Charles IV du Maine

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Modèle:Souverain- du Maine, né le Modèle:Date à Montils-lès-Tours, mort le Modèle:Date à Neuvy-le-Roi, comte du Maine de 1434 à 1472 sous le nom de Charles IV, comte de Guise de 1444 à 1472, fils de Modèle:Souverain3 et de Yolande d'Aragon (fille de [[Jean Ier (roi d'Aragon)|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et Yolande de Bar), était un prince du sang français (arrière-petit-fils du roi de France Modèle:Souverain2) qui fut notamment le favori de son beau-frère Modèle:Souverain2 de 1433 à 1445.

Biographie

Du prince au favori

Élevé à Angers avec ses sœurs et sa mère jusqu'en 1419, il part pour la Provence à cette date, orphelin de père depuis 1417, pour y devenir représentant du comte (son frère aîné Louis III, occupé à Naples) : il ne quitte la Provence qu'en 1430 pour entrer au conseil du roi.

Politiquement proche de sa mère Yolande d'Aragon, Charles d'Anjou participe en 1433 au complot entraînant la chute de Georges de la Trémoille, le tout-puissant favori de Modèle:Souverain2.

Il entre ensuite au conseil du roi son beau-frère, et y joue un rôle de premier plan durant de nombreuses années, devenant de fait le nouveau favori royal. Avec sa mère et son frère le roi René, il peuple le gouvernement de conseillers angevins ou proches de ce clan. Parmi les personnalités qui l'entourent, on retrouve Prigent de Coëtivy, Jean de Bueil, le puissant connétable de Richemont et le jeune écuyer angevin Pierre de Brézé, ainsi que certains anciens proches de La Trémoille, tels que Dunois ou le chancelier Renault de Chartres.

À partir de 1437, il participe aux campagnes de Modèle:Souverain2 contre les Anglais, dont il est parfois le maître d'œuvre : prise de Montereau (1437), prise de Pontoise (1441), campagne de Normandie (1449-1450) et campagne de Guyenne (1453). En 1440, le roi le nomme gouverneur du Languedoc. La même année, Charles IV du Maine doit faire face à la Praguerie. Les principaux meneurs de cette révolte nobiliaire, les ducs d'Alençon et de Bourbon, exigent en effet son renvoi ainsi que celui du connétable de Richemont. Mais le pouvoir royal tient bon et les rebelles sont obligés de se soumettre.

Vers 1442-1443, le comte du Maine commence à subir la concurrence de nouveaux conseillers, comme Brézé ou le financier Jacques Cœur. Grâce à ses victoires, Dunois est en mesure de contester sa position de « principal ministre ». La mort de Yolande d'Aragon en 1442 a en effet fragilisé sa position.

Une disgrâce temporaire

Charles du Maine perd finalement sa prédominance au Conseil en 1445 au profit de Pierre de Brézé et subit avec son frère René la disgrâce royale. La favorite Agnès Sorel, proche de Brézé, n'est sans doute pas étrangère à sa chute. En 1446, il intrigue avec le dauphin Louis pour faire renvoyer Brézé, ce qui ne fait qu'augmenter le ressentiment du roi contre son fils.

Toutefois, il retrouve vers 1455 une place au Conseil, qu'il domine jusqu'à la mort de Modèle:Souverain- en compagnie de Brézé et de Dunois.

Sous Modèle:Louis XI : de la fidélité à la trahison

Fichier:Tombeau de Charles IV d'anjou, comte du Maine.JPG
Tombeau de Modèle:Souverain- d'Anjou, comte du Maine, dans la cathédrale du Mans. Gisant attribué à Francesco Laurana.

Après la mort de Modèle:Souverain-, Charles du Maine commence par épauler son neveu Modèle:Souverain2. Il paraît s'attacher à ce monarque, qui le charge de régler ses différends avec le duc de Bretagne, mais sa négociation n'aboutit qu'à envenimer la haine des deux partis.

II tient une conduite encore plus équivoque pendant la Ligue du Bien public, soit en Normandie, où il néglige de contenir les Bretons du duc Modèle:Souverain2. Lié par le sang ou l'amitié à plusieurs princes composant la ligue, circonvenu par leurs émissaires, il combat mollement. Il participe à la bataille de Montlhéry le Modèle:Date, où il abandonne le roi et prend la fuite. Néanmoins, Charles, dont la lâcheté ou la perfidie parait devoir être punie du dernier supplice, n'est même pas inquiété dans un premier temps. En septembre, Modèle:Louis XI, bien que n'étant pas dupe de sa duplicité, lui confie même la direction des premières négociations menées avec les princes rebelles, en marge du siège de Paris.

En 1466, le comte du Maine subit la disgrâce de Modèle:Louis XI, après que son neveu le duc de Calabre l'a trahi en remettant au roi son sceau, qui prouve sa trahison à Montlhéry. Soucieux de ménager le roi René, Modèle:Louis XI se contente de lui retirer son gouvernement du Languedoc et lui permet de se retirer sur ses terres, à condition de ne plus faire parler de lui. Le comte du Maine obéit et meurt oublié en 1472.

Descendance

Il épouse en premières noces Cambelle ou Covella Ruffo († 1442), fille de Carlo Ruffo, 5éme comte de Montalto, et de Ceccarella Sanseverino. La sœur de Cambella, Polissena, épousa d'ailleurs Francesco Sforza en 1418. Ils ont un fils, Jean Louis Marin (n.1433), mort jeune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Veuf de sa première épouse, il songeait à récupérer la terre de Guise qui appartenait à son père puis à son frère, avant que Jean de Luxembourg se la fasse attribuer et en fasse la conquête en 1425. Il commence par réclamer Guise à Modèle:Souverain2, qui l'a confisquée à Louis de Luxembourg-Saint-Pol, le neveu de Jean de Luxembourg, et épouse en 1443 Isabelle de Luxembourg-Saint-Pol<ref>Modèle:Article</ref>, la sœur de Louis. Finalement, le roi lui donne Guise en 1444. De ce second mariage, Charles a deux enfants:

Charles laisse en outre plusieurs enfants naturels<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> :

Ascendance

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Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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