George Washington

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

George Washington (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite phonétiquement selon la norme API.</ref>), né le Modèle:Date de naissance à Pope's Creek (colonie de Virginie)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et mort le Modèle:Date de décès à Mount Vernon (État de Virginie), est un homme d'État américain, chef d’État-major de l’Armée continentale pendant la guerre d’indépendance entre 1775 et 1783 et premier président des États-Unis d'Amérique, en fonction de 1789 à 1797.

Washington est l'un des planteurs les plus riches de la région avec son domaine de Mount Vernon, bien qu'il ait fini sa vie à court d'argent liquide, devant même emprunter pour se rendre à la cérémonie d'inauguration de son investiture en tant que président<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Grâce à sa participation à la guerre de Sept Ans qui se déroule entre 1756 et 1763, il devient rapidement célèbre des deux côtés de l'Atlantique et s'intéresse aux questions politiques. Son engagement dans la révolution américaine ainsi que sa réputation le portent au poste de commandant des troupes américaines, qu'il organise et mène à la victoire finale, avec l'aide des Français, sur la métropole britannique. Après le conflit, il participe à la rédaction de la Constitution des États-Unis et fait l’unanimité lors de la première élection présidentielle. Pendant ses deux mandats, George Washington montre ses qualités d'administrateur habile, malgré les difficultés internes et les conflits en Europe. Il a laissé son empreinte sur les institutions du pays et sur l’histoire des États-Unis.

Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis par les Américains, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la [[Pièce d'un quart de dollar américain|pièce de Modèle:Unité (Modèle:Langue)]] ainsi que sur le billet d'un dollar<ref name="autogenerated1">Modèle:Lien web.</ref>.

Biographie

Jeunesse

George Washington naît le Modèle:Date- au domaine de Pope's Creek, sur les rives du fleuve Potomac, au sud-est de l’actuelle Colonial Beach, dans le comté de Westmoreland en Virginie. Ses parents, Augustine Washington et Mary Ball, font partie de l’élite économique et culturelle des planteurs de Virginie, dans le sud des Treize Colonies. Le père est un planteur, mais aussi juge à la cour du comté de Westmoreland ; il est d’abord marié à Janet Butler avec qui il a trois enfants : Lawrence, Augustine Modèle:Jr. et Jane<ref name="Biography1">Modèle:Lien web.</ref> et qui meurt en 1729. Il épouse Mary Ball en 1731 qui lui donne plusieurs enfants<ref>George (1732-1799) ; Modèle:Lien (1733-1797) ; Modèle:Lien (1734-1781) ; Modèle:Lien (1736-1787) ; Modèle:Lien (1738-1799) ; Mildred (1739-1740).</ref>, dont George Washington est l’aîné. En 1735, la famille s’installe dans une maison sur la plantation de Little Hunting Creek, qui va par la suite devenir Mount Vernon. Trois ans plus tard, elle déménage une nouvelle fois pour s’installer à Ferry Farm, une plantation située sur le fleuve Rappahannock où George Washington passe la plus grande partie de sa jeunesse<ref name="Biography1" />.

Il reçoit une éducation soignée, celle du milieu des riches planteurs du Sud et apprit les bonnes manières, la morale et les connaissances qu’un gentilhomme de cette époque pouvait recevoir<ref name="whitehouse">Modèle:Lien web.</ref>. Il fréquente sans doute une école locale ou bien il reçoit l’enseignement d’un précepteur. Il est doué pour les mathématiques et se familiarise avec les rudiments de la topographie<ref name="Biography1" />. En revanche, il n’apprend ni le latin ni le grec ancien, ni même de langue étrangère<ref name="Biography1" />. Il quitte l’école vers l’âge de quinze ans sans entreprendre d’études supérieures<ref name="Biography1" />.

Il n’a que onze ans à la mort de son père ; ses demi-frères héritent de la plupart des terres. Son frère aîné, Lawrence Washington, s'occupe de la plantation de Little Hunting Creek qu'il rebaptise par la suite « Mount Vernon » en l'honneur de l'amiral britannique Edward Vernon. Il prend en charge l'éducation de George et le fait s’intéresser à la compagnie de l’Ohio qui revendique les territoires à l’ouest des Appalaches. George Washington hérite de la plantation du Rappahannock où il vit avec sa mère, ses frères et ses sœurs, mais les revenus de cette exploitation ne permettent pas de maintenir un train de vie aristocratique<ref name="Mastromarino">Modèle:Lien web.</ref>.

Vers l’âge de seize ans, George Washington devient arpenteur sur les propriétés de Lord Fairfax<ref name="Biography1" />,<ref name="Wailly" />,<ref name="whitehouse" /> et cartographie les terres à l’ouest des montagnes Blue Ridge. La rémunération de ce travail lui permet d’acquérir des biens fonciers dans la vallée de Shenandoah.

En 1751, George Washington accompagne son demi-frère Lawrence à la Barbade, où ce dernier espère du climat tropical un soulagement de la tuberculose qu'il contracte. Ayant, quant à lui, la variole au cours de son voyage, le visage du futur président en garda les marques.

En Modèle:Date-, après la mort de Lawrence Washington, George hérite du domaine de mont Vernon ; il remplace aussi son demi-frère dans la milice de Virginie au poste de commandant. Le Modèle:Date-, à l’âge de vingt ans, il devient apprenti franc-maçon de la loge de Fredericksburg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Guerre de Sept Ans (1756-1763)

Modèle:Article détaillé

Fichier:The Night Council At Fort Necessity from the Darlington Collection of Engravings.PNG
George Washington tenant conseil dans la nuit précédant sa reddition à Fort Necessity en 1754.

À l’automne 1753, George Washington fut envoyé par le gouverneur de Virginie Robert Dinwiddie dans la vallée de l’Ohio, qui était alors le théâtre de rivalités coloniales entre Britanniques et Français. Il était chargé d'apporter un message au Fort Le Boeuf, exigeant le retrait des Français de la région de l'actuelle Pittsburgh. Confronté à un refus, Washington attaqua et tua un groupe de Modèle:Nobr menés par Joseph Coulon de Villiers, sieur de JumonvilleModèle:Sfn à la bataille de Jumonville Glen. Le Modèle:Date-, il laissa exécuter cet officier. Les Canadiens protestèrent d'avoir été pris en embuscade, affirmant être venus sous la protection du drapeau blanc et du statut d’émissaires, pour délivrer une sommation de retrait des terres du roi de France [[Louis XV|Louis Modèle:XV]]. Washington se justifia par la suite en disant l'avoir pris pour un espion plutôt que pour un émissaire. Claude de Contrecœur réagit en envoyant un détachement de Modèle:Nobr chargé de capturer Washington dont il confia le commandement à Louis Coulon de Villiers, le frère de Jumonville. Celui-ci fit prisonnier Washington au Fort Necessity, mais le libéra après avoir obtenu des aveux qu’il récusa ensuite, prétextant avoir signé un papier en français, qu'il n’avait pas compris. La mort de Joseph de Jumonville fit scandale en France et le Britannique Horace Walpole évoqua même Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Établi en terrain inondable et trop faiblement défendu, Fort Necessity se révéla inutile : le Modèle:Date-, Washington dut se rendre (bataille de Fort Necessity) et négocia son retour en Virginie en laissant les Français maîtres de la vallée. Ces opérations constituèrent les premières escarmouches de la guerre de Sept Ans (1756-1763). Elles furent rendues célèbres à Londres et Williamsburg<ref name="Biography1" /> et contribuèrent à faire connaître George Washington.

En 1755, George Washington était l'aide de camp du général Edward Braddock. Il fut chargé de mener une expédition visant à déloger les Français de la région de l’Ohio. Bien que n'ayant aucune fonction officielle dans la chaîne de commandement, Washington parvint à maintenir un certain ordre dans l'arrière-garde pendant la bataille de la Monongahela. Selon le biographe Joseph Ellis, Washington aurait montré son courage pendant la bataille et permis d'éviter un désastreModèle:Sfn. Il eut trois chevaux tués sous lui et son manteau fut percé de quatre balles. Il montra son sang-froid en transformant une débâcle en retraite organisée. Cela lui valut plus tard le surnom de Modèle:Citation étrangère<ref>Sur l'attitude des Britanniques, lire Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. À partir de l'automne 1755, Washington reçut la mission de défendre la frontière occidentale avec une troupe réduite, ce qui lui permit de renforcer son expérience de commandant. En 1758, il participa à l'expédition menée par le général John Forbes qui délogea les Français de Fort Duquesne. Une fois le succès britannique assuré dans la vallée de l’Ohio, il retourna sur son domaine de Mount Vernon et consolida sa notoriété en faisant éditer le récit de sa mission<ref name="Herodote">Modèle:Lien web.</ref>.

Mariage et vie à Mount Vernon

Fichier:George Washington at Mt. Vernon.png
George Washington, sa femme Martha, et ses deux enfants, à Mount Vernon.

Le Modèle:Date-, Washington épousa la veuve d’un des plus riches Virginiens, Martha Dandridge Custis<ref name="Mastromarino" />. Celle-ci avait déjà deux enfants, John Parke Custis et Martha Parke Custis, qu'il adopta et qui moururent avant la fin du siècle<ref name="Wailly" />. La cérémonie eut lieu sur le domaine de Martha, à White House. Ce mariage permit à Washington d’accroître ses terres. Le couple n'eut jamais d'enfants, du fait de la supposée stérilité de George Washington<ref>Modèle:Article.</ref>.

Avant le début de la révolution américaine, Washington se consacra à son domaine de Mount Vernon en cherchant à améliorer ses productions agricoles : il expérimenta de nouvelles semences, des engrais, des rotations culturales, des outils (il met au point une nouvelle charrue<ref name="Wailly" />). Il s'employa à sélectionner les animaux et croisa des ânes et des juments, ce qui lui valut le surnom de « père des mulets américains »<ref name="Wailly" />. Il exploita également des pêcheries sur le fleuve Potomac sur lequel il avait installé des moulins<ref name="Wailly" />. La principale culture commerciale de son exploitation était le tabac, qui était exporté vers la Grande-Bretagne. Washington disposait de dizaines d’ouvriers agricoles et de 150<ref name="Wailly" /> à 274 esclaves<ref name="Mastromarino" />. Il étendit son domaine de façon considérable par des achats. Il maintint un genre de vie aristocratique sur sa propriété : il acheta de beaux meubles, fit venir les meilleurs vins européens pour sa cave, acquit des purs-sangs et organisa de somptueuses réceptions. Il prit part aux débats de la chambre des Bourgeois de Virginie à Williamsburg à partir de 1758Modèle:Sfn,<ref name="Wailly" />, date de sa première élection à cette assemblée. Pendant cette période, il occupa également la fonction de juge du comté de Fairfax au tribunal d’Alexandria (1760-1774)<ref name="Mastromarino" />.

