Montdidier (Somme)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Montdidier est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Montdidier est située au sud du département de la Somme, dans la petite région du Santerre, à mi-chemin entre Amiens (au nord-ouest) et Compiègne (au sud-est), sur la route départementale 935, et à mi-chemin entre Rosières-en-Santerre et Saint-Just-en-Chaussée.

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Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Dans les parties élevées de la commune, le sol est composé de couches argileuses de limon des plateaux, souvent mélangé de silex sur les premières pentes des vallées. En bas des pentes, sur la vallée des Trois Doms, on trouve des dépôts argileux ou argilo-siliceux. En fond de vallée, le sol est formé d'alluvions modernes très souvent tourbeuses.

Le sous-sol est partout crayeux. La craie, qui affleure partout sur les pentes, s'enfonce sur une épaisseur de plus de Modèle:Unité<ref name="ng">Notice géographique et historique sur la commune de Montdidier, rédigée par M. Loeuillot, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme.</ref>.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est très accidenté, coupé par la vallée des Trois Doms et par de profonds ravins. Les deux principaux prennent naissance aux environs de Fignières et de Faverolles pour se terminer au nord et au sud de Montdidier à la vallée des Trois Doms.

La ville est construite à l'extrémité ouest du plateau, limité par les trois vallées. Au nord et à l'ouest de la ville, le plateau est très escarpé. En plusieurs endroits, il est complètement à pic.

À l'est, s'étend une plaine fertile qui se prolonge jusqu'à la Somme, c'est le Santerre<ref name="ng"/>.

Hydrographie et les eaux souterraines

Fichier:Bassin de la Somme.svg
Bassin de la Somme.

La commune de Montdidier est arrosée par la rivière des Trois Doms, affluent de l'Avre. Cette petite rivière, qui prend sa source à l'ouest de la commune, serpente au pied de la colline où a été construite la ville. Elle a un débit très faible, en été<ref name="ng"/>.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique, avec vents dominants d'ouest, sud-ouest et nord-ouest.

Modèle:Article détaillé

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

Montdidier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montdidier, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Montdidier est presque entièrement détruite en 1918. Elle est reconstruite dans l'entre-deux-guerres et son patrimoine religieux en partie restauré.

Après la Seconde Guerre mondiale, la ville connaît une expansion par la construction de lotissements à la périphérie.

Montdidier inaugure le premier parc éolien public en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Montdidier occupe une position carrefour entre Compiègne et Amiens et entre Saint-Just-en-Chaussée et Albert ou Péronne ou Roye.

  • Montdidier est située sur la voie ferrée reliant Amiens à Compiègne desservie par des T.E.R.
  • Montdidier est un carrefour routier où se croisent les routes suivantes :
  • RD 26 reliant Ailly-sur-Noye à Montdidier ;
  • RD 929 (ancienne RN 329) reliant Albert à Saint-Just-en-Chaussée ;
  • RD 930 (ancienne RN 30) reliant Crévecœur-le-Grand à Roye ;
  • RD 935 (ancienne RN 35) reliant Amiens à Compiègne.

En 2019, la ville est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes Modèle:N°, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens ; Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel ; Modèle:N°, Moreuil - Montdidier)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

On trouve plusieurs formes dans les textes anciens pour désigner Montdidier : Montis Desiderii (1079), Mondisderium (1105), Mons Desiderium (1115), Mondisderiense (1147), Mons Desiderii, Mons Didier (1180), Mondidier (1188), Monsdidiers (1195), Le Mont Didier (1302), Montdidier (1314)<ref name="ng" />.

Le toponyme est issu du fait qu'en 773, lorsque Didier de Lombardie déclare la guerre au pape, Charlemagne, qui ne peut se passer de l’appui de l’Église, fait le siège de Pavie. Vainqueur, il ramènera le roi Didier en France et l’emprisonnera dans un donjon d'un château, bâti sur un mont voisin de l'Abbaye de Corbie: par contraction, le « mont de Didier » deviendra Montdidier<ref name="Dom Grenier">Dom Grenier, Histoire de la ville et du comté de Corbie (des origines à 1400), fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Amiens, Yvert et Tellier, Paris, Picard fils et Modèle:Cie, 1910 - Modèle:Lire en ligne</ref>.

