Robert Kagan

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Robert Kagan, né le Modèle:Date à Athènes, est un politologue américain. Il est le chef de file des néo-conservateurs et cofondateur avec William Kristol du think tank Project for the New American Century (PNAC).

Biographie

Diplômé de Yale, de la Kennedy School of Government d'Harvard et docteur en histoire américaine de l'American University, Robert Kagan devient en 1983 le conseiller en politique étrangère du républicain Jack Kemp et l'auteur des discours du secrétaire d'État George Shultz en 1984-1985, dans l'administration de Ronald Reagan.

Robert Kagan est à l'origine de la lettre du Modèle:Date envoyée à Bill Clinton pour lui demander de mener une autre politique en Irak, consistant à renverser Saddam Hussein pour préserver les intérêts américains dans le Golfe<ref>Letter to President Clinton on Iraq.</ref>.

Il est expert au Carnegie Endowment for International Peace<ref>Fiche de Robert Kagan Modèle:Lien archive</ref> et au German Marshall Fund of the United States<ref>Site du GMF</ref>.

Il est membre du Council on Foreign Relations.

Robert Kagan est un éditorialiste occasionnel du New Republic, de Policy Review, du Washington Post, et du journal néo-conservateur Weekly Standard.

En 2016, en vue de l'élection présidentielle il quitte le parti républicain, critiquant le « fascisme » de Donald Trump, et soutient Hilary Clinton<ref>This is how fascism comes to America, The Washington Post, par Robert Kagan</ref>.

En Modèle:Date, il écrit un article dans le magazine américain Foreign Policy<ref name="FP">Modèle:Lien web</ref> et repris ensuite sur Slate<ref name="SL">Modèle:Lien web</ref> dans lequel il s'inquiète de l'avènement potentiel d'une Troisième Guerre mondiale face à l'expansionnisme territorial démesuré, au militarisme croissant et à la politique hégémonique de la Russie (en Europe de l'Est) et de la Chine (à propos des archipels Spratleys, Paracels et des îles Senkaku), assimilées à des Modèle:Citation, telles l'Allemagne nazie ou le Japon responsables de la Seconde Guerre mondiale. Pour lui, de telles puissances insatisfaites de l'ordre international établi profitent de la faiblesse et du laxisme des démocraties occidentales pour adopter une attitude nationaliste, militariste et toujours plus belliqueuse ; il regrette la mollesse supposée de l'administration Obama devant les Russes et les Chinois<ref name="FP"/>,<ref name="SL"/>.

En septembre 2021, il publie dans le Washington Post un long éditorial dans lequel il met en garde contre la survenance aux États-Unis de « la plus grande crise politique et constitutionnelle depuis la guerre de Sécession » qu'il impute à la possibilité de voir Donald Trump se présenter aux élections présidentielles de 2024 et à la volonté des Républicains de décrocher la victoire « coûte que coûte<ref>Modèle:Article.</ref> ».

Robert Kagan vit aujourd'hui à Bruxelles avec sa famille.

Il est marié à la diplomate Victoria Nuland.

Publications

En anglais

Ouvrages traduits en français

Bibliographie

  • Pierre Guerlain, « Robert Kagan, un « néo-conservateur » emblématique », Revue LISA/LISA e-journal, Vol. II - Modèle:N° | 2004. Modèle:Lire en ligne

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Portail