Alphonse V (roi d'Aragon)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Alphonse V d'Aragon dit Alphonse le Magnanime (en catalan Alfons el Magnànim, en castillan Alfonso el Magnánimo) ou Alphonse le Grand, né le Modèle:Date de naissance<ref name="SobrequésMorales">Modèle:Harvsp</ref> à Medina del Campo (royaume de Castille) et mort le Modèle:Date de décès à Naples (royaume de Naples), fils du roi d'Aragon [[Ferdinand Ier (roi d'Aragon)|Ferdinand {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], de la maison de Trastamare, et petit-fils du roi de Castille [[Jean Ier (roi de Castille)|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], est roi d'Aragon de 1416 à 1458, alors que la Castille est gouvernée par son cousin germain Jean II de Castille, père d'Isabelle la Catholique.

Surtout soucieux des intérêts de la Couronne d'Aragon en Italie (royaume de Sicile), il évince en 1442 la maison d'Anjou (le roi René) du royaume de Naples (ou « Sicile péninsulaire »), se proclamant rex utriusque Siciliae (« roi de l'une et l'autre Sicile »)<ref name="Fluvià">Modèle:Harvsp</ref>.

Fasciné par la culture de la Renaissance italienne, il se désintéresse dès lors de ses possessions dans la péninsule Ibérique, en laissant la régence à son frère cadet Jean (1398-1479), qui lui succède en 1458 pour la Couronne d'Aragon, devenant le roi Jean II d'Aragon, père de Ferdinand le Catholique. Le royaume de Naples revient à un fils (illégitime) d'Alphonse, Ferdinand.

Possessions de la Couronne d'Aragon et titulature

Régnant sur l'Aragon au sens étroit (le royaume des origines dont la capitale est Saragosse), il est à la tête de la Couronne d'Aragon et détient donc de nombreux titres et pouvoirs.

De 1416 à 1458, il est aussi :

Il est également comte d'Empúries de 1416 à 1436, régent de 1445 à 1458.

Il est membre fondateur de l'ordre du Dragon.

Biographie

Origines familiales et formation

Né en 1396, il est le fils cadet de l'infant de Castille Ferdinand d'Antequera (1380-1416), lui-même fils de [[Jean Ier (roi de Castille)|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Castille]] (1358-1390) et de l'infante Éléonore d'Aragon (1358-1382), fille du roi d'Aragon Pierre IV. Ferdinand, régent de Castille de 1406 à 1410, s'engage dans le conflit de succession d'Aragon et est désigné comme roi en 1412, lors du Compromis de Caspe.

La mère d'Alphonse V est Éléonore d'Albuquerque (1374-1435), fille d'un fils naturel du roi de Castille Alphonse XI (1311-1354), Sanche (1342-1374).

Outre ses surnoms de « Magnanime » et de « Grand », il est aussi appelé (en arabe) « Adfunch-Ibn-Barbariya », c'est-à-dire « Alphonse fils de la Berbère »<ref>Jean-Pierre Soisson, Charles Quint, Grasset, Modèle:ISBN.</ref>.

Second roi d'Aragon de la maison de Trastamare, qui règne sur la Castille depuis 1369, Ferdinand hérite de la Couronne d'Aragon à la mort de son père en 1416.

Implications dans les affaires italiennes

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Monnaie d'Alphonse V.

Parfaite illustration du souverain de la première Renaissance, Alphonse V est connu pour son implication dans les affaires italiennes. Roi de Sicile, il est fasciné par la civilisation de la péninsule ; il dispute la Sardaigne aux Génois, puis se lance à la conquête du royaume de Naples.

En 1435, il tombe aux mains du duc de Milan, Philippe Marie Visconti, mais le convainc qu’il n’est pas dans ses intérêts d’empêcher la victoire de l’Aragon à Naples.

En 1442, il triomphe de l'armée de René d'Anjou et fait une entrée triomphale dans la ville de Naples le Modèle:Date-. Il transforme le royaume en l'un des grands centres commerciaux et culturels de la péninsule italienne<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Il doit justifier de ses prétentions sur le territoire italien. En 1447, après la mort de ses seuls alliés italiens, le pape Eugène IV et le duc de Milan, Filippo Maria Visconti, il doit déployer tous ses talents de diplomate pour se faire reconnaitre par les pouvoirs florentin et vénitien. Il doit aussi gagner à sa cause les barons napolitains rivaux, dont beaucoup soutiennent les prétentions de la maison d'Anjou. Il exacerbe leur hostilité en nommant des dignitaires catalans et castillans à la plupart des fonctions importantes de la cour. Ainsi, un de ses favoris, don Inigo d'Avalos, maître chambellan castillan se voit accorder à vie les droits sur les exportations de nourriture. Dans un geste de réconciliation, il accroit les privilèges des barons et investit beaucoup d'entre eux de pouvoirs considérables, accumulant ainsi les difficultés pour son successeur. Le fonctionnement du gouvernement est adapté au modèle espagnol, tandis que les usages et les cérémonies de la cour sont essentiellement catalans. La langue parlée à la cour est le castillan et le catalan<ref name=":0" />.

Il passe le reste de sa vie en Italie, notamment à Tivoli, Modèle:Quand de la couronne d'Aragon à son frère Jean (1398-1479°. Prince de la Renaissance, il favorise les arts et les lettres. Il fait notamment construire à Naples le Castel Nuovo par l'architecte majorquin Guillem Sagrera.

Il entretient des relations diplomatiques avec l’Éthiopie : [[Yeshaq Ier d'Éthiopie|Yeshaq {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Éthiopie]] lui propose une alliance contre les musulmans, qu’il voulait sceller par un double mariage, mais les difficultés de voyage empêchèrent les projets d’aboutir.

Un épisode peu glorieux : le sac de Marseille (1423)

En 1423 Alphonse V qui revendiquait la couronne de Naples est battu par Louis III d'Anjou (1403-1434) l’obligeant à retourner en Aragon.

Pour se venger contre des alliés de Louis III, Alphonse V attaque la ville de Marseille, la met à sac et incendie la cité durant trois jours (20-23 novembre 1423).

La paix ne reviendra avec les Catalans que 23 ans plus tard, en juin 1451<ref>La chaîne volée du port de Marseille (cathédrale de Valence, Espagne)</ref>.

Mort et funérailles

Sa chapelle funéraire catalane, au monastère de Poblet en Espagne, est dédiée à saint Georges qu'il avait adopté lors de sa campagne napolitaine<ref name=":0" />.

Succession

À sa mort, la Couronne d'Aragon et le royaume de Sicile passent à son frère Jean, tandis que le royaume de Naples revient, selon sa volonté, à son fils naturel Ferdinand (Ferdinand {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Naples).

Ascendance

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Mariage et descendance

Il avait épousé Marie de Castille (1401-1458 ; sœur de Jean II de Castille) à Valence en 1415. Ils n'eurent pas d'enfants.

Alfonso était épris d’une noble femme, Giraldona Carlino, qui fut la reine de la cour de Naples autant que la muse du roi.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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