Gyé-sur-Seine
Modèle:Redirect confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Gyé-sur-Seine est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Située à Modèle:Unité d'altitude, sur le cours de la Seine Gyé-sur-Seine s'étend sur Modèle:Unité. La commune appartient à l'arrondissement de Troyes, distante de Modèle:Unité au sud-est et au canton de Bar-sur-Seine. Les agglomérations voisines sont Courteron, Neuville-sur-Seine, Buxeuil, Celles-sur-Ource, Plaines-Saint-Lange, la ville la plus proche Bar-sur-Seine
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Gyé-sur-Seine est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), terres arables (14,9 %), cultures permanentes (14,8 %), prairies (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Du nom de personne latin Gaius + acum.
Histoire
Relevant du comté de Champagne, la seigneurie-châtellenie de Gyé (ou Gié) appartient aux seigneurs de Chappes. Béatrice de Chappes épouse vers 1270 Jean de Til-Châtel seigneur de Coublanc : mais ils ont de gros problèmes d'argent et doivent céder de nombreux biens : ainsi Gyé est engagé (1277, 1278, 1293) puis vendu (vers 1296-99) au duc Modèle:Souverain2 de Bourgogne. Ensuite, Gyé passe aux Capétiens par le mariage de Marguerite de Bourgogne fille de Modèle:Souverain- avec Modèle:Souverain- le Hutin, puis à la branche capétienne cadette d'Evreux-Navarre, Jeanne, fille de Marguerite, ayant épousé son cousin Philippe comte d'Evreux (le tuteur de Jeanne était son oncle maternel le duc de Bourgogne Eudes). Leur fille Jeanne de Navarre transmet Gyé aux Rohan-Guéméné par son mariage avec le vicomte Modèle:Souverain3, avec succession dans la branche cadette des Rohan-Guéméné.
(Mais avec une interruption à la fin du Moyen Âge pendant la guerre de Cent Ans : le chancelier Rollin, fidèle à sa politique d'acquisitions avides pas toujours très honnêtes avec l'appui du duc de Bourgogne son protecteur, maître de fait d'une bonne part de la Champagne, spolie Modèle:Souverain- de Rohan-Guéméné et reçoit Gyé confisqué, avec la forteresse. Nicolas Rolin eut aussi Ricey-le-Bas dans le voisinage. Puis les Rolin doivent restituer Gyé aux Rohan-Guéméné sous Modèle:Souverain-).
Le petit-fils de Modèle:Souverain- fut le célèbre maréchal de Gié Pierre de Rohan, vicomte de Fronsac puis comte de Guise par ses deux mariages. Françoise, l'arrière-petite-fille du maréchal, fit passer Gyé aux Balzac d'Entragues par son mariage avec François de Balzac († 1613, gouverneur d'Orléans, arrière-petit-fils de Robert (1440-1503) ; de son second mariage avec Marie Touchet, l'ancienne favorite de Modèle:Souverain2, il eut ensuite Catherine-Henriette marquise de Verneuil, favorite d'Modèle:Souverain-, et Marie-Charlotte maîtresse du maréchal de Bassompierre). César de Balzac d'Entragues, † vers 1629, fils de Françoise de Rohan-Gyé et François de Balzac, donc demi-frère de la marquise de Verneuil, légua Gyé à son neveu Léon d'Illiers de Balzac d'Entragues († 1664 ou 1669), fils de son autre sœur, germaine celle-ci, Catherine-Charlotte (femme de Jacques d'Illiers, de la Maison de Vendôme-Montoire). Les Illiers de Balzac d'Entragues sont faits marquis d'Illiers et de Gié, et souvent appelés marquis d'Entragues.
Il y avait une maladrerie à Gyé en 1397<ref>Henri d'Arbois de Jubainville, Voyag. paléograp., 178.</ref>, qui accueillait aussi les habitants de Courteron et Neuville. Avec les guerres en Champagne, elle est citée comme ruinée en 1609 et sa remise en état coûta 400 Livres ; elle fut réunie à l'hôpital de Bar-sur-Aube en 1695 et existait encore en 1830.
Le château de Gyé : Il est difficile de dire ce qu'il en était ; il est cité une tour en la forteresse pour des réparations en 1278, 1293, qui furent autorisées par le duc de Bourgogne, et il possédait une chapelle où était dite journellement la messe. Il y avait un pont-levis sur des fossés. Le duc en acheta une partie à Jean et Renaud de Gyé avant d'en avoir toute la jouissance par l'abandon de la terre et seigneurie par Béatrice dame de Gyé et Coublant en 1299. Ladite forteresse fut occupée de 1358 à 1360 par les troupes anglo-navarraises qui durent l'évacuer après le traité de Brétigny. , il n'en subsiste plus qu'un pavillon carré en 1770 dans l'inventaire de la vente de M. de Montmort. Les habitants avaient l'entretien du pont car ils vivaient entre les deux enceintes de la forteresse et Modèle:Souverain- leur permit de relever les murs de la cité<ref>abbé Paul Chauvet, Précis historique de la seigneurie de Gyé depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution de 1789, Dufour-Bouquot, Troyes, 1878, Modèle:P.(.</ref>.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube, et était le siège d'un bailliage seigneurial.
Passé ferroviaire de la commune
De 1882 au Modèle:Date-, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant du nord-ouest de la gare de Polisot, suivait la rive gauche de la Seine, passait à l'ouest du village, s'arrêtait à la gare de Gyé-sur-Seine et se dirigeait ensuite au sud-est vers la gare de Plaines-Saint-Lange.
Les bâtiments de la gare sont encore présents de nos jours, rue La Gueule des Vaux.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, quatre trains s'arrêtaient chaque jour à la gare de Gyé dans le sens Troyes-Gray et quatre autres dans l'autre sens.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le Modèle:Date- au trafic voyageurs puis désaffectée.
Politique et administration
Bailliage seigneurial
Gyé relevait du bailliage de Sens et comprenait une partie de Courteron, Gyé, Neuville-sur-Seine, Vitry-le-Croisé.
Le Nouveau régime
Gyé devint chef-lieu de canton en l'an IX.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Activités
- 15 vignerons-producteurs de champagne
- Société Carbonex
Lieux et monuments
- L'église de Gyé-sur-Seine ;
- Gyé est répertoriée Village fleuri avec 2 étoiles.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Rohan (1451-1513), vicomte de Fronsac, devenu seigneur de Gié en 1472, puis maréchal de France (1476), appelé le Maréchal de Gyé.
- Jean-Baptiste Hérard (1755 à Gyé-sur-Seine -1834 à Falmouth), député de l'Yonne.
- Jules Guyot (1807-1872), médecin et physicien du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.