Palma

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Modèle:Sous-titre Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune d'Espagne

Palma, ou officiellement Palma de Majorque de 2012 à 2016<ref name="QHRYPT">http://web.parlamentib.es/repositori/PUBLICACIONS/9/bopibs/bopib-09-076.pdf.</ref> (prononcé en français : Modèle:MSAPI ; en catalan et Modèle:En langue ou Modèle:Langue), est la ville principale de l'île de Majorque et la capitale de la communauté autonome des îles Baléares, en Espagne. Elle constitue à elle seule l'une des comarques de l'île.

Fondée en 123 avant. J.-C., au sud de l'île de Majorque et au fond de la baie à laquelle elle donne le nom, ce fut un port stratégique en Méditerranée Modèle:Incise qui attisa la convoitise d'un grand nombre de peuples : Romains, Vandales, Vikings, Omeyyades, Almoravides, Almohades s'y succédèrent avant que la ville ne devînt la capitale du royaume de Majorque, intégré successivement aux couronnes d'Aragon puis d'Espagne.

Après un premier âge d'or au Moyen Âge qui vit naître Raymond Lulle vers 1232, le renouveau économique de Palma se fit de pair avec le développement de la marine à vapeur. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sa principale ressource économique est le tourisme.

Toponyme

Étymologie

Palma, le nom de la ville, remonte à [[-123|123 Modèle:Av JC]], l'année où Quintus Cæcilius Metellus fonda la cité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (sans doute à la suite de villages préhistoriques puis phéniciens) et lui donna soit le nom des palmes reçues lors de son triomphe à Rome, soit celui qui rappelait les nombreux palmiers présents dans cette cité. Le géographe romain Strabon mentionne le nom de Palma<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom de la ville est attesté à l'époque musulmane où elle était appelée Madina Mayurqa<ref name="tous">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lors de sa conquête en 1229 par [[Jacques Ier d'Aragon|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], roi d'Aragon, le nom fut traduit littéralement Modèle:Langue (Ville de Majorque en français<ref name="tous"/>). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après la perte de l'île de Majorque lors de la guerre de Succession d'Espagne, la ville fut rebaptisée par les décrets de Nueva Planta de Philippe V d'après son nom romain Palma, sans la précision « de Mallorca ». Celle-ci apparut au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> supposément pour la différencier des autres villes nommées « Palma », notamment Las Palmas de Gran Canaria, Palma del Río, Palma de Gandía et La Palma de Cervelló, aucune d'entre elles ne s'appelant pourtant seulement « Palma »<ref name="tous"/>,<ref>Modèle:Article (note en pied de page du numéro 7).</ref>,<ref name="geocrit">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En espagnol et en catalan

La ville est surnommée localement La Ciutat (« la ville ») d'après son appellation médiévale. Historiquement, le nom de la cité est Palma. Depuis les années 2000, certains politiques poussent la terminologie Palma de Mallorca.

Pour certains commentateurs, l'adjonction récente « de Mallorca » constitue un travestissement du nom de la ville principale qui traduirait un choix idéologique contraire à la tradition historique<ref>« G. Bibiloni Palma de Mallorca ? »</ref>. L'Institut géographique national espagnol maintient le seul nom de Palma<ref>Page de villes, par l'Instituto Geografico Nacional.</ref>.

Changements récents :

En français

Modèle:Article connexe Des références en français à la ville sont attestées dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de Palma<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'usage perdure au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1839, George Sand indique Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En français contemporain, l'usage est répandu d'utiliser « Palma de Majorque », présent dans les dictionnaires jusqu'en 2011 au moins. L'orthographe et la prononciation contemporaine les plus communes sont [palma də maʒɔʁk] (Palma de Majorque) en API<ref>Modèle:Ouvrage, cité par Modèle:Lien web.</ref>, et non [palma də majɔʁk] (Palma de Mayorque) comme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géographie

Cette ville portuaire située au sud de l'île, dans la baie de Palma, est bordée géographiquement par le cap de Cala Figuera, à l'ouest (après le repère caractéristique de l'isla del Toro) et par cabo Blanco (cap Blanc), à l'est.

