Danielle Mitterrand
Modèle:Homon Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Conjoint politique
Danielle Mitterrand, née Gouze le Modèle:Date de naissance à Verdun (Meuse) et morte le Modèle:Date à Modèle:Arrondissement, est l'épouse de François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995. Ancienne résistante et personnalité engagée dans le monde associatif, elle a créé la fondation France Libertés - Fondation Danielle-Mitterrand en 1986, qu'elle a présidée jusqu'à sa mort.
Biographie
Jeunesse
Origines
Danielle Émilienne Isabelle Gouze naît le Modèle:Date de naissance à Verdun, dans la Meuse<ref>« Danielle Mitterrand, les combats d'une militante », Le Monde, 22 novembre 2011.</ref>. Son père, Antoine Gouze (1885-1958), est principal de collège. Sa mère, née Renée Flachot (1890-1971), est institutrice. Ses parents sont laïcs, républicains et militants de la SFIO. En 1940, Antoine Gouze refuse de recenser, comme on le lui demandait, les élèves et professeurs juifs de son collège, il est révoqué par le gouvernement de Vichy. Il s'installe alors à Cluny où il donne des cours particuliers.
Durant la période 1940-1942, sa famille héberge régulièrement dans la clandestinité les membres du réseau de Résistance Combat, dont notamment son dirigeant, Henri Frenay.
Lorsque naît Danielle, son père est directeur du lycée public de garçons « Buvignier » de Verdun. Ses parents sont militants de la laïcité scolaire et, en conséquence, opposés au principe de l'école privée. Ils déménagent pour travailler dans une école du Jura. Danielle, d'abord interne dans un collège lyonnais, est ensuite scolarisée dans le collège Broussais à Dinan (un collège pour filles), puis la seule fille élève du lycée de garçons que dirige son père (le lycée Roger-Vercel, à Dinan).
Danielle Gouze se présente aux épreuves du baccalauréat en 1941 à Annecy ; échoue ; se présente à nouveau l'année suivante, et réussit.
Engagement dans la Résistance
Danielle Gouze s'engage à dix-sept ans dans la Résistance, en tant qu'agent de liaison au maquis de Cluny<ref>Biographie sur le site du nouvelobs</ref>, tandis que ses parents hébergent des maquisards. Sa sœur aînée Christine Gouze est elle aussi dans la Résistance, en tant que « boîte aux lettres » pour le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés. Elle se lie d'amitié avec la résistante Berty Albrecht, avant que cette dernière ne soit arrêtée.
Mariage et famille
Sa sœur aînée, Christine Gouze, lui présente au sein de leur réseau de Résistance, en avril 1944, « François Morland » (nom de code de François Mitterrand). Alors qu'il anime un réseau de résistance parisien, il doit fuir vers la Bourgogne. C'est Danielle Gouze qui l'aide, notamment à bord du train où elle accepte de jouer l'amoureuse transie, pour tromper la vigilance de la Gestapo<ref name="lInter">« Premières dames : à chacune son style - Danielle Mitterrand », Linternaute.com, 2007.</ref>. Mais arrivés à destination, la réalité prend le pas sur l'artifice : ils se fiancent. Elle l'épousera après la Libération, le Modèle:Date - d'abord à la mairie, puis à l'église Saint-Séverin, à Paris.
Famille
François et Danielle Mitterrand ont trois enfants :
- Pascal, né le Modèle:Date et mort à deux mois et vingt jours, le Modèle:Date ;
- Jean-Christophe Mitterrand, né le Modèle:Date ;
- Gilbert Mitterrand, né le Modèle:Date.
Le frère de Danielle, Roger Gouze, né en 1912 et mort en 2005, est écrivain.
Sa sœur aînée, Madeleine Gouze, dite Christine Gouze-Rénal, née en 1914 et morte en 2002, est productrice de cinéma ; elle a été mariée, de 1959 jusqu'à sa mort, avec l'acteur Roger Hanin.
Surnoms
Danielle Mitterrand a été surnommée Tatie Danielle en référence au film d’Étienne Chatilliez et en ricochet à « Tonton », le surnom de François Mitterrand<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Elle a également été surnommée « la groupie de Castro », pour son indéfectible soutien au dictateur cubain<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De la Nièvre à la rue de Bièvre
En 1946, Danielle Mitterrand vit dans la Nièvre lorsque François, son mari, devient député (elle fait campagne à ses côtés) ; il devient ensuite conseiller général. Ils s'installent à Paris, où François occupe le poste de ministre des Anciens Combattants ; elle-même s'occupe de la Commission pour la répartition des subventions aux orphelins.
Ils déménagent à Paris : d'abord au 25 avenue du Maréchal Lyautey dans le quartier d'Auteuil, puis rue Guynemer jusqu'en 1972<ref>En toutes libertés, Danielle Mitterrand, éd. Ramsey Modèle:P.</ref>, puis au 22 rue de Bièvre. Elle est à ses côtés lors de l'élection présidentielle de 1965. Pendant la campagne de l'élection présidentielle de 1981, elle pose pour Paris Match en se présentant comme une femme très simple, en opposition radicale à l'épouse du président en exercice, Anne-Aymone Giscard d'Estaing, d'allure plus bourgeoise. Ses hobbies sont la reliure et le scrabble.
Épouse du président de la République (1981-1995)
En 1981, après l’élection à la présidence de la République de son mari, Danielle Mitterrand se plie au protocole en remplissant ses obligations d'hôtesse pour les invités de marque ; néanmoins, elle prévient qu'elle compte imposer son style : Modèle:Citation<ref name="lInter" />. Celle qui préfère se faire appeler « épouse du président de la République » que « Première dame de France » a son bureau personnel au palais présidentiel de l'Élysée, mais habite toujours au 22, rue de Bièvre ([[5e arrondissement de Paris|Modèle:5e de Paris]]). Le couple présidentiel passe ses vacances à Latche, où est même invité le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev<ref>« Latche : Mitterrand/ Gorbatchev », sur ina.fr.</ref>.
L'épouse du président Mitterrand, à l'image de Michelle Auriol, fait redécorer le palais, notamment par Jean-Michel Wilmotte, Philippe Starck et Gérard Garouste (ce dernier déclare alors que Danielle Mitterrand se plaint de son travail : Modèle:Citation). Elle-même s'occupe personnellement des jardins. Elle fait également informatiser son service de trois collaboratrices.
Prises de positions en politique internationale
Danielle Mitterrand se crée un espace d'engagement politique tiers-mondiste et très ancré à gauche.
Son soutien appuyé à Fidel Castro et à son régime fait notamment polémique. À ce sujet, elle déclare : Modèle:Citation Elle pousse ainsi son mari à inviter le dirigeant cubain en France ; lors du déplacement de celui-ci, en Modèle:Date-, elle l'embrasse chaleureusement et petit-déjeune avec lui, ce qui lui attire les critiques des opposants à Castro<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Journal du dimanche indique qu’elle se montre bien plus indulgente que le président français « vis-à-vis des crimes de la dictature castriste »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon elle, Castro n’a d’ailleurs Modèle:Citation, contrairement à l’opinion communément admise<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est également proche des guérilleros salvadoriens et des zapatistes mexicains. Elle est notamment présente lors de la conférence au Chiapas, pendant l'été 1996, dans le cadre de la révolte du ChiapasModèle:Refnec. Elle s'engage particulièrement en faveur des Kurdes, organisant l'arrivée de réfugiés et ouvrant des écoles. Elle échappe en juillet 1992 en Irak à un attentat contre son convoi qui fait sept morts<ref name=":0" />. Malgré son soutien à la cause palestinienne, elle avait conservé des liens avec le kibboutz Kfar HaNassi, dans le nord d'Israël, où son fils Jean-Christophe avait passé quelques mois en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle s’engage également contre l'apartheid en Afrique du Sud et le colonialisme, en faveur de campagnes d'alphabétisation au Bangladesh ou encore pour les Amérindiens, les Tibétains, et les Saharaouis<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Ces positions ont quelquefois mis François Mitterrand dans une situation diplomatique délicate pendant sa présidence, par exemple vis-à-vis de la Chine, lorsque Danielle reçoit le dalaï-lama<ref name="Frondeuse">Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, La Frondeuse, éditions du Moment, 2012, page 135.</ref> ; mais cette indépendance permet à Danielle de négocier la libération de nombreux prisonniers politiques. Elle crée notamment, en 1986, la Fondation France-Libertés, reconnue d'utilité publique, organisation non gouvernementale de type humanitaire. Elle regrette aussi la soumission de la diplomatie française aux États-Unis, notamment lors la célébration du Bicentenaire de la Déclaration des droits de l’Homme, en 1989, où seuls selon elle des représentants de pays favorables aux intérêts américains avaient été invités<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Prises de positions en politique intérieure
Elle est la première épouse d'un président français à prendre clairement position sur la scène politique nationale : lors d'une interview au Journal du dimanche en Modèle:Date, elle critique fortement le gouvernement de droite de Jacques Chirac, qui, selon elle, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1989, lors de l'affaire des foulards islamiques de Creil, Danielle Mitterrand déclare le 20 octobre : Modèle:Citation bloc
La journaliste Marie-Claire Mendès France l’accuse alors de faire le lit de la Modèle:Citation<ref name="Frondeuse"/>.