Comme les autres planteurs de Virginie, il fut frappé par les mesures économiques imposées par la métropole britannique et supporta de moins en moins les règles imposées par Londres, ainsi que le monopole des marchands britanniques. En 1769, il présenta la proposition de son ami George Mason appelant au boycott des produits britanniques jusqu'à l'abrogation des Townshend Acts.

Guerre d'indépendance

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Fichier:Washington 1772.jpg
Charles Willson Peale, Portrait de George Washington, 1772. Cette peinture est l'un des plus anciens portraits de George Washington. Il est représenté en uniforme de colonel du Régiment de Virginie.

En 1774, George Washington fut élu par la première convention de Virginie au poste de délégué au Premier Congrès continental<ref name="Mastromarino" />. Il fit partie des sept représentants de Virginie au Second Congrès continental en Modèle:Date-<ref name="whitehouse" />. Tandis que le Congrès se cherchait un chef de guerre à la suite de l'ouverture des hostilités avec la Grande-Bretagne, Washington assistait aux réunions dans son uniforme militaire<ref name="gsw">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, sur une proposition de John Adams<ref name="Herodote" />, le Congrès continental le désigna de manière unanime commandant en chef de l’armée continentale créée la veille, charge qu’il devait occuper plus de huit ansModèle:Sfn. Homme de grande taille, à l'air martial mais de caractère calme, Washington présentait l'avantage d'être originaire de Virginie, et sa nomination constitua un geste envers les États du sud<ref name="gsw" />. Pourtant, si Washington jouissait d’un certain prestige et d’une expérience du terrain, il n’avait jamais dirigé plusieurs milliers d’hommes. Le Modèle:Date-<ref name="Mastromarino" />, à Cambridge dans le Massachusetts, il se retrouva à la tête d'une armée mal préparée, hétéroclite, peu nombreuse et faiblement équipée. Il renforça la discipline et améliora l’hygiène des régiments<ref name="whitehouse" />. Il réorganisa le corps des officiers. Il fit lire aux soldats les pamphlets de Thomas Paine pour leur donner du courageModèle:Sfn. Il devait faire face à l’armée britannique, les fameuses « tuniques rouges », composées de Modèle:Unité entraînés, ce qui l’amena à ordonner le recrutement de Noirs libres.

En Modèle:Date-, après un long siège, les Britanniques évacuèrent Boston et se retirèrent à Halifax au Canada. Washington marcha ensuite sur New York pour se préparer à la contre-offensive britannique. Les troupes de William Howe, arrivées par l'océan Atlantique, prirent la ville après la bataille de Long Island et un débarquement sur Manhattan en Modèle:Date-. Le commandant américain parvint à sauver ses forces lors de la bataille de Harlem Heights, après laquelle il se retira plus au nord. Une nouvelle défaite à White Plains puis, le Modèle:Date-, la reddition du Fort Washington, marquèrent le recul de l’armée continentale qui dut se réfugier dans le New Jersey puis en Pennsylvanie.

Fichier:General George Washington at Trenton by John Trumbull.jpeg
Tableau du général George Washington pendant la bataille d'Assunpink Creek par John Trumbull.

Lorsque, au lieu d’écraser le reste d’une armée américaine en pleine décomposition, le général William Howe décida de prendre ses quartiers d’hiver, défendus par deux postes avancés à Trenton et Princeton, les forces de Washington traversèrent, le soir de Noël, le Delaware et remportèrent la bataille de Trenton puis, quelques jours plus tard, celle de Princeton. Ces deux victoires, qui occasionnèrent peu de pertes du côté britannique, marquèrent pourtant un tournant, dont Washington comprit vite la portée : l’enthousiasme suscité par ces succès auprès de l’opinion américaine devait être exploité, d’autant que la France de [[Louis XVI|Louis Modèle:XVI]] venait d'entrer dans le conflit aux côtés des Insurgents. En 1777, Washington ne put empêcher William Howe de s’emparer de Philadelphie, la ville où se réunissait le Congrès américain, et subit deux revers (batailles de Brandywine et de Germantown). L'armée américaine passa l’hiver 1777-1778 à Valley Forge au nord de Philadelphie, dans des conditions épouvantables : Modèle:Unité sur 10 000 moururent à cause du froid et des épidémies.

En 1778, le général britannique Henry Clinton, qui avait remplacé William Howe, évacua Philadelphie pour défendre New York contre une attaque maritime française. Lors de la bataille de Monmouth (Modèle:Date-), Washington prit à revers les forces britanniques alors qu'elles quittaient Freehold Court-House.

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Fichier:Surrender-of-cornwallis-at-york-town-va-oct-1781-by-nathaniel-currier.jpg
Capitulation de Cornwallis. À Modèle:Citation étrangère en 1781, par Modèle:Lien. D'Amour Museum of Fine Arts. Quoique Cornwallis soit représenté sur ce dessin, il refusa de se présenter, prétextant être malade.

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En 1782, Washington créa la médaille du « Modèle:Lang », qui est encore de nos jours la distinction remise aux militaires américains blessés au combat. En 1783 fut signé le traité de Paris, qui rétablissait la paix et reconnaissait l'indépendance des États-Unis.

En Modèle:Date-, Washington fit obstacle à la conspiration de Newburgh, un complot militaire préparé par des officiers qui menaçaient le Congrès des États-Unis d’instaurer une dictatureModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, il prononça un discours d’adieu éloquent devant ses soldats<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, les Britanniques furent évacués de l'État de New York et le nouveau gouverneur prit ses fonctions. À Fraunces Tavern, le Modèle:Date-, Washington congédia officiellement ses officiers et, le Modèle:Date-, il démissionna de sa fonction de commandant en chef ; il présenta officiellement sa démission en tant que général devant le Congrès réuni à Annapolis et abandonna toute ambition d’accéder aux affaires publiques, comme l'avait fait Lucius Quinctius Cincinnatus dans l'Antiquité : il préféra se consacrer à sa plantation de Mount Vernon. Il était un exemple de l'idéal républicain du leadership citoyen qui rejette le pouvoir. Pendant cette période, le poste de président des États-Unis n'existait pas en vertu des Modèle:Citation, précurseurs de la Constitution.

La retraite de Washington de Mount Vernon fut de courte durée. Modèle:Référence nécessaire.

La même année de 1784, George Washington demanda à Luis de Unzaga y Amézaga d'intercéder dans l'échange de l'ancien général Walter Stewart ; Unzaga, gouverneur de la Louisiane, avait déjà négocié financièrement et apporté une aide matérielle depuis le début de la révolution américaine chaque fois que les pères fondateurs des États-Unis l'avaient demandé, tels Robert Morris ou Patrick Henry<ref>Cazorla, Frank, Baena, Rose, Polo, David, Reder Gadow, Marion (2019) Le gouverneur Louis de Unzaga (1717-1793) Pionnier dans la naissance des États-Unis d'Amérique. Fondation. Malaga. pages 14, 87-90, 105-117, 139, 145, 206</ref>.

Fichier:Washington and Lafayette at Mount Vernon, 1784 by Rossiter and Mignot, 1859.jpg
Rencontre entre Lafayette et Washington à Mount Vernon en 1784. (Louis Rémy Mignot)

George Washington devint président de la Modèle:Langue, chargée d’améliorer la navigation sur le fleuve Potomac. Il constata le blocage des nouvelles institutions américaines et évoqua dans sa correspondance avec James Madison la nécessité d’une Constitution solide. Il mit en avant les rivalités entre la Virginie et le Maryland au sujet de la navigation sur le Potomac pour réunir une convention à Annapolis en 1786Modèle:Sfn.

Il fut choisi comme délégué de la Virginie puis comme président de la Convention de Philadelphie de 1787, réunie pour réformer les Articles de la Confédération. Il présida à cette occasion la commission de rédaction de la Constitution. Il ne participa pas vraiment aux débats, mais intervint pour emporter la ratification de certains États fédérés, dont la Virginie. Une fois la constitution votée, il fut élu le Modèle:Date-<ref name="Herodote" /> à l’unanimité par le collège électoral comme premier président des États-UnisModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, depuis le Federal Hall National Memorial de New York, ville choisie pour servir de capitale provisoire, il prit officiellement ses fonctions de chef du pouvoir exécutif<ref name="whitehouse" />,<ref name="Mastromarino" />. En prêtant serment de fidélité sur la Bible, il inaugurait une tradition qui existe encore aujourd'hui, même si elle n'est plus pratiquée le Modèle:Date-, mais le Modèle:Date- suivant l'électionModèle:Sfn. Washington était alors au sommet de sa popularitéModèle:Sfn et devint président d'une association d'anciens combattants, la société des CincinnatiModèle:Sfn.

Président des États-Unis

Modèle:Article détaillé

George Washington fut le premier président des États-Unis pendant deux mandats soit une durée de pouvoir de sept ans et 10 mois. Il dut faire face aux difficultés financières nées de la guerre d'indépendance et dut affirmer la position de la nouvelle nation dans les relations internationales.

Premier mandat

Au cours de son premier mandat (1789-1793), le président œuvra pour rendre le pouvoir exécutif<ref>Modèle:Lien web.</ref>et l’administration fédérale plus solides. Pour cela, il rassembla autour de lui une équipe d'hommes qui s'étaient illustrés pendant la révolutionModèle:Sfn : Alexander Hamilton s'occupa du département du Trésor, Thomas Jefferson fut son secrétaire d'État, Henry Knox son secrétaire de la guerre, Edmund Randolph à la justice et John Adams son vice-président. James Madison fut l’un de ses principaux conseillers.

Dans le domaine des affaires intérieures, le secrétaire au Trésor Alexander Hamilton s'efforça de résoudre la crise budgétaire et de réduire la dette du pays. Le Modèle:Date-, Washington signa le décret instituant une banque fédéraleModèle:Sfn. C'est également à cette époque que l'on choisit de construire la capitale fédérale dans le district de Columbia : le président sélectionna un site sur le Potomac et confia le soin de dessiner les plans de la ville au Français Pierre Charles L'EnfantModèle:Sfn. Pendant les travaux, le gouvernement déménagea de New York à Philadelphie en 1790. Washington posa la première pierre du Capitole en 1793<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais il mourut avant la fin des travaux.

Les guerres indiennes se poursuivirent après l'indépendance : l'armée américaine affronta les Miamis, au début des années 1790 et les Amérindiens des Territoires du Nord-Ouest. Les Britanniques et les Espagnols entravaient l’expansion américaine vers l’Ouest. Madison et Jefferson contestaient la politique menée par Hamilton. Devant ces difficultés, Washington souhaita d'abord se retirer des affaires politiques. Cependant, sous la pression de son cabinet et de Thomas Jefferson qui vint le convaincre à Mount Vernon, il finit par accepter de se présenter pour un second mandat (1793-1797).

Second mandat

Fichier:Washington Masonic print.jpg
George Washington, vénérable maître de loge Alexandria, lors de la tenue du Modèle:Date- qui annonce la pose de la première pierre du Capitole des États-Unis.

Lorsque la guerre éclata entre la France révolutionnaire et la Grande-Bretagne (1793), le président décida de rester neutre (Proclamation de neutralité, Modèle:Date-) en attendant le renforcement du pays<ref name="Biography1" />. Selon lui, l’entrée des États-Unis dans le conflit aurait été un désastre pour le commerce et les finances. L’avenir du pays reposait sur la croissance économique et l’expansion vers l’ouest. Le principe de neutralité devait marquer la politique étrangère américaine pour de nombreuses décennies. George Washington n’écouta ni Thomas Jefferson qui était francophile, ni Alexander Hamilton qui était favorable aux Britanniques.

En 1794, le président dut faire face à la révolte du Whisky qui grondait parmi les producteurs de l'ouest, mécontents des taxes levées sur les spiritueux. Washington mena lui-même la milice armée qui arrêta la rébellion. Il n'y eut pas d’affrontements violents et le pouvoir exécutif sortit renforcé de cette crise.

Avec la signature du traité de Greenville en 1795, onze nations amérindiennes abandonnèrent leurs droits sur l'Ohio et l'Indiana. La même année, la navigation commerciale sur le Mississippi fut finalement ouverte aux AméricainsModèle:Sfn.

En 1794, George Washington envoya John Jay, président de la Cour Suprême en Grande-Bretagne afin de régler les derniers contentieux nés de la guerre d'indépendance. Le traité de Londres ratifié en 1795 permit d'apaiser les tensions avec l'ancienne métropole et de jeter les bases de nouvelles relations commerciales entre les deux pays. Le traité mécontenta pourtant les républicains de Jefferson et une partie de la population américaine. La presse critiqua John Jay et le président après la signature de l’accord<ref name="Mastromarino" />. Ces critiques l'incitèrent à ne pas briguer un troisième mandat.

En Modèle:Date-, avec l’aide d’Alexander Hamilton, Washington écrivit son discours de fin de mandat qu'il adressa à la nation américaine et dans lequel il avertit des dangers des divisions partisanes. Publié dans un journal de Philadelphie, le document préconisait la neutralité et l’union du pays et annonçait la doctrine MonroeModèle:Sfn. Sur le plan institutionnel, il appelait au strict respect de la Constitution. Washington quitta la présidence en Modèle:Date- et fut remplacé par John Adams. Il établissait ainsi la coutume d’un maximum de deux mandats qui devint une règle constitutionnelle par le [[Vingt-deuxième amendement de la Constitution des États-Unis|Modèle:22e]] voté en 1947. C'est sous la présidence de Washington que naquirent le parti fédéraliste et le Parti républicain-démocrate.

Dernières années et décès

Fichier:Tomb of George Washington - wide - Mount Vernon.jpg
Tombe de George Washington, Mount Vernon.

Après son second mandat présidentiel, George Washington se retira sur ses terres de Mount Vernon. Il continua de faire prospérer son exploitation et fit aménager une grande distillerie qui produisait du brandy. En 1798, le deuxième président américain John Adams le nomma lieutenant général à la tête d’une armée provisoire qui serait levée en cas d’invasion française. Pendant plusieurs mois, Washington se consacra à l’organisation du corps d’officiers. Mais il refusa d’assumer un rôle public et rejeta la proposition de devenir à nouveau Président<ref name="Biography1" />.

Le Modèle:Date-, Washington prend froid dans ses vêtements mouillés. Une infection bactérienne de l'épiglotte va lentement l'étouffer sous l'enflure croissante à l'intérieur de sa gorge ; il mourut deux jours plus tard en présence de sa femme<ref name="Biography1" />, de ses médecins et de son secrétaire personnel Tobias Lear. Il avait alors Modèle:Unité. Il fut enterré à Mount Vernon quatre jours après son décès. Son épouse Martha Washington brûla toute la correspondance du couple sauf trois lettres. Après la mort de George Washington, la jeune nation américaine porta le deuil pendant plusieurs mois<ref name="whitehouse" />,<ref name="Biography1" />.

Les médecins pensent aujourd’hui que le traitement qu’il a subi, une saignée, des incisions au cou et des purges, a entraîné un choc, une asphyxie et une déshydratation. Il est enterré dans le cimetière familial de Mount Vernon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Portrait et pensée

Portrait physique

Fichier:Washington (3).jpg
Portrait officiel du président George Washington (1796, National Portrait Gallery, Smithsonian Institution).

George Washington était de grande taille : il mesurait en effet Modèle:Unité<ref name="Biography1" />. M. de Broglie a inséré dans ses Relations inédites cette description<ref name="Blach">Modèle:Ouvrage.</ref> :

Modèle:Citation bloc

François de Moustier, assistant au discours du Modèle:Date- à New York, a écritModèle:Sfn :

Modèle:Citation bloc

Le masque réalisé en 1785 à Mount Vernon par le sculpteur Jean-Antoine Houdon permet aujourd’hui de connaître la physionomie de Washington<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce masque a ensuite servi à réaliser un buste en terre cuite destiné à la rotonde du capitole de Virginie. Washington était alors âgé de Modèle:Unité et, aux dires de son entourage, c’est la statue la plus réaliste de toutes celles le représentant<ref name="TerraCOtta">Modèle:Lien web.</ref>.

Dentition

Comme beaucoup d’aristocrates, Washington avait des caries à cause d’une consommation excessive de sucre de canne. Il perdit sa première dent à l’âge de vingt-deux ans et il n’en possédait plus qu’une seule en 1789, lorsqu’il devint présidentModèle:Sfn. Selon John Adams, il les perdit parce qu’il s’en servait pour casser des noix du Brésil mais, pour les historiens, la cause doit probablement en être recherchée dans le traitement qu’il avait reçu contre la variole et la malariaModèle:Sfn. Il possédait plusieurs dentiers, dont un, selon une légende populaire, en boisModèle:Sfn, mais il s’agissait plutôt d’ivoire.