Couvrant un peu plus de Modèle:Unité, la ville est la huitième d'Espagne, par sa population permanente. Sa zone littorale est située à environ treize mètres au-dessus du niveau de la mer. Mais la baie qui l'abrite est entourée de hautes collines culminant à près de cinq cents mètres d'altitude, couvertes — en large part — de garrigues et de pins maritimes, outre les zones urbanisées.

L'archipel de Cabrera, bien que largement séparé de Palma, est considéré par l'administration comme une partie de la municipalité.

Elle connait 51 jours de pluie, en moyenne, par an, pour une température moyenne de Modèle:Unité (de Modèle:Unité au plus froid, en janvier, à Modèle:Tmp en moyenne au plus chaud, en août).

Démographie

Fichier:2016 Palma de Mallorca.jpg
Vue nocturne d'un paquebot dans le port de Palma.

Elle compte environ 441 000 habitants au Modèle:1er janvier 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit un peu plus de la moitié de la population totale de la seule île de Majorque, qui compte près de 859 289 personnes (2015, même source, Institut statistique des Baléares<ref>Modèle:Lien web.</ref>). L'ensemble des habitants de l'archipel des Baléares avoisine 1 100 500 personnes.

Cette population comprend, environ 20 % d'étrangers, parmi lesquels les Sud-Américains (Bolivie, Argentine, Colombie) sont dominants.

Il convient de relativiser ces données statistiques : Palma et les îles Baléares figurant parmi les lieux touristiques européens les plus actifs, la notion de résident permanent ne donne qu'une facette de leur géographie humaine. De ce point de vue, l'indicateur de pression humaine (IPH), calculé mensuellement par l'Institut statistique des Baléares, donne une idée complémentaire de la géographie humaine de Palma.

En effet, avec 8 860 221 touristes pour la seule île de Majorque en 2011, passant tous par l'aéroport de Palma, les flux humains modèlent la ville de manière atypique — en particulier, avec une saisonnalité marquée.

La population permanente a ainsi presque triplé depuis 1950, passant de 136 814 habitants (1950) aux 402 000 — environ — indiqués

Climat

Palma possède un climat typiquement méditerranéen avec une moyenne annuelle des températures de Modèle:Unité. La ville reçoit entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'eau par an repartis sur 51 jours de l'année. Le record de chaleur est de Modèle:Unité et le record de froid de Modèle:Unité. C'est pendant les mois d'octobre et novembre qu'il pleut le plus avec une dizaine de jours de pluie tandis qu'en juillet on en compte moins de deux en moyenne.

Les gelées sont possibles de fin novembre à mi-mars, mais elles sont rares, de l'ordre de 8 jours par an, et de faible intensité. Il en va de même pour la neige (marquée en 1956 et en 2012).

Modèle:Climat Modèle:Climat

Histoire

Fichier:Palma Kahedrale fertig.jpg
La cathédrale.

Antiquité

Succédant à une occupation talayotique, la cité de Palma est fondée par la conquête militaire romaine, en 123 avant JC, conduite par Quintus Caecilius Metellus.

Après l'implantation romaine, Palma est tenue par les Vandales et par les Byzantins.

En 858, la ville est pillée par le chef viking Hasting<ref>Modèle:Ref-Dillange-Poitou.</ref>.

Moyen-Âge

En 903, elle est prise par le général Isam al-Jaulani, premier wali des Omeyyades de Cordoue dans la ville. La ville prend alors le nom de Medina Mayurka (Ville de Majorque).

En 1229, la reconquête des Baléares par les troupes du roi d'Aragon débute, le 31 décembre, par la prise de Palma, qui chute à l'issue d'un siège de quatre mois.

La cité prospère durant les {{#switch: XIV

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}}

}} en tant que capitale d'été du royaume de Majorque. Une grande partie des immeubles historiques les plus importants datent de cette période et montrent les caractéristiques du style de l'architecture gothique, notamment la cathédrale (1230-1600), et le style composite, maure, catalan et moderniste, du palais royal de l'Almudaina.

Cartographie

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'école majorquine de cartographie<ref>Modèle:Lien web</ref> connaît une belle renommée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, sous l'influence d'Abraham Cresques, puis de l'un de ses fils, Jehuda Cresques, avant leur départs forcé pour le Portugal. Le premier est sans doute l'auteur de l'Atlas catalan, présent dans les collections du roi de France Charles V en 1380<ref>http://expositions.bnf.fr/ciel/catalan/enbref/page0.htm.</ref>. Leur rôle dans la découverte des routes maritimes océaniques est reconnu. Mecia de Villadestes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Gabriel de Vallseca ou Matheus Prunes prolongeront cette tradition cartographique.

Modèle:Citation bloc

Époque moderne

La conquête de l'Algérie, en 1830, marque la fin de la constante menace des pirates barbaresques venus d'Afrique, tout spécialement des côtes algériennes.

En 1838, la mise en service du bateau à vapeur entre Barcelone et le port de Palma amorce le désenclavement de la ville, comme de l'île.

Époque contemporaine

En 1901, sous la nécessité d'étendre le territoire de la ville, les murailles antiques sont détruites sous la conduite de l'ingénieur Bernado Calvet et remplacées par des avenues (dont le tracé actuel, en zigzag, épouse celui des fortifications). Le nombre d'habitants double pratiquement, entre 1900 et 1940.

Le premier hôtel (Gran Hotel), toujours visible et aménagé en lieu d'exposition par une banque privée, est construit en 1903.

Le Modèle:Date-, les avions des troupes républicaines bombardent la cité. Le 5 janvier 1937, les nationalistes fusillent les Roges des Molinar, un groupe de femmes républicaines du quartier du Molinar, dont la mémoire est commémorée aujourd'hui à Palma<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le titre de Duc de Palma était celui octroyé par le roi Juan Carlos à sa fille, l'infante Cristina et à son mari Iñaki Urdangarin. L’attribution du titre est révoquée par le décret royal 470/2015 du Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la majorité municipale relève de la gauche radicale.

Politique et administration

Fichier:Ajuntament de Palma 2019-10-30 2.jpg
L'hôtel de ville de Palma.

Palma appartient à l'île de Majorque et à la communauté autonome des îles Baléares, dont elle constitue dans les deux cas la capitale. Elle accueille donc le siège du gouvernement et du Parlement, ainsi que du conseil insulaire.

Conseil municipal

Lors des [[Élections municipales espagnoles de 2019|élections municipales du Modèle:Date-]], la ville de Palma comptait Modèle:Unité. Son conseil municipal (Modèle:Langue) se compose donc de 29 élus.

Composition du conseil municipal par mandature depuis 1979<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Parti 1979 1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015 2019 2023
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| CDS 0 3 0
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Cs 4 4
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| PCE 2 0 0 0 3 2 3 rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| 0
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| EU
CD 0 11 10 17 15 15 15 14 17 9 6 11
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| CP
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| AP
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| PP
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| PSM 2 0 0 2 3 3 2 2 3 5 3 3
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| MÉS
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| PSOE 10 14 12 10 8 8 9 11 9 6 9 8
Som Palma 5
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| UP 3 1
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| UCD 13
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| UM 2 2 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| 0 1 0 2 0
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Vox 4 6
Total 27 27 27 29 29 29 29 29 29 29 29 29