Histoire

Le site de Montdidier est occupé, au moins depuis, l'époque gauloise. Certains historiens ont pensé que la bourgade pourrait correspondre à celle nommée « Bratuspance »<ref>Pages 68 et 118 : La Somme, éd. du Bastion, 160 p., reprint 1994 de 3 petits ouvrages : Guide pittoresque du voyageur en France - 1838, Atlas national - Département de la Somme, La France pittoresque du Nord</ref> mais cette hypothèse n'est plus retenue de nos jours.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge, Montdidier, lieu de détention du roi des Lombards

L'histoire de Montdidier nous est connu à partir du Moyen Âge, aucun titre antérieur au IXe siècle ne mentionne Montdidier. Le nom de la ville viendrait de ce qu'en 774, Didier, le roi des Lombards vaincu par Charlemagne et son épouse « Desiderada » auraient été détenus dans un domaine dépendant de l'abbaye de Corbie situé sur une éminence à l'endroit où, plus tard, s'édifia la ville qui prit le nom de « Montdidier »<ref name="Dom Grenier"/>.

Moyen Âge central, Montdidier réunie à la couronne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Heldwide (épouse de Hilduin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, comte de Montdidier, vivant vers 948<ref>Paul Roger, Histoire des Cathédrales, Abbayes, Châteaux-forts et Villes de la Picardie et de l'Artois, Tome I de , page 337,, éd. Duval et Herment, Amiens, 1842 (Réimpression Editions La Découvrance, 2003) - Modèle:ISBN.</ref> fit construire, à proximité du donjon, l'église Notre-Dame, afin qu'y puissent être vénérées des reliques des saints Lugle et Luglien. Un chapitre de treize chanoines réguliers augustins fut établi mais le relâchement dans l'exercice du service divin imposa une réforme. Celle-ci débuta en 1080, le prieuré de Montdidier devait être rattaché à l'Ordre de Cluny avec l'assentiment du roi Louis VI le Gros mais des difficultés surgirent et ce ne fut qu'en 1130, que le prieuré de Montdidier devint bénédictin avec le consentement de Raoul de Vermandois, comte de Montdidier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1060, Raoul IV de Vexin dit aussi Raoul de Crépy, comte d'Amiens, de Valois et de Vexin, répudia sa seconde épouse, Aliénor, héritière de Montdidier et de Péronne pour épouser la veuve du roi de France [[Henri Ier de France|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], Anne de Kiev. Ce mariage fit scandale, car la veuve d'un roi de France, issue, elle-même, d'une famille régnante, ne pouvait, selon le code de l'honneur, épouser un vassal. Le couple fut excommunié en 1064<ref>Françoise Guérard, Dictionnaire des Rois et Reines de France, Vuibert Modèle:ISBN.</ref>. À sa mort en 1074, Raoul de Vexin fut inhumé dans le tombeau visible dans l'actuelle église Saint-Pierre<ref>Pages 69 et 157 : La Somme, éd. du Bastion
Église Saint-Pierre, Montdidier, Document (feuille de format A4 pliée en 3) réalisé et diffusé gracieusement par l'Office de Tourisme de Montdider</ref>. Son fils, Simon de Vexin, après trois ans à la tête d'un des plus grands territoires du royaume, lassé de guerroyer contre le roi [[Philippe Ier de France|Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], renonça, après avoir rencontrer le pape, Grégoire VII à la vie laïque et entra dans les ordres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il transmit à sa sœur, Adélaïde de Valois, épouse d'Herbert IV de Vermandois, les comtés de Valois et d'Amiens, le roi de France obtenant le Vexin<ref name="CLAUDE">Histoire de l'abbaye de St-Claude</ref>.

En 1184, les faubourgs de la ville furent incendiés sur ordre du roi de France<ref>Victor de Beauvillé, Histoire de Montdidier, 1857</ref>. Une querelle opposait Philippe Auguste et Philippe d'Alsace, comte de Flandre, à propos de la possession de l'Amiénois et du Vermandois questions qui furent résolues par le Traité de Boves signé en 1185 et par le Traité de Péronne signé en 1200.

En 1195, le roi Philippe Auguste octroya une charte communale aux habitants de Montdidier<ref>Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 53</ref>.

