Villebois-Lavalette
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Villebois-Lavalette est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Villeboisiens et les Villeboisiennes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et accès
Située à Modèle:Unité au sud d'Angoulême sur les marches du Périgord, Villebois-Lavalette est construite sur une colline fortifiée.
C'est un chef-lieu de canton situé aussi à Modèle:Unité au nord-est de Montmoreau, Modèle:Unité à l'est de Blanzac, Modèle:Unité au nord d'Aubeterre, Modèle:Unité au nord de Ribérac et Modèle:Unité au nord-ouest de Périgueux<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
À l'écart des grands axes routiers, Villebois-Lavalette est cependant un carrefour de routes départementales importantes : la D 16, route de Montmoreau à Confolens par Montbron, la D 5, route de Barbezieux à La Rochebeaucourt par Blanzac, la D 17, route d'Aubeterre à Villebois par Saint-Séverin et la D 23 en direction de Dignac et Angoulême. La D 5 puis la D 81 par Torsac permet de joindre aussi Angoulême.
La D 939, route d'Angoulême à Périgueux, passe à Modèle:Unité au nord-est, et on la rattrape à Dignac en direction d'Angoulême, par la D 23, ou La Rochebeaucourt par la D 5, en direction de Périgueux.
Hameaux et lieux-dits
La commune se regroupe principalement autour du bourg, et ne comprend pas d'autres hameaux. Par contre, l'habitat agricole est assez dispersé et on compte de nombreuses fermes : Charsie, Chez Mondot, les Loges, Chez Sidour, le Fontignoux, Tout-Vent, la Souche, Mailleberchie (château), etc.
Des hameaux se sont développés au pied du bourg : l'Oumeau, Maison Blanche, Gamby, les Pailles<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Au sud-est, la commune est limitrophe du département de la Dordogne (commune de Champagne-et-Fontaine) en un point, au lieu-dit les Quatre Croix<ref name=ign/>.
Géologie et relief
Géologiquement, la commune de Villebois-Lavalette est dans le calcaire crétacé du Bassin aquitain. La butte de Villebois est une butte-témoin de la cuesta est-ouest située au sud de la commune entre Juillaguet et Gurat faisant face au nord-est et qui porte un crétacé plus récent, le Santonien moyen et supérieur. La plaine autour de Villebois est du Coniacien et du Santonien inférieur<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Le relief est celui d'une plaine, un peu ondulée cependant, avec la butte de Villebois en plein centre, allongée du nord au sud, appelée aussi Puy Sanseau. Celle-ci culmine à Modèle:Unité. L'altitude de la plaine varie entre 110 et Modèle:Unité.
La butte de Villebois est sur une ligne de crête secondaire nord-sud entre deux affluents de la Lizonne, crête qui descend de Villars au nord (commune de Magnac-Lavalette-Villars) et qui explique sa position stratégique. Cette crête se prolonge au sud de la commune avec une butte secondaire culminant à Modèle:Unité.
Végétation
Le territoire est essentiellement agricole et céréalier. Moins de 5 % de la surface est boisée. Les seuls bosquets sont au sud de la commune à Logerie, près de Mailleberchie, et sur le flanc oriental de la butte de Villebois.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de la Font Longue et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Aucune rivière ni ruisseau ne passe dans la commune. Le Voultron, affluent de la Lizonne coulant vers le sud, ne fait qu'effleurer la commune à l'est. Toute la commune est sur le bassin versant de la Dordogne.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Modèle:Climat Modèle:Article connexe
Urbanisme
Typologie
Villebois-Lavalette est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79 %), zones urbanisées (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), forêts (3,3 %), prairies (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villebois-Lavalette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 9,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 5 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Les formes anciennes sont Villa Boast en 1242, Villebone, Villa Boen<ref>Cartulaire de Saint-Jean-d'Angély</ref>, Villaboen en 1242, Villaboe en 1243, Villamboe en 1333<ref name=gb>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>, Villabohe en 1246<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Villabovis, Villa bovis<ref>Bulletin de la Société archéologique, 1865, p.98</ref>.
Selon certains, l'origine du nom de Villebois remonterait à villa Bovis, « du bœuf », domaine gallo-romain en bordure de la voie Saintes-Périgueux. Selon Dauzat s'appuyant sur Foerstemann, d'après la forme ancienne Villa Boast, il pourrait s'agir d'un nom de personne germanique Baudast<ref>Foerstemann, Altdeutsches Namenbuch, Berlin, 1856 in Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>,<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref> ou Bodenus<ref name=duguet/>. L'affixe villa signifie « domaine ».
Le nom se serait déformé en Villa Boé (prononciation villa-boué). Comme bois (français) se prononçait boé (ou boué), son nom a été francisé en Ville-bois ou Villebois<ref name=duguet>Modèle:Ref-Charentes-Duguet</ref>. On voit donc qu'étymologiquement il n'y a aucun rapport avec bois<ref group=Note>Voir aussi Boé en Lot-et-Garonne qui a la même étymologie.</ref>.
C'est le duc d'Épernon, Jean-Louis de Nogaret de La Valette, cadet de Gascogne puis gouverneur de l'Angoumois et acheteur du château, qui a donné le nom de La Valette à Villebois en 1622 lorsqu'il a obtenu son érection en duché-pairie<ref name="stjac">Modèle:Ref-Charente-Saint-Jacques</ref>, du nom d'un fief familial : Lavalette au nord-est de Toulouse.
La commune est créée sous le nom de La Valette en 1793, du nom de la paroisse, puis elle devint Lavalette au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avant de devenir Villebois-Lavalette en 1861<ref name=Cassini/>,<ref group=Note>Voir aussi La Valette sur la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et Lavalette sur la carte d'État-Major (milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), visualisables sous Géoportail.</ref>.
Dialecte
La commune de Villebois-Lavalette est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin<ref>Modèle:Ref-Tourtoulon</ref>. Son nom français a été à son tour, relativement récemment, « occitanisé » mot-à-mot en Vilabòsc-La Valeta<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, mais son nom ancien était Villaboe en occitan comme en saintongeais<ref name="gb"/>. Modèle:Article connexe
Histoire
Antiquité
À l'époque romaine, Villa Bovis aurait d'abord été une villa proche de la voie qui reliait Périgueux à Saintes, le chemin Boisné. Au lieu-dit les Pailles au sud du château, quelques vestiges attestent d'une occupation à cette époque : tegulae, fragments de marbre<ref>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Villebois devint une importante baronnie<ref name="gauguie">Modèle:Ref-Charente-Gauguié</ref>.
Les Fulcher de Villebois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Hélie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Ithier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en furent successivement les seigneurs ou « princes », dont on retrouve la trace dans les récits de batailles des croisades successives. Effectivement, un château est attesté en 988-1028 à Villebois. Le comte d'Angoulême disposait de l'église Saint-Romain "in castro Villaboensi"<ref>Modèle:Ref-Charente-Debord</ref>.
Principalement aux {{#switch: XIII
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}}
}}, Villebois se trouvait sur la branche orientale d'une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Dirac, Gurat et Aubeterre<ref>Modèle:Ref-Charente-Saint-Jacques</ref>.
Sans doute en août 1226, Villebois passe aux Lusignan, comtes d'Angoulême qui élèvent les murailles actuelles avec leurs sept tours. Victime de plusieurs sièges durant la guerre de Cent Ans Villebois fut repris aux Anglais en 1376 par le duc de Berry, le frère de Charles V.
Ancien Régime
Durant les guerres de religion Villebois fut en grande partie détruite.
Les sires de Mareuil figurent parmi les propriétaires successifs. En 1590, le duc d'Épernon, Jean-Louis de Nogaret de La Valette, cadet de Gascogne, mignon du roi Henri III, catholique modéré et gouverneur de l'Angoumois, fit le siège du château où des ligueurs, menés par le seigneur d'Aubeterre, le marquis de Lussan d'Esparbès, s'étaient retranchés. Huit ans plus tard, le duc d'Épernon rachète le château à la marquise de Mézières, de la famille de Mareuil<ref>Modèle:Ref-Charente-Châteaux</ref>,<ref group=Note>La terre de Villebois, ainsi que celle de Vibrac et Angeac, ont appartenu aux mêmes seigneurs par ventes successives : les Mareuil, le duc d'Épernon puis les Navailles.</ref>. Par lettres patentes de mars 1622, cette terre fut érigée en duché et pairie et prit le nom de La Valette<ref name="gauguie"/>.
Le jeune Louis XIII y séjourna avec sa nouvelle épouse Anne d'Autriche, invité par le duc d'Épernon. Il arriva le Modèle:Date par le chemin des crêtes, réaménagé pour l'occasion<ref group=Note>Ce chemin parcourait la crête du plateau au sud du château, par l'actuel cimetière.</ref>.
En 1662 le duc de Navailles éloigné de la cour par Louis XIV à cause d'une indélicatesse de sa femme, se retira à Villebois qu'il avait acheté en 1660 au second duc d'Épernon et de La Valette, Bernard de Nogaret de La Valette, fils héritier de Jean-Louis, qui n'y résidait presque pas. Navailles obtint en Modèle:Date- le transfert de son duché de Lavedan à Villebois-Lavalette sous le nom de duché de Montaut (du nom d'un fief familial, Montaut). Il fit raser l'ancienne forteresse et construisit à partir de 1667 le château dont il ne reste que l'aile nord<ref>Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1911</ref>. À l'emplacement des halles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il fit construire en 1665 les halles actuelles, tandis que son épouse Suzanne de Beaudéan-Parabère fondait le couvent des Ursulines le Modèle:Date<ref>Jean Tautou, Histoire de Villebois et de son château, A.C.V.L., Villebois-Lavalette, p.30</ref>.
Époque contemporaine
Aux {{#switch: XIX
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}}, La Valette (ou Lavalette) fut surtout le nom du village au pied du château, qui lui, garda le nom ancien de Villebois<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>,<ref name="gauguie"/>. Finalement, Napoléon III lui donna son nom de Villebois-Lavalette par décret impérial du Modèle:Date.
Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant à Blanzac, Angoulême et Barbezieux; la gare était le terminus de la ligne<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 25,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 39 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 54,25 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Commerces
Le centre-bourg accueille des commerces de proximité et un marché couvert le samedi. Une grande surface est située sur la route d'Angoulême.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Le collège d'enseignement secondaire Henri-Martin regroupe environ 300 élèves de la Modèle:6e à la Modèle:3e répartis dans 13 classes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Villebois-Lavalette possède une école élémentaire, Jean-Tautou, comprenant quatre classes, et une école maternelle, Arc-en-ciel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sports et activités
Il y a plusieurs clubs sportifs :
- le club de handball ASLPHL avec des équipes à partir de 3 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>
- le club de football VHBASF, dont le siège est à Charmant<ref>Modèle:Lien web</ref>
La commune accueille une médiathèque intercommunale : la Caravelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture locale et patrimoine
Évènements
- Fête pascale des cornuelles, chaque année aux Rameaux<ref>Site communal</ref>.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Romain
L'église paroissiale Saint-Romain date initialement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Située près du château, elle domine le bourg et les halles. L'édifice ainsi que son escalier d'accès monumental construit en 1895 par l'architecte Édouard Warin sont inscrits monument historique depuis 2012<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Commons-gallery
Ancien couvent des Ursulines
Bordant la place des halles au sud et remontant le long d'une venelle, seuls demeurent de cet ensemble datant des {{#switch: XVIII
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}} quelques murs, portes et façade de la chapelle donnant sur la place. Le couvent des Ursulines fut fondé en 1665 par Suzanne de Baudéan-Parabère, dame de Villebois, épouse du duc et maréchal de Navailles. Il avait pour but une éducation assez aristocratique des jeunes filles. En 1671, les reliques de saint Vincentin qui se trouvaient au château y furent transférées. La chapelle ne fut terminée qu'en 1729. Le couvent possédait des terres et jardins dans les environs. Après la Révolution, il appartint aux sœurs de Sainte-Marthe, puis à des particuliers. Les bâtiments furent reconvertis en l'ancienne mairie, l'école de filles et une classe de maternelle, ainsi que l'ancienne justice de paix<ref name=gillet>Modèle:Ref-Charente-Gillet</ref>,<ref name=ot/>.
Ancien couvent des Augustins
Situé à 100 m au nord de la place des halles, le couvent des Ermites de saint Augustin fut fondé en 1490 par Guy de Mareuil, seigneur de Villebois. Il y fut inhumé en 1519. La chapelle fut reconstruite en 1627 après les dommages des guerres de Religion. En 1783 le couvent fut détruit par un tremblement de terre et reconstruit. Après la Révolution les bâtiments abritèrent la gendarmerie<ref group=Note>La gendarmerie de Villebois-Lavalette occupa successivement de nombreux bâtiments communaux au fil de son histoire, y compris le château.</ref> et un asile. De nos jours seule subsistent une porte dans l'actuelle perception, un pigeonnier restauré récemment et le nom d'« impasse des Augustins »<ref name=ot/>,<ref name=gillet/>.
-
L'église vue de la mairie.
-
Porte du couvent des Ursulines.
-
Pigeonnier des Augustins.
Patrimoine civil
Le château
Sur la place-forte existant déjà au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle un château a été construit aux {{#switch: XIII
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}} et son enceinte a été agrandie au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et dotée de six tours semi-circulaires. Après les destructions lors des guerres de religion la porte à double pont-levis et de la tour de vigie sont restaurées en 1597. La construction en 1665 d'un logis princier dont il reste l'aile nord entraîne la destruction d'une partie de l'ancienne forteresse. Une galerie, disparue, est ajoutée en 1688. Les sculptures sont réalisées par Jean Tavate, selon un dessin de Bullet<ref>Marie-Pierre Baudry, Karine Lebreton-Royer - Le château de Villebois-Lavalette du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} - dans Congrès archéologique de France - Modèle:153e - Charente - 1995 - pp. 349-356 - Société Française d'Archéologie - Paris - 2000</ref>,<ref>Frédéric Didier - Le château de Villebois-Lavalette du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, de la forteresse à la résidence - dans Congrès archéologique de France - Modèle:153e - Charente - 1995 - pp. 357-369 - Société Française d'Archéologie - Paris - 2000</ref>.
Le château sert de prison et de magasin à vivres sous la Convention puis un incendie détruit l'aile droite et le dôme en 1822.
Il en reste une enceinte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle flanquée de sept tours demi-circulaires au premier niveau voûté en cul-de-four avec un portail d'entrée fortifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle surmonté de mâchicoulis qui donne sur la cour d'entrée. Autour se trouvent une courtine flanquée d'une tour quadrangulaire, la terrasse du logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la chapelle romane.
L'actuelle chapelle romane à deux étages, autrefois souterraine, a été construite en 1142<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Face sud de la chapelle du château de Villebois en 1976 sur la Base de mémoire Mérimée du Ministère de la Culture</ref>. Le premier étage, accessible à l'extérieur par l'intermédiaire d'une tour d'entrée, était destiné aux pèlerins et paroissiens et contenait une petite salle basse qui leur servait d'asile. Le niveau supérieur était de plain-pied avec le logis seigneurial<ref name="stjac"/>.
L'enceinte et la chapelle ont été classées monument historique le Modèle:Date. Le château avec son sol en totalité sont classés le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Les halles
Modèle:Article détaillé Les halles occupent la place centrale du bourg. Construites aux {{#switch: XVIII
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}}, elles sont classées monument historique depuis 1948<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref name=ot/>.
Un cadran solaire, situé sur une maison en haut de la place des halles porte la date de 1627. En 1853 fut aussi inaugurée la borne-fontaine remplaçant le puits<ref name=ot/>.
-
Les halles, angle sud-ouest.
-
La fontaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
Cadran solaire 1627.
Maison du Sénéchal
En haut des halles et au pied de l'église, l'ancien presbytère était la maison du Sénéchal, construite au {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}. Elle appartenait au juge sénéchal et procureur fiscal au duché-pairie de La Valette<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le sénéchal était dans le sud de la France un officier chargé de l'administration royale. En 1776 le sénéchal de Lavalette était Raymond Dumontet, avocat au parlement. Après la Révolution, cette maison située à côté de l'église devint son presbytère. Une tour polygonale avec toit à pans orne une aile du bâtiment. Un souterrain-refuge et des silos à grains ont été retrouvés dans le sous-sol en 1998<ref name=ot/>.
Maison Corlieu
Située sur la droite dans la montée de l'église, cette ancienne maison dite Modèle:Citation date du {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}. Le linteau de sa porte est ornée d'une accolade supportant un vestige d'écu. Cette maison évoque le siècle de François de Corlieu, historien charentais né à Angoulême<ref name=ot>Brochure de l'office du tourisme de Villebois-Lavalette, association des Amis du Château et du Patrimoine, 2018</ref>.
La mairie
L'immeuble de la mairie-écoles a été inauguré en 1904. Le monument aux morts, construit par Émile Peyronnet, date de 1923<ref name=ot/>.
Font Trouvée
La fontaine et l'ancien lavoir de la Font Trouvée sont situés à flanc de colline, dans la rue du même nom montant à l'église. Son eau a été canalisée en 1850 et a alimenté les fontaines du bourg au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont seule subsiste la fontaine des halles construite en 1850. Le lavoir a été comblé<ref name=ot/>.
Immeuble Fonchain
Cet immeuble situé entre l'église et le château est orné d'un balcon en fer forgé et surplombe la rue d'Épernon. C'était l'immeuble des douaniers de la Kommandantur durant les cinq ans d'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation étant toute proche<ref name=ot/>.
Château de Mailleberchie
Situé à un kilomètre au sud du bourg, ce château était possédé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille de Villedon, seigneurs de Ronsenac. Après plusieurs changements de propriétaires, le château actuel a été construit en style néo-gothique par le maire de Villebois-Lavalette, M. Blanc-Fontenille, entre 1880 et 1903, avec l'aide de l'architecte Paul Abadie<ref>Modèle:Ref-Charente-Châteaux</ref>.
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Maison du Sénéchal.
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Maison Corlieu.
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La mairie et le monument aux morts.
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Fontaine de la Font Trouvée.
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Immeuble Fonchain.
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Château de Mailleberchie.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Louis de Nogaret de La Valette (1554-1642), duc d'Épernon, gouverneur d'Angoumois et seigneur de Villebois.
- Bernard de Nogaret de La Valette (1592-1661), fils du précédent, duc de La Valette.
- Docteur Pierre Fougère, maire et vice-président du Conseil général (années 1970-2000).
- Bernard Lavalette (1926-2019), acteur dont le pseudonyme est tiré du château, propriété de son grand-père.
- Raphaël Calmette (1901-1981), ancien coureur cycliste, né à Villebois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes