Mirebeau

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Commune de France

Mirebeau est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Son dicton est « il en passe plus qu'il n'en reste ». car il se tenait dans ce bourg du Poitou surnommé « pays des ânes », un important marché aux ânes. Ses habitants sont appelés les Mirebalais<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.</ref>.

Géographie

Localisation

Fichier:MirebeauRoutedeBressuire.jpg
La route D 725 à Mirebeau en direction de Bressuire, Parthenay, des Deux-Sèvres et de la côte ouest de la France.

Mirebeau est bâtie sur une épaisse couche de tuffeau turonienne du crétacé supérieur culminant à Modèle:Nobr d'altitude, dominant la campagne environnante, et marquant la limite nord-ouest du Haut-Poitou.

La commune est située à Modèle:Unité entre Loudun, ville la plus proche au nord, et Poitiers, au sud, par la route départementale D 347 reliant la préfecture de la Vienne à Saumur et Angers en Maine-et-Loire, à Modèle:Unité à l'ouest de Châtellerault par la D 725 menant cette dernière à Bressuire dans les Deux-Sèvres.

Capitale du Pays Mirebalais, pays traditionnel, le bourg de Mirebeau est donc situé à la croisée de trois anciennes provinces : l'Anjou, la Touraine et le Poitou.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doussay », sur la commune de Doussay, mise en service en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies de communication et transports

La commune est située au croisement de deux axes routiers fréquentés : la [[Route départementale 725 (Vienne)|Modèle:Nobr]] reliant Bressuire à Châtellerault et la [[Route nationale 147#De Poitiers à Angers (D 347)|Modèle:Nobr]] reliant Angers à Limoges par Saumur et Poitiers, à moins de Modèle:Unité au nord de Poitiers.

[[Fichier:WV0153-D347 Mirebeau.ogv|vignette|gauche|Traversée de Mirebeau via la [[Route nationale 147#De Poitiers à Angers (D 347)|Modèle:Nobr]].]]

Urbanisme

Typologie

Mirebeau est un bourg rural faisant partie des communes peu ou très peu denses sur la grille de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Mirebeau, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), zones urbanisées (14,5 %), forêts (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Mirebeau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:86160-Mirebeau-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mirebeau.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 57,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2010 et 2014, par la sécheresse en 1989, 2003, 2005 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et 2010 et par des glissements de terrain en 1995<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le nom de la ville découle du latin Mirabellum qui désigne un lieu d'où l'horizon est bien visible<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Contrairement au découpage actuel, où la région Nouvelle-Aquitaine présente au nord du département de la Vienne une excroissance pour englober Loudun, au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, c'est le Saumurois et l'Anjou qui s'enfoncent dans le Poitou actuel englobant Loudun jusqu'à Mirebeau au sud.

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}}, la cité de Mirebeau, protégée par une enceinte et qui semble être presque exclusivement centrée sur ses deux premières églises, Notre-Dame et Saint-Hilaire, relève du comte de Poitou<ref name="Noël_p141">Modèle:Ouvrage.</ref>.

À la suite d'un conflit entre les comtes d'Anjou et de Poitou à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Geoffroy Grisegonelle, reçoit en fief Loudun et Mirebeau. Son fils, Foulques Nerra (Modèle:V.-1040) y construit, au nord, un château (castellum) sur motte, nommée « Cuve d'Anjou » du fait de ses hauts murs, autour de l'an mil. Selon un diplôme du roi des Francs Modèle:Noble daté de 1002-1006, le château de Mirebeau aurait été construit par Foulques Nerra, ce qui nous donne une date probable de construction entre 987 à partir de laquelle il accède au titre comtal et 1006. Il en confie ensuite la garde à l'un de ses fidèles, Guillaume connu entre 1017 et 1044. La motte qui est bâtie sur un point élevé, en-dehors de la cité de Mirebeau, à mi-chemin entre Loudun (cité angevine) et Poitiers (cité poitevine) fait partie d'un réseau de fortifications édifiées par Foulques Nerra afin d'asseoir son autorité<ref name="Noël_p141"/>.

Son fils, Modèle:Noble, après sa victoire à la bataille de Moncontour en 1033, retient prisonnier pendant cinq ans Modèle:Noble, duc d’Aquitaine et comte du Poitou. C’est à partir de cette date que Mirebeau, comme seigneurie, appartient au comté d’Anjou jusqu’en 1790.

En 1130, la forteresse de Mirebeau tenue par le baron du lieu, Thibaud de Blason, à la tête d'un mouvement de révolte, est assiégée et prise par le comte d'Anjou, Geoffroy le Bel. Le château est encore isolé de la ville. Après la mort de ce dernier, ses deux fils, Henri devenu roi d'Angleterre et Geoffroy entrent en conflit, et en 1156, Modèle:Henri II défie son frère et s'empare de Mirebeau. En 1190, Richard Cœur de Lion, fils d'Modèle:Henri II attribue le château et la ville à sa mère, Aliénor d’Aquitaine. C'est à cette époque que l'enceinte de la ville est étendue vers le nord englobant la motte<ref name="Noël_p141"/>.

À la mi-juillet 1202, la reine Aliénor d’Aquitaine, restée fidèle à son fils Jean sans Terre, est assiégée par l’armée du roi de France commandée par son petit-fils, le duc de Bretagne, Modèle:Noble. Il prend la ville, et s'apprête à donner l’assaut au château où s’est réfugiée Aliénor lorsqu’elle est sauvée par l’arrivée de son fils Jean sans Terre, le Modèle:Date-<ref>Edmond-René Labande, Pour une image véridique d’Aliénor d’Aquitaine, réédité avec une préface de Martin Aurell par la Société des antiquaires de l'Ouest-Geste éditions en 2005. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Jean, prenant à revers les troupes d'Arthur, les anéantit et capture son neveu<ref>Alain de Sancy, Les ducs de Normandie et les rois de France, 911-1204, Lanore, 1998, Modèle:P..</ref> Arthur qu'il tuera dans sa prison en Modèle:Date- (une des versions de la mort d'Arthur) et Hugues de Lusignan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1205-1206, la place tombe sous l'autorité de Philippe Auguste, et en 1230, Mirebeau est à nouveau assiégé, mais sans succès, cette fois par Modèle:Noble, roi d'Angleterre<ref name="Noël_p141"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mirebeau est érigée en baronnie relevant, avec Moncontour, de la sénéchaussée d'Angers. La baronnie de Mirebeau comportait Modèle:Nobr.

Le couvent des franciscaines est fondé en 1411, puis réorganisé en 1616<ref name="Base Mérimée">Base Mérimée</ref>.

En 1429, durant son trajet pour Orléans, pour mettre fin au siège, Jeanne d'arc passera une nuit a l'auberge de Mirebeau, aujourd'hui toujours visible, place de la poterie.

Fichier:Saumur seneschalty map-Anjou province-blank.svg
La sénéchaussée de Saumur en Anjou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Carte du Saumurois.JPG
Sénéchaussée de Saumur sous l'Ancien Régime.

En 1453, le duc d'Anjou et baron de Mirebeau, René de France ordonne Modèle:CitationModèle:Sfn.

Le château est reconstruit pour Jean de Moulins de Rochefort Modèle:Incise avec l'accord du duc d'Anjou du Modèle:Date-.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château de Mirebeau se présente ainsi : Modèle:CitationModèle:Sfn.

En 1551 furent créés les présidiaux. La baronnie de Mirebeau, qui possède une justice seigneuriale, formait une enclave relevant toujours de la sénéchaussée d’Angers, transformée en présidial d'Angers en 1551.

Durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, guerres de religion font passer plusieurs fois Mirebeau aux mains des catholiques et des protestantsModèle:Sfn.

Lorsque fut créé la sénéchaussée de Saumur en 1572, le Mirebalais en fit partie, mais Mirebeau continua à être sous le présidial d’Angers.

Le Modèle:Date-, la baronnie de Mirebeau est acquise par le cardinal de Richelieu et unie en 1631 au duché-pairie de Richelieu, dont le tribunal ducal relevait à la fois du Parlement de Paris et de la sénéchaussée de Saumur<ref>La Frontière des origines à nos jours, colloque d'historiens, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux : 1997.</ref>. La ville tombe alors en déclin au profit de la ville nouvellement créée par Richelieu à proximité. En 1636, il ordonne la destruction de la Cuve d'Anjou. Les fossés doivent être progressivement comblés et les murs démantelés pour contribuer à la construction de RichelieuModèle:Sfn.

En 1789, lors de la Révolution française, l'Assemblée constituante ordonne la création de départements. Les cités de Mirebeau et de Moncontour sont rattachées au département de la Vienne. Les habitants de Mirebeau accueillent favorablement les avancées de la Révolution française. Ils plantent un arbre de la liberté, symbole de la Révolution, qui devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le serment de haine à la royauté<ref>Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. et 178-180.</ref>.

Le château est transformé en prison pour hommes pendant la Révolution, puis devient une ferme.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de prisonniers de l’armée d'Afrique est établi par les Allemands à Mirebeau : ils sont affectés aux travaux agricoles dans le canton. Progressivement, ils sont renvoyés en Afrique par l’occupant ; un certain nombre d’entre eux ont disparu<ref>Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993, 264 pages Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Intercommunalité

La communauté de communes du Mirebalais associe les communes de : Amberre, Champigny-le-Sec, Cherves, Chouppes, Coussay, Cuhon, Maisonneuve, Massognes, Mirebeau, Thurageau, Varennes et Vouzailles.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Jumelages

La ville est jumelée avec :

Démographie

Modèle:Population de France/section La densité de population de la commune est de 164 Modèle:Hab./km2. Celle du département est de 61 Modèle:Hab./km2. Elle est de 68 Modèle:Hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 Modèle:Hab./km2 pour la France (INSEE - 2008).

Économie

Agriculture

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes<ref>Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne</ref>, il n'y a plus que 9 exploitations agricoles en 2010 contre 31 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont chuté et sont passées de Modèle:Unité en 2000 à Modèle:Unité en 2010. 64 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement) et 18 % pour les oléagineux (colza et tournesol).

En 2000, Modèle:Nobr (45 en 2010) étaient consacrés à la vigne pour la production des vins AOC Haut-Poitou.

L'élevage de volaille a disparu au cours de cette décennie (Modèle:Nobr réparties sur treize fermes).

Industrie

  • Zone industrielle à l'ouest de la commune, comprenant entre autres, le site de production Maries Surgelés (anciennement Établissements Gérard Gorcy) et l'entreprise Sateco.
  • Zone artisanale, au sud, en direction de Poitiers.

Foires et Commerces

Les Floralies mirebalaises : chaque année, le dernier week-end d'avril, sous le marché couvert et à l'extérieur, est organisé un important marché de plantes, de fleurs, et d'artisanat.

La fête de l'Âne : elle avait lieu chaque année, l'avant-dernier samedi du mois d'août sur la place du Mail à Mirebeau. Cette fête rassemblait plus d'une centaine d'ânes. Un concours régional était organisé le matin tandis que l'après-midi était consacré aux baudets et aux animations. La fête de l'Âne n'est plus au calendrier des manifestations de Mirebeau depuis 2008.

Un marché se tient toutes les semaines, le mercredi matin, place de la République (50 exposants) et le samedi matin, toujours place de la République (50 exposants).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

La motte de Mirebeau située au nord de la ville était ceinturée du nord-ouest jusqu'au sud-est par les remparts élevés durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et renforcée de onze tours. Il ne reste aujourd'hui plus aucune construction significative sur la plate-forme sommitale de la motte, bien qu'elle reste encore bien marquée, notamment par les anciens fossés encore bien visibles qui mesurent en moyenne trois mètres de large, qui n'ont été que partiellement remblayés, est permettent d'en faire le tourModèle:Sfn.
La motte artificielle, qui est bien ronde, a un diamètre, pris à l'intérieur des murailles du fossé, de Modèle:Nobr sur l'axe est-ouest et de Modèle:Nobr sur l'axe nord-sud, et au sommet un diamètre d'environ Modèle:Nobr pour une hauteur moyenne entre le fossé et le sommet de Modèle:NobrModèle:Sfn. Deux escarpements jalonnent sa pente : le premier est une chemise en pierre de tuffeau qui délimite le fossé et dont la hauteur varie entre un peu moins d'un mètre et plus de deux, le second qui délimite l'intérieur de la cour sommitale est en grande partie formée par des petites falaises de roche en place qui ont pu être retaillé afin de les rendre plus verticales et atteignent quatre mètres par endroits. Entre les deux escarpements le terrain est en pente douce voire presque plat, sauf au nord-est, où ils se rejoignent et forment une seule falaise rocheuse de près de dix mètres de haut, et où s'ouvre une petite carrière souterraine. Outre la modeste carrière, d'autres cavités ont été creusées dans la motte : à l'est, une petite cave voûtée, à l'ouest un souterrain aménagé, à l'est dans la contrescarpe du fossé où a été creusé un ensemble de cavités troglodytiques, ainsi que plusieurs puits et une citerne d'un diamètre d'environ Modèle:Nobr profonde d'environ Modèle:NobrModèle:Sfn.
  • Les vestiges des anciens remparts de la citadelle, boulevard Foulques-Nerra, rue Curie, rue de la Tour-Candale, qui sont inscrits au titre des monuments historiques Modèle:Date-, ainsi que l'ensemble de la forteresse d'agglomération datée des {{#switch: XVIII
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}}

}}.

  • Ruines des anciens remparts urbain inscrit aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
  • Le château situé au lieu-dit Rochefort a été construit à partir de 1475 pour remplacer un château plus ancien détruit par un incendie. Il a été réaménagé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Inscrit monument historique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, il est en cours de restauration. Il comporte une écurie une remise, un four à pain et une chapelle. Le bâtiment à deux étages en pierre de taille et calcaire est desservi par un escalier hors-œuvre.
  • La grange aux Dîmes daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une tourelle et une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été inscrites monument historique le Modèle:Date-. Six autres maisons remonteraient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que le lavoir de la Fontaine aux Femmes et la fontaine de la rue du Baconnet.
  • De nombreuses maisons, un pigeonnier carré à la Fouleresse et un moulin à la Roche-Bridier datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Souterrain refuge de La Fouleresse avec notamment une salle avec un pilierModèle:Sfn.
  • L'habitat refuge cavernicole : ce refuge souterrain pouvait accueillir les populations lors des conflits. Il se compose d'une salle de garde, d'un four intérieur, d'une cheminée, d'un pigeonnier seigneurial, d'une écurie.
  • Le musée du Haut-Poitou : ce musée d'art et tradition populaire expose des outils anciens et des objets de la vie quotidiennes des campagnes poitevines. Quatre mille objets sont présentés dont une scie circulaire de 1860 en état de marche, un ensemble de distillerie de 1890, des moteurs de lave-linge de 1830 à 1948, des photocopieurs de 1905 et plus de Modèle:Nobr en porcelaine. Une grande maquette animée de cent mètres carrés présente l'évolution de la ville de Mirebeau du {{#switch: au
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}}.

Patrimoine religieux

Patrimoine environnemental

Les plaines du Mirebalais et du Neuvillois
  • Les plaines du Mirebalais et du Neuvillois qui couvrent 100 % du territoire communal sont classées comme zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref>Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011.</ref>.
La carrière souterraine de la Boule d'Or

La carrière souterraine de la Boule d’Or est située à quelques kilomètres à l’est de Mirebeau. C’est une ancienne carrière de tuffeau (ou craie dure du Turonien) qui a été creusée dans le calcaire dont l’exploitation a été abandonnée depuis plusieurs décennies. Cette cavité, instable et dangereuse, est, de nos jours, un site important dans le département de la Vienne pour l’hibernation des chiroptères dont sept espèces ont été recensées au cours de la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Deux espèces présentent des effectifs significatifs : le Grand rhinolophe (Modèle:Nobr) et la Barbastelle (Modèle:Nobr). Ces deux espèces sont accompagnées du Grand Murin, du Murin à moustaches, du Murin à oreilles échancrées, du Murin de Daubenton et du Petit rhinolophe.

Personnalités liées à la commune

  • Paul-Marie Coûteaux, député européen et écrivain, réside à Mirebeau.
  • Guillaume Poulle (1861-1937), sénateur de la Vienne de 1906 à 1927. Maire adjoint en 1898 et conseiller général pour le canton de Mirebeau en 1899, et maire de Cherves.
  • Maurice Aguillon, député et résistant mort en camp de concentration, né à Mirebeau.
  • Georges David, horloger et écrivain.
  • Jean Raffarin, né le Modèle:Date- à Vouzailles (canton de Mirebeau), a donné son nom à l'école primaire de Mirebeau.
  • Jean-Louis Riguet, écrivain né à Mirebeau.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • E. Chevallier, Faits et anecdotes relatifs à l'histoire de Mirebeau, département de la Vienne, Asnières, 1891-1895.
  • Ed. de Fouchier « La baronnie de Mirebeau du {{#switch: au
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}. Étude féodale », MSAO, Modèle:2e, I, 1877.

  • Mirebeau et ses environs, Res Universis, 1992.
  • C. Perez, Histoire du pays mirebalais, Sirius, 1986.
  • Regards sur Mirebeau et son canton, Mirebeau - église Saint-André, Modèle:Date--Modèle:Date-, catalogue no 74.
  • E. Roblin, La Ville de Mirebeau en Poitou pendant les {{#switch: XVIII
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}}

}} [Texte imprimé], Poitiers, 1878.

  • A. Souché, Loudun et les pays loudunais et Mirebalais. Histoire locale avec notes et lectures sur Poitiers …, Loudun, 1927.
  • « Mirebeau, itinéraire du patrimoine » (textes de Denis Meunier-Christian Pérez, photos de Christian Rome), collection Itinéraires du patrimoine, no 316, 2006.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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