Villeneuve-la-Garenne
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villeneuve-la-Garenne est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.
C'est la dernière commune créée dans le département de la Seine, le Modèle:Date-, pendant l'Entre-deux-guerres. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
- Situation de Villeneuve-la-Garenne
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Carte de la commune. -
Vue de la commune de Villeneuve-la-Garenne en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Communes limitrophes
Villeneuve-la-Garenne se situe à l'extrême nord-est du département des Hauts-de-Seine, à la limite de la Seine-Saint-Denis. La commune est bordée par la rive gauche de la Seine, face à l'Île-Saint-Denis.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie entre de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Comme l'ensemble de la presqu’île de Gennevilliers, la plaine est sablonneuse et plate. Située dans le lit majeur de la Seine, pendant des millénaires celle-ci a déposé dans ce méandre une épaisse couche de galets, graviers, et sables. L'essor des constructions en béton de ciment durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, très consommatrice de ces granulats, trouva dans cette plaine alluvionnaire, non bâtie et au cœur de l'agglomération parisienne, un gisement de matériaux idéal. Les carrières se multiplièrent rapidement et au fur et à mesure de l'exploitation les parties fouillées étaient remblayées. Les tombereaux tirés par des chevaux, puis rapidement des norias de camions automobiles, déversaient des gravats qui venaient parfois de loin (de Paris mais également de banlieues très éloignées), pendant que d'autres partaient livrer les chantiers de construction.
Climat
Comme l'ensemble des communes de la région la commune de Villeneuve-la-Garenne est sous le régime d'un climat de type océanique dégradé.
Voies de communication et transports
Infrastructures de transport
La ville est située à proximité des autoroutes A86 et A15. La Seine forme la limite de la commune.
Transports en commun
La ville se situe à proximité de la ligne C du RER d'Île-de-France à Gennevilliers et de la ligne D du RER d'Île-de-France à Saint-Denis.
Elle est desservie par quatre lignes de Bus RATP comprenant le bus de nuit Modèle:Noctilien/correspondances et trois autres lignes dont leurs terminus sont situés dans la ville : à la ZAC de la Bongarde Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé et à la zone industrielle Nord Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé
De plus, elle est desservie par le T1 depuis son prolongement jusqu'au terminus Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles de la ligne 13 du métro de Paris aux arrêts Mairie de Villeneuve-la-Garenne, La Noue et Chemin des Reniers.
Urbanisme
Typologie
Villeneuve-la-Garenne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en dix îlots regroupés pour l'information statistique<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Modèle:Section à sourcer La ville a connu un accroissement rapide de sa population à la suite des constructions massives de logements sociaux sur de grandes parcelles privées à la suite de l'appel de l'abbé Pierre en 1954 et au retour des rapatriés d'Algérie en 1962<ref>Modèle:Article.</ref> et en raison de présence de bidonvilles dans les années 1960<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le taux de logements sociaux s'élève à 54,5 %, mais Modèle:Pourquoi de l'OGIF (Caravelle) et de la SEM de Villeneuve-la-Garenne (quartier Jean-Moulin) ce qui correspond donc à un taux de 72 %.
- La Caravelle<ref>Modèle:Article.</ref>, quartier comptant Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre. Un immeuble a eu la réputation d'être « la plus grande barre d'Europe » (ce qui était faux), mais la réhabilitation entreprise par Roland Castro a introduit des coupures urbaines à travers le quartier.
- La Seine-Sablière, quartier comptant Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre. Il fait l'objet actuellement d'une réhabilitation, entreprise dans le cadre du Grand projet de ville. Depuis 2015, il est réuni avec La Caravelle dans un grand quartier prioritaire dénommé « Aire 2029 »<ref>Quartier Prioritaire : AIRE 2029 sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
Ces deux quartiers concentrent la moitié de la population villéno-garennoise.
- Le nouveau quartier Villerenne a permis d'accueillir 3 000 nouveaux habitants.
- La Banane ou Résidence Coopération et Famille, bâtie en 1958 située dans un quartier des années 1960 en réhabilitation<ref>Villeneuve-la-Garenne : la nouvelle Banane, un « palace » pour les habitants</ref>.
Projets d'aménagements
En 2012, les principaux projets d'aménagement sont relatifs<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- au centre commercial régional le QWARTZ, centre qui a ouvert ses portes le Modèle:Date- ;
- à l'extension de l'hôpital Nord 92, achevée en fin d'année 2013 ;
- à la rénovation des quartiers sud ;
- à la rénovation du square Jean-Moulin.
Toponymie
Le lieu est attesté sous la forme Modèle:Langue en 1183 par le toponymiste Ernest Nègre<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35 000 noms de lieux, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} partie, Modèle:P., Librairie Droz, 1990, 480Modèle:Nb p..</ref>.
Histoire
Origines
À l’origine Villeneuve-la-Garenne, dont le nom apparait ainsi déjà sur la carte de Cassini du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est un hameau de pêcheurs et s’étendait sur un kilomètre le long de la Seine (de part et d’autre de l’actuel pont de L'Île-Saint-Denis).
Ce quartier de Gennevilliers se développe, à partir de 1844, assez vite, avec la construction de deux ponts suspendus.
Celui situé au centre du bourg dans le prolongement de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuellement) est conçu par Marc Seguin. Il permet, depuis cette date, de relier Villeneuve d’abord à l’agglomération de Saint-Denis (en traversant L'Île-Saint-Denis), puis à Paris puisque deux ans plus tard le chemin de fer du Nord reliant Paris à Saint-Denis est construit.
Toutefois les habitants passent le pont moyennant un octroi. Ce pont suspendu utilisé jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a inspiré beaucoup de peintre, notamment Alfred Sisley.
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, il existe à Villeneuve une batterie, une petite redoute qui n'a jamais été totalement terminée. Elle était située face à Épinay-sur-Seine, actuellement avenue de la Redoute.
En 1903, un nouveau pont plus large (où il est interdit de trotter), remplace le pont suspendu. Cette modernisation contribue au développement du hameau.
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La Seine à La Garenne Saint-Denis
Stanislas Lépine, vers 1870
Ashmolean Museum, Oxford.
Le canotage, les guinguettes, cafés-restaurants et autres débits de boissons se multiplient (les 100 Kilos, la Belle Gabrielle, la Tête d’argent, la Tête d’or, le Cadran solaire, au picolo d’Auvergne...). En 1920, il y en a une trentaine environ. Les habitations du hameau sont, pour l’essentiel, concentrées le long des quais et de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuelle) où de superbes maisons sont construites.
Le bilan des inondations de 1910 est catastrophique. Malgré les digues, l’eau atteint Modèle:Unité dans beaucoup d’endroits. Les cultures sont ravagées, les maisons s’écroulent, beaucoup d’animaux périssent noyés. Dans le hameau de Villeneuve, on est vite obligé d’entrer dans les maisons par les fenêtres du Modèle:1er car le rez-de-chaussée est impraticable. Dès le Modèle:Date-, les avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun) et d’Asnières (boulevard Gallieni) sont submergées. Le Modèle:Date-, les écoles sont évacuées. Dans la nuit du 27 au Modèle:Date-, les digues sont submergées. Les familles les plus touchées sont évacuées en barques ou en embarcations de fortune. Le Modèle:Date- l’inondation est générale. C’est seulement début février que la décrue s’amorce, mais il faudra plusieurs semaines pour nettoyer les boues et déblayer les rues des amas de ferrailles et de détritus de toutes sortes.
Les premières écoles
À l'exception d'une petite école privée installée en 1853, avant 1888, les écoles sont situées à Modèle:Unité, à Gennevilliers dont Villeneuve fait partie. Mais cette année-là, un groupe scolaire public voit le jour (dans l'actuelle rue des Anciennes-Écoles). La population augmentant, en 1910, le groupe scolaire s'agrandit et une école de garçons est construite. Dans les années 1950, les bâtiments du groupe scolaire sont aménagés et surélevés pour devenir l'actuel groupe scolaire Édouard-Manet. D'autres établissements d'enseignement primaire et secondaire sont créés au fil du temps.
Autonomie du hameau
Après la Première Guerre mondiale, le hameau souhaite devenir autonome. L’éloignement du centre de Gennevilliers est de plus en plus gênant. La vie économique et sociale s’organise, la population augmente, des entreprises nouvelles s’installent, créant des emplois et l’ouverture de plusieurs commerces. Au moment de la séparation en 1927, on recense 3 boulangeries, 3 boucheries, 1 charcuterie, 1 poissonnerie, 3 laitiers éleveurs, 12 épiciers, des horticulteurs, etc.
Le premier maire de Villeneuve est M. Homère Robert.
Histoire industrielle
Les premiers chantiers navals sont les établissements Rasschaert fondés en 1880.