Après la légende du cerisier, l'histoire selon laquelle George Washington portait des prothèses dentaires en bois est sans doute le mythe le plus répandu et le plus durable de la vie personnelle de Washington. Washington portait plusieurs séries de prothèses dentaires composées d'une variété de matériaux Modèle:Incise mais le bois n'a jamais été utilisé dans les prothèses dentaires de Washington ; de plus, le bois n'était pas utilisé par les dentistes de son époque dans son voisinageModèle:Sfn.

Ces problèmes dentaires, qui gênèrent considérablement le président, l’obligeaient à prendre du laudanum.

Cheveux

Dans sa jeunesse, Washington avait les cheveux roux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Contrairement à la légende populaire, il ne portait pas de perruque, mais se poudrait les cheveux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, comme on peut le voir sur de nombreux portraits, dont celui de Gilbert Stuart<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Caractère et intérêts

Washington a toujours regretté de ne pas avoir fait d’études supérieures : c’est pourquoi il a beaucoup lu et appris par lui-même dans sa vie d’adulte<ref name="Biography1" />. Il constitua notamment une bibliothèque qui rassemblait de nombreux livres sur l’élevage, l’agronomie et fut abonné à plusieurs journaux<ref name="Biography1" />. Dans son testament, il légua une partie de sa fortune pour fonder une école à Alexandria et une université.

Par ailleurs, Washington appréciait les courses de chevaux, les jeux de cartes et le billard<ref name="Wailly" />.

Religion

Contrairement aux autres Pères fondateurs américains, Washington s’exprima peu sur la religion et ses croyances dans ses écrits<ref name="Grymes">Modèle:Lien web.</ref>. Dans sa jeunesse, il fut baptisé dans la foi anglicane, qui était la religion officielle de la colonie de Virginie. Après la révolution américaine et l’indépendance, il rejoignit les rangs des épiscopaliens, héritiers de l’anglicanisme. Mais les historiens débattent toujours de son engagement chrétien ; certains pensent qu'il était déiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quoi qu’il en soit, il fut un partisan convaincu du principe de la tolérance religieuse et de la liberté de culte, en premier lieu au sein de l’Armée continentale qu’il dirigea pendant plusieurs années<ref name="Grymes" />.

Esclavage

Modèle:Article connexe

Fichier:Washington farmer.jpg
George Washington visitant son exploitation.

Le père et le frère de Washington avaient acheté des esclaves, dont il en hérita une dizaine en 1743 à l’âge de onze ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Lorsqu’il épousa Martha en 1754, il en possédait 28 et elle 109. À sa mort, sa plantation de Mount Vernon en comptait 317<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 123 lui appartenaient en propre, 40 lui étaient loués par un voisin et 153 autres faisaient partie du douaire de sa femme, Martha. Bien qu’elle en eût l’usufruit, ces esclaves faisaient partie du domaine de son premier mari, Daniel Parke Custis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Washington et sa femme étaient des propriétaires d'esclaves stricts. Tout comme dans les autres plantations à cette époque, les esclaves de George Washington travaillaient du lever au coucher du soleil, soit environ Modèle:Nombre par jour, sauf s'ils étaient blessés ou malades et ils encouraient le fouet en cas de tentative de fuite, ainsi que pour d’autres infractions. Il admettait rarement la maladie comme raison acceptable de cesser de travailler ; il lui arrivait ainsi de fouetter lui-même des femmes enceintes, les accusant de mentir sur leur état<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il déclara un jour à un surveillant que Modèle:Citation, le mettant en garde contre leur Modèle:Citation quand ils ne sont pas traités avec fermeté. Lorsque leurs Modèle:Citation, Washington et sa femme les considérèrent comme des Modèle:Citation. Quand, à l'humiliation de Washington, certains de ses esclaves s'enfuirent pendant la guerre d'indépendance pour trouver refuge auprès de l'ennemi, Washington ne cessa de Modèle:Citation. Selon un mémo britannique de l’époque, Washington ne cessa après la guerre d’exiger le retour des esclaves fugitifs Modèle:Citation<ref name="bbc819">Modèle:Article.</ref>. Les Britanniques refusèrent cependant de restituer les esclaves, considérant qu’il serait déshonorant de Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pendant la guerre d'indépendance, il avait d'abord interdit les Noirs dans l'armée continentale. Lorsque le Modèle:Date-, le gouverneur royal de la Virginie annonça l'affranchissement des esclaves combattant pour la Grande-Bretagne, Washington revint sur sa position et autorisa l'engagement des Noirs libres puis des esclavesModèle:Sfn.

Bien que Washington se soit considéré comme un maître bienveillant, il ne tolérait pas ceux qu’il soupçonnait de « tirer au flanc », même lorsqu’il s‘agissait de femmes enceintes, de vieux ou de paralysés. Lorsqu’un jour un esclave tenta de lui faire valoir que son bras en écharpe l'empêchait de travailler, George Washington lui montra comment utiliser un râteau avec une seule main et le réprimanda en ces termes : Modèle:Citation Il avait pour habitude d’envoyer les esclaves les plus récalcitrants, tel le dénommé Jack Wagoner, aux Antilles, où le climat tropical et un labeur implacable abrégeraient leur vie. Il demanda avec insistance à l'un de ses métayers de garder en activité un esclave de Modèle:Nobr nommé Gunner, qui était dur à la tâche, pour qu’il Modèle:Citation. En 1788, lorsque la rivière Potomac resta gelée pendant cinq semaines et que le sol était recouvert de Modèle:Nobr de neige, il continua à faire faire à ses esclaves des travaux extérieurs épuisants comme arracher des souches d'arbre dans un marécage gelé. Après une sortie d’inspection de ses fermes pendant cette période exceptionnellement glaciale, il écrivit dans son journal : Modèle:Citation<ref name=bbc819 />.

Pourtant, dès le [[1er décembre|Modèle:Abréviation discrète décembre]] 1774, George Washington signa les Résolutions de Fairfax qui visent à mettre fin à toutes les exportations des colonies vers l'Angleterre et à interdire la traite des esclaves, Washington déclarant que l'esclavage est un « commerce cruel et contraire aux lois de la Nature »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Washington milita dans les années 1780 contre le maintien de l’esclavageModèle:Sfn, dans lequel il voyait déjà les problèmes pour l’avenir du pays. Il milita au Congrès américain pour son abolitionModèle:Sfn. Washington considérait que la liberté ne pouvait être donnée qu’aux personnes capables de l’assumer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1786, dans une lettre adressée à son ami Gilbert du Motier de La Fayette engagé en Guyane dans l'abolition, il exprimait son souhait de prendre des mesures permettant Modèle:Citation. Il était ainsi partisan d’une phase transitoire pendant laquelle les esclaves noirs seraient sous tutelle. Lorsqu’il écrivit son testament, il décida d’affranchir ses esclaves après sa mort et celle de sa femme<ref name="Mastromarino" />,<ref name="Imperfect">Modèle:Lien web.</ref>. Selon l’historien Henry Wiencek, sa propre pratique de l'achat d'esclaves, en particulier sa participation à un tirage au sort de Modèle:Nobr en 1769, l’a peut-être conduit à un réexamen graduel de l'esclavage. Toujours selon Wiencek, l’exemple des milliers de Noirs qui s’étaient enrôlés dans l'armée lors de la guerre d’indépendance, les sentiments antiesclavagistes de son idéaliste contremaître, John Laurens, et son admiration pour le talent de la poétesse noire Phillis Wheatley qui, bien qu’esclave, écrivit en 1775 un poème en son honneur auraient contribué à l’évolution de sa pensée<ref>Modèle:Langue: Wiencek, Modèle:P..</ref>.

En 1783, dans une lettre, Gilbert du Motier de La Fayette proposa à George Washington, son ami, « d'acheter ensemble un domaine où travailleront des Noirs libres pour montrer à tous la possibilité de leur émancipation. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Il est possible qu’il ait eu un fils appelé West Ford avec une esclave nommée Vénus<ref name="Imperfect" />. Ses descendants tentent toujours de démontrer que cet enfant était bien le fils de Washington.

Hommages

Nationalité française

Le Modèle:Date, l’Assemblée nationale législative le proclame citoyen français par décret de l'Assemblée nationale du 26 août 1792 qui confère le titre de citoyen français à plusieurs étrangers<ref>{{#invoke:Biblio | ouvrage |langue = |titre = [[s:{{#if: | : | }}{{#if: | {{{lien}}} | Décret du 26 août 1792 }}|Décret du 26 août 1792]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch:

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}}).</ref>. Modèle:Citation bloc

Lieux de mémoire et commémoration

Washington est l’un des personnages les plus importants de l’histoire des États-Unis. À ce titre, il a reçu de nombreux hommages : son anniversaire, célébré le troisième lundi de février, est un jour férié fédéral. Le Washington Monument State Park, dans le comté de Washington (Maryland), abrite le premier monument érigé en sa mémoire (1827). Le Washington Monument est l’un des lieux les plus célèbres dédiés au premier président américain : ce grand obélisque de Modèle:Unité de hauteur se dresse dans la capitale fédérale et fut construit entre 1848 et 1884 grâce à des fonds privés, pour remplacer une statue équestre représentant George Washington<ref name="Trocmé" />. À New York, un arc de triomphe lui est dédié depuis 1895 dans le Washington Square. Le George Washington Masonic National Memorial dans la ville d’Alexandria fut construit uniquement avec les contributions volontaires des membres de la franc-maçonnerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Washington est l’un des quatre présidents dont le visage est sculpté dans le mont Rushmore, un mémorial national terminé en 1941. À l’occasion du bicentenaire de la Déclaration d’Indépendance (1976), George Washington fut élevé de façon posthume au grade de General of the Armies par une résolution du Congrès des États-Unis approuvée par le président de l’époque Gerald Ford.

Une image omniprésente

L’image de George Washington est souvent utilisée comme symbole du pays et constitue une icône de la nation américaine, au même titre que le drapeau, l'hymne national et le grand sceau. Son portrait est dessiné sur le billet d'un dollar américain ainsi que sur la pièce de Modèle:Unité (appelée aussi « Modèle:Langue ») qui a été mise en circulation à l'occasion de son deux-centième anniversaire. Il figure aussi sur la pièce d'un dollar<ref name="autogenerated1" /> mise en circulation en 2007. Il est représenté sur de nombreux timbres d’usage courant, dont l’un des deux premiers des États-Unis, le dix cents noir.

Bâtiments, navires

Le nom de George Washington a été donné à de nombreux lieux : tout d'abord, la capitale des États-Unis : créée officiellement par la Constitution des États-Unis (1787), la capitale fédérale américaine fut fondée Modèle:Langue en 1800<ref name="Trocmé">Modèle:Lien web.</ref>. George Washington et Thomas Jefferson pensaient qu'elle fût la capitale idéale de la nouvelle nation<ref name="Trocmé" />. Le Congrès américain vota le Residence Act en 1790 précisant que George Washington, devait en dessiner les limites et mettre en place une administration provisoire, aidé par des commissaires qui décidèrent d'appeler la cité du nom du président<ref name="Trocmé" />. Le site retenu par Washington se trouvait dans une région qui lui était familière, dans la vallée du Potomac, à proximité de sa plantation de Mount Vernon. Le plan de la nouvelle ville fut l'œuvre de Pierre Charles L'Enfant, un ingénieur militaire français engagé dans la guerre d'indépendance durant laquelle il fit la connaissance de George Washington. Ensuite, il fut le seul président à posséder un État des États-Unis à son nom : celui-ci fut proposé par le représentant Modèle:Lien pour nommer le territoire situé au nord-ouest des États-Unis. Il prit le nom d'État de Washington lors de son rattachement à l'union en 1889. En outre, un palmier (le Washingtonia), de très nombreux comtés, l'une des subdivisions administratives du pays (voir l'article Modèle:Page h'), de nombreux sites portent le nom de Washington : parmi les plus importants, on peut noter Mont Washington (New Hampshire) (Modèle:Unité), Mont Washington (Oregon) (Modèle:Unité), Lac Washington (dans l'État de Washington, Modèle:Unité). Le pont George-Washington, inauguré le Modèle:Date- relie la ville de New York à ses banlieues du New Jersey. Le nom du commandant de l'Armée continentale fut choisi pour le premier sous-marin lance-missiles américain (Modèle:USS) et un porte-avions nucléaire (Modèle:USS). Plusieurs établissements d’enseignement supérieur ont été baptisés en son honneur (Washington and Lee University, université George-Washington, Trinity Washington University, université de Washington, université Washington de Saint-Louis, etc.).

Un héros national

Dès les années 1770, George Washington fut célébré comme le « Père de Son Pays » (Modèle:En langue) et fut considéré comme le plus important des Pères fondateurs des États-Unis (Modèle:En langue). Benjamin Franklin fut l'un de ses plus proches amis et lui offrit dans son testament la canne avec laquelle il marchait. L'écrivaine afro-américaine Phillis Wheatley lui dédia une ode en 1776Modèle:Sfn. En France, Washington était également très connu. Il était proche du marquis de La Fayette, qui après la guerre d’indépendance, continua de lui écrire et de lui envoyer des cadeaux. Ce dernier baptisa son fils du nom de George Washington Lafayette. Lorsqu’il revint en Amérique en 1824, La Fayette alla se recueillir sur la tombe de son héros et père adoptifModèle:Sfn.

Des légendes

Fichier:David d'Angers - George Washington.jpg
Buste de George Washington par le sculpteur Pierre-Jean David d'Angers (1828). Exposé dans la Galerie David d'Angers, Angers.

George Washington étant devenu un héros national après sa mort, ses admirateurs firent circuler rapidement des récits apocryphes sur ses vertus, en particulier sur son honnêteté légendaire. Dès l’année qui suivit sa mort, Mason Locke Weems écrivit une véritable hagiographie qui l’érigea au rang de mythe national<ref name="Herodote" /> ; c’est à lui que l’on doit l’anecdote du cerisier<ref name="Grymes" /> : cette histoire rapporte qu’il voulait essayer une nouvelle hache et qu’il a abattu l’un des arbres de son père. Interrogé par ce dernier, Washington aurait déclaré : Modèle:Citation Cette histoire fut publiée pour la première fois dans un livre écrit par Mason Locke Weems, un prêtre épiscopalien et destiné à être un modèle pour les enfants. Le même auteur a aussi fait de Washington un bon chrétien, un homme qui avait réussi parce qu’il était pieux<ref name="Grymes" />.

Renommée et influence

Dans ses Mémoires d'outre-tombe, François-René de Chateaubriand qui avait rencontré Washington lors de son voyage en Amérique déclarait : Modèle:Citation

De nos jours, les Américains affirment Modèle:Citation Selon un classement dressé par des historiens pour le magazine Modèle:Langue, il est le deuxième Américain le plus influent de l'Histoire, derrière Lincoln et devant Jefferson<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

George Washington dans la culture

Modèle:Article détaillé

Il existe de nombreuses représentations artistiques de George Washington, aux États-Unis comme en Europe.

Généalogie

Modèle:Arbre généalogique/début Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique/fin

George Washington, d'ascendance essentiellement anglaise, descend aussi du premier émigré français en Virginie, un huguenot originaire de l'île de Ré, nommé Nicolas Martiau (1591-1657)<ref name="Wailly">Modèle:Lien web.</ref>, qui débarqua du Francis-Bonaventure le Modèle:Date-, cinq mois avant l’arrivée des Pères pèlerins du Mayflower. Cet ancêtre français, l'un des 32 arrière-arrière-arrière-grands-parents de George Washington<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avait acquis en 1631, Modèle:Unité avant la bataille décisive de Yorktown pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, un terrain sur lequel son descendant allait s'illustrer en 1781 à Modèle:Citation étrangère contre les troupes britanniques.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Bibliographie

En français

En anglais

Liens externes

Modèle:Autres projets

  • Modèle:Find a Grave
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mount Vernon : le site de la résidence de George Washington en Virginie, aujourd’hui transformée en musée

Bases de données et dictionnaires

Modèle:Liens

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