Marie d'Anjou
Modèle:Sources à lier Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Politicien
La princesse Marie d'Anjou, née le Modèle:Date au château d'Angers et morte le Modèle:Date à l'abbaye cistercienne Notre-Dame des Châtelliers, est reine de France de 1422 à 1461, par son mariage avec le roi Modèle:Souverain2.
Biographie
Marie est la fille de Modèle:Souverain3 (1377-1417), duc d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Naples, et de Yolande d'Aragon (1381-1442) (fille de Modèle:Souverain3 et d'Yolande de Bar). Elle est la sœur du futur roi René et l'arrière-petite-fille du roi de France Jean le Bon.
Elle est fiancée à l'âge de 9 ans, le Modèle:Date, au Louvre, par son père, Modèle:Souverain3, au comte Charles de Ponthieu, né le Modèle:Date, âgé seulement de dix ans<ref>Les deux fiancés sont cousins: ils sont tous deux les arrière-petits-enfants du roi de France Jean le Bon (1319-1364)</ref>. Il est le dernier fils du roi de France, Modèle:Souverain2 et de la reine Isabeau de Bavière, et il n'a aucune chance de régner, étant précédé de deux frères ainés, les ducs Louis de Guyenne (1397-1415) et Jean de Touraine (1398-1417). Le sort en décide autrement : ses deux frères étant morts prématurément, il deviendra dauphin de France le Modèle:Date, à l'âge de 14 ans.
Après leurs fiançailles, Yolande d'Aragon, ne souhaitant pas laisser sa fille à Paris, dans une période dangereuse, sous la menace des Bourguignons, emmena les jeunes fiancés en Anjou et en Provence, au début de 1414. Entre le château d'Angers et le château de Tarascon, Charles et Marie vont vivre dans la paix deux années studieuses qui vont les lier d'amitié pour le reste de leur vie<ref> La menace des Bourguignons: Le duc de Bourgogne, Jean sans peur, (cousin du roi Modèle:Souverain2), avait déjà tenté de prendre le pouvoir en faisant assassiner par ses spadassins à Paris, le duc Louis 1er d'Orléans (frère cadet du roi), le 23 septembre 1407. En 1410, Charles d'Orléans, fils du duc assassiné, réclame vengeance auprès de son beau-père, le comte d'Armagnac: ainsi est née la Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Le comte d'Armagnac est assassiné à son tour par les spadassins de Jean sans Peur, lors de l'invasion de ces derniers le 29 mai 1418, à Paris</ref>.
Au mois de juin de l'année 1416, Charles de Ponthieu devra rentrer à Paris, sous la tutelle de son père, le roi Modèle:Souverain2, pour participer au Conseil de Régence présidé par son futur beau-père, Modèle:Souverain3, qui décédera le Modèle:Date. Le dauphin Charles de Ponthieu, âgé de 14 ans, assisté de conseillers Armagnacs fidèles à la couronne, est désigné pour succéder à feu Modèle:Louis II d'Anjou à la présidence du conseil de régence : il attire ainsi sur lui la réaction du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, décidé à prendre le pouvoir, du fait de l'incapacité du roi Modèle:Souverain- et de la jeunesse du dauphin.
La réaction de Jean sans Peur ne tarde pas : le Modèle:Date, alors que les deux fiancés résident à l'Hôtel Saint-Pol, demeure royale du quartier du Marais, à Paris, ils sont menacés par les Bourguignons, menés par le bourreau Capeluche, aux ordres du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui viennent d'envahir Paris en pleine nuit. Le dauphin, protégé par de fidèles officiers de la couronne, réussit à fuir et va se réfugier à Bourges, capitale de son Duché de Berry <ref>(En 1417, le dauphin Charles de Ponthieu a hérité le duché de Berry de son grand-oncle le duc Jean de Berry)</ref>. Mais, Marie d'Anjou, adolescente de treize ans, était restée otage de Jean sans Peur. Elle s'était réfugiée, avec sa suite, dans l'Hôtel de Bourbon et avait assisté aux massacres commis par les Bourguignons, dont elle faillit être victime. Elle ne sera délivrée que le Modèle:Date, et rendue à sa mère et à son fiancé, au château de Saumur, résidence de Yolande d'Aragon, par le duc Modèle:Souverain3, allié de Jean sans Peur, en échange de la ratification du projet de traité de Saint-Maur (1418) que le dauphin n'entérinera finalement pas<ref>Le traité de Saint-Maur avait pour objet de faire rapatrier le dauphin Charles de Ponthieu à Paris, sous l'autorité de son père, le roi Modèle:Souverain-. Ce dernier, en état de démence, était soumis à l'influence de Jean sans Peur qui voulait s'emparer du pouvoir. Parmi les arguments développés dans les attendus de ce traité, on relève celui selon lequel les conseillers Armagnacs détiendraient le dauphin en otage à Bourges afin de le livrer aux Anglais contre une rançon ! En tentant de faire entériner par le dauphin le traité de Saint-Maur du 16 septembre 1418, en échange de la délivrance de sa fiancée, qui avait subi plus de trois mois de détention comme otage à Paris, les auteurs dudit traité de Saint-Maur espéraient se concilier la faveur personnelle du dauphin, mais ce dernier formula un désaveu complet de cette transaction et la princesse Marie d'Anjou fut ainsi libérée sans la contrepartie projetée par Jean sans Peur (Auguste Vallet de Viriville, Histoire de Modèle:Souverain- et de son époque, Modèle:Nobr rom, Modèle:Nobr rom, Paris, 1862)</ref>.
Placée sous la protection de sa mère, Yolande d'Aragon, la princesse Marie d'Anjou, a vécu des jours paisibles en Anjou. Elle s'est mariée le Modèle:Date avec le dauphin Charles de Ponthieu, futur roi Modèle:Souverain2, en la cathédrale Saint-Étienne de Bourges. Le mariage est célébré par monseigneur Guillaume de Champeaux, évêque de Laon. La cérémonie des noces, organisée par Jean Louvet, conseiller du dauphin, assisté par son épouse, dame d'honneur de la princesse, fut fastueuse, au point que la princesse dut vendre ses bijoux et sa Bible enluminée, afin de payer une partie des créanciers.
Reine de France
(collection Roger de Gaignières, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, BnF).
Après la mort de son père, le roi Modèle:Souverain2, survenue le Modèle:Date, le dauphin Charles de Ponthieu, seul héritier légitime de la couronne, se proclame roi de France le Modèle:Date, sous le nom de Modèle:Souverain2. Il occupe la cinquième place dans la Dynastie de Valois des rois ayant régné sur la France. En ce jour solennel, le roi Modèle:Souverain-, nouvellement couronné, siège en majesté, au côté de son épouse, Marie d'Anjou,reine de France, lors de la cérémonie religieuse présidée par monseigneur Henry d'Avaugour, archevêque de Bourges, en la cathédrale de Bourges, entouré de ses fidèles conseillers et de personnalités du royaume<ref>Cathédrale de Bourges: au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut mise en place une grande composition sculptée surmontée de la couronne royale, aux armes du royaume de France à trois fleurs de lys et encadrée par deux anges, portant la mention suivante :Modèle:Citation- (A. de Girardot et H. Durand, Monographie de la cathédrale de Bourges, Moulins, 1829)</ref>.
La reine de France, future mère de famille nombreuse, a déjà mis au monde trois enfants, lorsque Jeanne d'Arc, en provenance de Lorraine est venue en mission en Touraine : Jeanne d'Arc est présentée le Modèle:Date, à l'âge de 17 ans, au roi Modèle:Souverain-, au château de Chinon, puis à la reine Marie d'Anjou et à sa mère, Yolande d'Aragon. Elle a traversé des territoires hostiles tenus par les Anglais et par leurs alliés Bourguignons, protégée par l'escorte armée du chevalier Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs et chambellan du duc René d'Anjou, frère de la reine<ref> Le chevalier de Beaudricourt, s'est révélé comme un ardent défenseur de la cause de la Maison d'Anjou et de la dynastie de Valois, contre les Bourguignons et les Anglais. Les thèses relatives au renfort de la défense du roi Modèle:Souverain-, menacé par les armées anglaises à Orléans, sont inspirées à la cour du duc René d'Anjou par sa mère, Yolande d'Aragon. À cette cour participait Jacques d'Arc, père de Jeanne, paysan, notable et doyen de Domrémy, exerçant la fonction de métral, chargé de la gestion et notamment de la justice et de la défense de son village. La famille d'Arc est anoblie le 29 décembre 1429 par le roi Modèle:Souverain-. (Olivier Bouzy, De Vaucouleurs à Blois: l'entrée en scène de Jeanne d'Arc, (Contamine, Bouzy et Hélary. ed.2012, p.103-106)</ref>.
En invoquant les saints du ciel, Jeanne d'Arc proclame la légitimité de Modèle:Souverain-, roi de France. Elle dénonce à Chinon le traité de Troyes, accordant en 1420 la royauté de France aux usurpateurs anglais de la dynastie de Plantagenêt-Lancastre, incarnée par le jeune Modèle:Souverain3, âgé de 8 ans, orphelin de son père, le roi Modèle:Souverain3, placé sous la tutelle de son oncle, le duc de Bedford, qui exerce la présidence de la Régence du royaume de France à Paris. Elle encourage le roi Modèle:Souverain- à renforcer la défense d'Orléans et à bouter les Anglais hors de France. De victoire en victoire, depuis Orléans, le roi de France recouvrera la totalité de ses territoires, après la bataille de Castillon du Modèle:Date (à l'exception de Calais qui ne sera restitué au royaume de France qu'en 1598).
La reine, résidant à Chinon, ne pourra participer à la chevauchée royale, ni assister à la cérémonie du couronnement de son mari, le roi Modèle:Souverain-, organisée en la cathédrale de Reims, le Modèle:Date, à l'instigation de Jeanne d'Arc. Elle en reçoit un compte-rendu détaillé de Pierre de Beauvau<ref> EXTRAITS de la missive de Pierre de Beauvau à la reine de France: Modèle:Citation Philippe Contamine, Olivier Bouzy, Xavier Hélary, Jeanne d'Arc: Histoire et dictionnaire, p.847-848, Robert Laffont, 2012</ref>.
Elle remplit parfaitement son rôle de mère de famille nombreuse en donnant à son époux pas moins de 14 enfants, de 1423 à 1446, dont cinq sont morts prématurément. L'aîné de ses enfants, né le Modèle:Date à Bourges, est l'héritier au trône, le futur Modèle:Souverain2.
La reine de France, décrite par les chroniqueurs comme pieuse et effacée, a joué un rôle non négligeable auprès de son époux : on relève notamment qu'elle a participé par intermittence à l'administration du royaume, avec les fonctions de lieutenant-général du roi , dont entre autres la présidence du conseil, lors des déplacements du roi Modèle:Souverain-. Elle dirigeait une centaine de personnes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle a organisé la rénovation complète du château de Chinon<ref> Arnaud de Saint-Jouan, architecte des Monuments Historiques, Les logis royaux du château de Chinon, Congrès archéologique de France, 2003, actes, p. 105-113.</ref>.
Marie d'Anjou gère directement et avec sagesse sa fortune, conseillée par Jacques Coeur, qui occupe avec succès la charge d'Argentier du roi, qu'il exerce conjointement avec celle de la reine : il est qualifié de Modèle:Citation<ref>Michel de Castelnau, Mémoires, Modèle:T., p.141, Bruxelles, 1731</ref>.
Elle est citée par l'historien Louis-François de Villeneuve-Bargemon, comme Modèle:Citation<ref>Vicomte LF de Villeneuve-Bargemon, Histoire de René d'Anjou, roi de Naples, duc de Lorraine, comte de Provence, Paris, éd.Blaize, 1825, T1, p.394</ref>.
Elle restera discrètement en retrait de la vie sentimentale de son mari et toujours avec bienveillance. Celui-ci choisit, comme favorite, une ancienne demoiselle d'honneur de son épouse, Agnès Sorel, connue sous le nom de Dame de Beauté, dont trois filles seront légitimées en tant que princesses de France et mariées à de grands seigneurs de la Cour<ref> Paul Durieu, Les filles d'Agnès Sorel, in Revue de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, année 1922, pp.150-168</ref>. Selon Diderot et d'Alembert, auteurs de l'Encyclopédie en 1741, Modèle:Citation<ref>ENCYCLOPÉDIE, HISTOIRE, Paris, Panckouque, 1741, Modèle:T., p.117</ref>.
Le Modèle:Date-, la reine accueille dans sa résidence du château d'Amboise, son fils Modèle:Souverain2, sacré roi de France, en la cathédrale de Reims, le Modèle:Date, après la mort de son père Modèle:Souverain2, survenue le Modèle:Date au château de Mehun-sur-Yèvre <ref>Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Modèle:Louis XI, Modèle:Nobr rom "itinéraire", Librairie Renouard, Paris 1909.</ref>.
Mission à Saint-Jacques-de-Compostelle
La reine Marie d'Anjou, à la fin de sa vie, est envoyée en ambassade par son fils, le roi Modèle:Louis XI, à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, afin de pérenniser la fondation des rois de France du Haut-Moyen-âge, relayée par Modèle:Souverain2 (1338-1380)<ref>Le roi Modèle:Charles V est l'arrière-grand-père de Modèle:Louis XI</ref>, de la chapelle San Salvador, baptisée Modèle:Citation, symbole de l'amitié franco-espagnole, que la Société française des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle<ref>La Société française des Amis de Saint-Jacques de Compostelle a été fondée en 1950 par, entre autres, Jean Babelon et René de La Coste-Messelière, diplômés de l'École des Chartes</ref> contribue toujours, de nos jours, à subventionner. Selon une spécialiste du pèlerinage de Compostelle, Denise Péricard-Méa, le pèlerinage fut effectué en hiver, à la mauvaise saison, de plus par mer<ref>http://www.saint-jacques.info/reines.html. En tant que justificatif, Denise Péricard-Méa trouva la lettre de Modèle:Louis XI expédiée aux habitants d'Amboise le 16 septembre 1466 : "De par le roy. Chiers et bien amez, pour ce que nostre tres chere et tres amee tante la contesse de Witembergh, laquelle est puis naguerre venue devers nous pour aucunes ses affaires, s'en va presentement devers nostre tres cher et tres ame oncle le roy de Secille, et de la a l'intencion de s'en aller en pelerinaige a monseigneur saint Jacques de Galice, nous voulons et vous mandons que vous la recevez et lui faites tout l'honneur et la meilleure chère que faire sera possible, tout ainsi [que] vouldriez faire à nous mesmes, et en ce faisant, vous nous ferez très singulier et agréable plaisir. Donne a Montargis, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} jour de septembre. LOYS. TOUSTAIN. (secrétaire) A noz chiers et bien amez les bourgeois, manans et habitans de la ville d'Amboise". ( Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Modèle:Louis XI, Modèle:Nobr rom Modèle:P., Société de l'Histoire de France et Librairie Renouard, Paris 1887). Les diverses missions à Santiago de Compostelle sont restées historiquement secrètes : Modèle:Citation. ( Au commencement de la guerre de Cent Ans, une alliance durable s'installa entre la France et l'Espagne. En 1372, le roi Modèle:Charles V de France charge son ambassadeur Macé de Fresnes d'organiser en la cathédrale de Santiago de Compostelle, l'embellissement de la chapelle du Salvador consacrée à la France, dénommée chapelle des rois de France, à charge pour les rois de France d'assurer l'entretien du monument et les services religieux. Les pèlerins français se recueillaient régulièrement dans cette chapelle. Mais au fil du temps, les subventions françaises furent suspendues et la mission confiée à la reine Marie d'Anjou par le roi Modèle:Louis XI, consistait à réactiver l'octroi des subventions. ( Source: Denise Péricard-Méa, 2001-2018)</ref>.
La mission de la reine Marie d'Anjou a, sans doute, contribué au maintien de la tradition du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, que les pèlerins français pratiquaient chaque année en parcourant à pied ou à cheval les Chemins de Compostelle en France, avant de franchir les Pyrénées et de traverser l'Espagne, pour aboutir en Galice. Ils maintiennent cette tradition. Un certain nombre d'entre eux, à la faveur des transports contemporains, parviennent à la cathédrale et se recueillent encore aujourd'hui dans la chapelle des rois de France.
Parmi les étapes françaises du pèlerinage figure la ville de Bourges, dont la cathédrale Saint-Étienne, inscrite en 1992 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, conserve le souvenir du mariage de la princesse Marie d'Anjou avec le dauphin de France, de leur avènement royal et du baptême de leur premier fils, le futur roi Modèle:Souverain2.
Décès de la reine à l'Abbaye cistercienne Notre-Dame des Châtelliers
Lors de son retour de Saint-Jacques de Compostelle, la reine Marie d'Anjou, épuisée au cours de ce long parcours par voie maritime, depuis la Galice espagnole, débarque à La Rochelle. Après environ 400 lieues de parcours par voie terrestre, son état de santé est alarmant : elle est alors accueillie à l'Abbaye des Châtelliers, située dans l'actuel département des Deux-Sèvres, où elle meurt le Modèle:Date, assistée religieusement par les moines cisterciens. La translation de ses cendres eut lieu à la nécropole royale de Saint-Denis. En souvenir de la reine, l'Abbaye obtint le titre d'Modèle:Citation<ref>Philippe Michaud,Modèle:Citation</ref>
Épilogue
La reine Marie d'Anjou s'est éteinte, après deux ans de veuvage. Son règne a été marqué par les victoires du royaume de France sur le royaume d'Angleterre, dans une époque bouleversée par la guerre de Cent Ans. Elle est inhumée dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste de la basilique Saint-Denis, à côté du tombeau de son époux, le roi Modèle:Souverain2.
Elle laisse à la France le souvenir d'une reine exemplaire. Regnaud le Queux, auteur du Moyen-âge, a composé le poème intitulé L'exclamation en la mort de Marie d'Anjou, où sa vie, après sa disparition, est présentée comme une apothéose<ref>Jacques Heers, Modèle:Louis XI, p. 122, Perrin, Paris, 2002</ref>.
Généalogie
Descendance
De Modèle:Souverain-, elle avait eu
- Louis, règne sous le nom de Modèle:Souverain2, (Modèle:Date - Modèle:Date) ;
- Jean, né et mort le Modèle:Date
- Radegonde, née en Modèle:Date à Chinon et morte à Tours le Modèle:Date, fiancée en 1430 à Sigismond d'Autriche;
- Catherine, née vers 1431 ou 1432 et morte en 1446, épouse du futur Charles le Téméraire, alors comte de Charolais
- Jacques (1432-1437)
- Yolande (1434-1478) épouse le futur duc de Savoie Modèle:Souverain2 en 1452. Quand ce dernier meurt, elle devient régente de Savoie.
- Jeanne (1435-1482), épouse en 1452 le futur duc Modèle:Souverain3.
- Philippe (1436-1436)
- Marguerite (1437-1438)
- Jeanne (Modèle:Date - Modèle:Date) ;
- Marie (Modèle:Date - Modèle:Date)
- Marie (1441-1441) ;
- Madeleine (1443-1495), en 1462, elle épouse Gaston de Foix, prince de Viane ; régente de Navarre de 1479 à 1494
- Charles de France (1446-1472).
Ascendance
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article Modèle:Lire en ligne
- Denise Péricard-Méa, Compostelle et cultes de Saint Jacques au Moyen Âge, Paris, PUF, 2000.// Reines et princesses en pèlerinage à Compostelle, Les cahiers du C.R.I.S.I.M.A, N°5, 2001 (volume 1-p.437-448).
- Georges Minois, Modèle:Souverain-: un roi shakespearien, Perrin, 2005.
- Murielle Gaude-Ferragu, Le pouvoir féminin, {{#switch: -
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}, Tallandier, 2014.