Opus Dei

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Modèle:Nom protégé Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources secondaires Modèle:Infobox Organisation

L’Modèle:Latin (« Œuvre de Dieu » en latin), également appelé prélature de la Sainte Croix et Modèle:Latin (en latin : Modèle:Latin)<ref name = "statut prélature">Modèle:Ouvrage</ref>, est une institution de l'Église catholique fondée en 1928 par Josemaría Escrivá de Balaguer. Elle a d'abord été une pieuse union, puis un institut séculier, avant de devenir une prélature personnelle à partir de 1982. En 2020, l'Modèle:Latin compte Modèle:Unité dont environ 98 % de laïcs et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cette organisation promeut notamment la sainteté au milieu du monde, aussi bien pour les laïcs que pour les prêtres séculiers. Le principal message de l'organisation est que chacun peut transformer son travail, ses loisirs et sa vie de famille en des moments de rencontre avec Dieu.

Cette organisation a fait l'objet de différentes controverses, notamment en ce qui concerne son aspect secret et son influence politique<ref name="diplo">Modèle:Article</ref>, ainsi que l'étendue réelle de ses moyens financiers<ref name="sectes94-sofi.org">"Histoire de l'Opus Dei"(en .doc) sur sectes94-sofi.org, consulté le 15 août 2013.</ref>,<ref name="ALLENBOOK">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="whitehouse">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Noam>Modèle:Article</ref>,<ref name="MESSORI">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Plunkett">Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

De 1928 à 1975

L'Modèle:Latin a été fondée par saint Josemaría Escrivá de Balaguer, un prêtre espagnol, le Modèle:Date en tant que pieuse union en Espagne. Le Modèle:Date trois prêtres sont ordonnés : Álvaro del Portillo, José María Hernández Garnica et Joseph Muzquiz. À partir de 1945 l'Modèle:Latin s'implante dans plusieurs pays d'Europe : au Portugal en 1945, en Italie et au Royaume-Uni en 1946 ainsi qu'en Irlande et en France en 1947. En 1949 elle s'implante en Amérique du Nord, précisément aux États-Unis et au Mexique.

Les liens étroits qu'entretenait l'Modèle:Latin avec le régime franquiste lui sont fréquemment reprochés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dès 1946, Josemaría Escrivá de Balaguer fixa sa résidence à Rome afin de préparer les documents nécessaires à la curie romaine pour donner à l’Modèle:Latin une structure juridique adaptée à son caractère international. Elle fut approuvée en tant qu'institut séculier en 1950 par le pape Pie XII. En 1948, Josemaría Escrivá de Balaguer érigea le Collège romain de la Sainte-Croix à Rome pour la formation philosophique, théologique et canonique des prêtres et laïcs, puis, en 1953, il fonda le Collège romain de Sainte-Marie pour les femmes.

Dans les années 1950, l'Modèle:Latin poursuivit son expansion en s'implantant en Argentine et au Chili en 1950, en Colombie et au Venezuela en 1951, en Allemagne de l'Ouest en 1952, au Guatemala et au Pérou en 1953, en Équateur en 1954, en Suisse et en Uruguay en 1956, en Autriche, au Brésil et au Canada en 1958, au Kenya, au Japon et au Salvador en 1958, ainsi qu'au Costa Rica et aux Pays-Bas en 1959<ref name="opus">Modèle:Lien web.</ref>.

Après 1975

Les travaux destinés à l'aboutissement de l'organisation en prélature débutent en 1969<ref name="opusdei.fr">Modèle:Lien web.</ref>. En 1982, Jean-Paul II donne à l’Modèle:Latin son statut juridique définitif en l’érigeant en prélature personnelle par la constitution apostolique<ref name = "Constitution apostolique Ut Sit">Modèle:Lien web</ref> prévue par le concile Vatican II et par le Code de droit canonique.

Les prélatures personnelles sont constituées de prêtres et de diacres du clergé séculier pour promouvoir une répartition adaptée des prêtres ou pour accomplir des tâches pastorales ou missionnaires particulières en faveur de diverses régions ou de divers groupes sociaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Alvaro del Portillo, à la tête de l’Modèle:Latin, est nommé premier prélat. Le successeur de Josemaría Escrivá de Balaguer, fidèle à l’esprit du fondateur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, présente cette nouvelle période de l’histoire de l’Modèle:Latin comme celle de la « continuité ».

Fichier:Opus Dei expansion.svg
Carte retraçant l'expansion de l'Modèle:Latin par pays

L’expansion de l’Modèle:Latin se poursuit et atteint dans les années 1980 Hong Kong, Singapour, Macao et Taïwan, la Suède, la Finlande, le Congo, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Après la chute du mur de Berlin, des centres de l’Modèle:Latin s’ouvrent en Pologne, en Hongrie et en République tchèque.

Entre-temps, Alvaro del Portillo suit le procès de canonisation de Josemaría Escrivá de Balaguer. Le procès a été demandé par plusieurs milliers de personnes dont 69 cardinaux et près d’un tiers de l’épiscopat mondial<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il assiste en tant que prélat à la béatification du fondateur de l’Modèle:Latin par le pape Jean-Paul II sur la place Saint-Pierre au Vatican. 300 000 fidèles se sont réunis pour la cérémonie<ref>Patrice de Plunkett, Modèle:Latin, Modèle:P.</ref> venus également pour la béatification de la religieuse canossienne Joséphine Bakhita.

Le Modèle:Date-, Alvaro del Portillo meurt à Rome et Javier Echevarría Rodríguez est élu successeur.

Le Modèle:Date-, Jean-Paul II canonise Josemaría Escrivá de Balaguer, au terme d'un procès parmi les plus rapides de toute l'histoire de l'Église catholique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Entre 450 000 à 500 000 pèlerins<ref>Modèle:Lien web</ref> sont présents à la cérémonie place Saint-Pierre, dont 50 cardinaux et plusieurs centaines d'évêques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En Modèle:Date-, le pape Benoît XVI bénît la statue de Josemaría Escrivá de Balaguer fraîchement installée dans une niche sur le mur extérieur de la basilique Saint-Pierre réservé aux fondateurs d’organisations catholiques<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2007, l'Modèle:Latin arrive en Russie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, en Indonésie, en Roumanie et en Corée du Sud<ref name="opus" />. Depuis la mort de son fondateur en 1975, l'Modèle:Latin a ainsi connu une vague d'expansion toujours en cours et est présente dans de nombreux pays. Les pays où elle compte le plus de membres sont cependant l'Espagne, l'Italie et les pays d'Amérique latine, qui représentent ses bastions historiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date-, Alvaro del Portillo est béatifié<ref>[1]</ref> par l'envoyé du pape François, le cardinal Angelo Amato.

Javier Echevarría Rodríguez meurt le Modèle:Date- à Rome.

Le 14 juillet 2022, le pape François modifie le statut de l'œuvre par le motu proprio "Ad charisma tuendum"<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le dicastère de référence pour l'Opus Dei ne sera plus celui des évêques mais celui du clergé. Le prélat, la plus haute autorité de l'Opus Dei ne pourra plus être nommé évêque. Le titre qui reviendra au prélat de l'Opus Dei sera celui de "protonotaire apostolique surnuméraire" avec le titre de révérend monseigneur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Organisation

Statut de prélature personnelle

Modèle:Mettre à jour L'Modèle:Latin a été à ce jour la seule prélature personnelle de l’Église catholique. Cette figure juridique, récente dans le droit de l'Église, est élaborée par le concile Vatican II. Le droit canonique établit qu'elle est régie par le droit général et ses propres statuts<ref name="sectes94-sofi.org"/>. Modèle:Article détaillé

La « prélature personnelle » n'est qu'une des multiples formes d'organisation des fidèles prévues par le droit canonique<ref name="Constitution apostolique Ut Sit"/>. Ainsi, à côté du diocèse qui est la forme habituelle, il existe aussi des prélatures territoriales (lorsqu'il n'y a pas de diocèse), des administrations apostoliques, des vicariats apostoliques, des préfectures apostoliques, des missions Modèle:Latin, etc., la plupart étant destinée aux territoires de Mission.

La prélature personnelle est constituée de prêtres et de diacres du clergé séculier<ref>Code de Droit canonique 1983, livre II, Modèle:1re, titre IV Can. 294</ref>. Le prélat qui gouverne avec un pouvoir de juridiction est nommé par le pape. Il s'appuie sur un presbyterium, composé de prêtres, et des fidèles laïcs, hommes et femmes<ref name="opusdei.fr"/>.

Moyennant des conventions établies avec la prélature, des laïcs peuvent s’adonner aux tâches apostoliques de la prélature personnelle (Idem, Can. 296). Dans le cas de l'Modèle:Latin, la collaboration des fidèles laïcs est réglée par un lien de type contractuel impliquant des obligations réciproques entre le fidèle laïc (pauvreté, chasteté et obéissance) et la prélature<ref>Statuts de l'Opus Dei</ref>.

Le qualificatif « personnelle » signifie que cette prélature n'a pas de juridiction sur un territoire particulier (contrairement aux diocèses ou aux prélatures territoriales) mais sur des personnes et, ce, indépendamment du territoire sur lequel elles résident et indépendamment de leur qualité de « laïc » ou de « prêtre ». La juridiction personnelle du prélat de l'Modèle:Latin sur les membres de la prélature se cumule avec la juridiction ordinaire, territoriale, de l'évêque du lieu, leurs pouvoirs de juridiction ne portant pas sur les mêmes champs de compétences.

L'institution souligne que les membres de l'Modèle:Latin demeurent entièrement sous l'autorité de leur évêque local comme précisé dans les statuts de la prélature personnelle, et que, par ailleurs, l'autorisation de l'évêque du lieu est toujours nécessaire pour l'ouverture d'un centre de l'Modèle:Latin.

Organisation de la direction

À tous ses échelons, l’Modèle:Latin est organisée de façon hiérarchique. Il s'agit d'une structure pyramidale :

  • Direction centrale<ref>Statuts de l'Opus Dei points 130-149 le Gouvernement central</ref> : le prélat, que l'on peut également appeler président général<ref>Statuts de l'Opus Dei point 132</ref>, est à sa tête. Il doit être un prêtre membre du conseil général, issu d'un mariage légitime et jouissant de bonne réputation, membre de la Prélature depuis au moins dix ans<ref>Statuts de l'Opus Dei point 131</ref>. Il réside à Rome où il est assisté par un Conseil général composé d’hommes et par un Conseil central pour les femmes. Tous les huit ans, un congrès général de la prélature se réunit afin de dresser un bilan du travail apostolique réalisé, de fixer les prochains objectifs et de procéder aux renouvellements ou aux nominations des membres des conseils. Depuis le dernier congrès général électif de Modèle:Date-, le prélat est Fernando Ocariz<ref>Modèle:Lien web</ref>.
    • Le conseil général est composé<ref>Modèle:Lien web</ref>:
      • du vicaire général : Mariano Fazio<ref>Modèle:Lien web</ref>,
      • du vicaire secrétaire central : Antoni Pujals,
      • du vice-secrétaire de saint Michel : Javier de Juan,
      • du vice-secrétaire de saint Gabriel : Carlos Cavazzoli,
      • du vice-secrétaire de saint Raphaël : Matthew Antony,
      • du préfet des études : Luis Romera,
      • de l'administrateur général : Julien Nagore.
  • Directions régionales et locales<ref>Statuts de l'Opus Dei points 150-161 le Gouvernement régional et local</ref>:
    • Des circonscriptions régionales (appelées régions ou quasi-régions) sont érigées par le prélat ; elles sont dirigées par un vicaire régional (aussi appelé conseiller régional) et des conseils sensiblement identiques aux précédents. La région est une entité territoriale se conformant ou non aux frontières étatiques. Le vicaire régional est le représentant du prélat dans sa région.
    • Certaines régions sont divisées en délégations. La même organisation se retrouve avec un vicaire de la délégation et deux conseils.
    • Dans chaque région, pour les questions économiques, le vicaire régional est assisté d’un conseil économique appelé consultatio technica (conseil technique), dont les membres sont désignés par le vicaire et qui est présidé par l’administrateur régional (lui-même désigné par le prélat).
    • Dans chaque circonscription sont érigés des centres<ref>Statuts de l'Opus Dei point 161</ref>. Le gouvernement local est constitué par le directeur avec son conseil. Il est nommé par le vicaire régional pour une période de 3 ans.
  • Des assemblées régionales<ref>Statuts de l'Opus Dei points 162-170</ref> se tiennent tous les dix ans dans chaque région, au cours desquelles sont examinées les expériences réalisées durant cette période. Les conclusions de l’assemblée ne tiennent force de prescription qu’à partir du moment où elles reçoivent l’approbation du prélat. Celui-ci donne alors les instructions adéquates à travers les organes de direction habituels.

Fidèles

L'« Œuvre » (l’Modèle:Latin est aussi appelée dans cette formulation courte), basée à Rome, comprend en 2010<ref>Modèle:Lien web</ref> environ Modèle:Nombre — dont 98 % de laïcs — répartis dans une soixantaine de pays. Ils se subdivisent en différentes catégories. Environ 60 % des membres de l’Modèle:Latin résident en Europe et environ 35 % sur le continent américain<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fidèles laïcs

  • Les surnuméraires sont des membres de l'Modèle:Latin qui concilient apostolat et vie familiale et/ou professionnelle. Ils représentent près de 70 % des membres<ref name="TRIBUNE">Modèle:Article</ref>. Les surnuméraires sont des laïcs mariés ou se destinant au mariage et qui ont leur propre domicile. Ils consacrent une partie de leur journée à la prière, participent aux différentes réunions de l'Modèle:Latin et soutiennent financièrement l'organisation<ref name="bd">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Les numéraires, femmes ou hommes, sont des membres de l'Modèle:Latin qui se sont engagés à vie au célibat<ref name="n">Modèle:Ouvrage</ref>. Ils vivent dans les centres (non mixtes) de l'Modèle:Latin et poursuivent une activité professionnelle à l'extérieur. Au sein de l'Modèle:Latin, ils sont principalement chargés de former les nouveaux membres et d'assurer la direction spirituelle des autres membres. De ce fait, selon les constitutions internes de l'Modèle:Latin, les numéraires sont obligatoirement des personnes diplômées de l'enseignement supérieur et/ou qui s'engagent à poursuivre leur formation universitaire<ref name="rt">Modèle:Ouvrage</ref>. Les numéraires donnent une partie de leurs revenus à l’Œuvre, qui les redistribue en fonction des besoins des apostolats de l’Œuvre<ref name="bd" />,<ref name="n" />. Ils sont incités à se surpasser dans leur travail tout en poursuivant leur propre formation spirituelle de manière intensive<ref name="rt" />. Les numéraires représentent environ 20 % des membres de l’organisation<ref name="TRIBUNE"/>.
  • Les numéraires auxiliaires sont des femmes laïques dont le travail consiste à s'occuper de l'entretien des centres de l'Modèle:Latin<ref>Statuts de l'Opus Dei, n°9</ref>. Elles résident généralement dans les centres de l'Modèle:Latin. Outre leur travail dans les centres, les auxiliaires peuvent être amenées à travailler au domicile de surnuméraires ainsi que dans les structures hôtelières de l'Modèle:Latin. Elles ne sont pas autorisées à suivre de formations autres que celles en rapport direct avec leur fonction d'auxiliaire<ref name="bd" />. Tout comme les numéraires, les auxiliaires sont célibataires. Certaines disent avoir perçu un faible salaire et sont parfois dépourvues de toute couverture sociale ou droit à la retraite<ref name="bd" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>[2] Cour d'Appel de Paris Pôle 6 Chambre 1 n° rg 12/01004 arrêt rendu le 26 mars 2013 23 pages</ref>,<ref name="Léouffre|2013">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Les agrégés, femmes et hommes, vivent également le célibat. Ils participent, dans une moindre mesure, aux charges de formation et de direction. Ils vivent soit avec leur famille, soit seuls<ref name="AMERICA">Modèle:Lien web</ref>. Les agrégés sont majoritairement des étudiants<ref name="rt" />. Eux aussi redonnent le reste de leurs revenus à l'Modèle:Latin<ref name="bd" />. Les agrégés sont parfois aussi nommés « oblats »<ref name="n" />.
  • Les coopérateurs. L’Modèle:Latin est aussi connue pour être la première institution catholique à avoir intégré, en son sein, des coopérateurs non catholiques. Les « coopérateurs de l’Modèle:Latin » sont des sympathisants de l’institution qui ne sont pas nécessairement des laïcs ni même des chrétiens. Les coopérateurs apportent essentiellement un soutien financier à l'Modèle:Latin<ref name="rt" />. En 2005, il y avait environ Modèle:Unité dans le monde<ref name="ALLENBOOK"/>.

Certains fidèles sont invités<ref>« It's something different than some years ago, as far as the directors might open the mail. They don't read mail. They stopped doing that. That custom was changed. I think the spirit is still the same, in that people are encouraged to share it, if people think there is something important that they need to talk to or get advice on, they're encouraged to do that. I think the idea is that that's a helpful process. »article abc news</ref> à partager leur courrier, ce qui a entraîné une controverse<ref name="post">Modèle:Article</ref> sur le contrôle que l'Modèle:Latin exercerait sur ces membres. Ces critiques ont été fortement réfutées par l'Modèle:Latin qui a précisé que le partage du courrier n'est plus une obligation mais la manifestation de la confiance que les membres de l'Œuvre ont en leurs directeurs. Dans un rapport de BBC World Service de 2006, José Carlos Martín de la Hoz, un prêtre de l'Modèle:Latin, confirme que la pratique d'ouverture du courrier par les directeurs existe bien, mais précise que c'est une manifestation d'ouverture et de confiance de la part des fidèles de l'Modèle:Latin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Radiografia del Opus Dei article BBC mundo</ref>. L’institution affirme quant à elle que cette pratique est tombée en désuétude et que, de toute façon, elle serait impossible à mettre en œuvre à l’ère d’InternetModèle:Information douteuse, comme l'explique le porte-parole belge de l'Modèle:Latin Stéphane Seminckx : Modèle:Citation.

Membres du clergé

Les membres du clergé faisant partie de l’Modèle:Latin se divisent en deux catégories distinctes selon qu’ils soient, ou non, soumis à la juridiction du Prélat de l’Modèle:Latin ou qu’ils restent sous la juridiction de leur diocèse. Dans les deux cas, ils sont membres de la société sacerdotale de la Sainte-Croix, entité inséparable de l’Modèle:Latin.

  • Le « Clergé de la Prélature de l’Modèle:Latin » se compose de prêtres étant directement soumis à la juridiction du Prélat de l’Modèle:Latin. Il s’agit toujours de membres de l’Modèle:Latin, des « numéraires » ou des « agrégés ». Seuls 2 % des membres de l’organisation font partie du Clergé de la Prélature<ref name="TRIBUNE"/>.
  • La « Société Sacerdotale de la Sainte-Croix » regroupe à la fois les membres du Clergé de la Prélature et les prêtres diocésains ayant demandé leur admission à l’Modèle:Latin. Ces derniers deviennent alors membres « surnuméraires » ou « agrégés » selon leurs disponibilités pour les activités de l’Opus Dei, mais continuent d’être soumis à la juridiction de leur diocèse comme le stipule la Constitution apostolique Modèle:Latin. L’Modèle:Latin n’apporte aux prêtres ayant rejoint l’organisation qu’un chemin de sanctification supplémentaire<ref name=ODinChurch>Modèle:Ouvrage</ref>. En 2005, il y avait environ 2 000 prêtres au sein de la Société Sacerdotale de la Sainte-Croix<ref name="ALLENBOOK"/>.

Place des femmes dans l'organisation de l'Modèle:Latin

Modèle:À déjargoniser Modèle:Contenu évasif Le cardinal Grocholewski, dans son homélie prononcée au Collège romain de Sainte Marie le Modèle:Date-<ref>http://www.romana.fr/art/34_5.0_3</ref>,<ref>bulletin de la Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei N° 34 • Janvier - Juin 2002 • Page 130</ref>, rappelle la place et le rôle des femmes au sein de l'Modèle:Latin :

Modèle:Citation

Formation

Une formation continue est assurée aux fidèles : cours hebdomadaires, appelés aussi cercles, sur des sujets doctrinaux et ascétiques, réunion mensuelle, de quelques heures<ref name="sectes94-sofi.org"/>.

De plus, les membres sont invités à participer chaque année à une retraite spirituelle ou à un séminaire de formation en philosophie et théologie d'une durée de trois semaines pour les numéraires et d'une semaine pour les surnuméraires. Au mois de mai, les membres font également un pèlerinage d'une journée en l'honneur de Marie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'Opus Dei propose également à toute personne qui le souhaite une formation et un accompagnement spirituel, sans que cela aboutisse à un quelconque engagement<ref>Modèle:Article</ref>.

Prières

Le fondateur de l'Modèle:Latin détaille ce sujet dans son livre Chemins aux chapitres 3 et 25<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon lui, un chrétien devient un saint principalement par la grâce de Dieu. Ainsi, il insiste sur la nécessité de se confesser fréquemment et sur d'autres moyens de sanctification<ref>Chemins chapitres 7, 13, 22, 27</ref> :

  1. la vie intérieure, des activités tournées vers la contemplation, que Jésus appelle Modèle:Citation (Luc 10:42) ;
  2. l'étude de la doctrine chrétienne, compréhension raisonnée de Dieu et de Son œuvre telle que révélée dans la foi catholique, désormais présentée par Benoît XVI comme la religion du Logos (le Mot : signification et raison).

Escrivá a dit que l'on ne peut pas aimer quelqu'un que l'on ne connaît pasModèle:Refnec. Ainsi, il dit que les chrétiens devraient avoir Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il estime que les moyens essentiels de s'entraîner consistent en un encadrement individuel grâce à la direction spirituelle, une pratique qui tient ses origines des premières heures de l'Église<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:Référence à confirmer Selon Cornelio FabroModèle:Refnec, philosophe italien, la formation de l'Modèle:Latin stimule les vertus naturelles, et crée des habitudes qui se développent par leur répétition lors des activités, professionnelles ou non. Cette habitude de l'excellence humaine, qui comprend l'amour de la sincérité, du courage et de la générosité, sont les Modèle:Citation, selon Escrivá, des vertus surnaturelles de la foi et de l'amour de Dieu.

Les membres de l'Modèle:Latin (numéraires comme surnuméraires) essaient de suivre un plan de vie spirituelle qui inclut des moments de prière, l'assistance quotidienne à la messe et la récitation du chapelet<ref>Richard C. Dujardin: Opus Dei, The Providence Journal, 16 mai 2006</ref>. Selon les mots du fondateur, ce plan de vie doit s'adapter aux circonstances de chacun comme un gant élastique s'adapte à la main<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le plan de vie spirituelle s'est un peu modifié durant les dernières décennies<ref>Scott Hahn: Ordinary Work, Extraordinary Grace: My Spiritual Journey in Opus Dei, Random House Double Day Religion, 2006, Modèle:ISBN</ref>. Nous pouvons retenir par exemple :

  • la minute héroïque, se lever sans hésitation et dire Modèle:Latin (« Je vais servir ! » en latin) ;
  • la prière mentale, conversation avec Dieu ;
  • la messe, la communion et l'action de grâce après la communion ;
  • le rosaire, dévotion traditionnelle catholique en l'honneur de Marie et du Christ ;
  • les preces, prière spécifique à l'Modèle:Latin énoncée en latin par chaque membre ;
  • l'adoration eucharistique, dévotion catholique consistant à honorer Jésus dans l'eucharistie ;
  • trois « Je vous salue Marie » avant de terminer sa journée pour demander la vertu de pureté ;
  • le signe de croix avec de l'eau bénite ;
  • la confession, afin de suivre les recommandations catholiques qui demandent de fréquentes confessions ;
  • la récitation du psaume 2 le mardi ;
  • le chant d'une hymne mariale le samedi.
  • la récitation ou le chant du Symbole d'Athanase le 3ième dimanche de chaque mois.

Dirigeants

Personnalités membres ou sympathisants influents de l'Modèle:Latin

Cette liste, non exhaustive, présente quelques membres ou sympathisants importants de l'Modèle:Latin dont l'affiliation et/ou le soutien à l'Œuvre sont publics et relatés dans divers documents.

Magazines internes réservés uniquement aux membres de l'Modèle:Latin

Il existe deux magazines internes à l'organisation, en espagnol<ref>The Inner World of Opus Dei: Evidence from internal documents of Opus Dei and testimony, Dr. John J. Roche, Linacre College, Oxford, June 15, 1982. Note: Dr. Roche, a former numerary member of Opus Dei who resigned in November 1973 after becoming increasingly alarmed by Opus Dei's practices, secretly copied about 140 editorials from Cronica before leaving.</ref> : Cronica pour les hommes et Noticias (les nouvelles en espagnol) pour les femmes. Ces publications qui comportent des éditoriaux à thème spirituel restent internes et destinées à la méditation. Elles présentent pour chaque sexe, et séparément, les actions prosélytiques des membres dans le monde et l'histoire du fondateur. Les articles particulièrement importants sont traduits en anglais. On y trouve de nombreuses photos des centres à travers le monde sans précision de l'identité des personnes. Le fondateur soulignait que les membres devaient rester anonymes afin de placer la doctrine, le « bien collectif du groupe » au-dessus des individus<ref>Thought Reform and the Psychology of Totalism, Robert J. Lifton, University of North Carolina Press, 1989, pp. 430-431</ref>.

Relations entre l’Modèle:Latin et les personnalités catholiques

Leopoldo Eijo y Garay, évêque de Madrid où l’Modèle:Latin a été fondée, a soutenu l’Modèle:Latin et l'a défendu en déclarant que Modèle:Citation (« cette œuvre est vraiment celle de Dieu »). Réfutant les critiques de secret et d’hérésie, l’évêque décrit le fondateur de l’Modèle:Latin comme quelqu’un d'« ouvert comme un enfant » et comme « le plus obéissant à la hiérarchie de l’Église »<ref>Vázquez de Prada, Andrés, The Founder of Opus Dei: The life of Josemaría Escrivá, Volume 1: The early years, New York, 2000</ref>.

En 1963, le théologien catholique Hans Urs von Balthasar écrivait :
« L’expression intégriste la plus vigoureuse au sein de l’Église est sans nul doute l’Modèle:Latin »<ref>Neue Zürcher Nachrichten-Christliche Kultur du 23 novembre 1963</ref>. Il reviendra à plusieurs reprises sur ses propos, affirmant qu’il ne connaissait pas bien l’Modèle:Latin à l’époqueModèle:Refnec. En particulier, dans une lettre (jamais publiée, mais conservée dans les archives de l'Modèle:Latin) adressée à la Prélature ainsi qu'au journal Neue Zürcher Zeitung en Modèle:Date, il écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Refnec.

Dans les années 50, le pape Pie XII déclare au cardinal australien Norman Gilroy qu’Escrivá Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon Alberto Moncada, docteur en sociologie et ancien membre de l'Modèle:Latin, les relations entre le pape Paul VI et l'organisation étaient « tumultueuses »<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Cette affirmation semble cependant être sujette à caution car Escrivá et Paul VI se connaissaient depuis 1946 et s’appréciaient beaucoup. Escrivá a dit au sujet de Montini (futur Paul VI) : Modèle:Citation De son côté, le pape Paul VI a déclaré que Josemaría Escrivá était Modèle:Citation<ref>Cesare Cavallieri et Alvaro del Portillo, Entretiens sur le fondateur de l'Opus Dei, Le Laurier, Paris, 1993</ref>.

Le pape Jean-Paul Iᵉʳ écrit, quelques années avant son élection, que Josemaría Escrivá est plus radical que les autres saints qui prêchent l'appel universel à la sainteté. Là où les autres prônent une spiritualité monastique appliquée aux laïques, pour Escrivá Modèle:Citation, menant ainsi à une spiritualité laïque<ref name=Luciani>Modèle:Lien brisé</ref>.

L'ancien évêque auxiliaire de Rome, Pietro Rossano, lançait cet avertissement, quelques jours avant sa mort : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certains catholiques comme Piers Paul Read<ref name=Piers>Modèle:Article</ref> ou encore Vittorio Messori ont répondu à des critiques dirigées contre l'Modèle:Latin. Le second a déclaré que l'Œuvre était un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Cardinal John Carmel Heenan commente cette phrase en ces termes : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé</ref>

Le pape Jean-Paul II<ref>Modèle:Lien web</ref> cite la volonté de l'Modèle:Latin de sanctifier des activités séculaires comme un Modèle:Citation. Jean-Paul II présente la fondation de l'Modèle:Latin de Josemaría Escrivá de Balaguer comme Modèle:Latin (« issue de l'inspiration divine »). C'est lui qui a donné à l'Œuvre son statut de prélature personnelle<ref name="UTSIT">Modèle:Lien web</ref> et qui a canonisé son fondateur en 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le pape Benoît XVI est aussi un fervent défenseur de l'Modèle:Latin et de son fondateur. Sur le nom « Œuvre de Dieu », le pape (alors encore Cardinal Joseph Ratzinger) écrit que Modèle:Citation. Le cardinal Ratzinger cite aussi Escrivá pour avoir corrigé la fausse idée que la sainteté est réservée à des hommes extraordinaires complètement différents des pécheurs normaux : Modèle:Citation

Le cardinal Ratzinger parle de l'Modèle:Latin comme Modèle:Citation<ref name="BENEDICTONESCRIVA">Modèle:Lien web</ref>

Il explique ensuite que Modèle:Citation<ref name="BENEDICTONESCRIVA"/>

Objectifs et œuvres sociales

Message

Pedro Rodriguez, prêtre de l’Modèle:Latin, définit dans l’ouvrage L’Opus Dei dans l’Église (non traduit) le message transmis par Josemaría Escrivá de Balaguer de la façon suivante : Modèle:Début citationDieu appelle cette foule de chrétiens :

a) d’une façon baptismale, c’est-à-dire qu’il les appelle à se configurer au Christ dans l’Église, à la sainteté ;

b) personnellement, c’est-à-dire non pas en masse mais un par un, chacun par son nom, Modèle:Latin ;

c) au milieu de la vie ordinaire et, précisément, à se sanctifier dans et à partir des réalités ordinaires de la vie qu’ils mènent, au nombre desquelles le travail humain et la réalité polyvalente des activités professionnelles et sociales qui se détachent et revêtent un caractère configuratif.Modèle:Fin citation Ce paragraphe résume le but poursuivi par l’Modèle:Latin : diffuser le message évangélique en encourageant chaque individu, personnellement, à chercher à devenir « saint » dans le cadre de ses activités quotidiennes, qu’elles soient professionnelles, sociales ou familiales et à lutter contre tout ce qui ne correspond pas aux valeurs de l'Évangile.

Œuvres sociales

Les activités menées de façon personnelle par des fidèles de l’Œuvre n’engagent qu’eux-mêmes et n’impliquent en rien la Prélature de l’Modèle:Latin. En revanche, l’Modèle:Latin a pris l’initiative d’encourager certaines initiatives à caractère social ou éducatif. Elle s’en porte moralement garante et prend en charge leur orientation chrétienne. Il s’agit alors d’« œuvres d’apostolat collectif »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans tous les cas, ces activités sont à but non lucratif. Il s’agit de participer par ces initiatives à la formation scolaire, médicale, sportive, des populations locales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Écoles

L'Modèle:Latin a ouvert diverses écoles et collèges dans divers pays dans le monde. On peut citer par exemple :

Universités

Parmi ces œuvres, l’Modèle:Latin a pris en charge diverses universités de par le monde en commençant par l’université de Navarre<ref>Site officiel de l’université de Navarre</ref>, fondée en 1952 à Pampelune par Josemaría Escrivá en personne. Parmi les autres universités reliées ou dirigées par l’Œuvre, on peut citer :

Centres médicaux

L’Modèle:Latin s’est aussi chargée de créer ou de gérer d’autres œuvres sociales et humanitaires comme :

Le Da Vinci Code et l’Modèle:Latin

En 2003, l'Modèle:Latin est au centre de l'intrigue d'un roman, le Da Vinci Code, best-seller de l'écrivain Dan Brown, qui a été adapté au cinéma en 2006. L'intrigue du roman met notamment en scène un Modèle:Latin « mythique » qui y est dépeint comme une organisation impliquée dans une conspiration internationale opposant les instances dirigeantes de l'Église catholique au Prieuré de Sion. Lors de la sortie de son adaptation au cinéma en 2006, l'Modèle:Latin a demandé sans succès à Sony Pictures d'insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu'il s'agissait d'une œuvre de fiction<ref>« Cinéma - Un cardinal veut poursuivre en justice le Da Vinci Code », Reuters, 8 mai 2006, sur le site ledevoir.com.</ref>.

Certaines instances de l'Église catholique ont réagi à la sortie de ce livre et ont reproché à Dan Brown d'avoir entrepris une démarche visant à discréditer l'Église catholique et à faire passer l'Modèle:Latin pour une secte<ref>Modèle:Article</ref>.

En réponse à l'œuvre de Dan Brown, l'Modèle:Latin a spécifié dans diverses publications que de nombreux points du portrait que Dan Brown fait de l'Modèle:Latin sont faux et ne correspondent en rien à la réalité de l'Œuvre<ref>Par exemple : Au sujet du Da Vinci Code. Une déclaration du service de communication de la Prélature de l’Opus Dei en France à propos du livre de Dan Brown, Da Vinci Code. Le site français de l'Opus Dei, communiqué du 04/03/2004 ou encore L’Opus Dei et le Da Vinci Code. Une réponse de la prélature de l’Opus Dei en France au Da Vinci Code, Le site de l'Opus Dei français, le 28/04/2006</ref> :

  • Le prieuré de Sion n'existe pas tandis que l'Modèle:Latin est une réalité. Dans le livre, les deux sont présentés parallèlement comme des réalités.
  • L'un des personnages principaux de l'Modèle:Latin présenté dans le livre de Dan Brown est un moine alors qu'il n'y a aucun moine chez les membres de l'Modèle:Latin. Les seuls membres du clergé représentés dans l'organisation sont des prêtres séculiers.
  • L'Modèle:Latin est présentée dans le Da Vinci Code comme prête à tout pour arriver à ses fins si les actions entreprises sont dans l'intérêt de Dieu. En tant qu'organisation catholique, l'Modèle:Latin se conforme à la doctrine catholique et condamne le crime et, en général, tout comportement qu'elle juge immoral.
  • Le roman de Dan Brown présente l'Modèle:Latin comme une secte alors qu'elle est une organisation reconnue par l'Église catholique ne professant aucune autre doctrine que la doctrine de l'Église catholique. Elle ne propose à ses fidèles qu'un chemin de sainteté.
  • Les femmes ont un statut égal à celui des hommes au sein de l'organisation, contrairement à ce que présente Dan Brown dans son œuvre de fiction. Ce dernier, par ailleurs, décrit des faits inexacts comme le fait que le siège principal de l'Modèle:Latin soit à New York alors qu'il est à Rome.
  • La mortification telle que présentée dans l'ouvrage de Dan Brown ne correspond pas à la mortification telle que pratiquée au sein de l'Modèle:Latin qui se base sur des sacrifices discrets et volontaires et non sur des mortifications extrêmes.
  • L'acquisition du statut de prélature personnelle en 1982 n'est pas liée à une quelconque participation de la part de l'Œuvre au remplissage des caisses du Vatican, comme l'écrit Dan Brown, mais à la reconnaissance de l'Modèle:Latin par l'Église catholique.
  • La canonisation de Josemaría Escrivá n'a pas été biaisée et n'a pas été plus rapide que d'autres. Par exemple, sainte Thérèse de Lisieux a aussi été canonisée 27 ans après sa mort. De plus, les normes régissant l’instruction des causes de canonisation ont évolué sous Jean-Paul II pour accélérer les procédures, et Josemaría Escrivá est l’un des premiers à en avoir bénéficié. Le thriller de Dan Brown énonce erronément d'ailleurs que la canonisation de Josemaría Escrivá est survenue vingt ans après sa mort.

Évolution de l'image de l'organisation

Considérée longtemps comme secrète, l'Modèle:Latin a profité de la canonisation de son fondateur en 2002 pour développer une communication active : journées portes ouvertes, nombreux liens avec la presse. Il s'agissait de montrer l'Modèle:Latin et ses membres plutôt que de rester dans une communication écrite. Les conséquences ont été positives pour l'organisation, et sa communication autour du film Da Vinci Code a été saluée comme un modèle du genre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Controverses

Question du secret

Objet de la controverse

L'une des critiques les plus souvent formulées à l'encontre de l'Modèle:Latin porte sur son caractère secret. Dans ses premiers statuts comme « Pieuse Union » en 1941, il est par exemple indiqué : « Nous conseillons aux membres de ne pas parler de l'Œuvre avec des personnes étrangères à cette entreprise »<ref>Reglamentos del Opus Dei como Pía Unión (1941) - Reglamento art.12.2.3</ref>,<ref>Par ailleurs, on peut aussi lire « Les nôtres ne parleront jamais de l'Œuvre aux étrangers, ni ne manifesteront à personne qu'ils en font partie », « Pour la même raison, l'existence des centres dans lesquels les membres numéraires réalisent leur travail d'apostolat ne doit être connu que par ceux qui y travaillent » in Reglamentos del Opus Dei como Pía Unión (1941) - Espiritu art.12&13, « Les Réglements, Instructions, etc., sont numérotés ; il est interdit de manière absolue de les montrer aux étrangers et de les traduire en langue vernaculaire, s'ils sont rédigés en latin » in Reglamentos del Opus Dei como Pía Unión (1941) - Espiritu art.15.</ref>.

Selon la constitution de 1950, il était expressément interdit aux membres de révéler leur appartenance à l'Modèle:Latin sans obtenir auparavant l'autorisation de leur supérieur<ref name="TIME">Time (magazine)</ref>,<ref>Constitutiones Instituti saecularis Societas Sacerdotalis Sanctae Crucis et Opus Dei - points 190-191</ref>. La constitution de 1982 ne mentionne pas cette obligation. Encore aujourd'hui toutefois, selon le Time magazine, la plupart des membres n'évoquent pas leur affiliation à l'Modèle:Latin en public<ref name="TIME"/>.

