Magnac-Lavalette-Villars

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Modèle:Infobox Commune de France

Magnac-Lavalette-Villars (Manhac e Vilars en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Magnacois et les Magnacoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et accès

Magnac-Lavalette-Villars est une commune du Pays de Lavalette située à Modèle:Unité au nord-ouest de Villebois-Lavalette et Modèle:Unité au sud-est d'Angoulême.

Le bourg de Magnac-Lavalette est aussi à Modèle:Unité au sud de Dignac et Modèle:Unité du département de la Dordogne. Le bourg de Villars est à Modèle:Unité au nord-est de celui de Magnac<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.

La commune est traversée d'est en ouest par la D 5, route de Villebois à Blanzac, qui passe à Modèle:Unité au sud du bourg, et par la D 23, route de Villebois à Dignac, qui traverse l'est de la commune et passe par Villars, et mène à Dignac et à la D 939, route de Périgueux à Angoulême. La D 81, qui passe à l'ouest du bourg, mène aussi à Angoulême en passant par Torsac. La D 34 dessert le bourg de Magnac<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

Hameaux et lieux-dits

Hormis le bourg de Magnac-Lavalette et le petit village de Villars situé au nord-est, la commune comporte de nombreux petits hameaux qui sont très souvent des fermes : Rodas (ou le Ficot) à l'ouest sur la D 5, Lombre et le Maine Perry au sud sur cette même route, Légonie, la Cabane, la Signardie, etc.<ref name="ign"/>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune occupe un plateau calcaire datant du Crétacé, composé de Coniacien dans les parties basses et Santonien sur une grande partie centrale. On trouve le Santonien moyen et supérieur sur le Puy de Magnac (occupé par le château de la Mercerie), butte-témoin comme celle de Villebois-Lavalette, ainsi qu'au nord de la commune (Puy de Courolle et nord de Villars).

Ces sommets sont toutefois recouverts par endroits de dépôts du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex, en provenance du Massif central. Le Quaternaire a aussi altéré ces zones lors des glaciations, ainsi que certaines zones du Santonien. Pauvres, situées en hauteur et souvent boisées (pin maritime et châtaignier), elles sont appelées localement landes ou brandes<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

La partie sud-ouest de la commune possède des cultures céréalières, alors que la moitié nord-est, au relief plus prononcé, est plus boisée.

Le point culminant est à une altitude de Modèle:Unité, situé au nord-ouest de Villars. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé en limite orientale au bord du Voultron. Le bourg est à Modèle:Unité d'altitude. Le Puy de Magnac, sur le flanc duquel sont construits le château de la Mercerie au sud et le bourg à l'est, culmine à Modèle:Unité<ref name="ign"/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Magnac-Lavalette-Villars.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par un bras du Voultron et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La commune est située sur la ligne de partage des eaux entre Charente à l'ouest (Boëme) et Garonne à l'est (Voultron, bassin de la Dordogne).

Le Voultron, affluent de la Lizonne et sous-affluent de la Dronne, passe à l'est de la commune et fait la limite avec Gardes-le-Pontaroux. Le reste de la commune est assez sec. On compte quelques sources et retenues d'eau, principalement près de Villars, ainsi qu'un petit affluent intermittent du Voultron qui prend naissance au pied de Villars au Pont Maubras<ref name="ign"/>.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Magnac-Lavalette-Villars est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), forêts (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), prairies (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Magnac-Lavalette-Villars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:16198-Magnac-Lavalette-Villars-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Magnac-Lavalette-Villars.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 35,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 42 sont en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Les formes anciennes de Magnac-Lavalette sont Magniaco en 1121<ref name=dauzat/>, Manhaco en 1333, Meygnaco au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et de Villars, Villaribus au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.

L'origine du nom de Magnac, comme Magnac-sur-Touvre, remonterait à un nom de personne gallo-romain Magnius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Magniacum, « domaine de Magnius »<ref name=dauzat>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.

Le nom Lavalette provient du canton de Lavalette, par l'intermédiaire du duché de Lavalette datant de 1622, du nom du duc d'Épernon, gouverneur de l'Angoumois et seigneur de Villebois. Créée Magnac en 1793, la commune ne s'appellera Magnac-Lavalette qu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sur la carte d'État-Major de 1850, elle est encore orthographiée Magnac (et Lavalette pour le chef-lieu de canton, Villebois-Lavalette)<ref>Carte d'État-Major sous Géoportail</ref>,<ref group=Note>Tout comme Vaux-Lavalette et Salles-Lavalette.</ref>.

L'origine du nom de Villars date de l'époque mérovingienne ou carolingienne. C'est la forme méridionale du latin villare, dérivé de villa, désignant donc une partie ou une dépendance de la villa, du domaine, donc une ferme, un écart, un hameau<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>. Le nom Villars est assez répandu dans le sud de la France, jusqu'en Catalogne sous sa forme Vilar. Dans le nord de la France, c'est la forme Villiers.

Limite linguistique

La commune marque la limite entre la langue d'oïl (domaine du saintongeais) à l'ouest et le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est (Villars)<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>.

Elle se nomme Manhac-Vilars en occitan<ref name=oc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Manhac e Vilars selon les règles d’écriture<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Modèle:Article connexe

Histoire

Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Magnac était le fief de la famille Rousseau de Magnac, seigneur de Magnac et de la Mercerie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les registres de l'état civil de Magnac-Lavalette remontent à 1611<ref>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.

Au Moyen Âge, Villars hébergeait un prieuré dépendant de l'archiprêtré de Gurat<ref>Modèle:Ref-Charente-Gauguié</ref>.

Principalement aux {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, Villars se trouvait sur la branche orientale d'une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Dirac, Villebois-Lavalette, Gurat et Aubeterre<ref>Modèle:Ref-Charente-Saint-Jacques</ref>.

Avant la Révolution, le logis de Magnac était habité par la famille de Gléné<ref>Modèle:Ref-Charente-Gauguié</ref>.

En 1970, les communes de Villars et de Magnac-Lavalette fusionnent sous le nom de Magnac-Lavalette-Villars<ref name="Cassini"/>.

Administration

Fichier:Magnac-Lavalette-Villars 16 Mairie façade 2014.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section Nota : Ce diagramme tient compte de la fusion avec la commune de Villars (54 habitants) en 1970<ref name="Cassini"/>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,6 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Agriculture

Magnac-Lavalette-Villars est une commune agricole.

Industrie

  • Avel est une société de fabrication de cirage et produits d'entretien, décentralisée à Magnac-Lavalette en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Équipements, services et vie locale

Enseignement

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) entre Gardes-le-Pontaroux et Magnac-Lavalette, qui accueillent chacune une école élémentaire avec une classe. Le secteur du collège est Villebois-Lavalette<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

Château de la Mercerie

Modèle:Article détaillé

Église Saint-Étienne

Fichier:Magnac lav eg2.JPG
Portail de l'église Saint-Étienne.

L'église paroissiale Saint-Étienne, située au bourg de Magnac-Lavalette, est romane, construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle possède un portail inscrit monument historique depuis 1926<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Villars

Le village de Villars, ancienne commune, et son église. Elle a conservé une mairie annexe.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Magnac lav monu.JPG
Le monument aux morts.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail