Michael Bloomberg
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Michael Rubens Bloomberg Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à Boston, est un homme d'affaires et homme politique américain. Il est maire (républicain puis indépendant) de la ville de New York du Modèle:Date au Modèle:Date, date à laquelle il est remplacé par Bill de Blasio.
Selon le magazine Forbes sa fortune est estimée en 2018 à 50 milliards de dollars US, ce qui en fait la onzième personne la plus riche du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il se présente aux primaires démocrates pour l'élection présidentielle de 2020 mais suspend sa campagne après le « Super mardi », n'ayant pas obtenu les résultats qu'il espérait malgré l'investissement de plusieurs centaines de millions de dollars.
Biographie
Origines et études
Michael Rubens Bloomberg naît le Modèle:Date de naissance à Brighton (Boston), quartier de Boston, Massachusetts, dans une famille juive ashkénaze originaire de Biélorussie. Il grandit principalement à Medford, dans la banlieue de Boston. Diplômé en génie électrique de l'université Johns-Hopkins en 1964, Bloomberg est titulaire d'un MBA (Master en direction d'entreprise) de l'université Harvard. Pendant ses années d'étude, il a fait partie de la fraternité Phi Kappa Psi.
Homme d'affaires
Modèle:Article connexe Il est le fondateur de Bloomberg LP, une société de services et d'informations financières. Il a vendu les financial-information terminals aux firmes du quartier boursier new-yorkais de Wall Street. Sa compagnie possède un réseau de radios dont la principale est « 1130 WBBR-AM » (fréquence de New York). Avant de fonder sa compagnie, il était associé dans la banque d'affaires Salomon Brothers, où il dirigeait les services de courtage d'actions et, plus tard, le développement des systèmes.
Maire de New York
Élection
En 2001, il se présente pour le Parti républicain à l'élection du maire de New York. Ancien démocrate, il a choisi le Parti républicain pour éviter de passer par les élections primaires démocrates. Il dépense Modèle:Unité de dollars de son argent personnel lors de la campagne et emporte l'élection en Modèle:Date- avec 50 % des voix contre 48 % au démocrate Mark Green et succède ainsi au républicain Rudolph Giuliani en janvier 2002.
Premier mandat (2002-2006)
Dans sa gestion municipale, il se montre conservateur dans le domaine fiscal et économique et libéral sur les questions de société comme le contrôle des armes à feu, le mariage homosexuel et sur l'environnement. Cependant, il n'hésite pas à contrer l'opinion des médecins qui recommandent l'abolition pour cause de danger pour la santé d'une pratique de circoncision rituelle pratiquée par les juifs hassidiques<ref>Christopher Hitchens, God is not Great, p. 57</ref>.
Son salaire est d'un dollar symbolique par an<ref>http://www.slate.com/articles/news_and_politics/explainer/2008/12/is_a_1_salary_paid_in_installments.html Slate (magazine)</ref>.
Modèle:Référence nécessaire, il restreint le droit de fumer dans certains lieux publics dans la ville de New York ; cette restriction étant signalée par l'applique du drapeau de la ville<ref>http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/05/24/2504182_a-new-york-il-devient-interdit-de-fumer-dehors.html</ref>.
Il doit aussi faire face aux conséquences de la destruction du World Trade Center lors des attentats du 11 septembre 2001 : depuis la reconstruction sur le site jusqu'à la gestion des manifestations contre la guerre en Irak dans la ville qui accueille le siège de l'Organisation des Nations unies.
En 2004, il organise la venue à New York de la convention nationale républicaine en vue de l'élection présidentielle et fait campagne pour la réélection de George W. Bush<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Deuxième mandat (2006-2010)
En 2005, il se présente pour un nouveau mandat de maire. Modèle:Référence nécessaire.Le Modèle:Date, Michael Bloomberg est réélu pour un second mandat de quatre ans à la tête de la mairie avec 59 % des voix contre 41 % à Fernando Ferrer. Cette victoire dans une ville qui vote régulièrement démocrate lors des consultations nationales constitue alors le quatrième échec consécutif de ce camp à réinstaller l'un des siens à la mairie.
Au printemps 2007, Michael Bloomberg a promis une réduction de 30 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici à 2030 dans sa ville. Il a décidé de mettre en œuvre une politique de rénovation énergétique des gratte-ciel, de plantation d'un million d'arbres et d'instauration d'un péage pour les véhicules pénétrant dans Manhattan<ref>New York concentre son énergie sur ses vieux gratte-ciel - Thomas Dévry, Libération, 14 mai 2007</ref>.
En juin 2007, il rend sa carte du parti républicain et se déclare indépendant des deux grands partis américains. Il est alors la Modèle:20e du monde avec 22 milliards de dollars.
Troisième mandat (2010-2013)
Le Modèle:Date, il est réélu pour un troisième mandat avec un score moindre qu'auparavant, obtenant 51 % des voix, contre 46 % pour son rival démocrate Bill Thompson<ref>Bloomberg réélu de justesse maire de New York - Le Figaro, 4 novembre 2009</ref>.
Une semaine avant l'élection présidentielle de Modèle:Date-, Michael Bloomberg appelle à voter pour Barack Obama, le candidat démocrate<ref>« Michael Bloomberg soutient Obama et veut faire du changement climatique une priorité » - Le Monde, Modèle:1er novembre 2012</ref>.
Il porte à son crédit durant ses mandats la législation sur les armes à feu, la création d’écoles à charte et l'interdiction de fumer dans les lieux publics. Parmi ses revers, les observateurs notent le retoquage par la justice de sa mesure visant à interdire la vente de boissons gazeuses dans les fast-food à l'intérieur de contenants d'un litre. Il n'abandonne pas la politique pour autant, continuant à user de son super PAC « Independance USA », qui sert à financer les campagnes politiques dans le pays, en particulier de candidats favorables au contrôle des armes et à la réforme de l'éducation<ref>Maurin Picard, « Bloomberg libère son "trône" à New York », in Le Figaro, lundi 4 novembre 2013, page 8.</ref>.
Ne pouvant se représenter pour un quatrième mandat, il soutient alors Christine Quinn, la candidate présentée comme favorite dans le camp démocrate, avant d'être distancée par Bill de Blasio qui est finalement élu à la succession de Bloomberg le Modèle:Date.
Selon le New-York Times, au cours de ses trois mandats, Michael Bloomberg a investi près de 268 millions de dollars au cours de ses trois campagnes électorales successives. Michael Bloomberg a fait don de près de 263 autres millions à des associations new-yorkaises<ref>Michael Bloomberg a dépensé sans compter pour conquérir New York, le Figaro, 2 novembre 2014</ref>.
Période 2013-2020
Il est envoyé spécial de l'ONU sur les villes et les climats<ref>« Anne Hidalgo parle climat avec Michael Bloomberg », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », mari 16 septembre 2014, page 40.</ref>.
Critique à l'égard du candidat républicain Donald Trump, il renonce le Modèle:Date- à se présenter à l'élection présidentielle de 2016<ref>Modèle:Lien web</ref> comme indépendant<ref name="Fig">Jean-Marie Gonin, « Michael Bloomberg, de Manhattan à la Maison-Blanche ? », Le Figaro Magazine, semaine du 23 novembre 2018, p. 22-23.</ref> puis soutient la candidate démocrate Hillary Clinton<ref>Maurin Picard, « Ces conventions qui ont divisé l'Amérique », Le Figaro, samedi 30 / dimanche 31 juillet 2016, page 8.</ref>.
Il soutient Emmanuel Macron à l'élection présidentielle française de 2017<ref>Modèle:Article</ref>.
Il s'investit dans les élections de mi-mandat de 2018, puisant 110 millions de dollars des caisses de son comité d'action politique Independance USA pour soutenir financièrement 24 candidats démocrates à la Chambre des représentants. 21 sont élus, ce qui contribue à faire basculer la Chambre dans le camp démocrate<ref name="Fig" />.
