Yolande d'Aragon (morte en 1442)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Politicien
Yolande d’Aragon, duchesse d'Anjou, née en 1381 à Saragosse et morte le Modèle:Date près de Saumur, fille de Modèle:Souverain2 et de Yolande de Bar, fut duchesse d'Anjou, comtesse du Maine et de Provence, reine de Naples et de Jérusalem titulaire, et dame de Guise.
Famille
Yolande d'Aragon naît en 1381 à SaragosseModèle:Note. Elle est promise à l'héritier d'Anjou, Louis (qui avait accédé au trône de Naples sous le nom de Modèle:Louis II de Naples un an plus tôt, à la suite de la conquête de Naples) en 1390 pour résoudre les revendications contestées sur le royaume de Sicile et Naples entre les maisons d'Anjou et d'Aragon, et se maria avec lui le Modèle:Date en la cathédrale Saint-Trophime d'Arles.
Ils eurent six enfants :
- Modèle:Souverain2 (Modèle:Né en1403 Modèle:Mort en1434) - duc d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Naples
- Marie (Modèle:Née en1404 Modèle:Morte en1463) - épouse de Modèle:Souverain2, roi de France avec qui elle eut quatorze enfants , dont l'aîné devint Modèle:Souverain3
- ? (1406), une fille, morte en enfance
- René (Modèle:Né en1409 Modèle:Mort en1480) duc de Bar, duc de Lorraine, duc d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Sicile, de Naples, de Jérusalem et d'Aragon; épouse Modèle:Souverain2
- Yolande (Modèle:Née en1412 Modèle:Morte en1440), épouse de Modèle:Souverain2, duc de Bretagne
- Charles (Modèle:Né en1414 Modèle:Mort en1472), comte du Maine (ne fut jamais duc d'Anjou, mais son fils le fut) épouse Cambella Ruffo di Montalto puis Isabelle de Luxembourg-Saint-Pol.
Prétentions au trône d'Aragon
Yolande d'Aragon joua un rôle important dans la politique de l'« Empire » angevin, de la France et de l'Aragon, pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Fille survivante du roi Modèle:Souverain2, qui n'avait pas de fils, elle réclama le trône d'Aragon après la mort de sa sœur aînée Jeanne, comtesse de Foix.
Yolande envoya Louis Ier de Bourbon-Vendôme comte de Vendôme vers Ferdinand d'Antequera en tant qu’ambassadeur pour faire reconnaître ses droits sur la couronne d’Aragon mais sans succès.
Et pour cause les lois de succession d'Aragon et de Barcelone n'étant pas claires, elles furent comprises en faveur des héritiers mâles : ainsi l'oncle de Yolande (frère cadet de Modèle:Souverain-), Modèle:Souverain3, hérita du trône d'Aragon. Martin mourut sans descendance en 1410, et après deux ans d'interrègne, les États d'Aragon élurent Ferdinand d'Antequera comme nouveau roi d'Aragon. Ferdinand était le second fils d'Éléonore d'Aragon, reine de Castille, sœur de Jean et de Martin.
Le candidat angevin était le fils aîné de Yolande, Modèle:Souverain3, duc de Calabre, dont la revendication reposait dans le Pacte de Caspe. Yolande et ses fils se considéraient comme héritiers prioritaires et commencèrent à utiliser le titre de « rois d'Aragon ». À cause de cet héritage, Yolande fut appelée « reine de quatre royaumes », ces royaumes étant probablement la Sicile, Jérusalem, Chypre et Aragon (une autre interprétation sépare Naples de la Sicile et exclut donc Chypre).
En réalité, Yolande d'Aragon et sa famille ne possédèrent des territoires dans ces royaumes qu'à de très courts intervalles. Jérusalem n'a d'ailleurs jamais été en leur possession. Leur véritable royaume se réduisait aux fiefs d'Anjou en France : ils possédèrent sans conteste la Provence et l'Anjou, le Maine, la Touraine et le Valois.
René d'Anjou, fils aîné de Yolande d'Aragon, fut choisi comme héritier par le cardinal-duc de Bar et devint par mariage duc de Lorraine.
La France et la maison d'Anjou
Issue de Louis, fils du roi de France Jean le Bon, la seconde maison d'Anjou-Provence constitue donc un rameau de la dynastie royale des Valois.
Dans la seconde période de la guerre de Cent Ans, Yolande d'Aragon prit parti pour la dynastie de Valois représentée par le roi de France, Modèle:Souverain2, défendue par le parti des Armagnacs, durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
La reine Isabeau de Bavière, épouse du roi Modèle:Souverain2, influencée par le duc de Bourgogne Jean sans Peur, combattit l'accession au trône du royaume de France de son dernier fils, Charles de Ponthieu, futur Charles VII.
Il est dit que Yolande d'Aragon fut celle qui protégea l'adolescent de toutes sortes de machinations et tentatives d'empoisonnement et qu'elle joua un rôle de mère auprès de lui, et le fiança en 1413 à sa fille Marie d'Anjou. Pour éviter les menaces que faisaient peser les Bourguignons à Paris, elle emmena les jeunes fiancés âgés de dix ans, au début de 1414, dans ses duchés d'Anjou et de Provence.
Le Modèle:Date, le dauphin Louis de Guyenne, frère aîné de Charles de Ponthieu meurt. Il est suivi dans la mort le Modèle:Date par Jean duc de Touraine, son deuxième frère, devenu dauphin à son tour : ces deux frères aînés avaient été placés sous la protection de Jean sans Peur, ce dernier multipliant les intrigues pour accéder au pouvoir au conseil de régence, du fait de la carence du roi Modèle:Souverain2, atteint de démence, et de la jeunesse des dauphins.
Le Modèle:Date, Charles de Ponthieu devient le nouveau dauphin de France. Le Modèle:Date, Modèle:Louis II d'Anjou meurt de maladie, laissant Yolande, alors âgée de 36 ans, responsable de la maison d'Anjou. Elle tient également le sort de la maison royale des Valois dans ses mains. Son futur gendre, le dauphin Charles, est très vulnérable face aux desseins du roi d'Angleterre Modèle:Souverain- et de Jean sans Peur. Il ne peut compter que sur le support de la maison d'Anjou et du parti des Armagnacs .
Après l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419, son fils Philippe le Bon devient duc de Bourgogne. Philippe le Bon et Modèle:Souverain- d'Angleterre imposent le traité de Troyes (Modèle:Date) au roi Modèle:Souverain-. Le traité désigne le roi Henri d'Angleterre comme régent de France et héritier de la couronne de France. Le dauphin Charles de Ponthieu est donc déshérité par le biais de ce traité inique, mais il refuse de le ratifier et se déclare seul et unique héritier du trône de France.
Le Modèle:Date-, Marie d'Anjou, fille aînée de Yolande d'Aragon, se marie en la cathédrale de Bourges avec le dauphin Charles de Ponthieu<ref>Entrée Marie d'Anjou (1404-1463), reine de France, dans Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Souverain- et Modèle:Souverain- meurent tous deux en 1422 (respectivement le 31 août et le 21 octobre). Charles, alors âgé de 19 ans, devient légitimement roi de France, sous le nom de Modèle:Souverain2. Ce titre est contesté par les Anglais et leurs alliés bourguignons qui soutiennent la prétention au trône de France du jeune fils de feu Modèle:Souverain-, le roi Modèle:Souverain2, âgé de neuf mois.
Bien que princes du sang, les ducs d'Anjou n'apportent pas nécessairement un soutien inconditionnel au roi Modèle:Souverain2. D'une part, le duc Modèle:Souverain3 se consacre à sa guerre italienne afin d'acquérir le titre de roi de Naples et de Sicile ; en conséquence, il confie le gouvernement du duché d'Anjou à sa mère Yolande d'Aragon, duchesse douairière, par un acte daté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article, Modèle:Lire en ligne.</ref>. D'autre part, en dépit d'une tradition présentant la belle-mère du roi de France comme Modèle:Citation de son beau-fils et de Jeanne d'Arc<ref name="harvsp|Bouzy|2007">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Philippe Contamine, entrée Yolande d'Aragon (v. 1385-1442), reine de Sicile et duchesse d'Anjou, dans Modèle:Harvsp.</ref>, Philippe Contamine nuance la question en notant que la reine de Sicile Modèle:Citation.
Conseillère du roi de France
Yolande joue un rôle important dans cette lutte, entourant le jeune roi de conseillers et domestiques de la maison d'Anjou. Elle manœuvre pour que le duc de Bretagne rompe son alliance avec l'Angleterre et fait nommer Arthur de Richemont, futur Modèle:Souverain3, membre de la famille ducale bretonne, connétable de France en 1425. Le duc de Bourgogne Philippe le Bon met comme condition formelle à l'admission de son beau-frère, le comte de Richemont, au connétablat de France : l'élimination de tous les conseillers du roi Modèle:Souverain- ayant participé de près ou de loin à l'assassinat de Jean sans Peur sur le pont de Montereau en 1419. Avec l'aide du connétable de Richemont, Yolande applique donc le renvoi de plusieurs proches conseillers de Modèle:Souverain-<ref>Voir Arnaud des Roches de Chassay, Yolande d'Aragon ou l'unité de la France, éditions Charles Hérissey, Jarzé 2006.</ref>. Cette éviction ne provient donc pas directement de la volonté de Yolande d'Aragon, mais des nécessités liées à la raison d'État. Les historiens rapportent que le roi se sépare de ses conseillers à grand regret et qu'il conserve toute sa confiance et toute son amitié à ceux qui l'avaient bien servi, détruisant ainsi la légende de l'éviction de conseillers incapables répandue par les chroniqueurs bourguignons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Succédèrent comme favoris, Modèle:Souverain3 (ex-bourguignon, rallié à Modèle:Souverain-), et Le Camus de Beaulieu (tous deux mourront en 1427, à l'instigation du connétable de Richemont).
Dans le cadre géopolitique d'une diplomatie de stabilisation de la frontière commune entre les duchés d'Anjou et de Bretagne, Yolande d'Aragon cherche à marier son fils, le duc Modèle:Souverain3, à Isabelle, fille du duc Modèle:Souverain3. Parallèlement, la reine de Sicile tente d'imposer le principe de cette alliance à son gendre Modèle:Souverain2<ref name="harvsp|Bouzy|2007" />.
Un contrat, rédigé à Angers le Modèle:Date-, vise à entériner l'alliance entre les maisons de Bretagne et d'Anjou grâce à un projet d'union entre le duc Modèle:Souverain3, fils de Yolande d'Aragon, et Isabelle de Bretagne, fille du duc Modèle:Souverain2. Toutefois, les rapports diplomatiques se tendent lorsque l'engagement est finalement rompu par Modèle:Souverain- d'Anjou, désireux d'épouser Marguerite de Savoie pour affermir sa position dans le cadre de ses ambitions vis-à-vis du royaume de Naples<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Conséquemment, Modèle:Souverain- de Bretagne marie sa fille Isabelle à Modèle:Souverain3 en 1430, d'où une grave tension entre les deux duchés voisins<ref name="Bourdeaut 72/73">Modèle:Article, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Yolande d'Aragon se présente comme le Modèle:Citation de son fils Modèle:Souverain- retenu en Italie mais le duc d'Anjou Modèle:Incise n'approuve pas systématiquement les démarches politiques de sa mère<ref name="Contamine 2012 p. 28" />. Or la politique de Yolande d'Aragon finit par coïncider avec celle du grand chambellan Modèle:Souverain3 sur la question relative à la réconciliation entre le royaume de France et le duché de Bretagne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Déjà associé à une précédente tractation matrimoniale entre les lignées angevine et bretonne en 1425<ref name="Bourdeaut 72/73" />, Jean de Craon permet au grand chambellan d'organiser une rencontre avec le duc Modèle:Souverain- au château de Champtocé du 22 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Article, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Lors de la rencontre au château de Champtocé le Modèle:Date-, le comte Modèle:Souverain3 Modèle:Incise se voit remettre une certaine somme par son suzerain breton afin d'amener des gens d'armes et de trait à Modèle:Souverain2. Modèle:Souverain- de Bretagne paye également Xaintrailles Modèle:Incise pour qu'il accompagne le comte de Laval auprès du roi en vue de poursuivre la guerre. Le médiéviste Philippe Contamine observe que Modèle:Citation.
En Modèle:Date-, dans l'île de Béhuard près d'Angers, le duc de Bretagne et Yolande d'Aragon assistent au serment prêté par leurs fils respectifs, le comte François de Montfort et Charles d'Anjou, de se comporter en Modèle:Citation Célébré en Modèle:Date-, le mariage entre Yolande († 1440), fille de Yolande d'Aragon, et François de Montfort, fils du duc Modèle:Souverain3, renforce les liens entre les deux lignages. Cette union est approuvée par Modèle:Souverain- mais le souverain refuse toujours de voir Arthur de Richemont revenir aux affaires, bien qu'il consente à un compromis visant à aplanir les différends entre le grand chambellan et le connétable<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Contamine 2012 p. 28">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date, l'arrestation et l'enlèvement du grand chambellan Georges de La Trémoille permet au « parti angevin » de retrouver son influence par le biais du jeune Modèle:Souverain3, fils de Yolande d'Aragon et nouvel homme fort à la cour de Modèle:Souverain-.
Le chroniqueur contemporain Jean Jouvenel des Ursins décrivit Yolande comme « la plus belle femme du royaume ». Charles de Bourdigné, chroniqueur de la maison d'Anjou, dit d'elle « Elle était considérée comme la plus sage et la plus belle princesse de la chrétienté ». Plus tard, le roi Modèle:Souverain2 affirma que sa grand-mère avait « un cœur d'homme dans un corps de femme ».
Yolande finit par se retirer à Angers puis à Saumur où elle meurt le Modèle:Date<ref name="Albert Lecoy de La Marche 1875 p.226">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle est inhumée dans le chœur de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers où elle rejoint son époux Modèle:Souverain3<ref>Généalogie de Yolande sur le site Medieval Lands</ref>.
Une fameuse rose pourpre lui a été dédiée par Vibert en 1843, baptisée 'Yolande d'Aragon'.
Chronologie
- 1381 : le Modèle:Date-<ref>Jean-Bernard de Vaivre, Notes d'héraldique et d'emblématique à propos de la tapisserie de l'Apocalypse d'Angers, Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, volume 127, année 1983, Modèle:P.98.</ref>, Yolande naît à Saragosse, Aragon
- 1400 : en décembre, Yolande épouse Modèle:Louis II d'Anjou à Arles
- 1410 : mort du roi Modèle:Souverain3
- 1412 : le fils de Yolande, Louis, conteste le trône d'Aragon, mais son parent Modèle:Souverain2 devient roi
- 1413 : Modèle:Louis II d'Anjou rejoint la faction orléaniste contre les Bourguignons
- 1413 : fiançailles entre Marie d'Anjou et futur Modèle:Souverain-
- 1414 : en février, Yolande emmène ces futurs époux en Anjou, sans laisser sa fille dans la capitale dangereuse, notamment menacée par les Bourguignons<ref>Didier Feuer et Jean d'Hendecourt, Dictionnaire des Souverains de France et de leurs épouses Modèle:P., Pygmalion, Paris 2006</ref>
- 1417 : Yolande devient veuve le Modèle:Date-. Elle rejette la demande de la reine Isabeau de renvoyer Charles (devenu dauphin après la mort de ses frères) à la cour. On rapporte qu'elle répondit Nous n'avons pas nourri et chéri celui-là pour que vous le fassiez mourir comme ses frères, devenir fou comme son père ou devenir anglais comme vous. Je le garde près de moi. Venez le prendre si vous l'osez.
- 1417 : le 29 juin, Yolande obtient une audience de Modèle:Souverain- et le pousse à signer le décret faisant de son fils le lieutenant-général du royaume. Isabeau ne peut ainsi plus prétendre à être régente. Yolande se retire en Provence.
- 1423 : Yolande revient de Provence. Elle met en route le premier traité avec la Bretagne.
- 1424-1427 : Yolande préside les États-généraux. Elle signe un traité avec le duc de Bretagne et engage le frère du duc, Arthur de Richemont à supporter la cause des Valois.
- 1427 : le régent anglais, le duc de Bedford, veut prendre le duché d'Anjou. Yolande riposte par une série de rencontres et d'accords de mariage entre plusieurs familles nobles, ce qui sape les initiatives anglaises et bourguignonnes et soutient la couronne. Des désaccords entre la Trémoïlle, un conseiller de Modèle:Souverain- et le connétable Richemont conduisent au bannissement de Richemont.
- 1429 : Yolande est chargée d'une des enquêtes sur Jeanne d'Arc que soutient la duchesse. Yolande arrange le financement de l'armée de Jeanne qui part au secours d'Orléans.
- 1431 : Yolande réside à Saumur où Modèle:Souverain- tient son assemblée. La plus jeune fille de Yolande épouse le prince héréditaire de Bretagne. Son fils hérite du duché de Lorraine mais est fait prisonnier à la bataille de Bulgnéville le Modèle:Date.
- 1433 : Richemont qui était de retour à la cour depuis 1432 fait tomber La Trémoïlle. Le plus jeune fils de Yolande, Charles, comte du Maine, assume la position de conseiller en chef du roi Charles.
- 1434 : le fils de Yolande, Modèle:Souverain- d'Anjou, meurt et René devient duc d'Anjou et héritier en Sicile. La reine Jeanne de Sicile avait fait Modèle:Souverain- corégent et héritier.
- 1437 : René est libéré en échange d'une importante rançon. Il part pour l'Italie en 1438 et engage une guerre contre Alphonse d'Aragon pour le royaume de Naples. Il est forcé d'abandonner Naples durant l'été 1442.
- 1442 : le Modèle:Date-, Yolande meurt à Saumur en l'hôtel du seigneur de Tucé<ref name="Albert Lecoy de La Marche 1875 p.226"/>. Dans son testament, elle s'excuse [à ses serviteurs] de ne rien laisser, « ni or, ni objets précieux, ni vaisselle, ni meubles », après avoir dépensé tous ses biens, en faveur de ses enfants et surtout de son gendre Modèle:Souverain-<ref>Antoine da Sylva, Les Chambes, p. 12 - 13, 2014 [1] ; la source originale reste inconnue.</ref>.
Ascendance
Descendance
De Modèle:Souverain3, elle a :
- Modèle:Souverain2 (1403-1434), duc d'Anjou, roi de Naples, qui succède à Modèle:Souverain3, sans postérité ;
- Marie (1404-1463), épouse du roi de France Modèle:Souverain2, et postérité ;
- René (1408 ou 1409-1480), duc d'Anjou, duc de Bar, duc de Lorraine, et par alliance, roi titulaire de Sicile et de Naples, dont postérité ;
- Yolande (1412-1440), épouse de Modèle:Souverain2, duc de Bretagne, postérité ;
- Charles (1414-1472 ou 1473), comte du Maine, et postérité.
Noms en son honneur
- Jean-Pierre Vibert a créé en 1843 une rose qu'il a nommée « Yolande d'Aragon » en son honneur.
- Collège Yolande d'Anjou à Saumur, près du château.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Marion Chaigne-Legouy, Femmes au « cœur d'homme » ou pouvoir au féminin ? Les duchesses de la seconde Maison d'Anjou (1360-1481), thèse de doctorat préparée sous la direction de Modèle:Mme Élisabeth Crouzet-Pavan, soutenue le Modèle:Date- à l'université Paris Modèle:IV-Sorbonne, Modèle:Lire en ligne, Modèle:Lire en ligne, Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Marcelle-Renée Reynaud, « Deux princesses - et reines - de la deuxième Maison d'Anjou-Provence : Marie de Blois-Penthièvre et Yolande d'Aragon (ca 1360 - ca 1442) », dans Reines et princesses au Moyen Âge, Montpellier, Université Paul Valéry-Modèle:Nobr rom, (Cahiers du CRISIMA), 2001, Modèle:P..
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre, Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage.