Empire State Building
Modèle:Titre en italiqueModèle:Infobox Gratte-ciel
L’Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> est un gratte-ciel de style Art déco situé dans l'arrondissement de Manhattan, à New York. Il est situé dans le quartier de Midtown au 350 de la [[Cinquième Avenue|Modèle:5e]], entre les Modèle:33e et Modèle:34e. Inauguré le Modèle:Date, il mesure Modèle:Unité (443,2 avec l’antenne) et compte Modèle:Nobr.
En 2022, il est le septième immeuble de la ville de New York par sa hauteur d'antenne, derrière le One World Trade Center et la Central Park Tower. Il avait retrouvé sa première place à la suite de l'attentat terroriste du 11 septembre 2001 qui a causé la destruction des tours jumelles du World Trade Center, mais l'a reperdue en 2012 avec la construction du One World Trade Center<ref>Modèle:Article.</ref>. L'Empire State Building a été pendant des décennies le plus haut immeuble du monde. Il tire son nom du surnom de l’État de New York, Modèle:Langue.
Considéré comme l’une des Sept Merveilles du monde moderne par l’American Society of Civil Engineers, l'Empire State Building est un immeuble caractéristique du panorama urbain new-yorkais, et compte parmi les symboles les plus célèbres de New York. Au Modèle:86e, un observatoire ouvert au public offre une vue panoramique impressionnante sur New York. Le sommet de l’édifice est éclairé en fonction des différents événements du calendrier, de la fête nationale américaine au marathon de New York.
L’Modèle:Langue est présent dans de très nombreux films et séries télévisées se déroulant à New York. La mise en scène la plus célèbre de l’immeuble se déroule pendant le film King Kong de 1933 dans lequel le gorille géant l’escalade pour échapper à ses poursuivants et aux avions.
Histoire
Conception et organisation du chantier
Les plans de l’Modèle:Langue ont été réalisés par la compagnie d’architectes Shreve, Lamb and Harmon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0" />. L’architecte en chef, William F. Lamb<ref>Modèle:Lien web.</ref>, décrit le projet qu’on lui avait attribué en ces mots : Modèle:Citation bloc
Les plans furent achevés en l’espace de deux semaines et s’inspiraient de ceux du Reynolds Building<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> qui avait été réalisés par le même cabinet d’architectes, et ceux de la Carew Tower, située à Cincinnati, qui avait, elle, été réalisée par l'architecte Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La construction fut placée sous la direction de Starrett Brothers and Eken<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le chantier était financé par John J. Raskob (ex-dirigeant de General Motors), qui avait créé, en 1929, associé à Modèle:Lien, Modèle:Lien et Ellis P. Earle l'Empire State, Inc<ref>Modèle:Lien web.</ref> La construction était ainsi supervisée par Alfred E. Smith<ref>Modèle:Article.</ref>, ancien gouverneur de l’État de New York et candidat malheureux de la présidentielle de 1928, nommé président de l’entreprise par Raskob. Le coût total du projet s’éleva, terrain compris, à Modèle:Nombre mais, du fait du krach boursier de 1929, la valeur du bâtiment ne dépassa pas Modèle:Nombre, c’est-à-dire un peu plus de la moitié du budget initial.
Construction
Les travaux d’excavation débutèrent en janvier 1930 sur l'emplacement de l'ancien hôtel Waldorf-Astoria, rasé l'année précédente. Ces travaux permirent le début effectif de la construction le 17 mars. Jusqu’à Modèle:Nombre<ref>4 000 dans Will Jones, New York, Paris, Maxi-Livres, 2004, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> pouvaient travailler en même temps sur le projet, essentiellement des immigrés européens et plus d'une centaine d'ouvriers mohawks (les Ironworkers)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les nombreux ouvriers travaillant sur le chantier, les sky boys<ref>Modèle:Lien web.</ref> (littéralement : « Les garçons du ciel ») devaient assembler les différents composants de l’armature métallique de l’immeuble, à plusieurs centaines de mètres du sol, souvent sans la moindre protection. Il nous reste de nombreuses images de ces ouvriers, notamment plusieurs photographies sur lesquelles on les voit déjeuner, assis sur des poutres, au-dessus du vide<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon un rapport officiel, cinq ouvriers trouvèrent la mort durant la construction<ref>Modèle:Article.</ref> : ce chiffre ne comprenait étonnamment aucun sky boy, qui étaient pourtant les ouvriers qui prenaient le plus de risques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Empire State Building Trivia and Cool Facts, About.com.</ref>. Les premiers travaux de maçonnerie débutèrent en juin 1930 et s’achevèrent le 13 novembre de la même année. La construction évolua au rythme de quatre étages et demi par semaine<ref name="insecula">Détails de la construction.</ref> et a requis environ sept millions d’heures de travail<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, Alfred E. Smith posa la pierre angulaire symbolique du bâtiment, devant une foule de cinq mille personnes, avec une truelle en argent<ref>Histoire de l’Empire State Building.</ref>. L’immeuble ouvrit ses portes le Modèle:Date- 1931. La construction dura un an et quarante-cinq jours, soit un total de Modèle:Nobr (dimanches et vacances compris) ce qui permit au gratte-ciel d’être achevé avant la date prévue. L’inauguration fut menée de façon très solennelle, puisque c’est le président des États-Unis de l’époque, Herbert Hoover qui actionna l’éclairage de l’immeuble en appuyant sur un bouton depuis Washington<ref name="autogenerated1">Jacques Legrand (dir.), Chronique de l’Amérique, Paris, Larousse, 1989, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plus haut bâtiment du monde
Pendant la construction de l’Empire State Building, deux autres grands bâtiments étaient sur le point d’être achevés, le 40 Wall Street et le Chrysler Building<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La « guerre » était ouverte entre H. Craig Severance et William Van Alen<ref>Modèle:Article.</ref>, architectes respectifs des deux gratte-ciel, et c’est finalement Van Alen qui la remporta grâce aux Modèle:Unité de son Chrysler Building, achevé en 1930. Mais le succès de Van Alen et de Walter Chrysler fut bref, puisque moins d’un an plus tard, l’Empire State Building s’imposait de loin comme le nouveau détenteur du record du plus haut bâtiment au monde. Le succès était double pour Raskob, qui dépassait son rival Chrysler sur un autre terrain, en tant que fondateur de General Motors. L’antenne, installée en 1952 accentua encore l’avance de l’Empire State Building sur ses rivaux, puisqu’il resta le plus haut bâtiment du monde jusqu’en 1967, année de la construction de la tour Ostankino (Modèle:Nobr) à Moscou<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Premières années difficiles
Le bâtiment ouvrit ses portes au moment où la Grande Dépression frappait les États-Unis. La moitié des bureaux restèrent vides<ref name="autogenerated2">Alessandra Capodiferro, Merveilles du monde : Chefs-d’œuvre du génie humain, Sélection du Reader’s Digest, 2004, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, faute de locataires. Cela amena les New-Yorkais à surnommer ironiquement le gratte-ciel « Modèle:Langue » (Modèle:Langue signifiant « vide »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant cette période de récession économique, l’immeuble coûta plus d’argent qu’il n’en rapporta, et l’Empire State Building ne devint pas rentable avant 1950. Ces difficultés financières contraignirent Raskob à vendre l’immeuble en 1951, pour un montant avoisinant les Modèle:Nobr de dollars, à un groupe dirigé par Roger I. Stevens<ref>Modèle:Article.</ref>. Mais ce dernier le céda à son tour en 1954, à un groupe de Chicago, dirigé par le colonel Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L’opération se révéla intéressante étant donné que l’immeuble fut revendu pour Modèle:Unité de dollars<ref name="insecula"/>,<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>.
Bataille de propriété
L’Empire State Building était donc possédé depuis 1954 par Henry Crown, qui avait acquis l’immeuble pour Modèle:Unité de dollars. En 1991, une véritable guerre pour prendre possession du gratte-ciel le plus célèbre de New York débuta. En effet, cette année-là, le Prudential Trust (fonds prudentiel), qui détenait officiellement l’Empire State Building décida de le vendre<ref name=":1" />. Le prix demandé par le fonds était de Modèle:Nobr de dollars, mais en raison d’un bail de Modèle:Nobr sur l’immeuble (bail détenu par Leona Helmsley<ref>Modèle:Article.</ref>, veuve du milliardaire Harry Helmsley, et l'homme d'affaires américain Modèle:Lien), le futur possesseur du gratte-ciel recevrait Modèle:Unité de dollars par an. Un conflit opposant le magnat de l’immobilier Donald Trump, l’homme d’affaires japonais Hidekei Yokoi et sa fille Kiiko Nakahara<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Leona Helmsley<ref>Modèle:Article.</ref>, et Peter Malkin, débuta alors. Ce conflit ne s’acheva qu’en 2000, et c’est Trump qui remporta l’immeuble<ref>Tower of Power : The Battle for an Icon Nyc24 (rapport sur le conflit, en anglais).</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
À la suite des attentats du 11 septembre 2001, l’immeuble changea à nouveau de propriétaire. Le Modèle:Date, c’est Peter Malkin<ref>Modèle:Article.</ref> qui en prit le contrôle, moyennant Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors qu'il avait, selon le Wall Street Journal, lancé plusieurs offres d’achat consécutivement aux attaques terroristes qui avaient fait perdre de sa valeur au bâtiment. Le traumatisme des attentats avait même poussé les différents locataires à vouloir résilier leurs baux.
W&H Properties<ref>Modèle:Lien web.</ref> a repris la gestion du bâtiment, en août 2006 et lance fin 2009 un grand programme de rénovation de Modèle:Nobr de dollars sous la direction de Belle Architects & Planners<ref>« Vidéo : La rénovation de l'Empire State Building transforme l'immeuble de bureaux le plus célèbre au monde », Generation Nouvelles Technologie, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Accident aérien du B-25 Mitchell
Modèle:Article détaillé Le samedi Modèle:Date-, à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, un bombardier B-25 Mitchell<ref>Modèle:Lien web.</ref> s’écrasa sur la face nord de l’immeuble au niveau du Modèle:79e, alors qu’il volait par un épais brouillard (le brouillard fut tel que le pilote aurait dit aux contrôleurs « … c'est très difficile, je ne vois même pas l'Empire State… »). L’incendie fut éteint en Modèle:Nobr mais Modèle:Nobr périrent dans l’accident<ref>François Weil, Histoire de New York, Paris, Fayard, 2005 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les rescapés, Betty Lou Oliver, opératrice d’ascenseur<ref>Modèle:Lien web.</ref>, a survécu à une chute de Modèle:Nobr, à l’intérieur d’un ascenseur, ce qui demeure encore aujourd’hui un record du Guinness<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En dépit des dégâts et des décès, le bâtiment ouvrit tout de même normalement ses portes le lundi suivant<ref>http://www.esbnyc.com/tourism/tourism_facts_esbnews_mar1996.cfm?CFID=14220&CFTOKEN=1408 « ESB in the news »], site officiel de l’Empire State Building, Rapport sur le crash].</ref>.
Suicides
En dépit des protections placées au sommet du gratte-ciel, environ trente personnes se sont suicidées en se jetant du sommet de l'Empire State Building. La barrière autour de l'observatoire du Modèle:86e a été ajoutée en 1947 après que cinq personnes eurent tenté de se jeter dans le vide, dont Evelyn Francis McHale le Modèle:1er mai à dix heures quarante<ref name="Morrissey">« Empire State leap ends life of girl, 20. », in New York Times, New York, Modèle:Date-.</ref>. La fiancée de vingt trois ans dont le visage est resté intact dans le métal broyé de la limousine sur laquelle son corps chuta<ref>Picture of the Week, in Life, Modèle:P., New York, Modèle:Date- Modèle:ISSN.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, inspira à Andy Warhol une des sérigraphies de Death and Disaster<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son écharpe blanche, accompagnant sa chute<ref name="Morrissey"/>, inspira également François Truffaut pour la scène d'introduction de La mariée était en noir. Ophélie des temps photographiques<ref>S. Schwartz, Du désir et de la mort, dans Les Paradoxes du désir - {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} rencontre internationale de l’École de Psychanalyse des Forums du Champ lacanien, IF-EPFCL, Paris, 2014.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Evelyn McHale, à la différence de l'Inconnue de la Seine, a expliqué ce qui figure « le plus beau des suicides »<ref>Modèle:Lien, « The most beautiful suicide », kottke.org, New York, Modèle:Date-.</ref> par un mot laissé sur la plate forme du quatre-vingt sixième étage, au lendemain d'une visite à son fiancé, l'ex-GI Barry Rhodes<ref>K. Mechan, citée dans Evelyn McHale, Codex 99, Cincinnati, Modèle:Date-.</ref> : « (…) Je ne ferais une bonne épouse pour personne. Il est bien mieux sans moi (…) j'ai trop des tendances de ma mère. »<ref>« Girl Who Leaped to Death Planned Wedding » dans Troy - The Times Record, Modèle:P., Troy (New York), Modèle:Date-.</ref>.
Les cas les plus récents de suicide remontent à 2004, 2006, 2009, 2010. Le suicide le plus récent connu est celui de l'étudiant de l’université Yale, Cameron Dabaghi, qui s'est suicidé le Modèle:Date en sautant de la terrasse d'observation du Modèle:86e de l'Empire State Building<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deux personnes sont connues pour avoir échappé à la mort après avoir tenté de se suicider en se jetant du sommet de l'immeuble. C'est le cas de Thomas Helms qui tenta le Modèle:Date, à l'âge de Modèle:Nobr, de se suicider en sautant dans le vide depuis le Modèle:86e. Mais ayant pris trop peu d'élan, il retomba sur la corniche du Modèle:85e, sans blessure trop importante<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1979, c'est Elvita Adams<ref>Modèle:Lien web.</ref>, jeune femme âgée de Modèle:Nobr qui tenta de se donner la mort ; elle prit suffisamment d'élan pour sauter, mais une rafale de vent la ramena également sur la corniche du Modèle:85e, et elle s'en tira avec une hanche brisée.
Rénovation et efficacité énergétique
En 2010, la rénovation de l'intérieur de l'Empire State Building a été achevée<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. Elle avait pour objectif de renforcer l'efficacité énergétique du gratte-ciel new-yorkais. Les quelque Modèle:Nombre à double vitrage du bâtiment ont été rénovées et une couche supplémentaire de film isolant a été ajoutée<ref name=":2" />. Les espaces entre chaque vitre ont été remplis de krypton et de gaz argon, ce qui empêche le transfert de chaleur<ref name=":2" />. Un système automatisé lève et abaisse les stores en synchronisation avec le soleil<ref name=":2" />. Dans les espaces de travail, un système de lumières LED automatisées a été installé<ref name=":2" />. La rénovation a coûté Modèle:Nobr de dollars mais a permis, dix ans plus tard, d'économiser Modèle:Nobr de dollars par an sur la facture d'électricité<ref name=":2" />. La consommation d’électricité de l’Empire State Building a chuté de plus de 40%<ref name=":2" />. Chaque année depuis 2010, l’Empire State Building reçoit la certification ''Energy Star''. Parmi les scores d’efficacité énergétique fournis par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), l’Empire State Building a obtenu un A<ref name=":2" />.
Caractéristiques
Informations générales
L’Empire State Building culmine à Modèle:Unité, hauteur qui est portée à Modèle:Unité si l’on compte l’antenne située au sommet. Il a été le plus haut bâtiment de New York entre sa construction en 1931 et 1973, date de l’inauguration des tours jumelles du World Trade Center et le plus haut gratte-ciel du monde jusqu’en 1967<ref>« Histoire de l’Empire State Building », L’internaute (consulté le Modèle:Date-).</ref>. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, l’Empire State Building est redevenu provisoirement le plus haut immeuble de Big Apple jusqu'au Modèle:Date, où il fut dépassé par le One World Trade Center, achevé en 2013, dont la structure s'élève à Modèle:Unité de hauteur.
On considère souvent que l’Empire State Building possède Modèle:Nobr, alors qu’en réalité, seuls Modèle:Nobr sont occupés par des bureaux, pour une surface utilisable de Modèle:Unité<ref name="autogenerated2"/>. Un étage entier est réservé à l’observatoire au Modèle:86e, et les seize autres « étages » constituent en fait la flèche de l’immeuble, qui soutient notamment l’antenne de Modèle:Unité, au sommet du gratte-ciel. L’Empire State Building est cependant le premier bâtiment à avoir dépassé les cent étages. Le poids total du gratte-ciel est de Modèle:Nombre, et son volume est estimé à Modèle:Nobr de pieds cubes, ce qui représente environ Modèle:Unité de mètres cubes<ref name="facts">« Facts and Trivia », chiffres du site officiel.</ref>. Il comporte Modèle:Nombre<ref name="autogenerated1"/>, Modèle:Nobr, et Modèle:Nombre d’escalier, entre le rez-de-chaussée et le sommet. Les fondations de l’immeuble sont situées Modèle:Unité au-dessous du niveau du sol<ref>Dominique et Michèle Frémy, Quid 2004, Paris, Robert Laffont, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, et les sous-sols atteignent Modèle:Unité de profondeur.
L’Empire State Building emploie quelque Modèle:Nobr, dont environ 150 sont chargées de la maintenance.
Architecture
Contrairement à de nombreux gratte-ciel modernes, l’Empire State Building présente une façade assez classique, et une forme très conventionnelle, sans courbes dans un style art déco. Les deux auvents en acier, situés respectivement sur la Modèle:33e et la Modèle:34e conduisent au hall d’entrée, situé autour des ascenseurs centraux. Le hall a une hauteur équivalente à celle de trois étages, et comporte un relief en aluminium, qui représente le bâtiment sans son antenne (celle-ci n’a été ajoutée à la flèche qu’en 1952). Très richement décoré, majoritairement en marbre, (dont le marbre Bois Jourdan<ref>Modèle:Lien web.</ref>), le hall de l’Empire State Building est assez similaire à celui du Chrysler Building.
Matériaux
De nombreux matériaux ont été employés dans la construction de l’Empire State Building. L’armature faite de poutres d'acier à elle seule a nécessité Modèle:Nombre d’acier, ainsi que des volumes très importants de béton. Modèle:Nobr de briques et Modèle:Nombre de pierre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (granit et calcaire) ont été utilisées, dont Modèle:Unité de calcaire de l'Indiana pour les façades. À l’intérieur, Modèle:Unité de placage de marbre Rose Famosa et Modèle:Unité de placage de marbre d'Hauteville-Lompnes et de Rocheron ont été utilisés pour les couloirs, les ascenseurs, et les premiers étages. De l’aluminium a également été utilisé à l’intérieur et aussi à l’extérieur de l'édifice<ref name="facts"/>.
Influence architecturale
L’Empire State Building, en dépit de son architecture assez classique, a inspiré de nombreux architectes. Plusieurs bâtiments s’apparentent au célèbre gratte-ciel bien que ces ressemblances ne soient que partielles.
À Mexico, la Torre Latinoamericana ressemble beaucoup à l’Empire State Building<ref>Modèle:Lien web.</ref> : elle est aussi pourvue d’un observatoire et possède une antenne très similaire. La différence se fait au niveau de la façade, qui est essentiellement composée de verre et au niveau de la taille, puisque l’Empire State Building est deux fois plus haut que sa « jumelle » (qui atteint Modèle:Unité).
L’Empire State Building a en outre inspiré les gratte-ciels staliniens, dont l’université d’État à Moscou<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, et la Williams Tower à Houston<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À Montréal, se trouve l'édifice Aldred. Sa ressemblance avec l'Empire State Building a trait à ce que la taille de l'édifice est réduite graduellement aux huitième, treizième et seizième étages, formant une sorte de pyramide de type Art déco<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monument de la ville
L’Empire State Building est aujourd’hui le gratte-ciel le plus représentatif de New York, et peut être aussi l’un des gratte-ciel les plus célèbres au monde. Toutefois, il ne constitue pas, si l’on se réfère aux nombreux sondages, l'édifice préféré des habitants de Modèle:Langue<ref>New York.</ref>, en apparaissant souvent classé derrière son grand rival dans les années 1930, le Chrysler Building de William Van Alen<ref>The New York Times.</ref>.
Depuis le Modèle:Date, l’Empire State Building possède la distinction officielle de monument (landmark), distinction attribuée par la New York City Landmarks Preservation Commission (commission de préservation des monuments importants de la ville de New York). En 1986, l’Empire State Building a même reçu le titre de « Monument national historique » (Modèle:Langue) de la part du département de l'Intérieur des États-Unis. Une plaque commémorative a été installée à cette occasion. L’immeuble est aujourd’hui protégé ce qui traduit son importance pour la ville de New York, surtout depuis la disparition des deux tours jumelles qui avaient changé la Manhattan Skyline<ref>Silhouette de Manhattan.</ref> en 2001.
L’Empire State Building est un véritable monument de New York, et est parfois cité parmi les sept merveilles du monde moderne. Depuis juillet 1963, le hall du bâtiment abrite huit tableaux massifs, réalisés par Roy Sparkia et son épouse Renee Nemerov ; ils représentent les sept merveilles du monde, alors que le huitième représente l’Empire State Building<ref name="faits">Rubrique «faits et anecdotes », site officiel de l’Empire State Building.</ref>. Le bâtiment est visité chaque année par environ Modèle:Nobr de personnes<ref>Chiffres 2003 dans Dominique et Michèle Frémy, Quid 2004, Paris, Robert Laffont, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
L’entrée du bâtiment située sur la Cinquième Avenue, munie de six fenêtres, sert de salle d'exposition à des œuvres d’art provenant des nombreux musées de New York. L’exposition change plusieurs fois par an.
Illumination
Des projecteurs illuminent le sommet de l’Empire State Building la nuit, avec des couleurs associées aux différents événements qui ont lieu dans la ville (événements sportifs, comme l’US Open par exemple) mais aussi en fonction des événements qui ont lieu à l’échelle des États-Unis, ou même du monde. L’idée est venue de l’un des investisseurs du bâtiment, Modèle:Lien qui, de retour de Paris, décida de faire de New York l'autre ville de lumière. En 1976, l’immeuble fut éclairé de rouge, blanc et bleu, à l’occasion du bicentenaire de l’indépendance américaine<ref>« Un métier unique, gardienne des lumières de l’Empire State Building », Batiweb.</ref>. Ces trois couleurs seront complétées l'année suivante par une palette de neuf autres coloris. Au préalable, quatre projecteurs rotatifs de Modèle:Unité de diamètre et pesant Modèle:Nobr furent installés en 1956 au pied de la flèche afin de symboliser la liberté et pour souhaiter la paix dans le monde. Ces lumières représentaient l’équivalent de Modèle:Nobr de bougies si bien qu’elles étaient visibles à Modèle:Unité dans les airs et Modèle:Unité au sol. Au mois d'avril 1964, les Modèle:Nobr étages sont illuminés en blanc à l'occasion de l'exposition mondiale de New York. En 1984, Modèle:Lien va automatiser le système d’illumination du building en le dotant de Modèle:Nobr fluorescents de Modèle:Unité chacun placés autour du mât et de Modèle:Nobr fluorescents verticaux afin de créer un effet d’auréole dorée autour de la partie supérieure du mât. Le Modèle:Date, un show inédit avec pour vedettes Alicia Keys et l'immeuble est offert à la ville de New York et au monde par l'Empire State Building. Ce spectacle de sons et lumières inaugure le nouveau dispositif d'éclairage du bâtiment. Les tubes fluorescents ont été remplacés par des LED pilotées par ordinateur. Ce nouveau dispositif permet non seulement de parer le sommet de la tour (du Modèle:72e jusqu'au mât) de Modèle:Nobr de couleurs, mais offre aussi la possibilité d'avoir des effets d'éclairage dynamiques tels des ondulations, des fondus enchaînés croisés, des scintillements, des séquences, des effets stroboscopiques, de balayage et d’explosion<ref>Site multimédia de l'inauguration (en).</ref>.
De nos jours, le gratte-ciel s’illumine des couleurs bleu, blanc, rouge, non seulement pour la fête nationale américaine, le 4 juillet, mais aussi pour la fête nationale française, le 14 juillet<ref name="light"/>. Pour Noël, l’Empire State Building s’illumine de vert et de rouge<ref name="light"/>, couleurs traditionnelles des fêtes de fin d’année, ce qui représente, avec le sapin géant du Rockefeller Center, l’un des symboles les plus frappants de la saison de Noël à New York. En outre l’Empire State Building est parfois éclairé pour des événements exceptionnels. À l’occasion du Modèle:80e de Frank Sinatra, le gratte-ciel fut éclairé d’une lumière bleue, en référence au surnom de Sinatra, Ol’ Blue Eyes. Fin 2004, après la mort de l’actrice Fay Wray, le bâtiment fut même plongé dans une obscurité totale pendant quinze minutes, afin de rendre hommage à l'actrice qui avait contribué à rendre célèbre l'Empire State Building en tenant le rôle principal dans King Kong (1933).
En ce qui concerne les évènements sportifs, l’Empire State Building prend souvent les couleurs des équipes de la ville lorsqu'elles jouent à domicile. Ainsi, les soirs de match de l’équipe de NBA des New York Knicks, l’immeuble est illuminé en orange, bleu et blanc, alors qu’il prend les couleurs des hockeyeurs des New York Rangers, le bleu, le blanc et le rouge, les soirs de match au Madison Square Garden. Lors de l’US Open, l’un des tournois majeurs de la saison, le sommet de l’immeuble est illuminé en jaune<ref name="light"/>, en référence aux balles de tennis, pendant la quinzaine de jours du tournoi, fin août et début septembre. Le Modèle:Date, l’équipe universitaire de football de l’université Rutgers eut même l’honneur de voir sa couleur écarlate au sommet du gratte-ciel, à l’occasion d’un match contre l’université de Louisville, qui allait d’ailleurs être la plus grande victoire de l’histoire de l’école.
En 2001, après les [[Attentats du 11 septembre 2001|attentats du Modèle:Date-]], le bâtiment fut illuminé en bleu, blanc, rouge, les couleurs du drapeau américain, pendant plusieurs mois, avant un retour à la normale du calendrier des illuminations. L’année suivante, en juin 2002, lors du jubilé de la reine Élisabeth II, l’immeuble fut illuminé en violet et or, les deux couleurs de la royauté au Royaume-Uni<ref name="light"/>. Pour le maire de la ville, Michael Bloomberg, c’était un moyen de remercier la reine, qui avait fait jouer l’hymne national américain au palais de Buckingham, après les attentats, ainsi que le Royaume-Uni pour son soutien. Le Modèle:Date, à l'occasion de la sortie du film Les Simpson - Le Film en DVD, il fut illuminé en jaune<ref name="light">[1].</ref>.
Enfin, depuis l'élection du démocrate Franklin D. Roosevelt en 1932, la tradition veut que le jour de l'élection présidentielle, la célèbre tour revête les couleurs des partis des deux candidats, bleu pour les démocrates et rouge pour les républicains, avant de prendre uniquement la couleur du parti vainqueur.
Lors de la période de migration des oiseaux au printemps et en automne, les lumières du sommet de l’Empire State Building sont éteintes les nuits de brouillard, afin que les oiseaux ne se trompent pas de route et ne viennent pas s’écraser sur le gratte-ciel, attirés par les spots.
Événements et éclairage
Voici les principaux éclairages de l’Empire State Building, associés aux différents événements du calendrier. Cependant, ce tableau n’est pas exhaustif, et ne comprend pas l’ensemble des illuminations du gratte-ciel. En outre, à chaque couleur du tableau est associé l’évènement le plus important, car il se peut qu’une unique couleur soit associée à de très nombreux évènements comme c’est le cas de la couleur bleue par exemple<ref>Tower Lights, site officiel de l’Empire State Building (consulté le Modèle:Date-).</ref>. Ces illuminations sont traditionnellement utilisées entre 1976 et 2012, jusqu'à l'installation du nouveau dispositif d'éclairage permettant l'utilisation de nombreuses couleurs et effets de lumières multipliant les possibilités de célébration. Le calendrier des illuminations est publié sur le site officiel de l'Empire State Building<ref>Calendrier des illuminations (en).</ref>.
Couleurs | Événement(s) |
---|---|
Bleu | Memorial Day de la police |
Bleu et blanc | Jour de l’indépendance de la Grèce et jour des Nations unies |
Bleu, blanc et bleu | Jour de l’indépendance d’Israël |
Bleu, blanc et rouge | Modèle:Langue, le nom donné par les Américains au 14 juillet français, en mémoire de la prise de la Bastille |
Jaune et blanc | Printemps et semaine de Pâques |
Lavande et blanc | Jour des fiertés |
Noir, jaune et rouge | Jour de la réunification allemande |
Pas de lumières | Jour sans art, nuit sans lumières et lutte contre le SIDA |
Pourpre et blanc | Cause contre la maladie d’Alzheimer |
Rose et blanc | Lutte contre le cancer du sein |
Rouge | Saint-Valentin, semaine de prévention contre les incendies et LOVE Day célébré par Cartier en juin |
Rouge et blanc | Croix rouge |
Rouge, blanc et vert | Columbus Day |
Rouge et bleu | Journée des parents et du Droits des enfants |
Rouge et/ou bleu | Election Day (rouge et bleu pendant l'élection, puis bleu si les démocrates gagnent, rouge sinon) |
Rouge, blanc et bleu | Jour du Président, Modèle:Langue, jour de l’Indépendance et jour des Anciens combattants |
Rouge et jaune | L’automne |
Rouge, jaune et vert | Jour du Portugal |
Rouge, noir et vert | Jour du Modèle:Dr Martin Luther King Jr. |
Rouge et vert | Fêtes de fin d’année |
Vert | Jour de la Saint-Patrick, journée de la Terre |
Vert, blanc et orange | Jour de l’indépendance de l’Inde. |
Antenne
New York constitue le plus grand marché de médias au monde. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et la destruction des tours jumelles du World Trade Center, la quasi-totalité des stations de diffusion (radio et télévision confondues) transmettent à partir de l’antenne située au sommet de l’Empire State Building<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Seul le Condé Nast Building, situé dans le quartier de Times Square sert aussi de relais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À l’origine, le mât de l’édifice devait servir de point d’amarrage à des ballons dirigeables, considérés à l’époque comme les transporteurs de luxe du futur<ref>Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, Paris, Ellipses, 2003, Modèle:P..</ref>. Un ascenseur avait ainsi été spécialement mis en place entre le Modèle:86e et le Modèle:102e, afin de transférer les passagers qui devaient embarquer. Le projet fut abandonné en raison de risques importants, notamment à cause de courants d’air ascendants, engendrés par la taille de l’immeuble. La première tentative d’amarrage avait pourtant été un succès, mais lors du second essai, le dirigeable qui devait s’arrimer ne fut pas loin de se renverser, et son ballast rempli d’eau se déversa sur des passants, pourtant situés plusieurs blocks plus loin<ref name="faits"/>.
L’Empire State Building a servi pour la première fois de relais pour la Radio Corporation of America (ou RCA) le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une première petite antenne avait été placée au sommet du gratte-ciel après l’échec des expériences d’arrimage de dirigeables. RCA loua à bail le Modèle:85e, y plaça un laboratoire, et en 1934, Edwin Howard Armstrong installa en coopération avec RCA une antenne FM expérimentale<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais Armstrong et RCA se brouillèrent en 1935, et la station FM fut supprimée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:85e devint alors le centre de diffusion du réseau de télévision de RCA, avec une première chaîne expérimentale, W2XBS channel 1 qui devint, le [[1er juillet|Modèle:1er juillet]] 1941, WNBT Channel 1, et existe toujours aujourd’hui sous le nom de WNBC channel 4, chaîne du réseau NBC. Les stations radio de NBC (WEAF-FM, devenue WQHT) commencèrent de transmettre depuis l’Empire State Building en 1940<ref>Modèle:Lien web.</ref>. NBC conserva l’exclusivité de l’utilisation de l’antenne jusqu’en 1950, année où la Federal Communications Commission (commission fédérale aux médias) mit fin au monopole à la suite des plaintes de consommateurs désireux que les antennes de diffusion des six chaînes de télévision de l’époque soient réunies en un unique endroit, afin d’éviter des ajustements perpétuels des antennes de réception. La construction d’une antenne immense débuta alors, à l'emplacement du point d’ancrage en T des dirigeables. Cette nouvelle antenne, qui existe toujours aujourd’hui fut achevée en 1952<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une fois la nouvelle antenne achevée, de nombreuses radios se joignirent à la Radio Corporation of America, occupant les Modèle:81e, Modèle:82e et Modèle:83e. À partir de 1965, une nouvelle antenne fut ajoutée autour de l’observatoire du Modèle:102e, afin de répondre à une demande sans cesse croissante. Mais dès 1973, date d’achèvement des tours du World Trade Center, culminant respectivement à 413 et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Nobr avec les antennes.</ref>, la plupart des stations de télévision quittèrent le sommet de l’Empire State Building. Cela permit de rénover l’antenne, et les équipements de transmission, au profit des stations de radio qui restèrent sur place. La destruction des tours jumelles marqua le retour massif des stations de télévision.
Observatoires
L’Empire State Building, du fait de sa situation centrale dans l'arrondissement de Manhattan, et de sa hauteur de Modèle:Nobr, offre un panorama exceptionnel, non seulement sur la ville de New York et ses environs, mais aussi sur l’océan Atlantique, et des régions beaucoup plus éloignées, essentiellement dans le New Jersey.
Le gratte-ciel est pourvu de deux observatoires, le premier au Modèle:86e, et le second au Modèle:102e. L’observatoire du Modèle:86e est le plus célèbre, mais aussi le seul à être ouvert en permanence au public. Il offre un panorama unique à 360°. Depuis son ouverture au public en 1931, en même temps que celle de l’immeuble, l’observatoire a accueilli quelque Modèle:Nobr de personnes, parmi lesquelles de nombreuses célébrités. Parmi celles-ci, on retrouve la reine Élisabeth II, Fidel Castro en 1959, ou encore le footballeur Pelé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Famous visitors, site officiel de l’Empire State Building.</ref>. L’observatoire du Modèle:102e est quant à lui beaucoup plus petit. Il a été fermé en 1999, mais a rouvert en novembre 2005. Il reste fermé les jours de grande affluence.
L’observatoire est ouvert tous les jours de la semaine, Modèle:Nobr par an, de 8 h à 23 h 30 (dernier ascenseur). Les tarifs d’accès à l’observatoire du Modèle:86e sont variables selon l’âge des touristes, de Modèle:Unité pour les adultes (de 17 à Modèle:Nobr) à Modèle:Unité pour les jeunes (de 12 à Modèle:Nobr) et les seniors (plus de Modèle:Nobr). Les enfants (de 5 à Modèle:Nobr) doivent quant à eux débourser Modèle:Unité, alors que les bébés, ainsi que les militaires, portant leur uniforme peuvent monter gratuitement. L’accès à l’observatoire du Modèle:102e, selon les conditions d’ouverture coûte Modèle:Unité en plus<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Visitor information, site officiel de l’Empire State Building.</ref>.
Dans la culture populaire
King Kong
Le gratte-ciel apparaît pour la première fois au cinéma dans le film King Kong en 1933<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C’est incontestablement l’apparition la plus célèbre de l’Empire State Building sur le grand écran, étant donné qu’elle remonte quasiment à la construction du bâtiment, mais aussi parce que la fameuse scène où King Kong escalade le gratte-ciel a fait le tour du monde.
Cette scène où le singe géant escalade le plus haut bâtiment du monde de l’époque témoigne de l’influence que le gratte-ciel avait dès sa construction. En effet, l’Empire State Building était le seul véritable bâtiment de l’époque à la mesure de King Kong, ce qui explique le choix des scénaristes. Plusieurs autres films sur le thème de King Kong ont été tournés depuis, et l’Empire State apparaît dans quasiment toutes les versions, sauf celle réalisée par John Guillermin en 1976, où c’est l’une des tours jumelles du World Trade Center, bâtiment le plus haut de New York à l’époque qui est escaladée par King Kong. Dans le dernier film réalisé sur le thème de King Kong, sorti en 2005 et réalisé par Peter Jackson, King Kong escalade également l’Empire State Building, un Empire State Building totalement réalisé en images de synthèse.
En 1983, pour le Modèle:50e du film, un King Kong gonflable fut placé sur l’immeuble<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au cinéma
- Dans la série animée réalisée par Matt Groening, Futurama, qui est censée se dérouler en l’an 3000, l’Empire State Building est le seul bâtiment à avoir été conservé depuis l’ensevelissement de l’ancienne ville de New York. Il n’est cependant pas précisé si l’immeuble a été reconstruit, ou si ce sont les ruines de l’ancien gratte-ciel qui ont permis de le reconstruire.
- L’Empire State Building apparaît dans le film d’Andy Warhol Empire en 1964<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans ce film en noir et blanc, le gratte-ciel est filmé sans interruption pendant huit heures. Ce film a été sélectionné en 2004 dans le National Film Registry ce qui signifie qu’il est digne de figurer dans les archives de la Bibliothèque du Congrès.
- Dans Le Gendarme à New York, l'Empire State Building<ref>Modèle:Lien web.</ref> est le lieu où se tient le congrès international de la gendarmerie dans lequel Louis de Funès et ses collègues doivent représenter la France.
- La plate-forme qui se trouve au sommet de l’édifice a servi de cadre aux rendez-vous romantiques des deux films Elle et lui et Nuits blanches à Seattle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Dans le film Independence Day, le gratte-ciel est anéanti par un gigantesque vaisseau extraterrestre qui stationne à son sommet.
- Au début de Capitaine Sky et le monde de demain, un zeppelin s’amarre au sommet de l’Empire State Building. L'édifice réapparaît par la suite à l’arrière-plan d’une autre scène, où il est escaladé par King Kong.
- Dans Godzilla: Final Wars, le ptérosaure Rodan vole par-dessus l’Empire State Building, avant de se poser sur un autre bâtiment à proximité. La construction apparaît en arrière-plan, avant que Rodan ne continue son attaque de la ville, qui l’amènera à détruire la Statue de la Liberté.
- Dans la série télévisée Gossip Girl l'Empire State Building appartient à BASS INDUSTRIES, et donc a Charles Bass (Chuck).
- Un double épisode de la série Doctor Who (L'Expérience finale et DGM : Dalek génétiquement modifié) se déroule à l'Empire State Building, il sert de base à un groupe de survivants Daleks.
- Dans la série télévisée Les Sentinelles de l'air (Thunderbirds) de Gerry Anderson, un épisode montre le déplacement de l'Empire State Building par un tracteur atomique afin de réaménager ce quartier de New-York. Le gratte-ciel s’effondre sous son poids durant l'opération.
- Dans le film Percy Jackson : Le Voleur de foudre, tiré du roman éponyme de Rick Riordan, le « Modèle:600e » de l'Empire State Building est l'emplacement actuel de l'Olympe, légendaire cité des dieux grecs, qui se déplacerait donc avec le cœur de la civilisation occidentale.
- Dans le film Prédictions, une puissante vague émanant du Soleil recouvre l'Empire State Building et le fait s'effondrer.
- Dans la série FBI : Duo très spécial (White Collar), l'intrigue de plusieurs épisodes dans la Modèle:Nobr se passe autour de l'Empire State Building.
- Dans Modèle:Nobr, film américain réalisé par Sidney J. Furie, l'appartement de Lex Luthor est situé à son sommet.
Dans les jeux vidéo
Dans la série de jeux vidéo Grand Theft Auto, une copie de l’Empire State Building apparaît dans plusieurs titres. De plus, dans l'extension de Grand Theft Auto: The Ballad of Gay Tony, il est possible de sauter du bâtiment en parachute.
Dans le jeu vidéo Mafia II sorti en 2010 et dont l'action se déroule au début des années 1950, l'Empire State Building est le plus haut bâtiment de la ville fictive d'Empire Bay (inspirée de celle de New York).
On peut également l'escalader dans les jeux vidéo PrototypeModèle:Référence nécessaire, Prototype 2<ref>Modèle:Lien web.</ref> et [[Spider-Man 2 (jeu vidéo, 2004)|Modèle:Nobr]].
Il est également présent à Manhattan dans le mode libre de Lego Marvel Super Heroes et dans le dernier Spider Man sorti en 2018 sur Playstation 4.
Dans les jeux
- L'artiste et architecte américain Adam Reed Tucker en a conçu une version entièrement réalisée à partir de Lego, dans la gamme Lego Architecture.