Élection présidentielle de 2020
En Modèle:Date-, il déclare qu'il ne sera pas candidat à l’investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020, préférant s'engager dans la lutte contre le réchauffement climatique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En raison des difficultés rencontrées par le favori, Joe Biden, il indique en Modèle:Date- qu'il pourrait finalement être candidat. Il indique craindre les candidats démocrates plus progressistes et clivants, notamment Bernie Sanders et Elizabeth Warren<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il dépose un dossier de candidature aux primaires démocrates de l'Alabama et du Michigan<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui alimente les spéculations sur son ambition présidentielle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il se porte également candidat à la primaire démocrate de l'Arkansas, déclarant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce investir plus de 100 millions de dollars de sa fortune personnelle pour lancer une campagne publicitaire en ligne contre le président américain<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il annonce sa candidature aux primaires démocrates le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Il reçoit les encouragements de Jeff Bezos, PDG d'Amazon et première fortune mondiale, qui avait déjà manifesté son hostilité aux candidatures d'Elizabeth Warren et de Bernie Sanders<ref name=":0" />. Sa campagne est lancée avec la diffusion d'un très grand nombre de spots publicitaires. Le budget de cette première initiative initiale s’élève à 37 millions de dollars, dépensés en une seule semaine, soit la moitié des fonds collectés par son rival démocrate le mieux financé (Bernie Sanders) en huit mois<ref name=":0" />.
Sa stratégie électorale pour gagner les primaires démocrates consiste à délaisser les premiers États qui organisent leurs scrutins en février (Iowa, New Hampshire, Nevada, Caroline du Sud) et concentrer ses efforts sur ceux qui se prononcent le Modèle:Date- lors du Super mardi (Super Tuesday) afin de remporter un maximum de délégués nationaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette stratégie paraît similaire à celle d'Al Gore en 1988 ou à celle de Rudy Giuliani en 2008 qui furent des échecs même s'ils n'avaient pas la fortune de Bloomberg<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du Super mardi, il gagne le caucus des Samoa américaines<ref>Modèle:Lien web</ref> mais ne remporte aucun État malgré ses dépenses financières en campagnes publicitaires et en développement d’équipes de terrain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cet échec l’amène à suspendre sa campagne dès le lendemain du Super mardi et à se rallier à Joe Biden, dont il partage le positionnement politique modéré<ref>Modèle:Article</ref>.
Le 20 mars 2020, il annonce faire un don de 18 millions de dollars au Parti démocrate pour l'aider à battre Donald Trump lors de l'élection générale<ref>Modèle:Lien web</ref>. En septembre 2020, il annonce offrir 100 millions de dollars afin de soutenir Joe Biden en Floride<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Distinctions
Prix et récompenses
- 2008 : Médaille d'or Richard A. Cook du The Hundred Year Association of New York<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2009 : Healthy Communities Leadership Award de la Fondation Robert Wood Johnson<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2009 : Prix Mary-Woodard Lasker pour le bien public de la Fondation Lasker<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2009 : Médaille Andrew Carnegie de Philanthropie<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2010 : Prix du Senateur John Heinz du Modèle:Lien
- 2010 : Modèle:Lien de l'American Academy in Berlin<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2011 : Prix Horatio Alger de la Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2014 : Prix Genesis, premier lauréat du prix, décerné par le Premier ministre d'Israël <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Décorations
- Fichier:Order BritEmp (civil) rib.PNG Chevalier commandeur d'honneur de l'ordre de l'Empire britannique en 2014. N'étant pas citoyen britannique, il ne peut pas porter le titre Sir, mais peut utiliser les post-nominaux KBE<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Honneurs
- L'université Johns Hopkins School of Hygiene and Public Health, créée en 1916, est renommé Modèle:Lien le Modèle:Date, en l'honneur des dons répartis sur plusieurs décennies, d'une hauteur de 2.9 milliards de dollars en 2001.
Doctorats honoris causa
Il a obtenu plusieurs doctorats honoris causa : Modèle:Colonnes
Apparitions
Il apparaît dans le dernier épisode de Larry et son nombril ; il interdit l'accès de New York au héros à cause d'une dispute avec Michael J. Fox. Il apparaît également dans l'ultime épisode de la série Gossip Girl.
Il apparaît comme maire de New York dans la série Law and Order (New York, police judiciaire).
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases vie publique
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Officiel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Risky Business
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 5 Dire Warnings From Bipartisan Report on Climate Change's Economic Impact; Risks include flooding, disruption to farming, and dangerous heat. 25.6.2014 National Geographic
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