Reliure

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La reliure (nom dérivé de relier, lui-même issu du latin religare) est l'opération de production du livre intervenant juste après le travail d'impression. Elle englobe toutes les étapes de l'assemblage des pages ou des cahiers du livre jusqu'à la pose du matériau de couvrure. La reliure s’oppose au « brochage », technique moderne qui se caractérise par une couverture en papier épais directement collée ou cousue au dos du livre<ref name="BnF-Lambert"/>.

La reliure manuelle comprend une cinquantaine d'étapes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui se résument techniquement à la couture des cahiers, à la fixation de plats (rigides ou flexibles) au corps d’ouvrage, et à la pose d'un matériau de couvrure<ref name="BnF-Lambert">Modèle:Lien web.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le terme de « reliure » prend le sens de « manière dont un livre est relié » en fonction de son histoire, ses évolutions techniques et décoratives, ses origines géographiques et ses styles, souvent liés au renom des relieurs<ref name="BnF-Lambert"/>.

Il existe plusieurs grands types de reliure :

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Types de reliure

Reliure traditionnelle

Reliure occidentale

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Reliure traditionnelle occidentale à la Duseuil (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Modèle:Article détaillé La reliure traditionnelle occidentale, dite « à la française », est la technique de reliure classique, utilisée depuis le Moyen Âge et qui a connu son apogée aux {{#switch: XIX

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Elle est différenciée des autres techniques par une couture traditionnelle des cahiers autour de lanières de cuir ou de ficelles de chanvre, qui sont ensuite passées dans les plats en bois ou en carton. Cette structure est particulièrement solide.

Reliure orientale

Modèle:Article détaillé Les reliures orientales comprennent notamment les reliures dites « à la chinoise » et les reliures arabes et islamiques.

Bradel

Fichier:Cartonnage à la Bradel.jpg
Un Bradel.

Modèle:Article détaillé Un montage de livre est dit « à la Bradel » lorsqu'il se présente sous la forme d’un emboîtage avec une gorge au niveau des mors pour faciliter son ouverture. Ce montage plus rapide tire son nom de son inventeur, le relieur François-Paul Bradel, actif entre 1770 et 1795<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Contrairement à une reliure traditionnelle, les rubans sur lesquels sont cousus les cahiers ne sont pas « passés en cartons » mais coupés au ras. Le corps d'ouvrage et la couverture du livre sont solidarisés en étape finale par un simple contre-collage des premières pages de garde.

Reliure industrielle et bureautique

Modèle:Article détaillé Au moyen d'une série de machines mises au point dès les premières décennies du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle comme la presse ou le balancier, il est possible de relier des livres en très grandes séries. Jean Engel fut un des premiers relieurs industriels français.

Reliure contemporaine

Fichier:Jean giraudoux, suzanne er le pacifique, ill. da pierre-émile legrain, lione 1928.jpg
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Modèle:Article détaillé La reliure contemporaine est une reliure réalisée pour obtenir des effets esthétiques originaux et créatifs (structures croisées, couture apparente, plats « rapportés »Modèle:Etc.). Elle s'adapte souvent aux nouvelles techniques et aux formats exceptionnels ou inhabituels, en réinvestissant les techniques historiques et en menant des recherches originales et personnelles sur les matériaux utilisés, qu'ils soient traditionnels ou modernes.

Formats des feuilles et des reliures

Modèle:Article connexe En matière de reliure, les libraires s'expriment parfois en formats spécifiques plutôt qu’en mesures métriques. Il existe un vocabulaire pour le format des feuilles et un autre pour le format définitif du livre.

Plusieurs pages du livre sont imprimées simultanément sur une même grande feuille de papier. De format différent, ces grandes feuilles sont notamment appelées, suivant leurs dimensions : « Colombier », « Jésus », « raisin », « Carré / Coquille » ou « Couronne »<ref name="Giraldon">Modèle:Ouvrage.</ref>. Chacune de ces feuilles de tirage est susceptible d’être pliée une fois (in-folio)Modèle:Sfn, deux fois (in-quartoModèle:Sfn ou in-4), trois fois (in-octavoModèle:Sfn ou in-8), quatre fois (in-16)Modèle:Sfn ou plus, de telle façon que les pages se présentent au lecteur dans l’ordre où elles doivent être lues et constituent un cahier.

Lorsque le livre est exceptionnellement composé de feuilles entières, il porte le nom d’« in-plano »Modèle:Sfn. Il est donc de très grande taille, mais ne peut pas être relié tel quel. Les feuilles doivent d'abord être réunies en cahiers, soit par collage sur un onglet, soit par surjetage<ref>Modèle:Lien web.</ref> (couture spécifique).

Le tableau ci-dessous indique les dimensions moyennes (en cm) créées par la combinaison des formats :

Nom des feuilles in-plano in-folio in-4 in-8 in-16 in-18
Colombier 90 x 63Modèle:Sfn 63 x 45<ref name="Giraldon"/> 45 x 31,5<ref name="Giraldon"/> 30 x 21Modèle:Sfn 22,5 x 15,7<ref name="Giraldon"/> 21 x 15<ref name="Giraldon"/>
Jésus 70 x 54<ref name="formats-vincent">Modèle:Lien web.</ref> 54 x 35<ref name="formats-vincent"/> 35 x 27Modèle:Sfn 27 x 18Modèle:Sfn 17,5 x 13,7<ref name="Giraldon"/> 18,3 x 11,6<ref name="Giraldon"/>
Raisin 65 x 50Modèle:Sfn 49 x 32<ref name="formats-vincent"/> 32 x 24Modèle:Sfn 24 x 16Modèle:Sfn 16,2 x 12,5<ref name="Giraldon"/> 16,6 x 10,8<ref name="Giraldon"/>
Coquille ou Carré 56 x 45Modèle:Sfn 44 x 28<ref name="formats-vincent"/> 28 x 22Modèle:Sfn 22 x 14Modèle:Sfn 14 x 11,2<ref name="Giraldon"/> 15 x 9,3<ref name="Giraldon"/>
Écu 52 x 40Modèle:Sfn 40 x 26<ref name="Giraldon"/> 26 x 20<ref name="Giraldon"/> 20 x 13Modèle:Sfn 13 x 10<ref name="Giraldon"/> 13,3 x 8,6<ref name="Giraldon"/>
Couronne 46 x 36Modèle:Sfn 37 x 23,5<ref name="Giraldon"/> 23,5 x 18,5<ref name="Giraldon"/> 18,5 x 11,7<ref name="Giraldon"/> 11,7 x 9,2<ref name="Giraldon"/> 12,3 x 7,8<ref name="Giraldon"/>

Divers formats de papier peuvent être compris dans ces formats de livres. Toutefois, d’autres formats dits « bâtards » existent, notamment l'« Univers », le « Grand Monde », le « Grand aigle », le « Colombier », le « Soleil », le « Cavalier », la « Cloche », la « Tellière »Modèle:Etc.<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les livres dont la hauteur est plus petite que la largeur sont dits de format oblong ou « À l'italienne ».

Les bibles, publiées généralement en formats impériaux (in-folio) pour l'usage liturgique, sont bien connues malgré le fait que des éditions « de poche » aient été publiées au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (surtout aux États-Unis, dans les années 1830). Ces formats, ne dépassant pas les Modèle:Unité de hauteur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue. Hartford, Connecticut : Judd, Loomis & Co., 1836, Modèle:Dunité par Modèle:Unité d'épaisseur</ref>, sont identiques à ceux des « livres d'étrennes » anglais, publiés en Europe (le plus souvent à Londres) et aux États-Unis (principalement à Boston et à Philadelphie).

Les formats in-quarto et in-octavo, moins coûteux et moins volumineux, sont utilisés généralement pour les ouvrages illustrés de littérature dont la vente, au {{#switch: et au

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}}, est plus démocratique. Les premiers formats in-octavo remontent à 1501, inventés par les Presses aldines à Venise.

Parmi les très grands formats, les « Grand-Égypte » (Modèle:Dunité)<ref name="Egypte">Modèle:Lien web.</ref> et « Grand-Monde » (Modèle:Dunité)<ref name="Egypte"/> furent notamment utilisés pour éditer en 1809 la Description de l'Égypte de la campagne de Napoléon Bonaparte<ref name="Egypte"/> ; tandis que le « double-éléphant-folio » (Modèle:Dunité)<ref name="Oiseaux">Modèle:Lien web.</ref>, fut adopté par Jean-Jacques Audubon pour son ouvrage sur Les Oiseaux d'Amérique en 1827<ref name="Oiseaux"/>.

Nombre de pliages d'une feuille, noms des formats et dimensions

Restauration des reliures

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-1986-1022-302, Leipzig, Deutschen Bücherei, Restaurierungswerkstatt.jpg
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Généralités

Aujourd’hui, des recommandations internationales<ref>Service technique de la direction des Archives de France, Règles pour la restauration et la reliure des documents d’archive, Paris, 1999.</ref> règlent la restauration des reliures anciennes<ref>D’après Adam (C.), Restauration des livres et manuscrits anciens, précis et témoignages 2, Issy les Moulineaux, Imprimerie J.L.D., 1984. D’après Service technique de la direction des Archives de France, Règles pour la restauration et la reliure des documents d’archive, Paris, 1999.</ref> : tout bon restaurateur doit travailler dans le respect des techniques anciennes. Dans le cas d’une utilisation de matériaux nouveaux, ceux-ci doivent être compatibles avec les matériaux d’origine, neutres, respectant les techniques de l’époque et de l’œuvre si elles sont encore visibles, ne pas porter préjudice à l’œuvre et pouvoir être retirés, afin de redonner à l’œuvre un aspect aussi fidèle que possible à l’original. Le travail du restaurateur doit également être décelable et les transformations subies par l’œuvre identifiables. L'artisan doit essayer de conserver autant d’éléments d’origine que possible.

Les opérations de restauration des reliures les plus courantes concernent les mors, les coins et les coiffes (éléments de peau qui garnissent les extrémités du dos du livre et se replient sur la tranchefile), c'est-à-dire les parties les plus vulnérables, mais parfois aussi les plats et les cahiers, qui peuvent avoir été attaqués par les moisissures ou les insectes : même lorsque l’ais est en chêne résistant, il peut être menacé ou avoir été atteint, ce qui nécessite une désinfection préalable. Avant toute restauration, le restaurateur doit nettoyer l’ouvrage et sa reliure, au moyen d'un savon spécifique. Nous nous concentrerons ici sur la restauration des reliures et n’aborderons donc pas celle des feuilles de papier et parchemins.

Structure

Concernant la restauration de reliure proprement dite, les techniques utilisées par les restaurateurs sont les mêmes que celles utilisées par les artisans au Moyen Âge. Parfois, il est nécessaire de décoller les gardes pour restaurer les ais, les coins…: cela peut se réaliser à froid, à la vapeur ou avec des buvards. Lorsque les ais sont rongés ou attaqués, il est parfois nécessaire de réaliser de nouveaux plats, en respectant autant que possible l’essence du bois d’origine. Dans le cas où l’ais peut être restauré, le restaurateur utilise des queues d’aronde qu’il incruste dans l’ais afin de tout ressouder. Puis il faut poncer et raboter la surface pour l’égaliser. Les trous et les interstices sont bouchés à la pâte à bois. Si la tranchefile est abîmée, étant donné la complexité de sa restauration, il est beaucoup plus simple pour le restaurateur de la retirer et de la refaire à l’identique.

Couvrure

Concernant la restauration des couvrures, il s’agit souvent de déchirure dans le cuir ou le tissu. Dans ces cas-là, il faut inciser le cuir autour de la déchirure, soulever la couvrure avec un scalpel, afin de pouvoir intégrer celle de restauration à la reliure, de préférence de mêmes matière et couleur. Pour les coins, il faut agir de même avec la couvrure, tout en reconstituant le creux ou l’amincissement avec différents matériaux (pâte à papier|pâte à bois, ou simplement une surépaisseur de cuir ou de tissu de couvrure).

Enfin, concernant les mors, lorsque ceux-ci sont brisés ou largement fendus, il faut nécessairement refaire un dos, et poser par-dessus le dos d’origine. Parfois néanmoins, il est possible de masquer la fente en y posant une bande de peau. La restauration des coiffes reprend la technique de restauration des coins. Néanmoins, le restaurateur possède un large choix dans la manière dont il souhaite restaurer sa reliure et les techniques exposées ici ne sont pas systématiques.

Reliure-dorure

La reliure-dorure est un savoir-faire particulier reconnu par l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France<ref>Domaine des « Savoir-faire » de l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.</ref> depuis 2010.

La dorure intervient dans les étapes de finitions, lorsque la reliure est terminée. La technique traditionnelle de la dorure, qui apparaît dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, consiste à coucher un apprêt constitué de blanc d’œuf, qui convient très bien pour protéger le cuir du livre et faire adhérer la dorure. L’application de la feuille d'or se fait ensuite à chaud. Aujourd’hui, certains doreurs utilisent les techniques de dorures à froid (un ruban d’or est imprégné de colle et chauffé à part, puis posé sur le cuir).

Au Québec

La reliure est fréquemment définie comme étant l’assemblage des feuilles d’un volume qui sont ensuite protégées par une couverture<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les reliures sont fabriquées par les relieurs. Au Québec, cette profession est classée parmi les métiers d’arts<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

L'association des relieurs du Québec (ARQ) est créée en 1983 et change de dénomination par la suite pour devenir l’association québécoise des relieurs et des artisans du livre (AQRAL). Cette association se donne pour mandat de soutenir la communauté des relieurs notamment en diffusant leurs différentes réalisations.

Histoire de la reliure au Québec

La reliure apparaît au Québec avant l’arrivée de l’imprimerie en 1764, mais il s’agit essentiellement de reliure rudimentaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À la fin du XVIIIe siècle, les techniques de la reliure se développent et peu de temps après le métier de relieur se spécialise<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Au milieu du XXe siècle, les reliures sont créées dans un but commercial, elles restent donc simples, puisqu’elles sont réalisées essentiellement pour protéger le livre qu’elles recouvrent tout en étant abordables<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. Ce n’est qu’à la fin du XXe siècle que la reliure artisanale fait son grand retour<ref name=":2" />.

Quelques relieurs québécois de renom

Victor Lafrance est le premier relieur canadien-français à remporter plusieurs médailles pour ses reliures à l’exposition universelle de Paris en 1878<ref name=":1" />.

Louis-Philippe Beaudoin est le directeur fondateur de l’École des arts graphiques de Montréal de 1942 à 1970 <ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il participe grandement au développement de la reliure au Québec en contribuant à la formation de la nouvelle génération de relieurs<ref name=":1" />.

Auteur du livre Essai sur la reliure et sur les relieurs du XXe siècle, Jacques Blanchet remporte une bourse du gouvernement du Québec pour aller étudier la reliure à Paris. Après avoir terminé ses études, il revient au Québec et se spécialise dans les reliures «avant-gardistes»<ref name=":1" />.

Pierre Ouvrard est le premier relieur québécois à vivre exclusivement de son art <ref name=":0" />. Figure emblématique dans l’histoire de la reliure artisanale (AQRAL, s. d.) au Canada, Pierre Ouvrard est «l'un des seuls à persévérer dans la reliure d'art, c'est à lui qu'a incombé la tâche de créer la synthèse de la tradition technique et artistique européenne et de l'esprit québécois»<ref>Modèle:Article</ref>.

En 1969, Simone Benoît Roy ouvre un atelier-école à Montréal, L’Art de la reliure, dans le but de «donner le goût de la reliure à ses étudiantes (car surtout des femmes)»<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>. Elle réalise des reliures modernes qui incorporent des objets originaux comme du métal, du Plexiglas, des mosaïques et des cuirs exotiques<ref name=":3" />. En 1988, elle reçoit l’ordre du Canada pour avoir contribué de façon significative à la préservation du patrimoine écrit<ref>Modèle:Article</ref>.

L’une de ses étudiantes Odette Drapeau ouvre à son tour un atelier de reliure, La tranchefile, qui devient un lieu d’enseignement et de diffusion de la reliure<ref>Modèle:Article</ref>. Elle participe à un grand nombre d’expositions individuelles et de groupes sur la reliure. Elle se concentre plus récemment sur la recherche artistique en expérimentant des matières originales comme le cuir marin (morue, saumon, turbot).

La reliure au Québec en cinq genres

La reliure industrielle

Ce type de reliure est caractérisé par un fini en toile ou en cuir, dont la qualité est résistante, mais qui ne se distingue pas par sa richesse<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref>.

La reliure classique

Ce type de reliure s’inspire de l’art classique<ref>Modèle:Article</ref>. La beauté de la reliure classique est mise en valeur par la simplicité et le naturel<ref name=":4" />. Elle se distingue par une utilisation du plein cuir, une grande variété de nuances et des lignes fuyantes. Le dos de la reliure est souvent surmonté de nervures, le papier est luxueux et les charnières sont en cuir<ref name=":4" />.

La reliure semi-classique

La reliure semi-classique se caractérise par son papier riche et l’harmonie entre le cuir et le papier<ref name=":4" />.

La reliure fantaisie

L’imaginaire et la créativité du relieur sont ici de mise lui permettant de réaliser des reliures captivantes et originales. Ses caractéristiques sont l’abondance d’or et de décorations<ref name=":4" />.

La reliure expressive

La reliure expressive se spécialise dans la représentation symbolique de l’histoire que raconte le livre qu’elle recouvre. Le relieur utilise le cuir, le papier ainsi que d’autres matériaux dans le but d’illustrer l’histoire de son livre<ref name=":4" />.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Voir aussi la page Bibliographie de la reliure médiévale.

Articles connexes

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Liens externes

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