Course de l’Empire State Building
Chaque année depuis 1978, les New York Road Runners organisent une épreuve de course d'escaliers dans le gratte-ciel, l’Empire State Building Run-Up<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Des concurrents provenant de toute la planète s’affrontent dans une course allant du rez-de-chaussée de l’immeuble à l’observatoire du Modèle:86e. Le record masculin est détenu par l’australien Paul Crake, qui a gravi les Modèle:Nombre (Modèle:Nombre de hauteur) en Modèle:Nobr en 2003. Chez les femmes, le record est détenu par l’autrichienne Andrea Mayr, avec une course de Modèle:Nobr en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parachutisme, escalade et base jump
Le Modèle:Date, deux parachutistes britanniques s'élancèrent du sommet de l'Empire State Building. Le premier parvint à prendre un taxi et à s'enfuir une fois posé, mais le second fut rattrapé par la police. Le Modèle:Date, deux cascadeurs sautèrent à leur tour en parachute du Modèle:86e, et parvinrent tous deux à s'enfuir une fois au sol<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site du New York Daily News (consulté le Modèle:Date-).</ref>.
En 1994, les Modèle:Unité de l'Empire State Building furent grimpés, à main nue et sans matériel d'assurance, par le grimpeur français Alain Robert<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, Jeb Corliss, cascadeur américain spécialisé dans le base jump, employé par la Discovery Channel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pénétra dans l'immeuble avec un parachute et une caméra (pour filmer son saut) grâce à un déguisement complexe qui échappa aux services de sécurité, afin de réaliser un saut du sommet de l'Empire State Building. Mais quelqu'un parvint à prévenir la police, ce qui permit à la sécurité d'empêcher Corliss de sauter<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de ghotamist L'affaire Rays Corliss (consulté le Modèle:Date-).</ref> et de l'arrêter.
Objet d'une expérience par la presse
Le New York Daily News a réussi, le Modèle:Date-, à faire enregistrer en Modèle:Nobr par le service du cadastre de la ville de New York, le transfert du titre de propriété de cet immeuble d'une valeur de Modèle:Nobr de dollars à une société fantôme, grâce à de faux documents, pour démontrer l'incurie de la ville concernant l'enregistrement des titres de propriété, des hypothèques ou autres transactions<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Accès
L’Empire State Building fait partie des bâtiments les plus visités de New York, non seulement du fait de sa popularité, mais aussi en raison de sa situation dominante par rapport à Manhattan : il offre aux touristes qui en rejoignent le sommet une vue remarquable sur l’ensemble de la ville. De nombreux moyens de transport permettent d’accéder au gratte-ciel ; plusieurs lignes de bus, mais aussi plusieurs lignes de métro, dont les lignes A, C, E, et les lignes 1, 2, 3, dans la station voisine de 34th Street-Penn Station.
Galerie d'images
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L'Empire State Building et le Chrysler Building, au second plan.
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Le relief du hall d'entrée de l'Empire State Building.
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L'Empire State Building par temps clair.
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L'Empire State Building à la tombée de la nuit.
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L'Empire State Building émerge au-dessus des autres bâtiments de Midtown.
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L'Empire State Building, de nuit, pendant les fêtes de fin d'année.
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L'Empire State Building, au loin depuis Chinatown.
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L'Empire State Building comme on le voit depuis la Modèle:34e.
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Vol d'avions F-16 devant l'Empire State Building.
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L'Empire State Building éclairé en jaune le premier jour du printemps et durant la semaine de Pâques.
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Panorama depuis le sommet du gratte-ciel, direction sud-est. On aperçoit le Flatiron Building en contrebas et au fond sur droite, le Financial District, au sud de Manhattan.
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Panorama depuis le sommet de l'Empire State Building, direction nord-est. On aperçoit notamment le Citigroup Center, le MetLife Building, la Trump World Tower et le Chrysler Building.
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Panorama depuis le sommet, direction nord-ouest. On aperçoit le 432 Park Avenue, Central Park, l'Husdon River et la Bank of America Tower. Le Condé Nast Building et sa longue antenne dans Times Square sont également visibles.
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Panorama depuis le sommet, direction est. On peut noter le contraste entre les immeubles moyens de Murray Hill et les gratte-ciels de Midtown.
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L'Empire State Building éclairé en bleu, blanc et rouge lors de la fête nationale américaine, le 4 juillet, mais aussi pour la fête nationale française, le 14 juillet.
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L'Empire State Building depuis le Rockefeller Center.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Tauranac, Scribner, The Empire State Building - The making of a landmark, éditeur : Scribner, édition : Reissue, 1995 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Deborah Hopkinson, James E. Ransome, Sky Boys: How They Built the Empire State Building, Schwartz & Wade Books, 2006 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elizabeth Mann, Alan Witschonke, Lewis Hine, Empire State Building: When New York Reached for the Skies, éditeur : Mikaya Press, édition : Reprint, 2006 Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carol Willis (dir.), Building the Empire State, W. W. Norton & Company, 2007
Photographies
- Peter Skinner, Antonio Attini, New York vu du ciel, White Star, Paris, 2006, Modèle:ISBN
- Judith Dupre (préface), Jorg Brockmann (photographies), One Thousand New York Buildings, Black Dog & Leventhal Publishers, 2003 Modèle:ISBN
- Will Jones, New York, Maxi-Livres, Paris, 2004 Modèle:ISBN
Articles connexes
- Chrysler Building
- Architecture à New York - Architecture aux États-Unis
- Liste des plus hautes constructions de New York
- Liste des plus hautes constructions des États-Unis
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Registre national des lieux historiques
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Empire State Building : A landmark - CBS Forum, Modèle:Date-
- The Skyscraper Center
- Structurae
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Empire State Building Tower Lights Calendar (calendrier des lumières de l'ESB)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} New York's Lighthouse - Mark Kingwell, The New York Times, Modèle:Date-
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