Parti socialiste ouvrier espagnol
Modèle:Voir internationalisation Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin Le Parti socialiste ouvrier espagnol (Modèle:En langue), PSOE, est un parti politique espagnol de centre gauche social-démocrate.
Fondé en 1879, il accède au pouvoir en 1936 et le perd trois ans plus tard, avec la fin de guerre civile qui donne le pouvoir aux franquistes. Il est rendu illégal tout au long de la dictature de Francisco Franco. Après le retour de la démocratie en 1977, il forme initialement le principal parti d'opposition à l'Union du centre démocratique (UCD).
Il retrouve la direction du gouvernement en 1982, sous la houlette de son secrétaire général Felipe González. Il mène notamment à bien l'adhésion à la Communauté économique européenne. En 1996, après Modèle:Unité et trois mois au pouvoir dont deux ans et demi en minorité, le PSOE bascule dans l'opposition au Parti populaire (PP) de José María Aznar. Il y reste huit ans. Après avoir réalisé aux élections de 2000 son plus mauvais résultat en Modèle:Unité, le Parti socialiste change de génération dirigeante et désigne José Luis Rodríguez Zapatero comme secrétaire général.
Revenus à la tête de l'Espagne à la suite des élections de 2004, les socialistes s'y maintiennent pendant sept ans et demi. Ce nouveau passage au pouvoir est marqué par l'adoption du mariage homosexuel, le retrait des troupes d'Irak, ainsi que la crise économique et la mise en œuvre de politiques d'austérité. Le PSOE retourne dans l'opposition entre 2011 et 2018, subissant une grave crise de direction en 2016 quand le secrétaire général Pedro Sánchez démissionne après que les principaux dirigeants territoriaux ont imposé leur ligne stratégique visant à favoriser le maintien au pouvoir du président du PP, Mariano Rajoy.
Sánchez, réélu à son poste en 2017, ramène son parti au pouvoir en 2018 après avoir fait adopter une motion de censure contre Rajoy. Il remporte les élections anticipées de 2019, puis la répétition électorale de 2020. À cette occasion, il forme un gouvernement de coalition avec Unidas Podemos, qui constitue le premier exécutif partagé depuis 1939.
Histoire
Fondation
Il est fondé clandestinement au restaurant Modèle:Langue de Madrid, le Modèle:Date-, autour d'un noyau d'intellectuels et d'ouvriers, professionnellement typographes, menés par le Galicien Pablo Iglesias. Le premier programme du nouveau parti est approuvé le Modèle:Date- suivant par une assemblée de Modèle:Unité.
Le PSOE est ainsi l'un des premiers partis socialistes à faire son apparition en Europe, comme expression des intérêts de la classe ouvrière, engendrée par la révolution industrielle. Depuis, le parti socialiste a orienté son travail vers l'aboutissement de l'émancipation socialiste, opérant en fonction des périodes historiques des évolutions stratégiques.
Il est présent dans la vie publique espagnole depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec une participation directe aux gouvernements progressistes de la Seconde République.
Période républicaine et Front populaire
Modèle:… Modèle:Article détaillé Après la guerre d'Espagne, il est interdit durant toute la période du régime franquiste tandis que ses militants et sympathisants sont victimes de persécutions.
Sous Felipe González
Transition démocratique
En Modèle:Date- à Suresnes, Felipe González est porté au poste de secrétaire général du PSOE. Il entreprend alors de réorienter le parti par l'abandon du marxisme au profit de la social-démocratie. Il y parviendra au congrès extraordinaire de Modèle:Date-, non sans avoir démissionné après été mis en minorité sur ce sujet quelques mois plus tôt. Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, il constitue l'un des deux grands partis de la transition démocratique d'abord aux côtés de l'Union du centre démocratique (UCD), puis dans l'opposition. Ainsi González tente de renverser Adolfo Suárez par une motion de censure en Modèle:Date-.
Retour au pouvoir
Lors des [[élections générales espagnoles de 1982|élections générales du Modèle:Date-]], le parti socialiste, emmené par un binôme entre González et son adjoint Alfonso Guerra, remporte 48 % des voix et Modèle:Unité sur 350 au Congrès des députés. Ces deux scores sont les meilleurs jamais remportés depuis la chute du franquisme. À partir de Modèle:Date-, à l'image des socialistes français, le PSOE prend le Modèle:Citation et organise une douloureuse reconversion de l'industrie espagnole tout en essayant de juguler l'inflation. Cette politique de libéralisme pragmatique conduit à une grève générale en Modèle:Date-.
Conservant sa majorité absolue au cours des [[Élections générales espagnoles de 1986|élections générales anticipées du Modèle:Date-]], il la perd à l'occasion des [[Élections générales espagnoles de 1989|élections générales anticipées du Modèle:Date-]] avec exactement la moitié des sièges à pourvoir. Par la suite, les socialistes sont durement frappés par la crise économique du début des années 1990, tandis que se multiplient les affaires de corruption et la mise en cause de hauts responsables du parti dans la gestion et le financement du terrorisme d'État des Groupes antiterroristes de libération. Ainsi le président du gouvernement doit-il se séparer en Modèle:Date- de son vice-président Alfonso Guerra, compromis dans une affaire familiale de détournements de fonds.
Alors qu'il est attendu que le Parti populaire (PP) de José María Aznar s'impose lors des [[Élections générales espagnoles de 1993|élections générales anticipées du Modèle:Date-]], le PSOE en sort vainqueur avec une majorité relative de Modèle:Unité. Il doit alors composer avec les nationalistes catalans de Convergence et Union (CiU) et basques du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV).
Ces treize années et demi de pouvoir du PSOE sont marquées par le développement de l'État-providence, la réforme de l'armée dans un sens professionnel et apolitique, l'adhésion de l'Espagne à la Communauté économique européenne, une forte croissance économique (du moins dans les années 1980) et une entrée massive de capitaux étrangers attirés par les taux d'intérêt élevés.
Déroute de 1995 puis défaite de 1996
Les élections municipales et autonomiques du Modèle:Date- constituent la première grande déroute des socialistes espagnols, déjà devancés par le PP aux élections européennes de l'année précédente. Il perd ainsi le pouvoir dans ses fiefs des Asturies et de la Région de Murcie, ainsi que dans les régions très peuplées de la Communauté de Madrid et la Communauté valencienne. Il perd le pouvoir dans La Rioja et la majorité absolue en Estrémadure. Il est également battu dans des villes telles que Saragosse, Valladolid, Vigo, Alicante ou Las Palmas de Grande Canarie.
Malgré toutes ces difficultés, Felipe González garde un grand crédit au sein de l'électorat socialiste. Après que son vice-président du gouvernement Narcís Serra a dû se démettre, il postule pour un nouveau mandat lors des [[Élections générales espagnoles de 1996|élections générales anticipées du Modèle:Date-]]. Il est alors défait par Aznar mais de seulement Modèle:Unité et Modèle:Unité, une marge très faible compte tenu de l'usure du pouvoir et des scandales.
Sous Joaquín Almunia
Malgré cet échec, le congrès du PSOE n'est pas anticipé et se tient en Modèle:Date-. À l'ouverture, Felipe González fait savoir qu'il renonce à conserver le secrétariat général. Le porte-parole parlementaire et ancien ministre Joaquín Almunia, est désigné par l'appareil pour prendre sa succession.
Le Modèle:Date-, une primaire interne est organisée pour désigner le candidat du PSOE à la présidence du gouvernement pour les prochaines élections générales. À la surprise générale, Almunia est défait par Josep Borrell, ancien ministre. Faute d'appuis internes suffisants et alors que deux de ses anciens collaborateurs sont mis en cause pour fraude fiscale, Borrell renonce au profit d'Almunia en Modèle:Date-. Lors des régionales du Modèle:Date- de cette année, le parti conserve la Castille-La Manche et l'Estrémadure, s'impose dans l'Aragon et les Asturies et conquiert, à la suite de la formation d'une coalition avec les nationalistes de gauche, les îles Baléares.
Les [[élections générales espagnoles de 2000|élections générales du Modèle:Date-]] sont au contraire une catastrophe pour les socialistes, qui obtiennent leur plus mauvais résultat depuis le retour de la démocratie. Almunia démissionne et Manuel Chaves, président de la Junte d'Andalousie, le remplace à titre provisoire afin de gérer le parti jusqu'au congrès fédéral anticipé.
Sous José Luis Rodríguez Zapatero
Reconquête du pouvoir
En Modèle:Date-, à l'occasion du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXXVe{{#if:| }} }} congrès fédéral, le député de León José Luis Rodríguez Zapatero Modèle:Incise est élu secrétaire général avec seulement Modèle:Unité d'avance sur José Bono, candidat de l'appareil et président de la Junte des communautés de Castille-La Manche.
Le Modèle:Date-, le PSOE remporte les élections autonomiques et municipales, conservant l'Aragon, les Asturies, la Castille-La Manche et l'Estrémadure tandis qu'il perd les îles Baléares (où il progresse tout de même) et entre dans la coalition gouvernementale en Cantabrie. Le Modèle:Date- suivant, les partis de gauche remportent les élections au Parlement de Catalogne et Pasqual Maragall, du Parti des socialistes de Catalogne, est investi président de la généralité de Catalogne.
Lors des [[élections générales espagnoles de 2004|élections générales du Modèle:Date-]], le PSOE s'impose avec Modèle:Unité sur 350. José Luis Rodríguez Zapatero devient donc le nouveau président du gouvernement et forme le premier gouvernement paritaire de l'histoire espagnole. Au cours de son mandat, la forte croissance économique et la décrue du chômage se poursuivent, tandis que le pays dégage d'importants excédents budgétaires. Le gouvernement légalise le mariage entre personnes de même sexe, ordonne le retrait des troupes espagnoles d'Irak, engage une lutte contre les violences conjugales et pour l'égalité et réforme les statuts d'autonomie régionale. Le Modèle:Date-, la gauche gagne les élections en Galice et le chef de file des socialistes galiciens Emilio Pérez Touriño est investi président de la Junte de Galice.
En Modèle:Date- ont lieu des négociations avec l'organisation terroriste ETA, qui décrète un cessez-le-feu puis fait exploser une bombe à l'aéroport de Madrid-Barajas, tuant deux personnes. Les discussions sont interrompues et la répression du terrorisme basque s'intensifie.
Aux [[Élections générales espagnoles de 2008|élections générales du Modèle:Date-]], les socialistes obtiennent Modèle:Unité. En obtenant Modèle:Unité, le PSOE recueille le plus grand nombre de suffrages favorables pour un parti lors d'élections générales depuis la fin du franquisme, mais convainc une proportion d'inscrits plus faible que Felipe González en 1982, vainqueur avec Modèle:Unité de moins<ref>Modèle:Article.</ref>.
Zapatero, qui décide de ne pas négocier son investiture avec les autres groupes, obtient la confiance du Congrès à la majorité relative le Modèle:Date-. Il forme un [[gouvernement Zapatero II|gouvernement de Modèle:Unité]], dont Modèle:Unité. Au cours de ce second mandat, il doit gérer les conséquences de la crise financière qui frappe très durement l'Espagne, où la croissance reposait sur l'immobilier et le crédit.
Crise économique et déclin électoral
Le Modèle:Date-, le PSOE perd les élections autonomiques en Galice face au parti populaire d'Alberto Núñez Feijóo et arrive en deuxième position lors de celles organisées simultanément au Pays basque, où il forme une coalition avec le même parti populaire pour évincer le Parti nationaliste basque au pouvoir depuis 1979. Le Modèle:Date-, le socialiste Patxi López devient ainsi le premier président du gouvernement basque non nationaliste de la communauté autonome<ref>Modèle:Article.</ref>. Peu après, la liste du PSOE conduite par l'ancien ministre de la Justice Juan Fernando López Aguilar arrive deuxième avec plus de 38 % des suffrages lors des [[élections européennes de 2009 en Espagne|élections européennes du Modèle:Date-]], à plus de trois points de celle du Parti populaire menée par Jaime Mayor Oreja.
Sous Alfredo Pérez Rubalcaba
En Modèle:Date-, Zapatero indique qu'il ne cherchera pas à obtenir un troisième mandat. Aux élections locales du Modèle:Date-, le parti subit une déroute sans précédent, supérieure à celle de Modèle:Date-. Il perd toutes les communautés autonomes soumises au vote qu'il dirigeait, y compris ses bastions de Castille-La Manche et d'Estrémadure, ainsi que des villes symboliques comme Séville ou Barcelone.
Le comité fédéral investit le Modèle:Date- le ministre de l'Intérieur et numéro deux du gouvernement, Alfredo Pérez Rubalcaba, comme chef de file aux prochaines législatives. Celui-ci quitte alors le gouvernement. Lors des [[Élections générales espagnoles de 2011|élections générales anticipées du Modèle:Date-]], le PSOE ne remporte que 28,7 % des voix et Modèle:Unité, son plus mauvais score depuis la restauration de la démocratie. Zapatero annonce alors la convocation du congrès fédéral pour les Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-, soit cinq mois avant le terme du délai statutaire. Rubalcaba y est élu secrétaire général par Modèle:Nombre, contre 465 à l'ancienne ministre de la Défense Carme Chacón lors du vote du Modèle:Date-.
À l'occasion des [[Élections européennes de 2014 en Espagne|élections européennes du Modèle:Date-]], le PSOE s'effondre à seulement 23 % des suffrages, ce qui lui donne Modèle:Unité européens sur 52. Le lendemain, Alfredo Pérez Rubalcaba annonce la tenue d'un congrès extraordinaire les Modèle:Date- et Modèle:Date- suivants, affirmant qu'il ne sera pas candidat à sa succession. Tandis que Chacón réclame la convocation immédiate des primaires citoyennes pour la désignation du chef de file aux élections législatives, le secrétaire général du groupe parlementaire Eduardo Madina demande que le nouveau secrétaire général du parti soit élu par l'ensemble des militants.
Sous Pedro Sánchez
Primaires et échecs électoraux
Un vote consultatif des militants est alors convoqué le Modèle:Date-. Le député de Madrid Pedro Sánchez l'emporte avec 48,5% des voix, face à Madina et à l'universitaire José Antonio Pérez Tapias, représentant de la Gauche socialiste (IS, aile gauche du PSOE)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son élection formelle au poste de secrétaire général relève cependant du congrès fédéral extraordinaire, convoqué les 26 et 27 juillet.
Lors du congrès, présidé par Susana Díaz, Micaela Navarro est élue présidente du parti, tandis que César Luena devient secrétaire à l'Organisation.
Les Modèle:Page h' donnent un résultat mitigé. Le PSOE continue de reculer et ne totalise que 25 % des voix au niveau national, mais l'émergence des forces de la gauche alternative, notamment Podemos, lui permet de reprendre le contrôle de cinq communautés autonomes, dont la Communauté valencienne après vingt ans d'opposition et ses fiefs de Castille-La Manche et Estrémadure. Il retrouve en outre les mairies de Séville, Palma, Las Palmas de Grande Canarie ou encore Alicante, appuie la gauche alternative à Madrid, Barcelone ou Valence, et lui cède même le pouvoir à Saragosse.
Le Modèle:Date- suivant, Sánchez est proclamé chef de file pour les [[Élections générales espagnoles de 2015|élections législatives du Modèle:Date-]], sans adversaire, donc sans organisation d'élections primaires ouvertes. Ce scrutin voit les socialistes se contenter de Modèle:Unité, dont 81 pour le PSOE. Après avoir passé un accord avec Ciudadanos, le secrétaire général échoue au vote d'investiture du Congrès des députés.
La chambre basse n'ayant investi personne à l'expiration du délai constitutionnel, les Modèle:Langue sont dissoutes. Sánchez conduit de nouveau les socialistes pour les [[Élections générales espagnoles de 2016|élections législatives du Modèle:Date-]], qui se soldent par un nouveau recul avec Modèle:Unité dont 77 pour le parti socialiste ouvrier espagnol. Après que Mariano Rajoy a échoué à son tour au vote d'investiture, le chef du PSOE indique qu'il cherchera à former un gouvernement alternatif avec le soutien de Podemos et Ciudadanos.
Crise de septembre 2016 et retour de Sánchez
Après la déroute des socialistes aux élections autonomiques du Modèle:Date- en Galice et au Pays basque, Sánchez indique vouloir convoquer le Modèle:39e fédéral du parti, donc remettre son mandat en jeu devant les militants.
Il est alors ouvertement critiqué par les Modèle:Citation, emmenés par Susana Díaz et Emiliano García-Page, qui préfèrent la formation d'une direction provisoire (Modèle:En langue) et repousser le congrès après qu'un gouvernement a été formé. S'ensuivent six jours de tensions et de débats statutaires, marqués par la démission de la moitié de la commission exécutive, dont la présidente Micaela Navarro.
Le Modèle:Date-, le comité fédéral se réunit. Après trois suspensions de séance, le comité rejette la proposition de convoquer le congrès du PSOE par Modèle:Unité contre et 107 pour. Pedro Sánchez annonce immédiatement sa démission<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la nuit qui suit, les principaux cadres territoriaux s'accordent pour la formation d'une Modèle:Citation présidée par le président de la principauté des Asturies Javier Fernández. La première réunion de cette commission devrait aborder le sujet du blocage politique qui paralyse le Congrès des députés depuis Modèle:Date-, sans certitude toutefois que la nouvelle direction permette à Mariano Rajoy de gouverner en minorité puisqu'une partie des opposants internes à Sánchez partagent avec lui un refus catégorique d'une telle possibilité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De nouveau convoqué le Modèle:Date-, le comité fédéral décide par Modèle:Unité pour, Modèle:Unité contre et Modèle:Unité que le groupe parlementaire s'abstiendra lors du prochain vote d'investiture, permettant à Mariano Rajoy d'être reconduit pour un second mandat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'éviction de Pedro Sánchez par les hiérarques du PSOE et le soutien parlementaire apporté par les élus du parti au gouvernement de Mariano Rajoy provoque le départ de Modèle:Unité (sur Modèle:Unité) en quelques jours<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, les militants sont appelés à élire leur nouveau secrétaire général. Pedro Sánchez l'emporte avec environ 50 % des voix, contre 40 % pour Susana Díaz. Sánchez, dont le positionnement est considéré comme proche de celui de Podemos, indique qu'il envisage de proposer une motion de censure contre Rajoy<ref>Modèle:Article.</ref>.
Motion de censure et retour au pouvoir
Le Modèle:Date-, quelques heures après que l'Audience nationale a condamné le Parti populaire au pouvoir dans le cadre de l'affaire Gürtel, Pedro Sánchez prend la décision de déposer une motion de censure contre Mariano Rajoy. Le Modèle:Date- cette motion de censure est adoptée par le Congrès des députés par Modèle:Nombre contre 169 et une abstention. Sánchez est donc investi président du gouvernement d'Espagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En décembre 2018, le PSOE enregistre le pire résultat de son histoire en Andalousie passant de Modèle:Unité et perdant la possibilité de former un gouvernement dans une région qu'il dirigeait depuis 1982. Le parti avait été éclaboussé par un scandale de détournement de fonds destinés à financer les plans de licenciement dans des sociétés en difficulté<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans lequel sont impliqués deux anciens présidents de la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En novembre 2019, 19 anciens responsables du parti en Andalousie sont condamnés pour prévarication et détournement de fonds<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Alors que le Parti socialiste gouverne depuis la motion de censure contre Mariano Rajoy avec seulement Modèle:Nombre et l'appui irrégulier de Podemos et de différents petits partis régionalistes ou indépendantistes, Pedro Sánchez échoue à faire voter son projet de loi de finances en février 2019. Il prononce alors la dissolution des Cortes Generales et convoque des élections anticipées pour le 28 avril suivant. Au cours de ce scrutin, le PSOE arrive en tête Modèle:Incise, totalisant 28,7 % des voix et Modèle:Unité sur 350, un score proche de celui de 2011, avant l'apparition de Podemos et de Ciudadanos. Le parti obtient également la majorité absolue au Sénat avec Modèle:Nombre, une première depuis 1989.
Aux élections municipales espagnoles de 2023, le PSOE et de ses alliés à gauche connaissent une défaite sans appel. Le total des voix reçues place le Parti populaire (PP) avec 750 000 votes devant le PSOE et plus de 3 points au-dessus (31,5 % des suffrages contre 28,1 %). Un résultat qui se traduit par le très probable basculement de six des douze régions qui étaient en jeu, dont Valence, l'Aragon et les Baléares, ainsi que de Séville, quatrième ville d'Espagne. À Madrid, le maire de la ville et la présidente de la région, tous deux de droite, améliorent leurs résultats, obtenant la majorité absolue<ref>Mathieu de Taillac, Espagne: après la déroute de la gauche, Sanchez dissout le Parlement, lefigaro.fr, 29 mai 2023</ref>. Sur les dix premières villes du pays, les socialistes n'en dirigent plus qu'une seule. Parmi les raisons évoquées de cette « déroute » sont mentionnées l'échec dans la lutte contre l'inflation, ainsi que les alliances acceptées par le PSOE, notamment avec la gauche radicale. Le parti Podemos étant d'ailleurs en fort recul dans ces élections<ref>Frédéric Says, Espagne : le "tsunami" électoral contre la gauche, symbole de la droitisation de l'Europe, francetvinfo.fr, 29 mai 2023</ref>.
Fin juillet 2023, le PSOE subit une défaite relative aux élections législatives, qui ne se traduit pas par le désastre annoncé<ref>Modèle:Article</ref>. Le parti obtient 32% des voix, derrière le Parti populaire (PP) qui a réuni 33% des suffrages. Ces deux partis devancent nettement le parti d'extrême droite Vox, qui rassemble 12,6% des voix. Ce résultat permet au PSOE de détenir 122 sièges au Parlement.
Militants
Année | Événement | Nombre |
---|---|---|
Juillet 2008 | [[37e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol|Modèle:37e]] | 236 572<ref name="El Confidencial 2019">Modèle:Article.</ref> |
Février 2012 | [[38e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol|Modèle:38e]] | 216 952<ref name="El Confidencial 2019"/> (Modèle:Diminution) |
Juillet 2014 | Congrès extraordinaire | 198 123<ref name="El Confidencial 2019"/> (Modèle:Diminution) |
Février 2016 | Référendum interne | 189 256<ref name="El Confidencial 2019"/> (Modèle:Diminution) |
Mai 2017 | [[39e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol|Modèle:39e]] | 187 815<ref name="El Confidencial 2019"/> (Modèle:Diminution) |
Novembre 2019 | Référendum interne | 178 651<ref name="El Confidencial 2019"/> (Modèle:Diminution) |
Octobre 2021 | [[40e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol|Modèle:40e]] | 163 847<ref>Modèle:Lien web. Modèle:PDF</ref> (Modèle:Diminution) |
Idéologie
Le programme du PSOE est proche de celui du Parti socialiste européen.
Présence internationale
Le PSOE est présent dans différents pays, afin de maintenir une proximité avec les citoyens espagnols résidant à l'étranger. En Europe, les sections locales du continent situées hors d'Espagne sont fédérées par le PSOE Europa.
Dirigeants
Présidents
Secrétaires généraux
Vice-secrétaires généraux
Secrétaires à l'Organisation
Porte-paroles au Congrès
Résultats électoraux
Cortes Generales
Élections européennes
Année | % | Mandats | Rang | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|
1987 | 39,08 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:1er | Fernando Morán | SOC |
1989 | 39,51 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:1er | SOC | |
1994 | 30,79 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:2e | PSE | |
1999 | 35,33 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:2e | Rosa Díez | PSE |
2004 | 43,46 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:1er | Josep Borrell | PSE |
2009 | 38,78 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:2e | Juan Fernando López Aguilar | S&D |
2014 | 23,01 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:2e | Elena Valenciano | S&D |
2019 | 32,84 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:1er | Josep Borrell | S&D |
Dernières élections régionales
Fédérations
Identité visuelle
-
Premier logo
-
Logo de 1976 à 2001.
-
Logo alternatif de 1998 à 2001.
-
Logo depuis 2001.
Notes et références
Notes
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Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des partis politiques en Espagne
- Commission exécutive fédérale du PSOE
- Fondation Pablo Iglesias
- Jeunesses socialistes d'Espagne
- Jeunesses socialistes des Asturies
- Ángeles Flórez Peón, dernière milicienne socialiste vivante de la guerre d'Espagne
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} PSOE Europa, organisation pour les Espagnols résidant à l'étranger