Bas Moyen Âge, la jacquerie de Montdidier

Après la défaite de Poitiers de 1356, pendant la Guerre de Cent Ans, Montdidier fut l'épicentre d'un épisode de la Grande Jacquerie qui secoua la Picardie, l'Artois, la Champagne, l'Île-de-France et la Normandie en 1358. Sous la direction d'un certain Jean-le-Boulenger, les habitants de Montdidier pillèrent et incendièrent châteaux et maisons appartenant à Raoul de Raineval, seigneur de Pierrepont-sur-Avre et grand panetier de France. Cependant vu les circonstances troublées dans lesquelles se trouvait le royaume, le roi octroya aux habitants des lettres de rémission<ref>Robert Watel, A Travers le passé de la Picardie, Amiens, Poiré-Choquet, 1914 p. 76</ref>.

En 1418, Montdidier, Roye et Péronne fut donné en dot à Michelle de France épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Par le Traité d'Arras de 1435, Montdidier et les autres Villes de la Somme furent données au duc de Bourgogne.

En 1472, Montdidier fut incendiée par les Bourguignons. Le duc Charles le Téméraire, présent, n'aurait pas fait obstacle à cette exaction et aurait alors dit : « Tel fruit porte l'arbre de la guerre »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le roi Louis XI passa dans la ville en 1471 ainsi qu'en 1477.

Époque moderne

XVIe siècle, Montdidier ville ligueuse

En 1516, le bailliage de Montdidier est institué<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1527, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] vint à Montdidier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1555, Michel de La Grange, envoyé de Jean Calvin pour diffuser le protestantisme en France, fut arrêté et brûlé vif sur la place du marché de Montdidier, pour avoir distribué à Montdidier des livres afin de propager la Réforme<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage sur Google books.</ref>.

Par un édit de 1575, Henri III créa l'élection de MontdidierModèle:Référence nécessaire.

Le Modèle:Date-, lors des guerres de Religion, la ville de Montdidier se rallia à la Ligue.

En 1590, les troupes du roi Henri IV menacèrent la ville. Le roi entra en 1594, à Montdidier, pour y repasser en 1597.

XVIIe siècle, Montdidier sous la menace espagnole

En 1625, Marie de Médicis, Anne d'Autriche et Henriette-Marie de France, sœur de Louis XIII passèrent par Montdidier, Henriette de France se rendant en Angleterre rejoindre son époux le roi Charles Ier.

En 1636, lors de la Guerre de Trente Ans, la ville de Montdidier fut assiégée par les troupes espagnoles. Le siège fut levé après la reprise de Corbie par le roi de France.

En 1652, pendant la Fronde, la ville se rendit au Grand Condé, passé au service du roi d'Espagne.

À cinq reprises (en 1646, 1647, 1654, 1657 et 1676), Louis XIV passa dans la cité.

Administrativement, sous l'Ancien Régime, Montdidier était, dans le Santerre (un des huit pays de Picardie), le siège d'un bailliage et d'une élection<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le lieutenant-général (il y en avait, alors, deux autres : un pour la Basse-Picardie et un pour la Haute-Picardie, dépendant tous trois du « lieutenant-général commandant en chef », lui-même relevant du gouverneur de Picardie) responsable du bailliage de Montdidier officiait, à la fois, aussi, dans ceux de Péronne et de Roye. Militairement, la place de Montdidier était tenue par un gouverneur (La Picardie est alors défendue par 19 gouverneurs en comptant celui, particulier, du Boulonnais)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

XVIIIe siècle, les crises frumentaires à Montdidier

L'année 1740 fut une année difficile pour la population, les caprices de la météo pénalisèrent durement la production agricole. Le prix du blé monta en flèche, la livre de beurre passa de 5 à 16 sols, la livre de haricots de 4 à 10 sols, la livre de cerises d'un sol à 8 sols. Des émeutes frumentaires eurent lieu, les femmes s'emparèrent d'un convoi chargé de blé, à Grivesnes, le 7 juillet, et le ramenèrent à Montdidier. Une échauffourée s'ensuivit. Il gela le 4 août.

Le 1er mai 1750, une procession avec les reliques de saint Lugle et saint Luglien se déroula afin que les tremblements de terre qui sévissaient dans la région cessent.

Le 6 mai 1775, la cherté du blé provoqua une sédition. La rumeur propagea le fait que des étrangers se faisaient livrer, sur les marchés de la région, du blé à vil prix. Pour calmer la population, le blé fut taxé à 18 livres le sac au lieu de 32 livres auparavant. Le contenu des greniers du prieuré fut jeté par les fenêtres par des séditieux. On assembla la compagnie de l'arquebuse, la compagnie de l'arbalète et la compagnie de la Bande noire devant l'hôtel de ville. Le 12 mai, le régiment de Condé-cavalerie arriva à Amiens ; un détachement fut envoyé à Montdidier jusqu'au 1er septembre.

Le 13 juillet 1788, un orage de grêle violent occasionna de graves dégâts : toits défoncés, arbres déracinés ou éventrés. L'hiver 1789 fut précoce et particulièrement rigoureux : la neige fit son apparition en décembre entravant la circulation des voitures et de la poste ; la température descendit jusqu'à - 21° Réaumur. L'activité des fabriques de bonneterie dut cesser, le chômage monta en flèche. On employa les chômeurs à la remise en état de la promenade du Prieuré : abattage d'arbres, exhaussement du terrain, plantation de tilleuls. En janvier et février, la municipalité procéda à la distribution 3 000 pains par semaine.

En mai 1789, le prix du blé grimpa jusqu'à 60 livres le sac de 280 livres, le setier d'orge atteignit 11 livres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque contemporaine

Révolution française, Montdidier dans la Grande Peur

La ville de Montdidier vécut en juillet un épisode de la Révolution française appelé la Grande Peur. Le 23 juillet, une milice bourgeoise avait été constituée afin de maintenir l'ordre les jours de marché. Le 24, des paysans venus de Gannes, Méry et d'autres communes arrivèrent à Montdidier annonçant qu'une multitude de brigands allait arriver. La population s'arma et pendant deux heures, on s'attendit au pire. On réclama du secours à Amiens, Roye, Breteuil, Compiègne... Des éclaireurs envoyés dans les campagnes environnantes ne rencontrèrent aucun des supposés brigands<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cependant, l'Assemblée nationale supprima les circonscriptions administratives et judiciaires de l'Ancien Régime. La ville de Montdidier perdait de ce fait, le bailliage, l'élection, le grenier à sel etc. Le 17 décembre 1789, des représentants de la ville partir pour Paris plaider la cause de la commune. Était en jeu le siège de district que lui disputait la ville de Roye, ce fut Montdidier qui l'emporta.

En janvier 1790, on procéda, conformément à la loi, à l'élection du maire, des huit officiers municipaux, des 18 notables et du procureur de la commune, des notables. La garde nationale fut réorganisée en huit compagnies de 80 hommes. Lors d'un banquet civique, le 24 mai, furent arborées pour la première fois à Montdidier, les couleurs bleu, blanc, rouge. Le 14 juillet 1790 se déroula à Montdidier comme à Paris, la Fête de la Fédération. Le 21 août 1790, l'Assemblée nationale fixait à Montdidier le siège du Tribunal de district.

Le 12 juillet 1790, l'Assemblée nationale adopta le décret sur la constitution civile du clergé qui réorganisait en profondeur l'Eglise catholique en France. Le clergé régulier fut supprimé et le clergé séculier devait prêter serment de fidélité à la constitution. Le 23 janvier 1791, les prêtres de Montdidier prêtèrent serment excepté le curé de la paroisse Saint-Sépulcre et un vicaire de la paroisse Saint-Pierre. Le pape Pie VI ayant enjoint aux membres du clergé de ne pas prêter serment en mars-avril 1791, la plupart des prêtres de Montdidier se rétractèrent.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'arrivée du chemin de fer à Montdidier

En 1814-1815, les Cosaques et les Prussiens stationnent à Montdidier à la fin de l'épopée napoléonienne<ref>Modèle:Ouvrage, sur Gallica.</ref>. Modèle:Article connexe

Le Modèle:Date-, Victor Hugo, parti de Compiègne à midi, arrive à 13 heures à Montdidier, qu'il visite rapidement puisqu'il fait une halte à Moreuil, à 18 heures. Il nota alors dans son journal : « Vus les églises, le jacquemart. Statue de Parmentier, en habit de l'Institut, une pomme de terre à la main, le tout en bronze y compris la pomme de terre. Décidément pour n'être pas ridicule en bronze, il faut avoir pensé ou combattu »<ref>page 916 : Voyages et excursions (1849 - La Somme et l'Oise) in « Victor Hugo - Œuvres complètes - Voyages », coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, Paris, octobre 1987, plus de 1300 pages</ref>.