Liste des maires

Maires de Palma par mandature depuis 1979<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Mandature Maire Parti
1979-1983 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien PSOE
1983-1987 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien PSOE
1987-1991 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien PSOE
1991-1995 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien PP
1995-1999 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien PP
1999-2003 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien PP
2003-2007 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien PP
2007-2011 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Aina Calvo PSOE
2011-2015 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Mateu Isern PP
2015-2019 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| José Hila PSOE
Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Modèle:Lien MÉS
2019-2023 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| José Hila PSOE
2023-2027 Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs| Jaime Martínez PP

Quartiers

Infrastructures de transport

Autoroutes

Palma est desservie par trois autoroutes, les Ma-1, Ma-19 et le périphérique (« via de cintura ») Ma-20. Ce dernier est relié à la Ma-13 qui connecte Palma au centre et au nord de l'île.

La Ma-19 relie la capitale à Llucmajor.

Aéroports

L'aéroport de Palma de Majorque situé à Son Sant Joan, à la périphérie est de la ville, à environ huit kilomètres de son centre est le troisième en importance en Espagne. Inauguré en juillet 1959, il connaît les tout premiers niveaux de mouvements aéronautiques européens, en juillet et en août de chaque année.

Il y passe près de Modèle:Unité d'avions et environ Modèle:Nobr de passagers par année (pour une capacité théorique de Modèle:Nobr de passagers)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'aérodrome de Son Bonet, près de pont d'Inca à environ quatre kilomètres du centre de la ville, est créé par le pilote Manuel Colomer dans les années 1920. En 1935, il accueille une école de pilotage, puis une ligne civile, ainsi que des activités militaires dès 1936. En juillet 1946, il reçoit les premiers touristes. En juillet 1959, avec l'inauguration de celui de Son Sant Joan, l'aérodrome de Son Bonet trouve une activité réduite : vols privés et école d'aviation légère<ref>http://www.aena.es/es/aeropuerto-son-bonet/historia.html.</ref>.

Transports en commun

Palma possède également, depuis 2007, un métro consistant en une ligne de Modèle:Unité de long jalonnée par neuf stations, reliant la « Plaça d'Espanya » au campus de l'université des îles Baléares.

Palma est également le point de départ du réseau ferroviaire de Majorque avec sa gare multimodale (Estació Intermodal/Plaça d'Espanya).

Un train historique reste en service, entre Palma et Sóller, au nord de l'île, est également utilisé par les touristes.

Économie

Tourisme

Fichier:Lane in Palma.jpg
Ruelle dans la vieille ville de Palma.

Palma est une ville foncièrement marquée par l'économie touristique. À l'instar de l'île, la ville accueille un grand nombre de visiteurs attirés par sa position géographique exceptionnelle, ses charmes culturels et son bon niveau de sécurité.

Palma s'est donc équipée de résidences de haute et de moyenne gammes, plutôt sur les hauteurs, et de « quartiers dortoirs », en périphérie qui permettent d'accueillir les amoureux de Palma dans des immeubles chics et d'héberger les nombreux travailleurs. Des promoteurs découpent les maisons résidentielles traditionnelles pour en faire des appartements de luxe.

Ces immeubles restent de hauteur mesurée et leur conception s'intègre généralement bien dans l'environnement urbainModèle:Référence souhaitée.

De ce point de vue, Palma n'est guère différente des grandes métropoles. Sa grande force est d'avoir gardé une authenticité et des racines, dans une évolution si forte. Le caractère cyclique du tourisme et la préservation d'une activité agricole autour de la ville, dans le reste de l'île, explique, en large part, ce fait.

Elle ne connaît pas de débordements urbains : tous ses quartiers, même ceux en situation socialement fragile, sont solidement arrimés à la ville.

Les touristes sont des Européens aisés, venant surtout massivement du Nord de l'Europe (Allemagne et Royaume-Uni en tête, de France, marginalement), mais aussi, très parcimonieusement, des Argentins ou des Marocains fortunés, séduits par la prospérité d'une île où le revenu par tête reste encore supérieur à la moyenne espagnole.

Cette dominante touristique est partout une évidence. En août, sur le Passeig Maritim, l'artère littorale de Palma, les flux importants de touristes attirés par les différentes dimensions culturelles de la ville, sont bien différents de ceux, caricaturaux, présents à El Arenal, plus à l'est ou à Magaluf et à Palmanova, à l'ouest. Dans ces deux (seuls) points noirs touristiques, le littoral est saturé d'hôtels, de restaurants et de discothèques où s'expose le tourisme de masse, sans grande trace de vie culturelle. La consommation d'alcool y est également un sujet pour les politiques publiques. Ce genre de tourisme est focalisé (pour Majorque) dans ces deux lieux et y est fixé, puisque les personnes concernées n'en bougent généralement pas. Palma en est donc pratiquement exempt, même si elle reste une ville active où la jeunesse s'adonne à toutes les distractions.

Loin de cette agitation cantonnée au bord de sa baie, Palma, qui dispose aussi de bars et de discothèques, est tout autant pleine de charme et de curiosités.

Les Palmesans conservent ainsi la fierté de posséder Modèle:Référence nécessaire, de voir se projeter dans la mer les colossales silhouettes de la cathédrale et de l'Almudaina, l'ancien palais arabe, taillé dans l'ocre lumineux du grès majorquin. Ils profitent d'obscures ruelles fraîches parsemées de vieilles maisons aux magnifiques patios visibles des passants, de musées, d'églises ou de basiliques parfois austères, mais accueillantes. Le château de Bellver, la Bourse de mer médiévale, restaurée en 2010, immeubles modernistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, vieille commanderie médiévale de l'ordre du Temple, sont autant de lieux de visite. L'art moderne est également fort présent à Palma, où Joan Miró a vécu et est mort.

La surface couverte par le centre historique est assez vaste et permet à la ville de garder un caractère authentique.

À Pâques, les processions traditionnelles réunissent toutes les couches de population, Modèle:Référence souhaitée.

Au-delà de Palma, la ville est le point de départ de visites ou d'activités sportives très diverses, telles qu'elles se trouvent dans l'île.

Il faut garder à l'esprit que le flux touristique est particulièrement concentré durant les mois d'été. De janvier à mai et d'octobre à décembre, Palma voit soudainement sa fréquentation humaine se dégonfler fortement, le tourisme de masse totalement disparaître, ce qui lui confère alors le charme d'une petite ville de provinceModèle:Référence nécessaire. Cette dimension cyclique de l'occupation humaine doit être fortement présente, pour qui veut comprendre plus finement cette ville.

Culture et monuments

Fichier:Couvent de Santa Clara, Palma. Mars 2018.jpg
Couvent de Santa Clara ou de Sainte Claire, à Palma.

Sport

Football

La ville dispose de son propre stade de football, le Terrain de Son Malferit, sur lequel évolue le club de l'Atlético Baleares.

Cyclisme

Cyclisme sur piste

La ville possède un vélodrome qui a accueilli la Coupe du monde de cyclisme sur piste 2007-2008<ref>Modèle:Lien web</ref>. La construction de ce vélodrome d'un coût de 100 millions d'euros n'a été utilisé qu'une seule fois<ref name="M">Marianne no 785-786 de mai 2012.</ref> et pourrait faire l'objet d'un scandale politique.

Arrivées du Tour d'Espagne :

Voile

Chaque mois d'août, se tient la « Copa del Rey », qui égaie la baie et le port de beaux voiliers.

Personnalités

Fichier:Aurora amb la seva filla, Octubrina Roja.jpg
Aurora Picornell (1912-1937), résistante du quartier du Molinar de Palma, pendant la guerre d'Espagne.
Fichier:Vicky Luengo, XII Premis Gaudí (2020).jpg
Vicky Luengo (1990-), actrice née à Palma.

Liées à la ville de Palma :

Liées à d'autres villes voisines, à Majorque :

Jumelages

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail