.

Les ateliers furent ensuite repris par les Houillères nationalisées en 1946, Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais (HBNPC), Groupe d'Oignies.

Elle est équipée de berlines de Modèle:Unité, d'un lavoir à grains, de deux lavoirs à fines, d'un criblage et d'une usine à boulets situés à proximité de la voie ferrée SNCF. Un téléphérique est installé pour la mise à terril.

Fin de l'exploitation charbonnière

En 1976, la fosse Modèle:N° cesse son activité. les derniers mineurs sont mutés à la fosse Modèle:N°. Le puits Modèle:N° est remblayé en 1977 (Modèle:Unité de profondeur). La cheminée de Modèle:Unité tombe en 1977 mais le chevalement résiste jusqu'en 1980. Il sera démoli en deux fois, la partie haute, puis le faux-carré. Certains bâtiments sont encore visibles en 2001, le logement du garde, les bains douches, bureaux, garages, ateliers, poste de transformation et la salle des machines, conservée avec la machine d'extraction restaurée par l'Association du Centre de la Mine et du Chemin de Fer. Un musée permet de la découvrir.

Le Modèle:Date, la dernière gaillette de charbon est remontée à la [[Fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges|fosse Modèle:N° - 9 bis de Oignies]]. Cet événement très médiatisé marquera la fin de l'extraction minière dans le Nord de la France.

Après la fermeture des mines

Après la fermeture des mines, les installations sont toutes démantelées et démolies sauf le carreau du Modèle:N° - 9 bis qui est réaménagé dans les années 2000 pour devenir un site de tourisme industriel et musical. Le Métaphone est inauguré le Modèle:Date- sur le site de la fosse. Un écoquartier doit également s'y reconstruire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut

Le Modèle:Date-, un attentat est déjoué dans le train Thalys Modèle:N° à hauteur de Oignies<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

Modèle:Article connexe Oignies est située depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais. Auparavant, elle était rattachée à l'arrondissement de Béthune.

Commune et intercommunalités

Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin créée en 2001 et qui succédait au district d'Hénin-Carvin, créé en 1968 et dont elle était déjà membre.

Circonscriptions administratives

Modèle:Article connexe La commune faisait partie de 1793 à 1982 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton de Courrières<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-1.

Circonscriptions électorales

Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010.

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe

Le second tour des élections municipales de 2020 a lieu le Modèle:Date. La liste du Rassemblement national perd lors de ce second tour<ref>Modèle:Article.</ref>.

Élections municipales 2020

Résultats des municipales de 2020 à Oignies<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Fabienne Dupuis<ref name=sortants group="Note">Liste du maire sortant ou de la maire sortante.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> PS 1 157 46,01 1 507 62,40 24 4
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| François Vial<ref name="4juin2020_www.lavoixdunord.fr" /> 796 31,65 908 37,59 5 1
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Camille Goeusse<ref name="4juin2020_www.lavoixdunord.fr" /> 562 22,34 Retrait 0 0
Votes valides
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100
Abstention
Inscrits / participation

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Article connexe La commune est jumelée avec : Modèle:Jumelages

Équipements et services publics

Enseignement

Fichier:Ecole Pantigny.jpg
L'école Pantigny.

Oignies se situe dans l'académie de Lille, et, en 2011, elle administre quatre écoles maternelles (Jacques-Brel, Jean-de-la-Fontaine, Pauline-Kergomard et Louise-Michel) et quatre écoles élémentaires publiques (Savary-Bouquet, Georges-Brassens, Pierre-Brossolette, André-Pantigny). Oignies dispose également d'un établissement privé, Sainte-Henriette, regroupant les deux parties du secteur élémentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toujours en 2011, le département gère le collège Louis-Pasteur. La région y gère le lycée professionnel Joliot-Curie. Le collège, ainsi que la partie SEGPA, est classé zone d'éducation prioritaire. Le lycée est, quant à lui, noté comme « sensible »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Modèle:Section à actualiser

Fichier:Château De Clercq.jpg
L'ancien château de Modèle:Mme est devenu un centre de réadaptation fonctionnelle.

En 2011, la commune compte douze médecins généralistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le centre hospitalier le plus proche est celui d'Hénin-Beaumont. L'ancien château d'Henriette de Clercq a d'abord reçu les accidentés des mines, pour devenir un centre de rééducation des opérés cardiaques et orthopédiques. Il est dirigé par l'AHNAC<ref name="Monuments">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune possédait, avec la commune voisine Libercourt, la clinique Anquetil, qui faisait partie du service public hospitalier le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Oigninois. La devise de la ville est « Oignies bouge la vie », devise imaginée par le conseil municipal des jeunes. Cette commune est célèbre pour avoir vu naître deux grands champions d'athlétisme : Michel Jazy et Guy Drut.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Sports et loisirs

La commune dispose dans le site du stade municipal Guy-Drut, d'une piste d'athlétisme synthétique, une aire de lancers, deux terrains de football en gazon et un terrain en synthétique. Également dans le stade, le complexe Coubertin est doté d'une salle multi-sports avec tribune, d'un dojo et d'une salle de tennis de table. À cela s'ajoutent les salles Lemaire et Léon Kaczmarek, la salle de musculation Gilbert-Bouleux, une halle de tennis et deux courts en terre battue<ref name="Sport">Modèle:Lien web.</ref>.

Le stade municipal est renommé le stade municipal Guy-Drut le Modèle:Date- en hommage à Guy Drut, athlète formé à l'Étoile Oignies Athlétisme et champion olympique du 110 mètres haies en 1976 à Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hors du stade municipal, la commune comporte cinq salles polyvalentes (Michel-Jazy, Joliot-Curie, Jean-Bouchard, Lebas et Pantigny), deux terrains de football, dont un à côté de la salle Bouchard, un boulodrome<ref name="Sport"/>.

Tous les ans, en avril, le VTT-Club d'Oignies organise la Rando des Terrils. Elle offre à tous les participants un voyage à travers le bassin minier. Les randonneurs sillonnant les chemins peuvent admirer des chevalements, des terrils, des cités minières et des sites reconvertis après la fermeture des houillères. Cette randonnée est dédiée à la mémoire de celles et ceux qui ont construit ce paysage.

Cultes

Fichier:Oignies - Église Saint-Joseph (04).JPG
Vue du clocher de l'église Saint-Joseph.

Médias

Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, ajoutée à celle du Communaupole de Lens-Liévin.

Les habitants d'Oignies reçoivent, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de Nostalgie Lens et de Chérie FM Haut de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle reçoit également des radios régionales comme Fréquence Horizon, Métropolys, Contact et Mona FM.

La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo. Elle est en outre, le siège d'Information locale télévision et vidéo (ILTV), la chaîne de l'agglomération Hénin-Carvin.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser Modèle:Quand.

Emploi

Pour une population totale de 10 530 en 1999, la population active de la commune est de Modèle:Unité<ref name="inseeinternemploi">Modèle:Lien web.</ref>. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 71 % sachant que la moyenne nationale est de 82,2 %. On dénombre 842 chômeurs en 1999, soit un taux de chômage s'élevant à 23 %, nettement plus élevé que la moyenne nationale qui est quant à elle de 12,9 %. Le pourcentage d'actifs est de 34,8 % contre 45,2 % au niveau national. Il y a 16,9 % de retraités, 29,4 % de jeunes scolarisés et 19 % d'autres personnes sans activité<ref name="inseeinternemploi"/>

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Oignies 0,2 % 6 % 4,6 % 16,9 % 34,4 % 37,9 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE<ref name="inseeinteremploi">Données démographiques d'après l'INSEE publiées par linternaute - Emploi</ref>

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Oignies - Fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges (113).JPG
Fosse no 9 de la Compagnie des mines de Dourges, à Oignies.
Fichier:Église saint barthélémy oignies 2008 (2).JPG
Clocher de l'église Saint-Barthélémy.

Modèle:Article détaillé

Patrimoine culturel

Le Multi Jazz Festival est un festival créé en 2002 par William Houssoy, directeur de l'école de musique d'Oignies. Il se déroule en quatre jours aux rythmes du swing.

La commune dans les arts

Personnalités liées à la commune

  • Martin Jean François de Carrion de Loscondes (1762-1824 à Oignies), général des armées de la République.
  • Henriette de Clercq, née Henriette-Aline-Françoise-Ghislaine Crombez le Modèle:Date- à Tournai et morte le Modèle:Date- à Oignies, est une propriétaire, châtelaine et bienfaitrice de la ville d'Oignies, propriétaire de mines.
  • Gervais Martel, né à Oignies en 1954, homme d'affaires français, président du club de football Racing Club de Lens de 1988 à 2012 puis de 2013 à 2017.
  • Patrick Pelata, né aux Pujols (Ariège) en 1955, directeur général de Renault depuis 2008
  • Michel Jazy, né à Oignies, rue Pasteur en 1936, fils et petit-fils de mineurs polonais, a vécu à oignies jusque ses 14 ans avant de déménager en région parisienne et devenir un athlète international en course de demi-fond, fond. A joué au football au club local oignignois (assb oignies)
  • Guy Drut, né à Oignies, rue Pasteur en 1950, sportif (athlète international sur Modèle:Unité haies et perche) champion olympique à Montréal, devenu par la suite homme politique.
  • Simon Zimny, international français de football, né le Modèle:Date- à Divion, il a joué au football dans le club local de l'ASSB Oignies puis Noeux et Reims.
  • Laurence Duquenoy (née en 1969), internationale en athlétisme (course de fond et cross) , née à Noyelles-Godault et licenciée à l'Étoile Oignies Athlétisme durant toute sa carrière internationale.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail