Torsac
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Modèle:Infobox Commune de France
Torsac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Torsacois et les Torsacoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et accès
Torsac est une commune de l'aire urbaine d'Angoulême située à Modèle:Unité au sud d'Angoulême et Modèle:Unité au nord de Villebois-Lavalette, chef-lieu de son canton.
Le bourg de Torsac est aussi à Modèle:Unité au sud-est de Puymoyen, Modèle:Unité à l'ouest de Dignac, Modèle:Unité à l'est de Vœuil-et-Giget<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La D 81, route d'Angoulême à Villebois-Lavalette traverse la commune du nord au sud. Torsac est aussi située sur la D 41, route d'Hiersac à Combiers, et qui passe par Vœuil-et-Giget et Dignac, ainsi que la D 101 qui va de Dirac à Fouquebrune.
La D 674, route d'Angoulême à Libourne, borde la commune à l'ouest et passe à Vœuil-et-Giget. La D 939, route d'Angoulême à Périgueux, passe à l'est de la commune à Modèle:Unité du bourg, par Dignac<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
Le GR 36, sentier de grande randonnée de la Manche aux Pyrénées-Orientales, traverse aussi la commune (section Angoulême - Périgueux).
Hameaux et lieux-dits
On peut citer l'Andole (écrit parfois Andole, ou Landole), un gros hameau le long de la Charraud en descendant vers Vœuil ; on distingue La Grande Andole et la Petite Andole.
D'autres hameaux plus petits sont les Garands, les Courrières (la Petite et la Grande), Puymerle, le Maine Jarry, la Baronnie, Chamoulard, Chez Naulet, la Borde, la Faye, la Boissière, etc.<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est occupée par des plateaux calcaires du Crétacé. On trouve le Turonien (aussi appelé Angoumien) dans les zones plus basses, autour des vallées des Eaux-Claires et de la Charraud. Les plateaux sont occupés par le Coniacien (calcaire plus graveleux), et on trouve du Santonien en limite sud de commune.
L'Angoumien a été exploité par des carrières de pierre de taille, souterraines ou à ciel ouvert, souvent reconverties en champignonnières ou abandonnées. Dans la commune, on n'en trouve que près de l'Andole.
Les hauteurs sont très localement recouvertes de dépôts du Tertiaire non calcaire (sables argileux à galets), comme au nord de la commune, à l'altitude de Modèle:Unité, entre Andole et Puymerle<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM.</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude de 130 à Modèle:Unité, entrecoupé par les vallées des Eaux-Claires en limite nord et de la Charraud au centre, parallèles et de direction sud-est - nord-ouest. Le point culminant de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé en limite sud-est. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé le long des Eaux-Claires au pied du Petit Chamoulard, sur la limite nord. Le bourg, situé près de la Charraud, est à environ Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Charreau et les Eaux Claires et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La commune est traversée par la Charraud (ou Charreau), petit affluent de la Charente, et qui passe au pied du bourg. La source de ce ruisseau se situe dans la commune à Modèle:Unité en amont du bourg.
La Charraud a creusé une petite vallée à fond plat comme les autres petites vallées au sud d'Angoulême, qui va en se creusant vers l'aval en allant sur Vœuil, et dont les parois calcaires sont parfois apparentes.
La limite nord de la commune est bordée par les Eaux-Claires, autre affluent de la Charente, et qui prend sa source à la Prévalerie.
Sorti de ces deux ruisseaux, le terrain, calcaire, est assez sec et ne comporte aucun autre cours d'eau.
Quelques fontaines sont à noter, principalement dans la vallée de la Charreau : fontaine des Garands, du Pontreau, la Marthe, Font du Pont Roi, la Font Valade<ref name="ign"/>.
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La Charraud à Torsac.
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Réseaux hydrographique et routier de Torsac
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe
Végétation
La commune est assez boisée. On trouve principalement du chêne. Sur les quelques hauteurs non calcaires on trouve aussi des châtaigniers et quelques pins maritimes.
Urbanisme
Typologie
Torsac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,1 %), terres arables (22,5 %), prairies (15 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), zones urbanisées (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Torsac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 294 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le nom est attesté par la forme ancienne Torciaco en 1110<ref>Modèle:Ref-Ang-Cartulaire</ref> et vers 1300<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.
L'origine du nom de Torsac remonterait à un nom de personne gallo-romain Torcius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Torciacum, « domaine de Torcius »<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref group=Note>Les communes françaises de Torcy (Aisne), Torcé (Ille-et-Vilaine), Torcieu (Ain), Torxé (Charente-Maritime) ont la même étymologie.</ref>.
Limite dialectale
La commune est dans la langue d'oïl (domaine du saintongeais), et marque la limite avec le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>. Modèle:Article connexe
Histoire
Le lieu a été habité depuis la plus haute antiquité et les fouilles ont montré un site moustérien<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La grotte Castaigne a aussi montré dans ses niveaux supérieurs des tessons et céramique datant de La Tène III. Près de Puymerle, quatre sarcophages pouvant dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ont été retrouvés<ref>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Torsac a été le siège d'un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois<ref>Modèle:Ref-Angoumois-Vigier</ref>.
Au Moyen Âge il y avait un château dont des vestiges sont encore visibles, qui fut repris sur les Anglais et détruit pendant la guerre de Cent Ans par le maréchal de Sancerre<ref name=mb/>. Situé sur la route d'Angoulême, il faut aussi appelé Château des Anglais, et fut construit vers 1100. Il était aussi appelé Montgauguier, et les de La Place étaient seigneurs du lieu<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1542, Charles, duc d'Orléans et d'Angoulême (troisième fils de François Ier), donna à Pierre de La Place, écuyer, seigneur de Sallebœuf (paroisse de Cumont, Périgord), la Tour Garnier (Angoulême), Poursac et de Chantemerle (La Couronne), cette seigneurie qu'il venait d'acheter à Catherine de Clermont. Pierre de La Place, membre de cette importante famille angoumoisine, a été maire d'Angoulême en 1506, puis échevin de 1507 à 1539. Son fils aîné, qui s'appelait aussi Pierre de La Place, fut tué en 1572 lors de la Saint-Barthélemy à Paris. Protestant, il avait accompagné Henri de Navarre pour son mariage<ref name=mb/>,<ref group=Note>Comme François III de La Rochefoucauld, qui était au service d'Henri de Navarre.</ref>.
Hélie de La Place, seigneur de Torsac, a été maire d'Angoulême en 1561<ref>De La Place, seigneur de la Tourganier</ref>.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, deux moulins tournaient encore sur la Charraud, le moulin de la Combe et celui de Jolly<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,07 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Remarques
De 1850 à 1946 Torsac a constamment perdu de la population, 50 % entre 1850 et 1921. La tendance s'est inversée à partir des années 1970 de par la proximité d'Angoulême.
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Fouquebrune et Torsac. Torsac accueille l'école élémentaire, avec deux classes, et Fouquebrune l'école primaire. Le secteur du collège est Villebois-Lavalette<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Aignan, qui a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis remaniée aux {{#switch: XVI
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}}, possède un clocher octogonal. Elle a été inscrite monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Elle renferme quatre groupes de trois chapiteaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des peintures du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la coupole et le cul-de-four du chœur, un groupe en pierre sur la Trinité du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'un autel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces éléments sont classés monument historique au titre objet depuis 1911<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
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L'église.
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L'autel.
Patrimoine civil
Du château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, très remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il reste trois tours rectangulaires tronquées et de belles salles voûtées. Les créneaux sur mâchicoulis de fantaisie sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Le château.
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Le lavoir.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes