Fignières
Modèle:Infobox Commune de France
Fignières est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Fignières est un village rural picard du Santerre situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est d'Amiens et à Modèle:Unité au nord-est de Montdidier.
Fignières est aisément accessible par l'ex-RN 35 (actuelle (RD 935), qui relie notamment Amiens à Montdidier.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Moreuil - Montdidier)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le sous sol calcaire du village appartient aux formations crétacée et tertiaire. Le territoire présente, au sud, un sol composé du limon des plateaux, tandis que dans le village la terre à silex domine. Au nord, la craie affleure alors que vers Davenescourt, l'argile est présente.
Une importante nappe phréatique alimentait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les puits du village. Elle se trouvait alors à une profondeur de Modèle:Unité.
Le relief est très peu prononcé : un bas plateau est entaillé de deux vallons qui se rejoignent au nord du Bois de la ville. Une pente calcaire très raide borde le plateau<ref name="noti">Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Bettefort, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Fignières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), zones urbanisées (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Feneriœ est relevé en 1146, Fresnerie en 1184, Fenières en 1301, Feignières, Fresnières. Ces appellations renvoient au foin ou peut-être au fenouil<ref name="noti"/>,<ref name="Dico">Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Histoire
Des armes en pierre et des monnaies gallo-romaines, ainsi que les vestiges d'une villa gallo-romaine, trouvées sur le territoire, attestent d'une présence humaine dès l'Antiquité<ref name="noti"/>.
Selon l'Abbé Leroy<ref name="Dico"/>, « Fignières et Boussicourt furent toujours unis en un fief relevant du château de Montdidier sous Philippe Auguste, de Pierrepont en 1346, de Raineval en 1561, du comté de Mailly à partir de sa création, en 1744. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Fignières comprenait un château bâti en 1761, 100 journaux de terres, 100 de bois, dits bois de la Ville, moulin à vent et censives »
En 1653, le village est brûlé par les Impériaux. Les villageois se réfugient dans des souterrains-refuges (appelés en Picardie des muches), reliés à deux puits de Fignières, encore visibles à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="noti"/>.
Pendant la Révolution française, le château est brûlé et les terres vendues comme biens nationaux<ref name="noti"/>,<ref name="Atlas"/>.
En 1814 et 1815, à la fin de l'épopée napoléonienne, les Cosaques occupent la localité<ref name="noti"/>.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, les Fignièrois subissent la présence des Prussiens et leurs réquisitions<ref name="noti"/>.
Le village a subi des destructions pendant la Première Guerre mondiale<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 7 novembre 1920, Modèle:P..</ref>.
L’aérodrome de Montdidier - Fignières a été créé par l’État en 1938 pour des fins militaires, sur Modèle:Unité de terres agricoles<ref name="DGAC">Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est à nouveau ravagé lors de la Seconde Guerre mondiale<ref name="Atlas">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pendant l'occupation, l'aérodrome est étendu pour les besoins de la Luftwaffe jusqu’à constituer un ensemble de Modèle:Unité incluant les sections de la RN 35 et de la RD 41 qui bordaient jusqu'alors l’aérodrome et comprenant 3 pistes concourantes orientées N-E / S-O et N-N-O / S-S-E<ref name="DGAC"/>.
Après la Libération de la France, le terrain, devenu inutilisable, est utilisé par les Américains qui y implantent un vaste dépôt de munitions d’aviation. Á partir de 1947/1948, les terres labourables réquisitionnées sont rendues aux agriculteurs et l'emprise de l'aérodrome est réduit progressivement dans le cadre d'un schéma adopté en 1958, pour atteindre son emprise actuelle<ref name="DGAC"/>. En 1961, la piste 053/233 est supprimée et remplacée par une bande d'envol engazonnée de Modèle:Nobr. orientée Est-Ouest<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montdidier<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Roye.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Montdidier, créée fin 2000 et qui succéédait au SIVOM du Canton de Montdidier datant de 1967.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, celle-ci fusionne avec sa voisine pour former le Modèle:Date- la communauté de communes du Grand Roye dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption<ref>Modèle:Lien web.</ref>, reconstruite après sa destruction lors de la Première Guerre mondiale<ref name="Dico"/> ;
- La place du village, très arborée, entourée d'une cinquantaine de tilleuls ;
- Le larri de Fignières, dit Montagne de Fignières est confié au Conservatoire d'espaces naturels de Picardie pour la préservation de la biodiversité locale<ref>Modèle:Article.</ref>. Le papillon Mercure fait l'objet d'un suivi particulier, et on y trouve notamment des plantes plus méridionales, comme l’origan, l’anémone pulsatile ou les orchidées sauvages telles que l'Epipactis rouge-foncé.
Une randonnée pédestre de Modèle:Unité est balisée, débutant à côté de l'église et permettant d'accéder à un belvédère doté d'une table de pique-nique<ref>Modèle:Article.</ref>. - La « villa de l’aéronautique » construite par Florent Mangot, un ancien aérostier ou aviateur né en 1858, sa famille exploitait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une ferme dont les terres dites du « Champ Mangot » s’étendent de part et d’autre de l’ancien chemin de Montdidier à Corbie. Cette famille pourrait être à l'origine de l'aérodrome de Fignières<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- L'aérodrome de Fignières, géré par la Communauté de communes du Grand Roye, accueille les activités de l'aéroclub de Montdidier, l’association des Chiffons volants (vol en ULM) et un club d’aéromodélisme<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- Château, reconstruit après la Première Guerre mondiale ;
- La sépulture du Docteur Jullien dit « le dormeur du bois » se trouve dans le bois de la ville surnommé le « bois Jullien » ;
- Quatre puits creusés à l'époque napoléonienne ;
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L'église Notre-Dame.
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Autre vue de l'église.
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Un puits reconstitué.
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Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Froissart,né à Fignières, docteur en Sorbonne, mort en 1637<ref name="Dico"/>
- Abbé Charpentier, curé local, poète. Ses odes et fables sont publiées au Mercure de France (1739, 1740, 1741). Les registres paroissiaux contenant ses écrits sont conservés dans les archives communales<ref name="noti"/>.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Lien web.
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