À la fin de la guerre franco-allemande de 1870, en 1870 et 1871 , les Prussiens cantonnent dans la ville et soumettent les habitants à de lourdes contributions de guerre. Trois Montdidiérains sont tués et cinq sont blessés au cours de cette guerre<ref name="ng"/> Modèle:Article connexe

Le chemin de fer arrive à Montdidier avec la mise en service le 1er septembre 1873 de la gare qui devient le lieu de croisement de la Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai avec la ligne d'Ormoy-Villers à Boves permettant de relier Amiens à Compiègne. En outre, Montdidier était le terminus de deux lignes de chemin de fer secondaire à voie métrique : la ligne des Chemins de fer départementaux de l'Oise Noyon-Montdidier et la ligne des Chemins de fer départementaux de la Somme Albert-Montdidier, mise en service en 1889.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville disposait du téléphone et de l'éclairage public au gaz<ref name="ng"/>.

Première Guerre mondiale, la bataille de Montdidier

Fichier:Battle of Amiens Hundred Days Offensive.jpg
Les lignes de front durant l'Offensive des Cent-Jours.

Après les combats indécis de 1914, le front se stabilise en 1915 sur une ligne située entre Montdidier et Roye<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville se situe donc à l'arrière immédiat de front de 1915 à 1918.

En mars 1918, l'armée allemande lance sa dernière offensive, la Bataille du Kaiser. Le Modèle:Date-, la ville est à nouveau bombardée et reprise par les Allemands, évacuée par la plupart de ses habitants. L'occupation est très dure pour ceux qui étaient restés, la ville est livrée au pillage, les habitants vivent dans les caves<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé Montdidier se trouve au cœur des combats lors de la Bataille de Picardie qui se déroule du 8 août au Modèle:Date-. Du 8 au 11 août 1918, la Bataille d'Amiens marque la reprise de l'offensive alliée entre Albert et Montdidier qui dégage la ville d'Amiens, nœud de communications de première importance, de la pression allemande. Montdidier est reconquise le Modèle:Date- par la Ire{{#if:|  }} armée française commandée par le général Debeney. Jusqu'à la retraite allemande du Modèle:Date-, Montdidier subit des bombardements allemands.

A l'issue de la Première Guerre mondiale, Montdidier, comme toutes les localités de l'Est du département, déplore une destruction presque totale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, n'épargnant nullement ses édifices les plus anciens et les plus remarquables.

Entre-deux-guerres, reconstruction de la ville

La ville de Montdidier est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 dès le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 25 août 1919, Modèle:P..</ref>, et fait partie des 22 communes décorées de la Légion d'honneur au titre de la Première Guerre mondiale, avec la citation suivante à l'ordre de l'armée : Modèle:Citation.

La reconstruction de la ville a lieu principalement entre 1918 et 1931<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, sur Gallica.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Seconde Guerre mondiale

Modèle:... Le Modèle:Date- sont retrouvés dans le jardin d'un particulier à Montdidier les restes d'un soldat français de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait de Jean Hervagault, caporal du Modèle:610et de pionniers, fait prisonnier le 9 ou le 10 juin 1940 à Angevillers dans l’Oise. Les soldats prisonniers français sont conduits à pied vers le Nord en traversant Montdidier. Un prisonnier français, épuisé, s’effondre au bord de la route d’Amiens, Jean Hervagault se porte à son secours, les soldats allemands le somment de rentrer dans le rang, Jean Hervagault continuant à secourir son camarade est abattu à coups de crosse et achevé de deux balles dans la tête à bout portant. Son corps est enseveli dans le lopin de terre devenu le jardin d'un particulier<ref>http://www.picardie-1939-1945.org/phpBB2new/viewtopic.php?t=1647</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle étaît depuis 1793 le chef-lieu du canton de Montdidier<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Roye.

Intercommunalité

La ville était le siège de la communauté de communes du canton de Montdidier, crée fin 2000, qui succédait au SIVOM du Canton de Montdidier créé en 1967.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfète dévoile en Modèle:Date- son projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Grand Roye et du canton de Montdidier », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Les intercommunalités concernées donnent un avis favorable à la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>, ainsi que la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

C'est ainsi qu'est créée la communauté de communes du Grand Roye le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats

Modèle:… Modèle:Article connexe

Au second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par Catherine Quignon Modèle:Incise obtient la majorité absolue, avec 57,06 % des suffrages exprimés (1228 voix) dans une triangulaire où elle devance largement les listes menées respectivement par Tony Lheureux (maire-adjoint sortant, 27,51 %, 592 voix<ref>Modèle:Article.</ref>) et par Jean-Michel Serres (DVD, 15,43 %, 332 voix), lors d'un scrutin marqué par 50,6% d'abstention<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2020

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 26,63 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,82 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,34 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,74 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 12,35 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Politique de développement durable

En 1925 est créée la régie communale de Montdidier, établissement public de proximité qui assure la fourniture et l’acheminement de l’électricité sur le territoire de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sans doute dans le cadre de la reconstruction de la ville.

La ville se lance, en 2003, dans une politique de maîtrise de l'énergie, à travers le programme « Montdidier ville pilote en maîtrise de l’énergie ». Les grandes lignes de ce programme sont les suivantes<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

En 2008, la régie crée un réseau de chaleur alimentée par une chaufferie biomasse alimentée par des plaquettes de bois produites localement et située entre le collège et le lycée. Ce réseau qui concernant les grands établissements est étendu en 2019 à la zone industrielle de La Roseraie ainsi qu'à à la zone d’activités commerciales, et concerne désormais les particuliers, afin de supprimer à terme Modèle:Unité et de limiter ainsi la consommation d'énergies fossiles, tout en permettant des économies substentielles aux abonnés du réseau<ref>Modèle:Article.</ref>.

Distinctions et labels

En Modèle:Date-, Montdidier est classée Modèle:57e au classement « solaire » et Modèle:154e au classement « biomasse » de la ligue française EnR.

Jumelages

À ce jour, il n'existe aucun jumelage.

Population et société

Les habitants de Montdidier s'appellent des Montdidériens et Montdidériennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population est atteint en 1999 avec Modèle:Nombre.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune abriteModèle:Quand quatre écoles primaires :

  • Yvonne Giroud ;
  • Le Prieuré ;
  • Victor Hugo ;
  • Cardenier ;
  • Cité du Nord.

Deux collèges et le lycée Jean-Racine complètentModèle:Quand le dispositif éducatif local<ref name="Sc">Site communalModèle:Référence incomplète.</ref>.

Pour l'enseignement professionnel, il faut signaler l'institut de formation des aides-soignantes (IFAS) de Montdidier, situé au centre hospitalier de Montdidier<ref>Modèle:Article.</ref>

Culture, fêtes, sport et loisirs

Sports

Modèle:…

Sociétés savantes

  • La Société d'études et de recherches historiques et archéologiques de Montdidier et sa région, fondée le Modèle:Date-, est une société savante qui a pour objet de faire connaître le passé et le patrimoine local au grand public. Pour cela, des recherches sont engagées dans les archives communales, en bibliothèques, et autour de témoignages d'habitants. La société se consacre aussi à diverses publications et à un bulletin interne bisannuel. Elle organise également tout au long de l'année des sorties, des conférences, des expositions et des visites guidéesModèle:Référence nécessaire.
  • Cercle Maurice-Blanchard, créé en 1999, pour mettre en valeur le patrimoine et conserver la mémoire des événements qui ont marqué le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et celle de l'écrivain et aviateur Maurice Blanchard. Le cercle Maurice-Blanchard publie un bulletin trimestriel et divers ouvragesModèle:Référence nécessaire.

Equipement culturels

  • Cinéma Hollyvood Avenue, 2 bis avenue Paul-Doumer - 80 500 Montdidier.

Manifestations diverses

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

Modèle:...

Tourisme

Modèle:...

Commerces

L'activité économique de Montdidier est essentiellement représentée par le commerce, l'artisanat, les services scolaires (écoles maternelles et primaires, collège et lycée) et de santé (hôpital, maison de retraite, médecins, pharmaciens, kinésithérapeute, infirmiers...)Modèle:Référence nécessaire.

La commune de Montdidier a mis en place le premier parc public éolien. La ville souhaite devenir « ville pilote » en maîtrise de l'énergie<ref>lire en ligne sur reporterre.net.</ref>.

L'abattoir de Montdidier, le dernier de la Somme, a fermé en Modèle:Date-. Il avait été sanctionné d’amendes en Modèle:Date- pour des manquements aux normes sanitaires<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Montdidier clochers St-Sulpice et Hôtel-de-ville 1a.jpg
Profils du clocher de l'église Saint-Sulpice et du beffroi de l'hôtel-de-Ville.
Fichier:蒙迪迪耶广场.jpg
L'église Saint-Pierre (façade sud) et le monument à Parmentier.
Fichier:Montdidier Prieuré (façade Sud) 1.jpg
Le prieuré.

Malgré la quasi-destruction de la ville à la fin de la Première Guerre mondiale, on peut noter les éléments suivants de son patrimoine, ainsi que de nombreux édifices datant de la Reconstruction<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, gravement endommagée en 1918, pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et restaurée depuis, de style gothique flamboyant, Modèle:Classé MH. Modèle:Article détaillé

Église Saint-Sépulcre

L'église du Saint-Sépulcre<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, de style gothique flamboyant, Modèle:Classé MH. Édifiée de 1510 à 1519, gravement endommagée en 1918, pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et restaurée en 1960<ref>Modèle:Article.</ref>, elle renferme une mise au tombeau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en pierre polychrome<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, ainsi que des fonts baptismaux<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, eux aussi du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }}. Un ensemble de six tapisseries de Bruxelles, du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est exposé dans la nef. Ces œuvres du tapissier H. Reydams et classées Monuments historiques, représentent l'histoire de Moïse et des Hébreux<ref>Guide bleu Picardie, Paris, 1993, Hachette Livre</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Vitraux de Jacques Gruber. Modèle:Article détaillé

Ruines de l'église Saint-Martin

Les ruines de l'église Saint-Martin détruites à la fin de la Première Guerre mondiale. Le dallage primitif est supposé dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Aurélien Marty, Étude sur l'église Saint-Martin, brochure de 50 pages.</ref>,<ref name="AG">Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.

Hôtel de ville

L'hôtel de ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est un édifice reconstruit une première fois en 1899<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une seconde fois après les destructions de la Grande Guerre de brique en 1928 en brique, sur les plans des architectes Charles Duval et Emmanuel Gonse. Modèle:Inscrit MH. Modèle:Article détaillé

Prieuré

Le Prieuré (autrefois Salle du Roy), rue Saint-Pierre, construit à l'emplacement du donjon médiéval : l'édifice d'origine, qui est détruit lors de la Première Guerre mondiale, est reconstruit vers 1930. Le bâtiment actuel, qui avait fonction de palais de justice, est devenu le Centre des impôts en 1965<ref>Page 9 « Terres de Parmentier » - Guide d'accueil et de tourisme, éd. Office de Tourisme de Montdidier, ses environs - 28 pages (diffusé gracieusement en janvier 2008)</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

Sites industriels

Monument à Antoine Parmentier

La statue d'Antoine Augustin Parmentier est érigée sur la place Parmentier (entre l'hôtel de ville et l'église Saint-Pierre) et non dans la rue Parmentier (qui prolonge dans l'autre sens la rue Gambetta). Elle remplace une première statue<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> érigée en Modèle:Date-, œuvre de Dominique Molknecht qui fut détruite lors du bombardement du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La statue actuelle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, en bronze, due à Albert Roze, a été inaugurée en 1931. Elle mesure Modèle:Unité de haut et pèse Modèle:Unité ;

Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé

Espaces verts

  • Promenade du Prieuré, aménagée à l'emplacement du jardin des moines. Elle existait déjà au XVIIIe siècle. Flanquée de six rangée de marronniers, elle domine la vallée des Trois Doms. À son extrémité, fut placée, en 1931, une table d'orientation, don du Touring club de France.
  • Jardin anglais aménagé à l'arrière de la Caisse d'épargne avec un kiosque à musique, des abustes, des parterre de leurs, des jeux pour enfants.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Dumont - Portrait of Antoine Parmentier.jpg
Antoine Parmentier,
par François Dumont, 1812.
Il vit à Amiens et à Assainvillers de 1845 à 1858, puis s'installe au Vésinet. Son œuvre n'est pas passée à la postéritéModèle:Référence nécessaire ;
Fichier:Montdidier (Somme), stèle à Maurice Blanchard 2.jpg
Stèle à Maurcie Blanchard.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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