Dans un article du Monde d'avril 2016, Élisabeth Badinter revient sur ses prises de position :
« Au début des années 1980, j’ai vivement critiqué la défense du droit à l’excision et à la polygamie sur le sol français par Danielle Mitterrand. Pour l’épouse du président, cette permission était le signe d’une tolérance supplémentaire, voire d’un progrès de la démocratie : nous sommes capables de respecter croyances et traditions des autres cultures. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>
En 1993, elle critique publiquement la politique d'immigration du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua. Le président s'en agace, mais ce sont les députés de la majorité, dont Pierre Mazeaud, qui répondent, dans une tribune intitulée Modèle:Citation. Danielle Mitterrand n'en a cure - et, en mai 1995, indigne la classe politique en embrassant Fidel Castro<ref name="lInter" />.
Après l'Élysée
Elle reste active entre la fin du mandat de son époux, en 1995, et la mort de celui-ci, en 1996.
Lors du référendum sur le projet de texte constitutionnel européen, en 2005, elle s'oppose à une partie de sa famille en prenant officiellement position pour le « non », mettant ainsi l'aura de son ancien mari dans la balance. Elle refuse cependant de dire pour qui elle a voté lors de l’élection présidentielle de 2007<ref>"Danielle Mitterrand chez Ruquier" sur le site dailymotion.</ref>.
Danielle Mitterrand publie, en novembre 2007, une autobiographie intitulée Le Livre de ma mémoire<ref name=FULDA>Anne Fulda, « Danielle Mitterrand, toujours fidèle », Le Figaro, 8 novembre 2007.</ref>,<ref name=OBS>« Danielle Mitterrand, L'intransigeante », L'Obs, 21 novembre 2011.</ref>.
En 2011, elle soutient officiellement le chef Raoni dans sa lutte contre le projet de barrage de Belo Monte.
La fin d'une vie
Durant les dernières années de sa vie, elle est hospitalisée à plusieurs reprises : en octobre 2010, après une chute à Madrid<ref>"Danielle Mitterrand hospitalisée à Paris" sur 20minutes.fr</ref>, puis en septembre 2011, pour insuffisance respiratoire. Elle avait déjà été opérée du cœur en juillet 1994<ref>En toutes libertés, Danielle Mitterrand, éd. Ramsey, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date, elle est à nouveau hospitalisée pour une anémie jugée sérieuse, et plongée dans un coma artificiel<ref>"Danielle Mitterrand placée dans un coma artificiel" sur lejdd.fr.</ref>.
Danielle Mitterrand s'éteint quelques jours plus tard, le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à l'hôpital Georges-Pompidou, à l'âge de 87 ans. Le Modèle:Date, elle est inhumée au cimetière de Cluny, dans le même caveau que sa sœur Christine Gouze-Rénal<ref>Cimetières de France et d'ailleurs.</ref>.
France Libertés - Fondation Danielle-Mitterrand
Création
En 1986, elle crée la fondation France Libertés - Fondation Danielle-Mitterrand, par la fusion de trois associations fondées peu après 1981. Elle est destinée à répondre aux appels de détresse de femmes et d’hommes démunis et opprimés, en lançant des actions de sensibilisation, et en finançant des actions de terrain portées par les habitants eux-mêmes<ref>le site officiel de France-liberté.</ref>.
Dès ses débuts, l'association soutient le peuple tibétain, de même qu'elle lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. Elle est l'une des premières à prendre conscience du fléau que constitue le virus du Sida en Afrique, et lutte pour une meilleure diffusion des antirétroviraux.
Danielle Mitterrand a également pris position en faveur des indépendantistes Sahraouis, des Kurdes, ainsi que des peuples indiens d'Amérique latine ; elle a pris parti pour Leonard Peltier, à travers sa préface de l'ouvrage : Écrits de Prison.
Rencontre avec le dalaï-lama
Elle rencontra la première fois le dalaï-lama en 1988 ; il était alors de passage en France et se rendait au Parlement européen, où il était invité pour y donner un discours. Elle lui proposa, par l’intermédiaire de France-Libertés, de faire étape au sein de son association, à l'occasion d'un dîner organisé en son honneur, auquel assistèrent des défenseurs de la cause tibétaine, mais aussi le président François Mitterrand qui s'entretint alors avec lui. Danielle Mitterrand et France Libertés ont à leur actif des actions menées à Dharamsala : écoles, dispensaires pour les réfugiés à la frontière, promotion de l'Institut tibétain des arts du spectacle, Prix de la Mémoire au dalaï-lama<ref>Catherine Barry, 2009 : Paroles du Dalaï Lama aux femmes, éditions du Rocher, Modèle:ISBN Modèle:P.</ref>... À l'initiative de l'association humanitaire Amitiés franco-tibétaines de Christian Delorme et du Comité de soutien au peuple tibétain, Danielle Mitterrand rencontra à nouveau le dalaï-lama en avril 1989, et demanda à la Chine que fût possible l'envoi d'une Mission au Tibet - cette demande étant refusée par Pékin<ref>Jean-Paul Ribes, postface de Michael Harris Goodman, Le dernier Dalaï-Lama ? Biographie et témoignages, éditeur Claire Lumière, 1993, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le 27 avril 1991, elle est reçue par le dalaï-lama à Dharamsala<ref>INDE : Mme Danielle Mitterrand a été reçue par le dalaï lama, Le Monde, 30 avril 1991.</ref>
Présidence du jury du prix de la Mémoire
Depuis 1988, Danielle Mitterrand présidait le jury du Prix de la Mémoire, une distinction qu'elle a remis en mains propres à nombre de ses récipiendaires<ref>L'express international: Numéros 1995 à 2007, 1989, Modèle:P. Modèle:Citation.</ref>.
Priorités
Danielle Mitterrand a mis le droit d'accès à l'eau au premier rang des droits humains, décidant d'en faire une de ses priorités au côté de l'éducation, de la démocratie participative et de l'économie responsable. Elle a également proposé de redéfinir la notion de richesse, grâce à la mise en place de nouveaux indicateurs de richesse basés sur d’autres critères que la richesse-argent : les richesses naturelles, l'éducation, ou encore, la transmission des savoirs.
Récompenses et hommages
En 1996, le prix Nord-Sud Modèle:Citation<ref>d'après le site du conseil de l'Europe.</ref>.
En 1999, le dalaï-lama lui a remis le prix Lumière de la vérité<ref>Du Sahara au Tibet, les combats de Danielle Mitterrand, Le Nouvel Observateur du 22 novembre 2011.</ref>.
En 2010, l'ONG Save The Children lui décerne un prix pour son action en faveur du droit à l'eau dans le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- – date de la Journée internationale des femmes –, le jardin de la rue de Bièvre, où elle résida de nombreuses années, a pris le nom de square Danielle-Mitterrand<ref>Inauguration du square Danielle Mitterrand à Paris sur le site de l'association France Libertés le 8 mars 2013.</ref>,<ref>Des femmes d'exception à l'assaut des rues de la capitale par Mélina Gazsi dans Le Monde du 8 mars 2013.</ref>.
Le 7 septembre 2013 est inaugurée le groupe scolaire Danielle Gouze-Mitterrand à Cluny<ref>Modèle:Article.</ref>. Il existe également une école française Danielle-Mitterrand à Souleimaniye (Irak) et à Erbil (Irak).
En 2013, le nouveau collège départemental de Saint-Paul-lès-Dax, inauguré en 2011, prend le nom de Danielle Mitterrand.
Décorations
- NED Kroonorde A1 BAR Grand-croix de l'ordre de la Couronne (Pays-Bas ; 1991)<ref>Volks krant, Visite d'État des Pays-Bas en France (Mitterrand), 1991, Photo de groupe.</ref>
- Modèle:Déco Commandeur grand-croix de l'ordre royal de l'Étoile polaire (Suède ; 11 mai 1984)<ref>Photo de la visite d'État en Suède, Danielle Mitterrand : Étoile polaire.</ref>
Ouvrages
- La Levure du pain, édition no 1, 1992
- En toutes libertés, Ramsay, 1996.
- Ces hommes sont avant tout nos frères, Ramsay, 1996 (sur les indiens du Chiapas).
- Le Printemps des insoumis, Ramsay, 1998
- La Torture en Tunisie : Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie, Le Temps des cerises, 2000.
- Échanger la vie, Actes sud, 2000
- Le Livre de ma mémoire <ref name=FULDA/>,<ref name=OBS/>, [Édition Jean-Claude Gawsewitch], 2007 Modèle:ISBN et Folio no 4833
- Mot à mot, Le Cherche midi, 2010 Modèle:ISBN.
- Ce que je n'accepte pas, entretiens inédits avec Gilles Vanderpooten, Éditions de l'Aube, 2012.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
Documentaire
- Laurence Thiriat, Danielle Mitterrand, une certaine idée de la France, Public Sénat, 9 mars 2019.
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Rencontre avec Danielle Mitterrand Vidéo - à l'occasion de la sortie de son autobiographie, elle explique le combat de sa fondation.
- Danielle Mitterrand dans VIP sur KTO.
- Vidéo de Danielle Mitterrand pour les 25 ans de France Libertés
- Site du livre Ce que je n'accepte pas, le dernier ouvrage de Danielle Mitterrand