- 1881, l'usine « Homberger et Allard », fabricant des articles pour meunerie, s'installe rue de la Fabrique (rue Dupont-du-Chambon). Elle a ses bureaux et son magasin à Paris, 27-29 rue de Viarmes où l’on peut trouver tout le nécessaire pour la minoterie.
- 1891, le laboratoire de produits chimiques et pharmaceutiques « Pointet » s’installe rue de la Fabrique (rue Dupont-du-Chambon).
- 1893, l’usine Pointet est agrandie et transférée à l’angle de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun) et du chemin des Reniers (avenue Jean-Jaurès) et devient Pointet-Girard. Cette usine fabriquait des sels d'iode et de bismuth quinine. Au même endroit s'est implantée plus tard l’entreprise Rhône-Poulenc.
- 1898, les chantiers Van Den Bosch s'installent.
- au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Villeneuve est le fief des laboratoires ; Naline s'installe rue du Chemin-Vert, et devient établissements Mouneyrat (nom du médecin qui a mis au point plusieurs traitements, contre la syphilis et le paludisme entre autres). Ce laboratoire de pointe effectuait des recherches notamment sur l'hectine dérivé de l'arsenic.
- 1903, la construction automobile est en plein essor ; Charles Petiet alors jeune ingénieur, crée la société des automobiles Ariès, nommée ainsi en raison de la force et de l’agilité du bélier. Son usine est située quai d’Argenteuil (quai Sisley). Dès 1906, les usines fournissent des autobus londoniens à étage, des taxis à New York, des véhicules pour l’aéronautique russe, des automotrices pour les chemins de fer. Elles alimentent des compagnies de transports dans le monde entier, sans oublier l’armée française. Charles Petiet participe à de nombreux concours automobiles. Plutôt que de s’affirmer dans le domaine sportif, Charles Petiet impose ses modèles par leur qualité et leur robustesse et se spécialise dans les véhicules utilitaires avec des carrosseries adaptées à différentes activités (transport de voyageurs, livraison, armée, etc.). En 1913, l’Ariès R6 mis à l’épreuve d’endurance est primé, il servira lors de la Grande Guerre. Après la guerre, Ariès s'installe à Courbevoie où il subsiste jusqu’en 1938. Le "lycée de l'automobile", installé à Villeneuve-la-Garenne depuis 1972 (il était auparavant à Puteaux, sous le nom de "collège de la carrosserie"), prend le nom de lycée Charles-Petiet en 1994.
- 1905 : installation de la Société d’éclairage, chauffage et force motrice (ECFM) entre l'ancienne gare de Gennevilliers et la route départementale 9 (boulevard Dequevauvilliers sur la commune de Gennevilliers qui devient boulevard Charles-de-Gaulle sur la commune de Villeneuve-la-Garenne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette usine à gaz est alors l’une des plus puissantes d’Europe. Elle emploie dès le début environ Modèle:Nombre. Rapidement son emprise s'étend jusqu'au bord de Seine, le long de l'avenue Marcel-Paul et jusqu'au pont d'Épinay-sur-Seine, la D 9 traversant le site. Elle occupe au plus fort Modèle:Unité et possède un réseau ferré de Modèle:Unité. En 1929, la dissidence d'un hameau pour former la commune de Villeneuve-la-Garenne place la limite communale à l'intérieur de l'usine. Les squelettes métalliques des quatre immenses gazomètres à toit coulissant (dont deux de Modèle:Unité), qui marquent pendant plusieurs décennies le paysage industriel de la zone en étant visibles de très loin, se retrouvent sur la nouvelle commune et les fours sur l'amputée. En 1945, la société est nationalisée puis transférée à Gaz de France l'année suivante. Mais le gisement de gaz de Lacq, découvert en 1951, arrive dans les années 1960 par gazoducs. GDF décide alors l'arrêt de la production en 1961<ref>http://olegk.free.fr/flux/Flux51/pdffl51/09courbe5183-88.pdf</ref> et l'usine commence rapidement à être démantelée. Dès la fin des années 1960, la partie nord du site commence à être occupée par de nouvelles entreprises. Au milieu des années 1970 le site est une friche industrielle où table rase a été faite. En 2015 le site n'est toujours pas entièrement réoccupé. À l'emplacement des 4 gazomètres se trouvent aujourd'hui 2 entrepôts (celui d'un transporteur international et celui d'un groupe de la grande distribution).
- 1919, c'est Walter Van Praet qui s'établit pour le compte des Chantiers navals franco-belges. En 1923, il acquiert un nouvel atelier situé quai d’Argenteuil (quai Sisley).
- 1924, l’entreprise Davum (Dépôt et agence de vente de produits sidérurgiques) jusque-là installée à Paris, va remplacer les établissements Salmon fondés en 1918. Installés le long de la Seine (quai du Moulin-de-Cage), les entrepôts couvrent environ Modèle:Unité, abritant pour la vente de produits sidérurgiques, feuilles d’acier, tôles, feuillards, profilés, grillages, etc. Deux kilomètres de voies ferrées et trente-cinq mètres d’appontements faisaient de cette compagnie (qui existe encore) l’un des plus gros employeurs de la commune. Elle est bombardée le Modèle:Date- et subit des gros dégâts.
- 1926, les établissements « Georges Losfeld » (successeur depuis 1921 de la société franco-américaine de literie) sis boulevard d’Asnières (boulevard Gallieni) mettent au point un matelas en kapok, duvet végétal léger qui sert à remplir les coussins et brassières de sauvetage. Ces matelas font l’objet de tests originaux sur l’eau.
Politique et administration
La commune a été créée en 1929, par détachement de celle de Gennevilliers<ref name="Cassini"/>,<ref name="LP22082018">Modèle:Article.</ref>.
Antérieurement à la loi du Modèle:Date-<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-. Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1968 de la première circonscription des Hauts-de-Seine.
La commune, a sa création, dépendait du canton d'Asnières-sur-Seine. Lors de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Villeneuve-la-Garenne<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton de Gennevilliers.
Intercommunalité
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:... Lors du second tour des élections municipales de 2020, où le maire sortant Alain Bortolameolli (LR) Modèle:Incise ne se représentait pas, la liste conduite par Pascal Pelain (UDI-LREM soutenue par le maire sortant a obtenu 49,11 % des suffrages exprimés, devançant largement les listes menées par Abdel Ait-Omar (SE, 38,56 %) et par Gabriel Massou (PCF, 12,32 %)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Plusieurs membres de la liste « Villeneuve ville d'avenir » dirigée par Abdel Aït Omar (SE) forment un recours contre ces résultats, alléguant des manœuvres et pressions visant à altérer l'issue et la sincérité du scrutin. Le tribunal administratif de Cergy a rejeté ces griefs le Modèle:Date-, confirmant les résultats des municipales 2020<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe
Administration municipale
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 20 000 et 30 000, le nombre de membres du conseil municipal est de 35 conseillers dont le maire, conformément à la législation en vigueur<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>35 dont le maire, et non pas de 34 comme l'indique le site de la mairie Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Démocratie participative
La commune a mis en place un conseil municipal des jeunes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Au Modèle:Date-, Villeneuve-la-Garenne est jumelée avec :
- Modèle:Jumelage<ref name="JUMEL">Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Villénogarennois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 41,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 18,1 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,53 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Établissements scolaires
La ville administre sept écoles maternelles et six écoles élémentaires communales<ref> Modèle:Lien web.</ref> Le département gère deux collèges (collège Edouard-Manet et collège Georges-Pompidou)<ref> Modèle:Lien web.</ref> et la région Île-de-France deux lycées (lycée Charles-Petiet et lycée Michel-Ange)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
L'hôpital Nord 92 est situé sur le territoire de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
La commune met à disposition de nombreux équipements sportifs, dont un bassin olympique de Modèle:Unité avec 6 couloirs<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Cultes
Les Villénogarennois disposent de lieux de culte catholique, musulman et d'un lieu de culte juif.
Culte catholique
Modèle:Article connexe Depuis Modèle:Date-, la commune de Villeneuve-la-Garenne fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Saint-Joseph<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui relève de la paroisse Saint-Joseph<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Culte musulman
L'association d'unification islamique de Villeneuve-la-Garenne administre une mosquée<ref> Modèle:Lien web.</ref>, il existe par ailleurs une autre mosquée à Villeneuve-la-Garenne<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Villeneuve-la-Garenne au 9 215e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments officiellement inventoriés
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France (8 maisons, un jardin, le lotissement concerté dit Impasse Legendre, l'église paroissiale Saint-Joseph, l'école primaire et maternelle dite groupe scolaire Gallieni actuellement groupe scolaire Édouard-Manet, un immeuble, le parc des Chanteraines, un jardin en terrasse, l'usine de produits pharmaceutiques dite laboratoires Mouneyrat, un lotissement concerté, l'usine de produits chimiques dite laboratoires Pointet puis Pointet-Girard puis Rhône-Poulenc, la promenade des Chanteraines, l'usine de construction navale dite chantiers navals Vandenbossche et Rachaert, le pont routier dit pont de l'Ile-Saint-Denis, un groupe de maisons et immeubles)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autres monuments et lieux
- Chemin de fer des Chanteraines
- Fosse aquatique de Villeneuve-la-Garenne
- Hôtel particulier de Modèle:Mlle Dupont de Chambon, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Actuelle École de Musique, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Bar des 100 Kilos : Le café-hôtel-restaurant des 100 Kilos était situé sur l’avenue de Gennevilliers (actuellement avenue de Verdun) et rue Dupont-du-Chambon. C’était le nom d’une association créée en 1885 par le propriétaire du café monsieur Bernard Judas. L’adhésion à l’association était réservée aux personnes pesant un minimum de Modèle:Unité. Il existe encore un café portant le même nom mais situé sur le trottoir opposé (place André-Malraux).
- L'ancien cimetière et le nouveau cimetière.
Patrimoine culturel
- Centre chorégraphique municipal Marie-Louise-Prévot
- Bibliothèque municipale Aimé-Cesaire
- École de musique
- Cinéma André-Malraux
- "L'Arbre de vie" - Mur-pignon céramique (Abinun)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Cinéma Mégarama
- Centre culturel Max-Juclier
- Maison des Jeunes et de la Culture
- Le Nouveau Monde
- Espace Pierre-Brossolette
- Les Petits Bouffons de Paris
Villeneuve-la-Garenne dans les arts
La ville constitue le sujet de plusieurs tableaux d'Alfred Sisley :
- Le Pont à Villeneuve-la-Garenne, 1872<ref>Notice du tableau sur le site du Metropolitan Museum of arts, New-York</ref> ;
- La petite ville Villeneuve-la-Garenne à la Seine, 1872<ref>Musée Pouckine, Moscou</ref>.
Berthe Morisot a également représenté le pont de Villeneuve-la-Garenne en 1879.
Personnalités liées à la commune
- Alfred Sisley (1829-1899), peintre britannique du mouvement impressionniste, a séjourné plusieurs fois à Villeneuve.
- Élisabeth Dupont du Chambon (?-1909), artiste lyrique, militante pour une commune indépendante. La maison qu'elle habitait sera la première mairie de Villeneuve.
- Philippe Cattiau (1892-1962), escrimeur, ancien maire-adjoint.
- Thierry Le Portier, dresseur de fauves, a basé ses activités à Villeneuve-la-Garenne.
- Jacques Abinun (1940), plasticien, a vécu à Villeneuve-la-Garenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Jean-Pierre Savelli (1949), chanteur, auteur, compositeur, habitant de Villeneuve-la-Garenne.
- Claudine Lebègue (1956), auteure-compositrice-interprète et comédienne est née et a grandi à Villeneuve-la-Garenne.
- Didier Wampas (1962), chanteur du groupe Les Wampas, qui "a grandi à Villeneuve-la-Garenne dans une famille communiste"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Thomas Sotto (1973), journaliste et animateur de radio et télévision a passé son enfance à Villeneuve-la-Garenne.
- Christophe Botti (1974), auteur, scénariste et metteur en scène, est né et a grandi à Villeneuve-la-Garenne
- William Gallas (1977), footballeur, a grandi à Villeneuve-la-Garenne.
- Shirley Elliot (1988-), judokate, est née à Villeneuve-la-Garenne.
- Soolking (1989), chanteur algérien basé à Villeneuve-la-Garenne depuis son installation en France.
- Guizmo (1991), rappeur ex-membre de L'Entourage.
- Heuss l'Enfoiré (1992), rappeur franco-algérien, a grandi à Villeneuve-la-Garenne.
- Romain Habran (1994), footballeur français, est né à Villeneuve-la-Garenne.
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Pour approfondir
Bibliographie
- Des grands projets pour remodeler la ville, Habitat et société, (2002-03) no 25, le quartier de la Caravelle Modèle:P..
- Collectif, Villeneuve-la-Garenne, images du passé, Les Amis de Villeneuve-la-Garenne, ville de Villeneuve-la-Garenne, 1985.
- Marie-Charlotte Delmas-Prévot, Villeneuve-la-Garenne d'hier et d'aujourd'hui, ville de Villeneuve-la-Garenne, 1985.