Joe Biden

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Modèle:Semi-protection longue Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Joseph Robinette Biden, Jr, couramment appelé Joe Biden (Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Prononciation en anglais américain retranscrite phonétiquement selon la norme API.</ref>), né le Modèle:Date de naissance à Scranton, en Pennsylvanie, est un homme d'État américain. Membre du Parti démocrate, il est sénateur des États-Unis de 1973 à 2009, vice-président des États-Unis de 2009 à 2017 et président des États-Unis depuis 2021.

Il s'installe au Delaware après avoir quitté sa ville natale avec sa famille en 1953. Il étudie à l'université du Delaware avant d'obtenir un diplôme en droit à l'université de Syracuse en 1968. Il est élu au conseil du comté de New Castle en 1970.

À 30 ans, Joe Biden devient le sixième plus jeune sénateur de l'histoire du pays, ayant été élu au Sénat des États-Unis en 1972. Considéré comme un démocrate modéré, il préside le comité judiciaire et criminel de la chambre haute du Congrès de 1987 à 1995 et est également à la tête du comité des affaires étrangères du Sénat à deux reprises entre 2001 et 2009.

Candidat malheureux aux primaires démocrates pour l’élection présidentielle de 1988 et à nouveau en 2008, il est choisi par Barack Obama pour être son colistier comme candidat à la vice-présidence des États-Unis pour l'élection de 2008. Avec celui-ci, il est élu, puis réélu lors de l'élection de 2012. Il est ainsi le Modèle:47e pendant huit ans.

En 2020, il remporte les primaires présidentielles démocrates et choisit son ancienne concurrente Kamala Harris comme colistière. Il remporte l’élection générale face au président sortant, le républicain Donald Trump. Modèle:Nobr, il devient le Modèle:46e, le plus âgé à entrer à la Maison-Blanche et le deuxième président de confession catholique (soixante ans après John Fitzgerald Kennedy), après avoir été le premier vice-président catholique de l'histoire américaine.

Sa première année de présidence est marquée par sa politique de relance face à la pandémie de Covid-19 dans un contexte de récession ; il lance le vaste programme d'investissements publics Build Back Better Plan et signe la loi sur la réduction de l'inflation. Il annule plusieurs décisions de l'administration Trump, avec notamment la réadhésion à l'accord de Paris sur le climat et l'acceptation d'arrivées d'enfants étrangers sur le territoire bien qu'un juge fédéral ait bloqué cette dernière mesure. À la Cour suprême des États-Unis, il procède à la nomination de Ketanji Brown Jackson. En politique étrangère, il acte le retrait total des États-Unis d'Afghanistan décidé par Trump, ce qui conduit à la reprise du pouvoir par les Talibans. Après l’invasion russe de l'Ukraine, il autorise le lancement de sanctions contre la Russie et supervise l’envoi d’armement à l’Ukraine.

En 2023, Joe Biden officialise sa candidature aux primaires présidentielles démocrates pour un second mandat, en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Modèle:Sommaire

Situation personnelle

Naissance et famille

Joseph Robinette Biden, Modèle:Jr.Modèle:Note naît le Modèle:Date de naissance- à Scranton, en Pennsylvanie, dans une famille catholique irlandaise modeste. Il est le fils de Joseph R. Biden, Modèle:Sr. (1915-2002) et de son épouse Catherine Eugenia Biden, née Finnegan (1917-2010). Ses ancêtres irlandais sont originaires du comté de Londonderry, du comté de Louth<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la ville de Ballina<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa grand-mère paternelle, Mary Elizabeth Biden (née Robinette), descend de huguenots français ayant émigré en Angleterre puis en Pennsylvanie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Joseph Biden est issu d'une famille de quatre enfants, dont il est l'aîné. Il grandit avec sa sœur Modèle:Lien et ses deux frères Francis et James<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, d'abord à Scranton puis, après ses Modèle:Nombre, à Claymont dans le comté de New Castle, État du Delaware, où son père (fils d'un ancien dirigeant d'American Oil Company ayant fait faillite<ref>Modèle:Lien web.</ref>) vend des voitures.

Fichier:Joe Biden's Yearbook Photo.jpg
Joe Biden en 1961.

Scolarité et études

Enfant, Joe Biden souffre de bégaiement<ref>Modèle:Lien web</ref>, un handicap qu'il devra surmonter tout au long de son existence<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.

Diplômé d'histoire et de science politique en 1965 à l'université du Delaware, il poursuit des études supérieures à la faculté de droit de l'université de Syracuse. Il y rencontre Neilia Hunter qu'il épouse en 1966 et avec qui il a trois enfants.

Après avoir obtenu un diplôme en droit en 1968, il commence une carrière juridique à Wilmington (Delaware)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie familiale

Premier mariage

Joe Biden rencontre sa première épouse Neila Hunter, une institutrice, pour la première fois à Nassau, aux Bahamas, alors qu'il est en vacances du printemps (spring break)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Peu de temps après, Joe Biden déménage à Syracuse pour y suivre les cours de la faculté de droit. Le couple se marie le Modèle:Date-<ref name="13mai2020_www.womenshealthmag.com" />. Le couple déménage alors à Wilmington dans le Delaware, ville dans laquelle Joe Biden devient membre du conseil du comté de New Castle. Ils ont ensemble trois enfants : Beau (1969-2015), Hunter (1970) et Naomi (1971-1972). En Modèle:Date-, sa femme et leurs trois enfants sont victimes d’un accident de la route, leur voiture ayant été percutée par le tracteur d'une semi-remorque. Son épouse et sa fille Naomi Christina, âgée de Modèle:Nombre, sont tuées, et ses deux fils de trois et deux ans sont grièvement blessés<ref name="internat" />. Élu sénateur, Biden prête serment depuis l'hôpital où ses garçons sont admis<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>. Par la suite, Biden déclare plusieurs fois que le conducteur du camion conduisait sous l'empire d'un état alcoolique, mais la famille du chauffeur a nié cette affirmation et la police ne l'a jamais prouvée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Second mariage

Fichier:Joe and Jilly Biden early photo.jpg
Joe Biden avec sa femme Jill peu de temps après leur rencontre.

Le sénateur Joe Biden élève seul ses deux fils Beau et Hunter puis se remarie, en 1977, avec Jill Tracy Jacobs, enseignante, titulaire d'un doctorat en sciences de l'éducation de l'université du Delaware, avec qui il a une fille, Ashley, née en 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":6" />.

Son fils aîné, Beau Biden, est élu procureur général du Delaware en 2006 et 2010<ref name="beau" /> après avoir été capitaine dans une unité de la garde nationale du Delaware, et avoir servi en tant que major durant la guerre en Irak de 2003<ref name="beau">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il meurt à 46 ans d'un cancer du cerveau, en 2015. Son second fils, (Robert) Hunter Biden, plus controversé<ref name=":7" />, est avocat à Washington ; sa participation à partir de 2014 au directoire d'une des plus importantes compagnies gazières ukrainiennes, Burisma suscite des controverses en lien notamment avec la fonction de son père<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ashley Biden, sa benjamine, est diplômée en anthropologie culturelle de l'université de Tulane ; écologiste engagée en faveur de l'environnement, elle a fondé une marque éthique et travaille comme travailleuse sociale<ref name=":7" />. Par ses deux fils, Joe Biden est le grand-père de sept petits-enfants<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ascension politique

Débuts

Joe Biden est membre du conseil du comté de New Castle, dont il occupe le Modèle:4e du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Pendant son mandat au conseil de comté, Biden s'oppose aux grands projets d'autoroutes, qui, selon lui, pourraient perturber les quartiers de WilmingtonModèle:Sfn. Avant même d'être officiellement intronisé à ce mandat, Biden évoque déjà sa candidature sénatoriale quelques années plus tardModèle:Sfn.

Sénateur pour le Delaware

En Modèle:Date-, il est élu au Sénat des États-Unis sous l’étiquette du Parti démocrate : à l'âge de 29 ans, il devient le cinquième plus jeune sénateur de l'histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est constamment réélu jusqu'à son accession à la vice-présidence des États-Unis, recueillant régulièrement environ 60 % des votes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique intérieure

Fichier:Joe Biden in 1987 at White House.png
Joe Biden en 1987.

Président de la commission judiciaire du Sénat de 1987 à 1995, Joe Biden parvient à bloquer la nomination de Robert Bork à la Cour suprême des États-Unis et tente aussi, sans succès, de bloquer celle de Clarence Thomas, lors de sa nomination par le président George H. W. Bush. Les deux procédures sont marquées au Sénat par des attaques personnelles.

Parmi les lois dont Joe Biden est l'auteur ou le coauteur, la plus reconnue est celle de 1994 sur les crimes violents intitulée Modèle:Lang, plus connue sous le nom de « Biden Crime Law », celle également contre la violence domestique sur les femmes de 2000 (Modèle:Lang) mais dont une partie est déclarée par la suite inconstitutionnelle et enfin les lois contre les narcotrafiquants. Joe Biden est un farouche partisan de la propriété intellectuelle, lié à la Modèle:Lang, la Modèle:Lang et la Modèle:Lang. Il est un fort soutien du Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au comité des affaires étrangères

Membre du comité des affaires étrangères du Sénat, il en devient le chef de la minorité démocrate en 1997. En tant que tel, il est l'un des premiers, au milieu des années 1990, à demander la levée de l'embargo sur les armes à destination des musulmans de Bosnie<ref name="Gélie">Modèle:Lien web.</ref> lors de la guerre de Bosnie-Herzégovine et à qualifier le président serbe Slobodan Milošević de criminel de guerre. Il fut le coauteur en 1999, avec le républicain John McCain, futur adversaire d'Obama en 2008, d'une résolution du Congrès autorisant le président Bill Clinton à utiliser la force nécessaire pour faire cesser les violences contre les droits de l'homme au Kosovo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après les attentats du 11 septembre 2001, en tant que président du Comité des affaires étrangères du Sénat, il est le premier élu américain à se rendre en Afghanistan, en Modèle:Date, après la chute des talibans<ref name="NK">Modèle:Lien web.</ref>. Durant la présidence de George W. Bush, il soutient ainsi le président Hamid Karzai contre ceux qui, au sein de l'administration, préfèrent modérer son pouvoir en favorisant un schéma décentralisé et régional, quitte à favoriser les seigneurs de guerre<ref name="NK" />.

Fichier:Joe Biden, official photo portrait 2.jpg
Joe Biden en 2005.

Par ailleurs, Joe Biden organise des auditions sur l'Irak. Il en conclut alors que les États-Unis Modèle:Citation mais soutient une opération menée dans le cadre de l'ONU<ref name="Gélie" />. Comme l'extrême majorité du Congrès, il vote également en faveur du Patriot Act et, en Modèle:Date, en faveur de la résolution autorisant le président George W. Bush à mener des opérations militaires à l'encontre de l'Irak<ref name="internat">Modèle:Lien web.</ref>. Il n'en devient pas moins l'un des plus virulents critiques de la gestion de l'après-guerre, proposant la prise en charge par la communauté internationale de l'occupation du pays, ainsi que la partition de l’Irak entre chiites, sunnites et Kurdes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'historien Jean-Pierre Filiu estime que « la vision de l’Irak par Biden est définie par des critères strictement confessionnels, sans prise en compte du sentiment national irakien, ni des conséquences pour le reste du Moyen-Orient d’un éclatement du pays. [...] Dans un Irak encore largement multicommunautaire, surtout à Bagdad, le « plan Biden » aurait contribué, s’il avait été adopté, à accélérer le nettoyage ethnique perpétré par les milices confessionnelles<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. »

Il considère aussi que l'administration Bush se concentre trop sur l'Irak au détriment de l'aide à la reconstruction de l'Afghanistan<ref name="NK" />. Après y avoir été favorable, il s'est opposé, sans succès, au renforcement militaire des troupes militaires américaines en 2007 déclarant que le renforcement des effectifs sur place n'était Modèle:Citation.

Primaires présidentielles démocrates

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe Candidat aux élections primaires démocrates en vue de l'[[Élection présidentielle américaine de 1988|élection présidentielle de Modèle:Date-]], Biden est obligé d'abandonner la course présidentielle, à la suite du scandale provoqué par son plagiat d'un discours du leader travailliste anglais, Neil Kinnock, qu'il avait prononcé lors de sa campagne électorale dans l'État d'Iowa<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le scandale, révélé par l'équipe de campagne de Michael Dukakis, a également révélé une ancienne affaire de plagiat alors qu'il était étudiant en droit, vingt ans plus tôt. Son hospitalisation pour une double rupture d'anévrisme met fin à sa campagne électorale. Il lui faut Modèle:Nombre de convalescence avant de revenir au Congrès.

En 2003, Biden refuse d'être candidat aux primaires démocrates malgré les sollicitations de son camp. Candidat putatif à la vice-présidence au côté de John Kerry en 2004, il fait publiquement part de son choix personnel pour un ticket présidentiel entre Kerry et le républicain John McCain, un ami personnel des deux hommes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vingt ans après sa première tentative, il est de nouveau candidat en vue de l’élection présidentielle de 2008. Arrivé cinquième lors du caucus de l'Iowa, Joe Biden se retire de la course dès Modèle:Date- sans dans un premier temps prendre parti ni pour Barack Obama ni pour Hillary Clinton.

Colistier de Barack Obama en 2008

Modèle:Article connexe

Fichier:Biden Obama 3b.jpg
Joe Biden et Barack Obama lors de l'annonce de sa sélection comme candidat à la vice-présidence (Modèle:Date-, Springfield).

En Modèle:Date-, Barack Obama annonce l’avoir désigné pour être son colistier sur le ticket démocrate aux élections de novembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En choisissant Joe Biden comme colistier, Barack Obama opte selon les médias pour un homme qui lui permet de se prémunir de l'accusation d'Modèle:Citation, notamment en politique étrangère<ref name="atouts" />.

S'adressant à des donateurs de Seattle le Modèle:Date-, Joe Biden commet une « gaffe » en déclarant : Modèle:Citation Destinée initialement à démontrer la pugnacité et le courage de son jeune colistier en le comparant au JFK de la crise des missiles de Cuba, cette déclaration maladroite est exploitée par McCain, qui juge que le pays n'a pas besoin Modèle:Citation

Le Modèle:Date-, en tant que colistier de Barack Obama, il est élu vice-président des États-Unis. Ce même jour, il est également réélu sénateur du Delaware (un tiers du Sénat était renouvelé). Bien que se présentant à la vice-présidence, il maintient sa candidature à l'élection sénatoriale comme le permet la loi au Delaware. Le Modèle:Date-, avant sa prise de fonction comme vice-président, il démissionne de son poste de sénateur ; le démocrate Ted Kaufman le remplace jusqu'en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vice-président des États-Unis

Premier mandat

Fichier:Joe Biden official portrait crop2.jpg
Premier portrait officiel de Joe Biden comme vice-président des États-Unis (2009).
Fichier:Biden, berlusconi and medvedev.jpeg
Joe Biden, Silvio Berlusconi et Dmitri Medvedev en Italie en juin 2011

Comme le veut la tradition, Joe Biden retourne au Delaware peu après l’élection présidentielle. Il reste cependant en contact étroit avec Barack Obama afin de mener le projet de transition.

Joe Biden devient le Modèle:47e le Modèle:Date-, succédant au républicain Dick Cheney. Il est le premier vice-président américain issu du Delaware et le premier homme de confession catholique à occuper cette fonction<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa prestation de serment, dirigée par le juge à la Cour suprême John Paul Stevens, a lieu au Capitole.

Durant les premiers mois de l'administration Obama, Joe Biden joue un important rôle de conseiller auprès du président même si son travail reste discret<ref name="influential">Modèle:Article.</ref>. La vision de Biden de ce que doit être un vice-président marque clairement la rupture avec le très influent vice-président Cheney<ref name="influential" />.

Considérant que le président afghan Hamid Karzai faillit à sa tâche de pacifier le pays, il ne soutient plus guère ce dernier<ref name="NK" />. En Modèle:Date-, le conseiller à la sécurité nationale Antony Blinken est ainsi le seul à ne pas penser que d'importantes opérations de contre-insurrection doivent être montées contre les talibans<ref name="RC">Modèle:Lien web.</ref>. Biden veut en effet limiter l'engagement de l'armée américaine en Afghanistan<ref name=RC/>.

Par ailleurs, Joe Biden veut faire avancer le dialogue en cours entre les États-Unis et ses alliés les plus proches sur l'avenir de la sécurité européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au niveau international, Joe Biden est mentionné dans l'affaire Megaupload, son créateur Kim Dotcom accuse le vice-président des États-Unis d'avoir fermé Megaupload par intérêt pour la MPAA (Motion Picture Association of America), plus particulièrement pour son ami Chris Dodd, CEO de la MPAA<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Second mandat

Fichier:Joe Biden official portrait 2013.jpg
Second portrait officiel de Joe Biden comme vice-président des États-Unis (2013).

Le Modèle:Date-, il est réélu vice-président en tant que colistier de Barack Obama. Il prête serment le Modèle:Date- devant le Capitole.

Il se rend en France au début de l'année 2013, afin de rencontrer le président François Hollande, devant s’entretenir avec celui-ci sur la question de la guerre du Mali. Barack Obama lui a confié en Modèle:Date- la mission de trouver des propositions sur le port des armes à feu après la tuerie de l'école primaire Sandy Hook et la fusillade d'Aurora notamment. Avec un Congrès républicain et une forte influence de la Modèle:Langue, ses efforts sont vains. En Modèle:Date-, Biden accuse la Turquie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis d'avoir financé des groupes djihadistes en Syrie :

Fichier:Vice President Joe Biden visit to Israel March 2016 (25279790709).jpg
Joe Biden et Benyamin Netanyahou, avec leurs épouses, Modèle:Nobr.

Modèle:Citation Il fait cependant machine arrière quelques jours plus tard et présente ses excuses à ces États<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, cinq mois après la mort de son fils Beau et malgré un certain suspense, il annonce sa décision de ne pas se présenter à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors d'une visite au Mexique en 2016, il présente ses excuses au nom de son pays pour les propositions jugées racistes du candidat républicain Donald Trump, affirmant qu'il ne représente pas ce que la majorité des Américains pensent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, il entretient des liens avec plusieurs chefs d'État et politiciens latino-américains, ce qui lui vaut de se voir confier des responsabilités particulières liées à l'Amérique latine par Barack Obama. Durant son mandat de vice-président, il s'y rend seize fois, soit plus que tout président ou vice-président en fonction<ref>Modèle:Article</ref>.

Quelques jours avant de quitter ses fonctions de vice-président en 2017, il qualifie la Russie de Modèle:Citation pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Prises de position avant sa présidence

Positionnement politique modéré

Joe Biden est considéré comme appartenant à l'aile modérée du Parti démocrate. Ses positions sont considérées comme centristes et pragmatiques<ref name="Le Soir" />. Il présentera cette position comme un avantage pour battre Donald Trump, permettant les concessions nécessaires et bipartisanes pour faire voter des lois au congrès, contrairement aux démocrates plus progressistes et plus clivants<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date, alors que les États-Unis ont été le premier pays au monde à appliquer des taux d'imposition quasi « confiscatoires » sur les plus hauts revenus, il fait partie, avec Ted Kennedy, Al Gore, et John Kerry, des démocrates votant le Tax Reform Act, une réforme de l'impôt fédéral sur le revenu défendue par Ronald Reagan, qui conduit notamment à la réduction à 28 % du taux d'imposition marginal, ce qui en fait le plus bas de tous les pays développés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, Le Triomphe de l'injustice : richesse, évasion fiscale et démocratie, Seuil, Modèle:P..</ref>.

Rapports aux Afro-Américains

Fichier:Portrait of United States President Joe Biden.jpg
Joe Biden en Modèle:Date-.

L’image de Joe Biden a longtemps été celle d’un démocrate plutôt conservateur, peu concerné par la situation des Afro-Américains. Dans les années 1970, il s'est prononcé en faveur de sanctions contre le régime ségrégationniste sud-africain, mais s'est en revanche opposé au busing, une mesure qui visait à favoriser l’intégration raciale dans les écoles: Modèle:"<ref>Modèle:Article</ref>. Il s'explique à ce sujet en 1977 : « À moins que nous ne fassions quelque chose à ce sujet, mes enfants vont grandir dans une jungle raciale avec des tensions tellement élevées qu’elle va exploser à un moment donné ». Ses positions jugées plutôt conservatrices, ainsi que ses relations avec certains hommes politiques ouvertement racistes et ségrégationnistes tels que James Eastland et Herman Talmadge, lui seront reprochées par Kamala Harris, alors sa concurrente, lors de la primaire démocrate de 2020. Sa nomination en 2008 au poste de vice-président par Barack Obama, puis leur amitié visible, seront un tournant. En 2020, ses partisans afro-américains lui sauront gré d’avoir été le premier homme blanc colistier d’un homme noir à la présidence du pays<ref name="30septembre2020_lvsl.fr" />.

Sujets de société

Catholique pratiquant, il annonce en 2008 qu'il reconnaît le droit à l'avortement, mais il reste longtemps hostile à son financement public<ref>Modèle:Article</ref> ; il annonce dans le cadre de l'élection présidentielle de 2020 qu'il n'est plus opposé à l'usage de fonds fédéraux pour financer les avortements<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est lors de ses premiers mandats opposé au mariage homosexuel, mais change progressivement d'avis pour s'y déclarer publiquement favorable en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'oppose à la peine de mort depuis 2019 et souhaite son abolition au niveau fédéral<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Joe Biden's Criminal Justice Policy</ref>. Il est favorable à un contrôle renforcé de la vente des armes à feu, souhaitant rétablir l'interdiction de la vente des fusils d'assaut. En 2007, il a soutenu la régularisation des immigrés illégaux proposée par le président George W. Bush sous certaines conditions, notamment l'apprentissage obligatoire de l'anglais<ref name="atouts">Modèle:Lien web.</ref>.

Il se prononce en faveur de la fermeture du camp de Guantánamo et s'oppose aux commissions militaires chargées de juger en dehors du droit américain les « combattants ennemis », privés d'habeas corpus<ref>Modèle:Article.</ref>.

Élection présidentielle de 2020

Modèle:Article connexe

Primaires démocrates

Dès 2017, les spéculations sur sa possible candidature aux primaires démocrates pour l’élection présidentielle de 2020 se multiplient, notamment après la publication de ses mémoires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Perçu comme le grand favori de la course s'il choisit de se présenter, il annonce sa candidature aux primaires le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Joe Biden kickoff rally May 2019.jpg
Joe Biden lors de son premier discours de campagne, le Modèle:Date- à Philadelphie.

Si les médias mettent en avant son expérience et sa modération, il connaît un début de campagne difficile<ref name="JDD 2019">Modèle:Lien web.</ref>. Avant même son entrée en lice, il est notamment accusé d’attouchements et comportements inappropriés par plusieurs femmes, dont une élue démocrate<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il présente une nouvelle fois ses excuses pour son comportement controversé durant l'audition d'Anita Hill en 1991, quand celle-ci témoigna contre un juge de la Cour suprême qu'elle accusait de harcèlement sexuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’âge de Joe Biden, qui deviendrait le président le plus âgé de l'histoire des États-Unis s'il était élu, est également vu comme un obstacle face à la jeunesse de plusieurs autres candidats<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Son positionnement politique plus centriste que ceux de ses adversaires (notamment Bernie Sanders et Elizabeth Warren)<ref name="Le Soir">Modèle:Lien web.</ref>, sa richesse personnelle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses prises de position passées (opposition au busing et au mariage homosexuel, soutien à l’Modèle:Lien, vote pour l'annulation du Glass-Steagall Act, vote en faveur du Violent Crime Control and Law Enforcement Act, vote pour la guerre d'Irak) lui attirent de vives critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, la révélation d'une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, au cours de laquelle le premier aurait demandé l’ouverture d'une enquête contre Hunter Biden, conduit au déclenchement d'une procédure de destitution (impeachment) contre le président des États-Unis. Joe Biden se défend de toute irrégularité dans l'affaire ukrainienne et accuse Donald Trump d'être le Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. La procédure contre le président n’aboutit pas, le Sénat, à majorité républicaine, votant contre la destitution.

À la fin de l’année 2019, Joe Biden rencontre certaines difficultés lors de ses déplacements. Il est en effet moqué pour son slogan de campagne, Modèle:Citation, jugé dépassé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, lors d'une réunion en Iowa, il s'emporte contre un électeur qui l’accuse d’être trop vieux pour devenir président et d’avoir favorisé l’accès en Ukraine de Hunter Biden lorsqu’il était vice-président<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Malgré ses faiblesses et ces événements, il reçoit, avant même le début officiel des primaires, le soutien de plus de mille mandataires publics, y compris celui d’anciens responsables nationaux démocrates comme John Kerry<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il déclare que s’il est élu Président, il proposera la nomination de Barack Obama à la Cour suprême<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est cependant vivement critiqué par Alexandria Ocasio-Cortez, figure progressiste de l’aile gauche du Parti démocrate<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui déclare que dans un autre pays elle ne serait probablement pas membre du même parti politique que Joe Biden<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Joe Biden (49405318867).jpg
Joe Biden en campagne à Des Moines (Iowa) en Modèle:Date-.

Lors du caucus de l’Iowa, qui se tient le Modèle:Date-, il arrive en quatrième position, derrière Pete Buttigieg, Bernie Sanders et Elizabeth Warren<ref>Modèle:Lien web</ref> ; ce résultat, qu'il juge lui-même décevant, fragilise son statut de favori<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la primaire du New Hampshire qui suit, il termine en cinquième position<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du caucus du Nevada du Modèle:Date-, il décroche la deuxième place, derrière Bernie Sanders<ref>Modèle:Lien web</ref>. Notamment grâce à une bonne performance lors d'un débat télévisé entre les prétendants démocrates<ref>Modèle:Lien web.</ref> et au soutien de l’influent député Jim Clyburn<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il remporte le Modèle:Date- la primaire de Caroline du Sud avec 48 % des voix contre 20 % pour Bernie Sanders<ref>Modèle:Lien web</ref>, dans un État où les électeurs démocrates sont majoritairement afro-américains<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la foulée, il reçoit le soutien des anciens candidats Pete Buttigieg<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Amy Klobuchar<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Beto O'Rourke<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le rebond de Joe Biden se confirme le Modèle:Date-, lors du Modèle:Lang, où il déjoue la plupart des pronostics et remporte Modèle:Nombre (Alabama, Arkansas, Caroline du Nord, Maine, Massachusetts, Minnesota, Oklahoma, Tennessee, Texas, Virginie)<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Ces performances contribuent à raviver sa campagne et le positionnent au coude-à-coude avec Bernie Sanders pour décrocher l'investiture démocrate<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Michael Bloomberg, qui partage son positionnement modéré, se retire de la course et lui apporte son soutien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au cours des semaines suivantes, Joe Biden renforce son avance et reprend son statut de favori en remportant successivement l'Arizona, la Floride, l'Idaho, l'Illinois, le Michigan, le Mississippi, le Missouri et l'État de Washington<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":5" />. La pandémie de Covid-19, qui frappe durement les États-Unis à partir du mois de mars, limite les événements publics et interrompt la campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Bernie Sanders annonce son retrait de la course<ref>Modèle:Article.</ref> puis apporte son soutien à Joe Biden<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui devient le seul candidat démocrate majeur faisant campagne activement. Lors de la Convention nationale démocrate, le Modèle:Date-, Joe Biden est investi candidat à l'élection présidentielle après une nomination formelle annoncée par le sénateur Chris Coons et la représentante du Delaware Lisa Blunt Rochester<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il devient ainsi le candidat du Parti démocrate pour affronter Donald Trump lors de l’élection générale.

Il reçoit un soutien, unique dans la longue histoire des grandes revues scientifiques, d'une partie de la communauté scientifique. Des revues, parmi les plus importantes au monde, appellent les unes après les autres à voter contre Trump<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élection générale

Fichier:Biden Harris logo.svg
Logo de campagne de Joe Biden et Kamala Harris pour l'élection présidentielle de 2020.

Le Modèle:Date-, soit avant même le début officiel des primaires démocrates, Joe Biden déclare lors d'un déplacement à Exter (New Hampshire) qu’il n’exclut pas de choisir un colistier issu du Parti républicain comme candidat à la vice-présidence s'il remporte l’investiture de son camp<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il indique qu'il choisira une femme pour être candidat à ce poste s'il remporte les primaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce finalement qu'il choisit la sénatrice Kamala Harris pour être sa colistière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reçoit le soutien de Barack Obama et d’Hillary Clinton dès le mois d’Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il fait campagne sur une augmentation des impôts, essentiellement sur les hauts revenus et les entreprises ; le renforcement et l'extension de l'Obamacare ; un plan d'investissement pour promouvoir le label « Made in America » ; un plan d'investissement dans les infrastructures de Modèle:Unité de dollars sur dix ans ; l'atteinte de la neutralité carbone en 2050 et un retour immédiat des États-Unis dans l'Accord de Paris sur le climat (dont la sortie officielle, décidée par Donald Trump, advient le Modèle:Date-, au lendemain de l'élection présidentielle) ; un investissement de Modèle:Unité milliards de dollars sur dix ans dans la Modèle:Cita ; l'interdiction des nouveaux permis pétroliers sur les terres fédérales ; un possible retour dans l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien « si Téhéran revient au respect de l'accord » ; un renforcement du financement des écoles situées dans les zones les moins riches, notamment pour revaloriser les salaires des enseignants ; le développement de la présence syndicale dans les entreprises ; l'instauration d'un salaire minimum de Modèle:Unité de l'heure au niveau fédéral (puis une indexation sur le salaire horaire médian) ; la fin du programme de séparation des familles aux frontières et de l'interdiction d'entrée du territoire de musulmans en provenance de certains pays, instaurés par Donald Trump ; et un « chemin vers la citoyenneté » américaine pour Modèle:Nombre d'immigrés illégaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La campagne présidentielle est marquée par des émeutes dans le sillage de Black Lives Matter et par la pandémie de Covid-19, dont la gestion entraîne la diminution des intentions de vote en faveur de Donald Trump, que les sondages donnent devancé de dix points de pourcentage au niveau national<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce contexte, le candidat démocrate annule tout rassemblement et s’exprime uniquement depuis la cave de son domicile du Delaware. Il revient par la suite sur sa décision et annonce qu'il va faire campagne en personne dans les swing states<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Boyle Biden Rally, November 2020.jpg
Joe Biden en Modèle:Date-.

Les premiers résultats de l'élection présidentielle du Modèle:Date- sont trop serrés pour déclarer un vainqueur. Pendant quatre jours, le dépouillement des bulletins de vote se poursuit, laissant en suspens les résultats de l'Arizona, de la Caroline du Nord, de la Géorgie, du Nevada et de la Pennsylvanie. Le Modèle:Date-, les projections des médias américains CNN et AP attribuent la Pennsylvanie au démocrate, ce qui lui fait dépasser le nombre de Modèle:Nombre, chiffre confirmé peu après par Fox News<ref>Modèle:Lien web</ref>. Joe Biden, 77 ans, est élu président des États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avec plus de Modèle:Nombre de voix au niveau national, Joe Biden est le président élu ayant recueilli le plus de suffrages dans l'histoire américaine. Il devance Donald Trump de plus de sept millions de votes (près de cinq points)<ref name="NYT">Modèle:Lien web</ref>. Le score de Joe Biden en nombre de voix s’inscrit dans un contexte de nombre d’électeurs inscrits et d'un taux de participation records sur fond de votes par correspondance massifs dus à la pandémie de Covid-19 ; son adversaire obtient également le plus grand nombre de voix pour un candidat battu à une élection présidentielle, ainsi que pour un président sortant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Désormais président-élu, Joe Biden prononce son discours de victoire depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware. L'ancien vice-président s'engage à être « un président qui rassemble et non pas qui divise, le président de tous les Américains ». À New York, l'Empire State Building s'illumine aux couleurs du drapeau américain, alors que de nombreux citoyens manifestent leur joie, saluant sa victoire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transition

Donald Trump refuse d'accepter les résultats et son équipe lance des procédures judiciaires afin de contester les dépouillements. Comme il l'avait fait depuis le printemps 2020, Trump met en cause notamment la légalité des votes par correspondance, arrivés en grand nombre ce qui a retardé le dépouillement, et qui se sont montrés très largement favorables à Joe Biden, faisant basculer en sa faveur les résultats de plusieurs États clés. Il répète que c'est la fraude qui lui coûte la victoire, allégations jugées infondées par les observateurs de l'OSCE. Aucune preuve de fraude ne sera jamais apportée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Joe Biden and Tom Carper fist bumping at Biden's farewell address in Delaware.jpg
Joe Biden saluant Tom Carper lors de sa cérémonie d’adieux au Delaware, le Modèle:Date-.

Le nouveau président élu est rapidement félicité par les dirigeants occidentaux, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel<ref>américaine : Emmanuel Macron félicite Joe BidenLe Figaro, Modèle:Date-</ref>,<ref>à l'élection de Joe Biden à la présidence des États-UnisReuters, Modèle:Date-, 18:50 (reprise par Zonebourse)</ref>. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, se distanciant de Donald Trump, félicite ainsi Joe Biden et Kamala Harris pour leur Modèle:Citation (Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Johnson congratulates Joe Biden on and Kamala Harris on ‘historic achievement’ of election victoryThe Independent, Andrew Woodcock, Modèle:Date-</ref>. La présidente de la Confédération suisse, Simonetta Sommaruga, salue un Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Exprimant son espoir pour le monde, le [[Tenzin Gyatso|Modèle:14e]] félicite Joe Biden pour son élection et son choix d'une femme, Kamala Harris, comme vice-présidente<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lilly Greenblatt, The Dalai Lama congratulates President-elect Joe Biden, lionsroar.com, Modèle:Date-</ref>.

Début Modèle:Date-, la grande majorité des plus de 50 contestations de l'élection engagées par l'équipe de campagne de Donald Trump sont rejetées par les tribunaux locaux, et les recomptages confirment la victoire de Joe Biden dans les États en litige, tels que la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie, puis l'Arizona et le Wisconsin, qui certifient les uns après les autres que le candidat démocrate a bien recueilli la majorité des voix. Alors que la date limite du Modèle:Date- pour les recours est dépassée<ref>Modèle:Article</ref>, Joe Biden totalise 306 grands électeurs contre 232 pour le président sortant<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au-delà de cette date, les seuls litiges qui restent en cours sont un appel à la Cour suprême introduit par des États gouvernés par des républicains, au premier rang desquels le Texas, pour rejeter les résultats des États-clés<ref name="auto1">Modèle:Lien web</ref>.

La réunion du collège électoral a lieu le Modèle:Date- dans chacun des cinquante États : elle confirme l'élection de Joe Biden à la présidence avec 306 votes de grands électeurs contre 232 à Donald Trump<ref name="NYT2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Dans la foulée, le président russe, Vladimir Poutine, et le président brésilien, Jair Bolsonaro, adressent leurs félicitations à Joe Biden. Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell reconnaît la victoire de Joe Biden<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Joe Biden nomme Michael S. Regan à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), avec mission de restaurer l'Agence et de mettre en œuvre la nouvelle politique climatique et environnementale des États-Unis<ref name=BradyWP20201217>Modèle:Lien web</ref>.

Le vote des grands électeurs est certifié par le Congrès américain réuni au Capitole le Modèle:Date-, malgré une interruption de plusieurs heures due à l'assaut du bâtiment par une foule de supporters de Donald Trump<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Joe Biden et sa famille quittent le Delaware pour la capitale, Washington, où ils atterrissent à bord d'un avion privé en fin d'après-midi, le Modèle:Date-. Le futur président, alors accompagné de Kamala Harris, prononce un discours devant le Lincoln Memorial, et rend hommage aux quelque Modèle:Nombre aux États-Unis dans le cadre de la Covid-19. À cette occasion, quatre-cent-mille lumières sont disposées tout le long de la Reflecting Pool.

Président des États-Unis

Modèle:Article détaillé

Débuts

Investiture

Modèle:Article détaillé

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Joe Biden prêtant serment sur sa Bible personnelle, le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, Joe Biden prête serment sur les marches du Capitole, devenant le Modèle:46e des États-Unis. De nombreuses mesures sécuritaires sont prises par crainte de potentielles manifestations de soutien au président sortant. En raison de la pandémie de Covid-19, le National Mall est fermé au public, restreignant la possibilité pour celui-ci de venir assister en personne à la cérémonie d'investiture, qui est essentiellement suivie à la télévision. Les anciens présidents Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama assistent à la cérémonie. La chanteuse Lady Gaga chante l'hymne national. Pour la première fois depuis Andrew Johnson, en 1869, le président entrant en fonction ne rencontre pas son prédécesseur, Donald Trump ayant décidé de quitter la Maison-Blanche quelques heures plus tôt. Joe Biden se rend ensuite au cimetière national d'Arlington.

Âgé de Modèle:Unité lors de son investiture, Joe Biden est le plus vieux président de l’histoire américaine débutant un premier mandat.

Premiers décrets

Au soir de son investiture, Joe Biden signe Modèle:Unité, dont un instituant le retour immédiat des États-Unis dans l'accord de Paris sur le climat et un autre visant à rendre obligatoire le port du masque de protection dans les lieux publics fédéraux pour contrer la crise sanitaire. Le président Biden déclare à la presse que « l'ancien président Trump a écrit une lettre très aimable, mais [qu’il] ne dévoilera son contenu qu'avec sa permission, car cela est un échange privé ».

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Joe Biden signant un décret sur l’immigration, le Modèle:Date-.

Il met ensuite fin à la « Commission 1776 », créée par Donald Trump pour promouvoir un programme d'histoire plus conservateur dans les écoles américaines. Le décret présidentiel 13769, dit « Muslim Ban », signé par Trump et qui interdisait l'entrée des citoyens irakiens, iraniens, libyens, somaliens et soudanais sur le territoire américain, est annulé par Biden. Le nouveau président annule également le retrait du pays de l'Organisation mondiale de la santé, opéré sous l'administration précédente. Il signe un moratoire sur les forages d’hydrocarbures sur les terres et les eaux fédérales, et annonce le même jour l’organisation par les États-Unis d’un sommet de dirigeants sur le climat le Modèle:Date-, le jour de la Terre.

Politique intérieure

Gestion économique

Le Modèle:Date-, le Congrès des États-Unis adopte, par 220 voix contre 211, le plan de relance à Modèle:Nombre de dollars voulu par Joe Biden. Le plan prévoit la distribution de chèques de Modèle:Unité dollars à Modèle:Unité d’Américains et la réduction de moitié de la pauvreté infantile à travers une série d’aides et d’allègements fiscaux, ce qui est alors décrit par la presse nationale et l'administration comme une « victoire historique » pour les États-Unis. Le plan de relance est promulgué par le président le lendemain<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Mediapart160421">Modèle:Lien web.</ref>. Pour financer son plan d'investissement de Modèle:Unité milliards de dollars dans les infrastructures, Joe Biden engage une augmentation du taux d'imposition sur le bénéfice des entreprises de 21 à 28 %, ce qui en ferait l'un des taux les plus élevés au monde Modèle:Incise, et représenterait un prélèvement supplémentaire de 300 milliards de dollars sur les entreprises (soit 1,3 point de PIB) ainsi que la hausse d'impôt la plus importante aux États-Unis depuis 1968, alors que l'impôt sur les sociétés américain avait été en baisse quasi continue depuis 50 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="HausseFiscalité">Modèle:Article.</ref>. Afin de lutter contre l'optimisation fiscale, la réforme fiscale prévoit également une augmentation de la taxation minimale sur les profits réalisés par les entreprises à l'étranger (introduite par Donald Trump en 2017), de 10,5 % à 21 %<ref name="HausseFiscalité"/>. Dans les négociations internationales, l'administration Biden abaisse son exigence à un taux minimum international d’impôt sur les sociétés de 15 %, soit un niveau jugé acceptable par les Européens, proche de ce que paient en moyenne les géants du Web, et un peu plus élevé que le projet de taux unique porté par l’OCDE (de 12,5 %) : Romaric Godin de Mediapart évoque Modèle:Cita, voué à exercer Modèle:Cita<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, Joe Biden promulgue la loi sur la réduction de l'inflation, qui vise à réduire l'inflation en baisant les prix de différents produits tels que les médicaments<ref>https://www.lemonde.fr/international/article/2022/08/16/etats-unis-joe-biden-promulgue-son-vaste-plan-sur-le-climat-et-la-sante_6138203_3210.html</ref>.

Pandémie de Covid-19

Modèle:…

En Modèle:Date-, Joe Biden demande aux services de renseignement américains de lui fournir un rapport sur l'origine du Covid-19 dans un délai maximal de Modèle:Unité et appelle la Chine à faire la transparence sur le sujet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un possible accident de laboratoire ayant laissé s'échapper le virus depuis la Chine est alors de nouveau évoqué : cette théorie, à l’époque qualifiée de « complotiste », était celle retenue par l’administration Trump, qui mettait en cause l'Institut de virologie de Wuhan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au début de l’année 2022, la Cour suprême des États-Unis bloque sa décision d’imposer le vaccin contre la Covid-19 ou des tests diagnostiques réguliers dans les entreprises de plus de Modèle:Unité, tout en autorisant l’obligation de vaccination pour les employés des établissements de santé bénéficiant de fonds fédéraux<ref name="Jeudi noir">Modèle:Lien web.</ref>.

Crise migratoire

À son arrivée au pouvoir, Joe Biden assouplit la politique migratoire en vigueur : il suspend l’expulsion de sans-papiers, annonce un projet de loi pour leur accorder la citoyenneté et admet sur le sol américain des demandeurs d’asile se trouvant au Mexique. Mais il se retrouve rapidement confronté à un afflux de migrants illégaux. En Modèle:Date-, en pleine pandémie de Covid-19, le nombre d’arrestations de migrants à la frontière avec le Mexique atteignent leur plus haut niveau depuis la présidence Bush, avec plus de Modèle:Unité appréhendées, dont un nombre jamais atteint de mineurs non accompagnés (près de 20 000)<ref name="Huffingtonpost immigration">Modèle:Lien web.</ref>.

L’opposition républicaine explique cette crise par l’Modèle:Citation que Joe Biden aurait créé avec ses premières mesures et dénonce la situation sur le terrain. En effet, dans un contexte de crise sanitaire, les autorités américaines décident de limiter les entrées aux familles avec enfants ou mineurs non accompagnés, qui s’entassent à côté des points d’entrée officiels pour passer. Les structures d’accueil mises en place par le gouvernement sont également peu adaptées à la prise en charge d’enfants<ref name="Huffingtonpost immigration" />,<ref name="CI immigration" />.

En Modèle:Date-, Joe Biden rompt avec ses engagements électoraux en maintenant le quota de migrants de Donald Trump à Modèle:Unité annuelles sur le territoire américain alors qu'il avait promis de le porter à 60 000. Cette décision est critiquée par des élus de l’aile gauche du Parti démocrate, notamment Alexandria Ocasio-Cortez, tandis que les républicains estiment qu'il continue de minimiser la crise en cours<ref name="Huffingtonpost immigration" />.

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Joe Biden avec Kamala Harris, qu’il charge de gérer la crise migratoire.

Dans ce contexte, le président charge Kamala Harris de coordonner la lutte contre les flux migratoires au moyen notamment de négociations avec le Mexique et les pays d'Amérique centrale<ref name="CI immigration">Modèle:Lien web</ref>. En visite au Guatemala en Modèle:Date-, la vice-présidente tente de décourager les migrants illégaux de venir aux États-Unis en indiquant qu'ils seraient Modèle:Citation dans leur pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2022, selon The Economist, en raison du nombre record de migrants, Joe Biden doit faire marche arrière par rapport à ses promesses électorales et donne son accord pour des travaux visant à combler des brèches dans la barrière érigée par Donald Trump à la frontière entre les États-Unis et le Mexique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En octobre 2023, alors qu'il avait affirmé lors de sa prise de fonction que le contribuable américain ne payerait plus pour la construction de la barrière entre les États-Unis et le Mexique, Joe Biden annonce qu'il va faire reprendre la construction du mur entre les deux pays, s'estimant légalement contraint sur le sujet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique en matière d’éducation

En Modèle:Date-, alors que la dette étudiante atteint Modèle:Nombre de dollars et faute d'accord au Congrès, il renonce à son projet-phare de deux années d’université gratuite, Jill Biden indiquant que l’université publique « ne fait plus partie du programme »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, il prolonge le moratoire, instauré sous la présidence Trump au début de la pandémie de Covid-19, sur le remboursement des emprunts étudiants. En août 2022, il annonce l'annulation d'une partie de la dette contractée par les étudiants américains, mais cette mesure est censurée par la Cour suprême l'année suivante. Le président américain annonce alors un nouveau plan visant au même objectif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En matière d’environnement

Dès son investiture en Modèle:Date-, le président Joe Biden réintègre les États-Unis dans l'Accord de Paris sur le climat. En avril, Joe Biden organise un « Sommet des dirigeants sur le climat » au cours duquel il annonce un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines de 50 à 52 % d'ici à 2030, par rapport à 2005 ; l'engagement pris dans l'Accord de Paris en 2015 était une réduction de 26 à 28 % en 2025<ref>Véronique Le Billon et Joël Cossardeaux, Sommet sur le climat : Joe Biden remobilise les énergies, Les Échos, Modèle:Date-.</ref>, mais moindre que celui adopté par l'Union européenne. Selon Arnaud Leparmentier, journaliste du Monde, cette annonce a eu Modèle:Cita<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après des mois de négociations entre Biden et les législateurs, en Modèle:Date-, le Sénat adopte un projet de loi d'infrastructure, couvrant les infrastructures liées aux transports, aux services publics et au haut débit. Le président Biden signe la promulgation du projet de loi à la mi-Modèle:Date-.

À l'approche de la COP26, prévue du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Joe Biden intensifie ses efforts pour lutter contre le changement climatique au niveau national et international. Il promeut un accord selon lequel les États-Unis et l'Union européenne réduisent d'un tiers leurs émissions de méthane d'ici 2030 et tente d'ajouter des dizaines d'autres pays à cet accord. Il essaie de convaincre la Chine et l'Australie d'en faire plus et organise un forum en ligne des économies majeures sur l'énergie et le changement climatique pour faire pression sur les autres pays, afin qu'ils renforcent leur politique climatique. Joe Biden s'engage à doubler le financement climatique des pays en développement d'ici 2024. Toujours à la COP26, les États-Unis et la Chine concluent un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les deux pays sont responsables de 40 % des émissions mondiales.

Un second décret révoque le permis de construction de l’oléoduc Keystone qui devait transporter le pétrole brut canadien vers les États-Unis et suspend l’exploitation des combustibles fossiles dans le Refuge faunique national de l'Arctique en Alaska<ref name=":13">Modèle:Article</ref>. Joe Biden décide aussi que soient examinées toutes les mesures prises par l’administration précédente en matière environnementale pour définir dans quelle mesure celles-ci contribuent à la protection de l'environnement<ref name=":13" />. Durant le premier trimestre de la présidence Biden, 17 nouvelles mesures de protection de l’environnement ont été ajoutées et 22 des mesures régressives introduites par la Donald Trump ont été abrogées<ref name=":13" />.

Joe Biden crée également un nouveau conseil, l'Environmental Justice Advisory Council, qui dépend directement de la Maison-Blanche et promeut la justice environnementale<ref name=":13" />. Son administration a pour ambition d’atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 et d'investir massivement dans les énergies renouvelables<ref name=":13" />. D'ici la fin de la décennie 2020, l'administration Biden envisage l'extension du parc éolien offshore au large de la côte Est pour produire 30 gigawatts<ref name=":13" />.

Mesures sur les armes à feu

Alors que trois fusillades ont frappé le pays depuis son arrivée au pouvoir, Joe Biden annonce le Modèle:Date- la mise en place de mesures ciblées visant à limiter la prolifération des armes à feu aux États-Unis. La première de ces mesures vise à lutter contre les « armes fantômes », fabriquées de manière artisanale et sans numéro de série. Il annonce également le renforcement des règles concernant certaines armes de poing équipées d'un accessoire stabilisateur attaché au bras du tireur<ref>Modèle:Article</ref>.

