Adolfo Suárez

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Adolfo Suárez González Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.</ref>, premier duc de Suárez, né le Modèle:Date de naissance à Cebreros, dans la province d'Ávila, et mort le Modèle:Date de décès à Madrid<ref>Modèle:Article.</ref>, est un homme d'État espagnol, président du gouvernement d'Espagne de 1976 à 1981. C'est sous son gouvernement que fut menée la Transition démocratique et approuvée la Constitution espagnole de 1978.

Origines

Fils d'un républicain devenu cadre franquiste<ref>« Espagne : décès d'Adolfo Suarez, premier chef de gouvernement post-franquiste », liberation.fr, 23 mars 2014.</ref>, il obtient un doctorat de droit à l'université complutense de Madrid. Membre du Mouvement national, il commence sa carrière politique dans l'administration, sous les ordres de Fernando Herrero Tejedor, un phalangiste travaillant à l'Opus Dei<ref>www.elmundo.es.</ref> puis dans le gouvernement du généralissime Francisco Franco. Il devient ensuite chef du parti unique phalangiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Famille

Adolfo Suárez épouse le 15 juillet 1961, Amparo Illana Elórtegui (1934-2001), avec qui, il a cinq enfants : María del Amparo "Mariam" (1963-2004), Adolfo (1964), Laura (1966), Sonsoles (1967) et Francisco Javier (1969). Ils ont quatre petits enfants : Alejandra, duchesse de Suárez et Fernando (enfants de Mariam), Adolfo et Pablo (enfants d'Adolfo).

Dans le Mouvement national

  • 1958 : il entre au secrétariat général du Mouvement national.
  • 1961 : il est chef de cabinet du vice-secrétaire général.
  • 1968 : il est gouverneur civil de Ségovie.
  • 1969 : il est désigné directeur général de la radio-télévision espagnole.
  • avril 1975 : il devient le vice-secrétaire du Mouvement national, parti unique depuis 18 ans.
  • Modèle:Date : un mois après la mort de Franco, il devient le nouveau secrétaire général du Mouvement national, membre du gouvernement de Carlos Arias Navarro.

Président du gouvernement

Homme de confiance de Juan Carlos

En juillet 1976, Suárez, âgé de 43 ans, est choisi par le roi Juan Carlos pour succéder à Carlos Arias Navarro. Parfait inconnu du grand public, Suárez est chargé de mener à bien la transition démocratique, de démanteler les structures franquistes et de préserver la monarchie. Il réunit autour de lui des personnalités converties au principe démocratique, issues principalement du franquisme et de la Phalange espagnole mais aussi des sociaux-démocrates, des libéraux et des chrétiens-démocrates.

Liquidation du franquisme

Avec l'aide de Torcuato Fernández Miranda, il procède à l'autoliquidation des Cortes franquistes qui regroupent les ultras de l'ancien régime, les militaires et les vétérans de la guerre civile. Suárez impose des réformes politiques qui débouchent sur l'autorisation des partis politiques et annonce des élections démocratiques en vue de former une assemblée constituante pour l'année 1977. Ce faisant, il impose aux partis républicains, pour lever leur interdit, d'accepter la monarchie parlementaire et le drapeau espagnol rouge et or. Ce n'est pas sans difficulté en 1977 que Santiago Carrillo, chef du Parti communiste espagnol, proclamera sa loyauté à Juan Carlos et au drapeau espagnol devant les caméras de télévision, lui permettant ainsi de participer aux élections.

Victoire électorale

Le Modèle:Date, les élections sont remportées par la toute nouvelle Union du centre démocratique (UCD) d'Adolfo Suárez, formation de centre-droit composée de libéraux et d'anciens franquistes modérés alors que les plus conservateurs ont fondé l'Alliance populaire avec Manuel Fraga. L'Assemblée constituante adopte une nouvelle Constitution laquelle est approuvée par référendum par le peuple espagnol le Modèle:Date. En 1979, l'UCD remporte de nouveau les élections.

Démission et fondation du CDS

En février 1981, épuisé par la mise en place de toutes les réformes durant la Transition démocratique et par les difficultés économiques et sociales, il est remplacé à la tête du gouvernement par Leopoldo Calvo-Sotelo. Lors du débat d'investiture du nouveau gouvernement, le Modèle:Date, une tentative de coup d'État a lieu au Congrès par Antonio Tejero, lieutenant-colonel de la garde civile.

En 1982, Suárez fonde le Centre démocratique et social (CDS) sans grand succès politique alors que l'UCD disparaît progressivement du paysage politique en laissant la place à l'Alliance populaire (futur Parti populaire).

Fin de vie politique

En 1991, Adolfo Suárez se retire de la vie politique. En 1996, le roi lui confère la dignité de Grand d'Espagne et le titre de duc de Suárez.

Le Modèle:Date, le musée Adolfo Suárez et de la Transition est ouvert au public dans son village natal.

Maladie et mort

Le Modèle:Date son fils, Adolfo Suárez Illana, a indiqué au journal El Pais que son père affligé par la maladie d'Alzheimer, Modèle:Citation. Il meurt le Modèle:Date à la clinique Centro de Madrid<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le lendemain de son décès, le ministère espagnol de l'Équipement approuve le changement de nom du premier aéroport du pays, désormais baptisé aéroport Adolfo Suárez, Madrid-Barajas. Le roi [[Juan Carlos Ier d'Espagne|Juan Carlos {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] lui attribue à titre posthume le collier de l'ordre Charles III.

Son œuvre politique

Fichier:Great Coat of Arms of Duke of Suárez.svg
Armoiries d'Adolfo Suárez, Modèle:1er de Suárez.

C'est pendant le gouvernement d'Adolfo Suárez (1976-1981) qu'est adoptée la loi de réforme politique, qu'est proclamée l'amnistie générale et que sont légalisés les partis politiques. C'est son gouvernement d'Union du centre démocratique (UCD) qui abolit la censure, démantèle le ministère de l'Information et du Tourisme et décrète la mise en place d'un ministère de la Culture.

Il se montre inflexible face aux tentatives d'intimidation des membres de l'état-major lors de la légalisation de l'ensemble des partis interdits sur le sol espagnol depuis 39 années. Le Modèle:Date, il fait publier un décret-loi qui fixe les nouvelles conditions de la liberté d'expression. L'article 1 reconnaît le principe de cette liberté ainsi que le droit à la diffusion de l'information sans autres limitations que celles que fixe le droit général. Il s'agit, exprimée en quelques lignes, d'une révolution dans les mentalités car ce décret abroge la plupart des dispositions de la loi Fraga. Désormais l'Administration ne peut décréter le séquestre administratif d'imprimés ou de reproductions graphiques et sonores que dans les cas d'atteinte à l'unité de l'Espagne, à l'institution monarchique, aux forces armées ou à la famille royale.

C'est au cours de cette période enthousiasmante mais également dramatique Modèle:Incise que rentrent au pays quelques-unes des personnalités de la culture républicaine : Alberti, Zambrano, Sanchez Albornoz, Guillén, etc. Le Modèle:Date, le Guernica de Pablo Picasso arrive à l'aéroport de Madrid-Barajas, avec les honneurs rendus d'ordinaire à un chef d'État.

Enfin la liberté de penser et de créer est proclamée par la Constitution de 1978 et affermie par un changement déterminant dans la mentalité des responsables politiques. Conscients que sur ce point les avis divergent, les uns nomment Transition démocratique la période 1976-1982. Pour les autres, c'est avec l'accession au pouvoir du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Felipe González à l'automne 1982, que s'achève la phase transitoire proprement dite. Il est clair que la transition s'était ébauchée dès la fin des années soixante, par exemple lorsque, le Modèle:Date, conformément à la loi organique de l'État, Franco avait désigné le prince Juan Carlos comme son successeur.

Références

Modèle:Autres projets Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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