L'Modèle:Latin entend garder le contrôle sur la diffusion des écrits de son fondateur, s'opposant par des recours en justice (appuyés sur la loi sur la propriété intellectuelle) à leur exploitation aussi bien par des opposants<ref name="b">Modèle:Article</ref> que par des partisans d'Escrivá <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Position de l'organisation

L'Modèle:Latin répond que l'appartenance à une organisation religieuse est une affaire privée, ce qui ne doit pas être confondu avec un secret<ref name="AMERICA" />,<ref>article bbc</ref>. De plus, elle ne parle pas de secret mais simplement de discrétion<ref name="ALLENBOOK"/>.

C’est ainsi que l'Modèle:Latin a obtenu par voie de justice le retrait du web de plusieurs documents de gouvernement internes régissant la vie des membres<ref>JDO de lo mercantil N.10 Madrid Sentencia 00012/2013 du 24 janvier 2013 (page 12)</ref>. Ces documents comprennent le catéchisme de l'Modèle:Latin ainsi qu'une trentaine d'autres documents.

Influence sur l'Église catholique

Objet de la controverse

La discrétion dont fait preuve l'Modèle:Latin a entraîné une réputation de Modèle:Anglais auprès des instances politiques et d'infiltration au sein d'autres organes de l'Église<ref name="TIME"/>.

Avis externes à l'Modèle:Latin sur le sujet

Parmi les avis relativisant le pouvoir supposé de l'Modèle:Latin figurent les suivants :

  • Le cardinal Albino Luciani a déclaré, un mois avant d’être élu pape sous le nom de [[Jean-Paul Ier|Jean-Paul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] : Modèle:Citation.

Affairisme, élitisme et scandale

Fichier:Opusdei-hq-us.jpg
Le bureau principal de la prélature de l'Modèle:Latin à New York

Objet de la controverse

La presse internationale, reprenant les critiques d'anciens membres de l'Modèle:Latin, lui reproche souvent d'être affairiste et préoccupée par des considérations financières, de demander à ses membres numéraires de reverser l'intégralité de leurs revenus à l'Modèle:Latin, et de chercher à recruter des membres qui perçoivent ou pourront percevoir des salaires importants<ref name="thestandard">The Business of Opus Dei Modèle:Lien archive</ref>. L'un des soupçons à l'égard de l'Modèle:Latin est qu'elle se servirait des classes dirigeantes économiques et politiques pour évangéliser les peuples<ref name="Hutch">Modèle:Ouvrage</ref>. L'Modèle:Latin est accusée d'élitisme, de cibler Modèle:Citation<ref name="post"/>.

Scandales politiques et financiers

Plusieurs scandales politico-financiers ont éclaboussé l'Œuvre, soit par l'appartenance des personnes impliquées à l'organisation, soit par les rivalités de pouvoir des différents courants au sein de l'Église :

Des membres de l'Modèle:Latin seraient possiblement mêlés aux scandales de la banque Ambrosiano<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et de la Mafia<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liens et proximité avec d'anciens régimes dictatoriaux

L'Modèle:Latin est accusée d'avoir soutenu le régime du général Franco, dont certains ministres étaient membres de l’Œuvre, et celui d'Augusto Pinochet<ref name="v">Princeton Catholic Divided</ref>,<ref>Documentaire Opus Dei, une croisade silencieuse https://www.dailymotion.com/video/xq002_opus-dei-une-croisade-silencieuse</ref>. Escrivá ne cachait pas ses relations avec le général Franco, lequel comptait dans son ministère au moins un membre de l’Modèle:Latin, sinon davantage. Et puis, il y eut la nomination d’évêques opusdéistes en Amérique latine ; en particulier celle de Fernando Sáenz Lacalle en remplacement de Óscar Romero, l’évêque assassiné par l’extrême droite au Salvador<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cela s'explique par le fait que le fondateur a dû se cacher des républicains pendant quelque temps dans sa jeunesse au moment de la guerre d'Espagne.

Concernant la participation au régime de Franco, les historiens Paul Preston et Brian Crozier soutiennent que les membres de l'Modèle:Latin qui étaient ministres sous Franco ont été nommés pour leur talent et non pour leur appartenance à l'Modèle:Latin<ref name="PRESTON">Paul Preston, Franco. A Biography, 1993</ref>,<ref>Crozier, Brian, Franco, A Biographical History, Little, Brown and Company, 1967.</ref>. D'autre part, des membres importants de l'Modèle:Latin étaient critiques envers le régime de Franco tels Rafael Calvo Serer et Antonio Fontán, qui devint le premier président du Sénat de l'Espagne post-franquiste. Selon John L. Allen, Jr., à la fin du régime de Franco, les membres de l'Modèle:Latin se partageaient à parts égales entre partisans et opposants à Franco<ref name="ALLENBOOK" />.

Contrairement à ce qu'affirment certains opposants de l'Modèle:Latin, il n'y a jamais eu de ministre de l'Modèle:Latin dans les gouvernements successifs d'Alberto Fujimori au Pérou<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="TIME"/>. Au contraire, Fujimori a déclenché l'ire de l'Église catholique, et en particulier de Cipriani, membre de l'Modèle:Latin, en faisant voter une loi autorisant la stérilisation<ref>Modèle:Lien web</ref>

Pour sa part, l'œuvre a démenti que l'un des ministres d'Augusto Pinochet a été membre de l'Modèle:Latin : Modèle:Citation<ref name="v" /> L'Modèle:Latin a cependant offert son aide pour faciliter la libération de Pinochet lors de son arrestation à Londres en 1998<ref>Modèle:Article</ref>.

Mortification

Les membres de l'Modèle:Latin pratiquent ce qu'on appelle la mortification corporelle qui représente la souffrance connue par Jésus-Christ lors de sa crucifixionModèle:Référence nécessaire. Afin de se rapprocher de la passion du Christ, ils peuvent jeûner, Modèle:Citation, dormir sans coussin<ref name = "mortification"/> ou encore dormir à même le sol<ref name="Mazery">Bénédicte et Patrice des Mazery, L'Opus Dei : une église au cœur de l'Église, éd. Flammarion, 2005, [extraits en ligne]</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Opus Dei Awareness Network, Corporal Mortification in Opus Dei, 03/06/1998, article en ligne</ref>.

L'Modèle:Latin met l'accent sur le fait qu'aucune de ces mortifications ne doit en aucun cas causer des Modèle:Citation<ref name="mortification">L’Opus Dei et le Da Vinci Code : L’Opus Dei et la mortification corporelle, sur le site de l'Opus Dei francophone</ref>.

Certains membres peuvent utiliser un cilice ou encore la discipline. Selon l'Modèle:Latin, ces pratiques relèvent d'un choix volontaire et intime. L'Modèle:Latin rappelle que Modèle:Citation<ref name = "mortification"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>

« Ces mortifications corporelles - le cilice, les disciplines, et dormir sur le sol ou sans oreiller, selon les cas, - sont indiquées seulement pour les Numéraires et les Agrégés »<ref>De spiritu et de piis servandis consuetudinibus - Del Espíritu y de las Costumbres, Roma, 1990 Modèle:9e édition- Note 64 par Don Alvaro del Portillo</ref>

Procédure judiciaire impliquant une association liée à l'Modèle:Latin en France

Une procédure judiciaire pour travail illégal oppose depuis 2001 l’Association de culture universitaire et technique (ACUT), liée à l'Modèle:Latin, à Catherine Tissier. Une première décision de justice en Modèle:Date- déboute la plaignante, qui fait alors appel de ce jugement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date- la Cour d'appel de Paris condamne l'ACUT, ainsi que deux salariés de ses établissements hôteliers, pour Modèle:Citation<ref name="Léouffre|2013" />.

En Modèle:Date- la Cour de cassation a jugé que ce verdict n'était pas justifié. Elle a cassé et annulé le jugement de la Cour d'appel de Paris, et renvoyé le procès devant la Cour d'appel d'Amiens<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date- la Cour d'appel d'Amiens a condamné, pour dissimulation de salariés et pour rétribution contraire à la dignité<ref>Arrêt n°725 (dossier 15/00501) de la chambre correctionnelle de la Cour d'appel d'Amiens rendu le 27 juillet 2016</ref>, l'ACUT à Modèle:Unité d'amende et Modèle:Unité de dommages et intérêts et frais de justice au bénéfice de Catherine Tissier. L'ACUT a déposé un pourvoi en cassation (L'Express du 28 septembre 2016).

Par son arrêt du Modèle:Date- (arrêt N° D 16-86.616 F-D No 2228 VD1), la Cour de Cassation a rejeté ce recours et confirmé la condamnation prononcée en Modèle:Date- par la Cour d'Appel d'Amiens.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

  • Yvon Le Vaillant, Sainte Maffia : Le dossier de l'Opus Dei, Mercure de France, 1971.
  • Giancarlo Rocca, « L'« Opus Dei ». Appunti e documenti per una storia », Claretianum, Modèle:N°, Modèle:P., 1985.
  • François Gondrand, Au pas de Dieu : Josemaría Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, Modèle:3e révision et correction, Éditions France-Empire, 1991.
  • Thierry Oberlé (journaliste d'investigation), L'Opus Dei : Dieu ou Cesar, Le grand livre du mois, éditions Jean-Claude Lattès, 1993.
  • Vittorio Messori, Opus Dei : l’enquête, traduit de l'italien par Lise Bossi, Modèle:2e, révision et augmentation, Paris : C. Vigne, 1995.
  • Giuseppe Romano, L'Opus Dei, un chemin de sainteté, traduit de l'italien par Isabelle Colin, Fayard, 1996.
  • Amadeo de Fuenmayor, Valentin Gómez-Iglesias et José Luis Illanes, L'itinéraire juridique de l'Opus Dei, traduit de l'espagnol par D. Le Tourneau et J.-P. Schouppe, Desclée, 2002.
  • Dominique Le Tourneau, L’Opus Dei, collection « Que sais-je ? », no 2207, Modèle:6e, PUF, 2004.
  • Andres Vasquez de Prada, Le Fondateur de l'Opus Dei, traduit de l'espagnol par F. Gondrand et D. Le Tourneau, Paris/Montréal : éditions Le Laurier/Wilson & Lafleur, 2005.
  • Bénédicte et Patrice des Mazery, L’Opus Dei, enquête sur une église au cœur de l’Église, éditions Flammarion, 2005.
  • John L. Allen, Jr., Modèle:Lien, traduit de l'anglais par Jean-Louis Morgan, Outremont (Québec) : éditions internationales Alain Stanké, 2006.
  • Patrice de Plunkett, Modèle:Lien, Presses de la Renaissance, 2006.
  • Christian Terras, Opus Dei : Enquête au cœur d'un pouvoir occulte, Golias, 2006, Modèle:ISBN
  • Salvador Bernal, Mes souvenirs d'Alvaro del Portillo, prélat de l'Opus Dei, traduit de l'espagnol par Anne-Marie et Fernand Côté, Chambly (Québec) : éditions des Oliviers, 2007.
  • Véronique Duborgel, Dans l'enfer de l'Opus Dei, Albin Michel, 2007.
  • Bruno Devos, La face cachée de l'Opus Dei - Documents secrets : les vérités qui dérangent, Presses de la Renaissance, 2009.
  • Renaud Thomazo, L'Opus Dei, Larousse, 2009.
  • Bernard Lecomte, Les Secrets du Vatican, Perrin, 2009. Chapitre 13 : « La revanche de l'Opus Dei » (Modèle:P.).
  • Jacques Neirynck, Profession menteur. Astrologues, numérologues, voyants, visionnaires, financiers, publicitaires, sectaires et autres, Lausanne : éditions Favre, 2010. Chapitre 11 : « La prophétie des sectes », Modèle:P..
  • E.B.E - Opus Dei as divine revelation (2016). Une étude historique et théologique par un ancien membre. Il comprend des documents historiques inédits (Regulations of 1941, plusieurs lettres de Escrivá à Franco, documents sur la demande de Escrivá pour être nommé évêque, etc.). Modèle:ISBN (paperback) and ASIN: B01D5MNGD2 (ebook)
  • Philippe Legrand, Opus Dei. Confidences inédites. Entretiens avec monseigneur de Rochebrune, éditions Le Cherche Midi, 2016.

Filmographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Documentaire réalisé par Marcela Said Cares et Jean de Certeau en 2006 Opus Dei, une croisade silencieuse.

Liens externes

Modèle:Autres projets

Les controverses citées plus haut expliquent que les liens externes se partagent clairement entre défenseurs et opposants à l'Modèle:Latin. Les deux listes reprises ci-dessous suivent ce découpage.

Favorables à l'Modèle:Latin
Critiques sur l'Modèle:Latin
De l'Modèle:Latin lui-même

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