Tensions avec le Congrès

Joe Biden rencontre rapidement des difficultés à faire adopter ses promesses de campagne par le Congrès, où les démocrates se montrent divisés sur son plan de relance et sa réforme électorale. Dans ce contexte, il rencontre des membres du Congrès et tente de rompre au Sénat avec l’usage de la majorité qualifiée au profit de la majorité simple mais sans succès, les démocrates Joe Manchin et Kyrsten Sinema s’y opposant<ref name="Jeudi noir" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tensions avec la Cour Suprême

Le Modèle:Date-, la Cour suprême à majorité républicaine renverse l'arrêt Roe v. Wade, qui garantissait le droit à l’avortement à l’échelle fédérale. Dans la foulée, le président Joe Biden déclare qu’il s’agit d’un « jour sombre pour les États-Unis », et parle d’une « erreur tragique ». Son prédécesseur, Donald Trump, affirme quant à lui que cette décision « suit la Constitution, et ramène tout au niveau des États, ce qui aurait toujours dû être le cas », et que cette décision résulte de « la volonté de Dieu »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élections de mi-mandat de 2022

Modèle:Article détaillé Affaibli dans les sondages depuis les premiers mois de sa présidence, Joe Biden s’implique activement dans la campagne démocrate pour les élections de mi-mandat (« midterms »), qui doivent avoir lieu le 8 novembre 2022 et renouveler le Sénat ainsi que la Chambre des représentants. Durant plusieurs semaines, il mobilise ses troupes lors de meetings lors desquels il appelle à « sauver la démocratie », et fait intervenir lors de grands rassemblements les anciens présidents Barack Obama et Bill Clinton, qui mènent la campagne à ses côtés<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon Le Figaro, Joe Biden « tente d’enrayer une défaite annoncée »<ref>Modèle:Lien web</ref>, et pourrait même faire face à une procédure de destitution si jamais le camp Républicain, mobilisé par l’ex-président Donald Trump, parvient à reprendre le contrôle de la Chambre des représentants<ref>Modèle:Article</ref>.

Finalement, Joe Biden perd le contrôle du Congrès à l’issue des élections mais conserve une majorité au Sénat, lui permettant de pouvoir continuer à gouverner<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique étrangère

Europe et Russie

Fichier:20220523 Fumio Kishida and Joe Biden 28.jpg
Joe Biden lors d'une visite officielle au Japon en 2022, où il est reçu par le premier ministre japonais Fumio Kishida et sa femme, Yuko.

En Modèle:Date-, alors qu’il est réputé pour être tenant d’une ligne hostile à la fédération de Russie, il qualifie son homologue russe, Vladimir Poutine, de Modèle:Citation et promet que celui-ci Modèle:Citation de ses actes, notamment de possibles ingérences dans l’élection présidentielle américaine de 2020 ; ces déclarations conduisent Moscou à rappeler son ambassadeur aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux hommes se rencontrent pour la première fois trois mois plus tard, en Suisse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour autant, l’amélioration des relations entre les États-Unis et l'Ukraine attendue avec l’élection de Joe Biden ne semble pas avoir lieu. En Modèle:Date-, son administration se met d’accord avec l’Allemagne pour lever les sanctions américaines visant le gazoduc russe [[Nord Stream|Modèle:Nobr]], un projet qui diminuerait drastiquement les approvisionnements en gaz de l’Ukraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les opposants à Poutine dénoncent cette décision, alors même que Joe Biden ne rencontre pas le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors de sa tournée de 2021 en Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La première sortie de Joe Biden à l’étranger comme chef d’État a lieu en Modèle:Date-, à l’occasion des sommets de l'OTAN et du G7 à Bruxelles. Il s’y montre particulièrement en retrait par rapport à son prédécesseur et aux autres dirigeants, et y affiche sa préférence pour un rapprochement avec l’Allemagne plutôt qu’avec la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il signe avec l’Australie et le Royaume-Uni un vaste « pacte de sécurité » pour contrer la Chine, entraînant une crise diplomatique avec la France, qui voit ainsi torpillé son contrat de trente milliards d’euros avec l’Australie pour la construction de douze sous-marins. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, déplore alors « une décision unlilatérale, brutale, qui ressemble beaucoup à ce que faisait Modèle:M. »<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que la crise diplomatique s'aggrave, le président Emmanuel Macron rappelle les ambassadeurs français en Australie et aux États-Unis, officiellement pour « consultations »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Joe Biden, la France et les États-Unis s’engagent à restaurer la confiance mutuelle entre les deux pays, le président français annonce le retour de l'ambassadeur à son poste, qui s'effectue le Modèle:Date-Modèle:Refsou.

Guerre en Ukraine

Durant l’invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, Joe Biden impose des sanctions économiques contre la Russie, et enjoint la communauté internationale à faire de même. Il autorise également l’envoi d’armements à l’Ukraine afin d’aider le pays à se défendre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Corée du Nord

À l’instar de Donald Trump, Biden se dit prêt à rencontrer le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, à la condition qu’il soit discuté du programme nucléaire nord-coréen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen-Orient

Comme indiqué avant son élection à la présidence, Joe Biden maintient l'ambassade américaine en Israël dans la ville de Jérusalem, conformément au choix controversé de Donald Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En juillet 2022, Biden est allé au Moyen-Orient en raison de la sous-pression aux États-Unis pour les prix élevés de l'énergie. Au cours de la visite, il a rencontré les dirigeants d'Irak, d'Égypte et des Émirats arabes unis pour discuter de leurs relations bilatérales. Le 16 juillet 2022, il a assisté à la conférence du CCG<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, il a ignoré l'appel des militants et des groupes de la société civile pour aborder les violations des droits humains commises par les dirigeants des régions MENA et sa visite a été critiquée par les défenseurs des droits de l'homme<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. De plus, son voyage a été une tentative de rapprocher les Saoudiens et les Israéliens.

Afghanistan

Modèle:Article connexe

Fichier:President Joe Biden with President Ashraf Ghani and Chairman Abdullah Abdullah.jpg
Joe Biden rencontrant les deux principaux dirigeants afghans, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, alors que les États-Unis se retirent de la guerre d'Afghanistan en pleine offensive des talibans (Maison-Blanche, Modèle:Date-).

Poursuivant le mouvement initié par le président Trump, il annonce en Modèle:Date- le retrait total des troupes américaines engagées dans la guerre d'Afghanistan depuis 2001 d’ici au Modèle:Date- suivant<ref name="Libé Afghanistan">Modèle:Lien web.</ref>. Les talibans profitent de cette décision pour lancer une offensive d’envergure face à une armée afghane dès lors très fragilisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Début Modèle:Date-, alors que le président des États-Unis jugeait encore le mois précédent Modèle:Citation, ces derniers multiplient les victoires et avancent vers Kaboul, tandis que l’évacuation d’urgence des diplomates américains est organisée<ref name="TV5 Afghanistan">Modèle:Lien web.</ref>.

Joe Biden est alors critiqué de toutes parts Modèle:Incise mais refuse de modifier son plan avec par exemple la mise en place d’un appui aérien à l’armée afghane : il avance le coût de cette guerre pour les États-Unis et exhorte les Afghans à Modèle:Citation<ref name="TV5 Afghanistan" />. Les évacuations nécessaires n’ayant pas été organisées en amont par l’administration Biden, des troupes sont renvoyées par les États-Unis pour sécuriser l'aéroport de Kaboul, où des attentats revendiqués par l’État islamique coûtent la vie à quelque Modèle:Unité, dont treize militaires américains, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier avion de l'armée américaine quitte finalement Kaboul le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de cet événement, alors que sa cote de popularité devient négative, le président Biden est associé à une image d'incompétence et de désinvolture, à l'image de Jimmy Carter lors de la crise des otages américains en Iran<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'occasion de la fin du retrait d'Afghanistan, il annonce la fin de l'ère des « interventions militaires » américaines et un recentrage de la force militaire du pays vers les « intérêts nationaux plus essentiels »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élection présidentielle de 2024

Modèle:Article détaillé Lors d’une conférence de presse organisée le 26 mars 2021, Joe Biden déclare « envisager » d’être candidat à sa succession lors de l’élection présidentielle de 2024, avec de nouveau Kamala Harris en tant que colistière<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par la suite, il réitère ce souhait publiquement à plusieurs reprises, affirmant aux médias américains qu’il serait « très chanceux » de pouvoir affronter de nouveau son prédécesseur républicain Donald Trump en 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans les sondages réalisées durant son mandat, testé face à Donald Trump ou Ron DeSantis, il est alternativement donné battu et réélu<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour certains commentateurs politiques et des membres du Parti démocrate, l’âge avancé de Joe Biden, premier président américain octogénaire de l’histoire, pourrait être un « frein » pour qu’il puisse se lancer de nouveau dans la course à la Maison-Blanche. À partir de Modèle:Date-, les médias internationaux relaient les inquiétudes des électeurs démocrates, qui considèrent que l’âge de Joe Biden « devient un sujet de débat politique », certains estimant que le président américain « teste les limites de l'âge et de la présidence » <ref>Modèle:Lien web</ref>. Un sondage indique alors que 64 % des démocrates estiment Biden « trop âgé » pour pouvoir se présenter de nouveau à l’élection présidentielle, et souhaitent l’investiture d’un autre candidat à sa place<ref>Modèle:Article</ref>.

Le 15 novembre 2022, son prédécesseur Donald Trump annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 depuis sa résidence en Floride. Dans un tweet, Joe Biden réagit en déclarant que « Trump a laissé tomber l’Amérique », estimant qu’il œuvrait à « truquer l’économie pour les riches », sans pour autant annoncer qu’il se représentera lui-même<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Joe Biden annonce officiellement sa candidature pour un second mandat le 25 avril 2023, dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, avec de nouveau Kamala Harris pour colistière. Il déclare être candidat afin de « finir le boulot », en insistant sur le « combat » pour la liberté et la démocratie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est donné grand favori des primaires démocrates par les sondages<ref>https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/etats-unis-joe-biden-un-president-impopulaire-mais-candidat-democrate-a-la-presidentielle-inconteste_AV-202304250420.html</ref>,<ref>https://www.slate.fr/story/237236/presidentielle-2024-democrates-etats-unis-joe-biden-mais-age-deuxieme-mandat</ref>. Au niveau national, les enquêtes d'opinion le donnent au coude-à-coude avec Donald Trump, affaibli par plusieurs affaires judiciaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que sa santé suscite des interrogations croissantes et qu'il aurait 86 ans à la fin d'un second mandat, les trois quarts des Américains doutent de sa capacité à être président jusqu'en 2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

État de santé

Durant la campagne présidentielle de 2020, l’état de santé de Joe Biden fait régulièrement l’objet de spéculations. Alors qu’il a précédemment été victime de deux attaques cérébrales, d’une embolie pulmonaire et d’une thrombose veineuse profonde, certaines déclarations incohérentes et son apparence éteinte interrogent et conduisent Donald Trump à le qualifier d'Modèle:Citation (Modèle:Citation). Refusant de passer un test neuropsychologique, Joe Biden se défend d’être sénile. Dans ces conditions, le choix de sa vice-présidente apparaît particulièrement important<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:President Joe Biden hosted the 2021 North American Leaders' Summit (2).jpg
Joe Biden et Justin Trudeau en Modèle:Date-.

Lors de la première année de sa présidence, il perd l’équilibre à plusieurs reprises, multiplie les gaffes diplomatiques, apparaît fatigué ou désorienté lors de rencontres internationales, se montre confus sur plusieurs sujets et tient de nouveaux propos incohérents<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, sa vice-présidente, Kamala Harris, exerce les prérogatives présidentielles en raison d’un examen médical passé par Biden nécessitant une anesthésie générale, faisant ainsi d'elle pour une heure et vingt-cinq minutes la première femme à exercer la fonction de présidente des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; à la suite de cette opération, son médecin le déclare physiquement apte à gouverner le pays, faisant notamment état d'un Modèle:Citation ne montrant aucun signe de trouble mental<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, contrairement à l’année précédente, une majorité d’électeurs sondés ne le considèrent pas « en bonne santé »<ref name="SO santé">Modèle:Lien web.</ref>.

À mesure qu’avance son mandat, le comportement du président américain alimente les interrogations sur sa santé mentale et sur une possible sénilité<ref>Vincent Derosier & Agathe Abelard, Joe Biden est-il sénile ?, rtl.fr, 28 octobre 2022</ref>,<ref>Manon Duran, Joe Biden serait-il sénile ? Des images sèment le doute..., santemagazine.fr, 27 octobre 2022</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Biden elephant in the room,spectator.co.uk, 8 novembre 2022</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Grayson Quay, The debate about Biden's age and mental fitness, theweek.com, 6 juin 2023</ref>. En juin 2023, alors que ses maladresses sont de plus en plus nombreuses, The Guardian constate que les préoccupations concernant les capacités cognitives du président, sujet auparavant principalement traité par les médias conservateurs, deviennent de plus en plus courantes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nick Robins-Early, The pro-Trump campaign attacking Biden’s mental health is ramping back up, theguardian.com, 11 juin 2023</ref>. L'Evening Standard estime en septembre suivant que « Joe Biden n’est plus assez bien mentalement pour être président »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Matthew d'Ancona, Joe Biden is no longer mentally well enough to be president, standard.co.uk, 12 septembre 2023</ref>.

Cote de popularité

Alors qu’il commence son mandat avec 55 % d’opinions positives, sa cote de popularité chute à l’été 2021, notamment en raison de sa gestion du retrait des troupes américaines d'Afghanistan<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="fivethirtyeight.com">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, un an après son élection, il tombe à un niveau historiquement bas de 42,5 % d’opinions favorables selon FiveThirtyEight, seul un président américain Modèle:Incise ayant été plus bas à ce moment de sa présidence depuis la Seconde Guerre mondiale<ref name="fivethirtyeight.com" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les principaux griefs des Américains concerneraient l'économie, sa gestion de la pandémie de Covid-19, l'inflation en hausse, l'insécurité et l'immigration<ref>Hélène Vissière, Joe Biden, an I : pourquoi une telle impopularité auprès des Américains ?, lexpress.fr, 10 décembre 2021</ref>,<ref>Marc Chalamet, Joe Biden, l’homme qui a déçu l’Amérique en un an seulement, leparisien.fr, 12 décembre 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biden approval rating drops to a new low of 41%, Reuters/Ipsos poll finds, reuters.com, 3 février 2022</ref>.

À l'été 2022, la popularité de Joe Biden chute au plus bas de la présidence sur fond de critiques concernant sa réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie et d'inflation<ref name="fivethirtyeight.com" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Joe Biden's popularity plummets to lowest point in presidency amid criticism of his response to Ukraine, telegraph.co.uk, 15 avril 2022</ref>,<ref>Joe Biden approval rating hits new low amid soaring inflation, thetimes.co.uk, 14 avril 2022</ref>. Sa popularité remonte sensiblement par la suite, sur fond notamment de meilleurs résultats économiques<ref name="fivethirtyeight.com" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Historique électoral

Élections présidentielles

Primaires démocrates

Année Parti Vote populaire Délégués Rang
Voix Pourcentage
2008 rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | DEM colspan=2 Modèle:NC Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:NC
2020 19 080 152 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er

Élections générales

Année Parti Fonction
briguée
Colistier Vote populaire Grands
électeurs
Rang
Voix Pourcentage
2008 rowspan=3 Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | DEM Vice-président Barack Obama
(président)
69 498 516 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er
2012 65 915 795 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2020 Président Kamala Harris
(vice-présidente)
81 268 757 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections sénatoriales

Résultats pour le poste de sénateur de classe 2 du Delaware<ref name="www.ourcampaigns.com">Modèle:Lien web.</ref>
Année Joe Biden Républicain Modèle:Lien Prohibition Libertarien Modèle:Lien NLP
Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs |
1972 50,48 % 49,10 % 0,35 % 0,08 %
1978 57,96 % 41,02 % 1,03 %
1984 60,11 % 39,89 %
1990 62,68 % 35,83 % 1,49 %
1996 60,04 % 38,13 % 1,21 % 0,62 %
2002 58,22 % 40,80 % 0,40 % 0,43 % 0,15 %
2008 64,69 % 35,31 %

Publication

Distinctions

Il est considéré en 2011 comme l'un des Modèle:Nombre les plus influents de la planète selon le Time Magazine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Time Magazine, Modèle:Date-.</ref>.

Le Modèle:Date-, Joe Biden reçoit (conjointement avec John Boehner) la médaille Laetare de l'université Notre-Dame-du-Lac, considérée comme la plus haute distinction pour les catholiques américains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ascendance

Modèle:Boîte déroulante/début

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Modèle:Traduction/Référence Modèle:Boîte déroulante/fin

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

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