Angevillers
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Angevillers Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Section déroulante début Modèle:Maplink Modèle:Section déroulante fin Angevillers est un village français situé en Lorraine, dans le département de la Moselle. Sa population s'élève à un peu plus de 1 200 habitants.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Urbanisme
Typologie
Angevillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,5 %), forêts (20,8 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (5 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
D'un nom de personne germanique Ansher suivi du latin villa<ref>Passé-Présent : La Moselle dévoilée Modèle:N° (Mai-Juin 2011)</ref>.
- Anciens noms<ref name="Bouteiller-dic"/>,<ref>Martina PITZ, Genuine Übersetzungspaare primärer Siedlungsnamen an der lothringischen Sprachgrenze, Onoma 36</ref> : Ansheresvilla ou Ansherisvilla (926), Antweiler (975), Ansieviller (1236), Answilre (1403), Anßwyler (1450), Anenviller (1544), Answeiler (1572 et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Answeiller (1606), Antzueyller (1688), Angeviller (1693), Augevillers (1793), Angewillers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- En allemand : Answeiler<ref name="Bouteiller-dic">M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>, puis Arsweiler (1871-1918).
- En francique luxembourgeois : Aasler<ref>Modèle:Article.</ref> et Uerswëller<ref>Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977 (lire en ligne)</ref>.
Histoire
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Le camp d’Angevillers.
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Camp d' Angevillers porte d'entrée.
La plus ancienne mention écrite concernant Angevillers date de 926 sous le nom d'Ansheresvilla, mais quelques pièces de monnaie romaines, des tombes mérovingiennes mises au jour en 1966-1967 et une meule en lave basaltique attestent d'une occupation plus ancienne.
Le village d’Answeiler — nom du village le plus courant jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle — dépendait de Trêves, du Duché de Bar puis de Luxembourg, comme toute la région de Thionville jusqu'en 1659 (traité des Pyrénées). Un dialecte luxembourgeois s'y est d'ailleurs maintenu jusqu'aux années 2000, principalement chez les personnes les plus âgées.
Le village était fief des seigneurs de Bassompierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La seigneurie est vendue à Jacques-Antoine Lecomte, gendre de Rodolphe de la Roche-Hullin, propriétaire des forges d'Hayange. Une mauvaise gestion des biens le contraint à vendre les forges à Jean-Martin Wendel. Par la suite ses héritiers revendent la seigneurie au baron de Bergh qui s'installe plus durablement au château. Ses héritiers revendent la seigneurie à Dominique Elminger, maître des Eaux et Forêts de Thionville. La nuit du Modèle:Date- met fin aux privilèges des nobles et la famille Elminger est inscrite sur les listes des émigrés de la Révolution. Réfugiée à Metz, elle tente de faire valoir ses droits. Le château passe dans les mains d'un notaire qui le revend pierre par pierre. L'enceinte du château existe toujours et enserre aujourd'hui deux fermes construites au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La commune fit partie en 1790 du canton de Florange, puis de celui d'Œutrange sous l'organisation de l'an III.
En 1817, il y avait 395 habitants répartis dans 59 maisons.
Le début de l'exploitation de la mine contribua à l'essor démographique de la commune. Dès 1880, un afflux de population allait transformer radicalement le petit monde d'agriculteurs et d'artisans. Une première cité de mineurs, « la colonie du haut », est construite dans les années 1890 suivie de « la colonie du bas » vers 1914.
Le camp d'Angevillers a été construit dans les années trente pour abriter les troupes de forteresse des ouvrages de la ligne Maginot des ouvrages de Molvange et de Rochonvillers.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Vestiges préhistoriques et antiques.
- Découverte de bronzes de l'époque romaine.
- Traces du « Château Bourg » Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (les caves).
- Ouvrage de Rochonvillers.
Édifices religieux
- Ancienne église Saint-Michel Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (désaffectée).
- Église paroissiale Saint-Michel 1946.
Croix et calvaires
Plus d'une douzaine de croix et calvaires se trouvent au détour d'un chemin dans le village :
- rue de Fontoy, ferme Kaiser. Statue de sainte Anne et de la sainte Vierge dans une niche. Une statue de saint Hubert s'y trouvait jusqu'en 1944.
- rue de Fontoy. Croix composite de plusieurs époques dont le fût, sans doute du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été encastré dans le mur d'un jardin.
- clos des Groseilliers. Croix de chemin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui se trouvait à l'origine de l'autre côté de la chaussée.
- chemin d'Algrange. Croix de mission probablement, vers 1825, démontée lors de la réalisation de la route départementale et remisée dans le garage communal.
- rue de Thionville. Croix datée de 1844, érigée par les familles Mangeot et Schneider ; aujourd'hui dans le jardin d'un particulier.
- impasse des Fauvettes. Lanterne d'un ancien calvaire à demi enterrée. La croix se trouve dans le garage de particuliers.
- rue de Havange. Croix restaurée par la veuve Haut en 1826. Le fût du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est l'œuvre de Théodore Leleyter, maçon de Fontoy.
- rue de Havange. Croix de mission, probablement de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- rue de Havange, dans l'enceinte du stade Majcherczyk. Croix "Saint-Jacques" érigée en 1877 par la famille Frantz.
- rue d'Escherange. Calvaire érigé par Dominique Schneider et Marguerite Schmit en 1697.
- route d'Escherange. Croix de mission, probablement de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- route du camp militaire, à la sortie de la rue de la Forêt. Croix de mission probablement de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- adossée au clocher de l'ancienne église. Croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui se trouvait dans la forêt. Elle a été restaurée et bénie le Modèle:Date- à l'occasion des 60 ans de la nouvelle église.
- sans oublier « Notre-Dame du Chêne », (« Kreuz'Eich » pour les autochtones...). La légende raconte qu'un jeune homme de Fontoy revenant de chez sa fiancée originaire d'Oeutrange se trouva pris dans la forêt pendant un orage. Un éclair foudroya un chêne et, se mettant à prier, il fit le vœu de placer dans ce chêne une statue de la Vierge s'il sortait vivant de la forêt... C'est ce qu'il fit ! À partir de ce moment, l'endroit est devenu un lieu de dévotion populaire. En 1909, une bougie mit le feu au chêne et les habitants d'Angevillers et des environs confièrent à Joseph Hoffmann, entrepreneur d'Angevillers, la construction du monument où brûlent de petites bougies allumées quasi quotidiennement par des marcheurs. Depuis de nombreuses années, des personnes de tous les villages environnants se retrouvent le Modèle:Date- pour prier et partager un moment de convivialité autour d'un café et d'une part de tarte...
Le bunker d’Adolf Hitler
Dans la forêt se trouve un bâtiment inachevé, connu sous le nom de "Brunehilde Anlage" qui aurait dû être le centre de commandement d'Adolf Hitler pour les opérations à l'ouest. L'arrivée précoce des troupes alliées ayant suspendu les travaux, le Führer n'y vint que pour observer l'évolution du chantier, et ne put jamais y installer son commandement. La construction d'un tel ouvrage à cet endroit est due à la localisation même d'Angevillers, qui se trouvait alors à l'extrémité occidentale du Reich, à Modèle:Unité de Berlin et à Modèle:Unité de Paris.
Les vitraux exceptionnels de la nouvelle église
Depuis 1914, l'église d'Angevillers était devenue trop petite. En 1935, l'abbé Jean Keime devenait le nouveau curé de la paroisse. Jeune et plein d'enthousiasme, sous-officier de réserve, il administrait une paroisse en pleine expansion grâce aux nombreuses familles de militaires de la Cité des Jardins et à la garnison du Camp. En 1936, il relança l'idée d'agrandir l'église puis, face à de nombreuses contraintes techniques, renonça à ce projet au profit de la construction d'un nouvel édifice. Cette idée n'eut pas de suite l'assentiment général. Toutefois, en Modèle:Date- était posée la première pierre et le gros œuvre était terminé en 1940 quand les travaux durent être provisoirement arrêtés à cause de la guerre. Une fois la guerre terminée et l'abbé Keime revenu dans sa paroisse, l'église fut inaugurée et ouverte au culte en 1946 avant d'être consacrée le Modèle:Date-. Œuvre de la générosité des paroissiens, chacun a pu contribuer à sa construction en moulant des pierres, en participant financièrement... même les petits garçons ont fourni une partie du plomb qui a servi à la fabrication des vitraux en donnant leurs petits soldats. Les vitraux proviennent des ateliers des frères Ott de Strasbourg et représentent des scènes de la vie de saints mais un d'entre eux attire particulièrement l'œil pour son originalité : la messe de plein air avec les scouts. Le lutrin qui sert aux lectures, tout comme le support de l'encensoir ont été réalisés avec des barres de forage entre 1965 & 1969, fabriqués par des ouvriers dans l'atelier du jour de la Mine d'Angevillers à Algrange et offerts par les mineurs.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes