Gerald Ford

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Gerald Rudolph Ford, Jr., né sous le nom de Leslie Lynch King, Jr. le Modèle:Date de naissance à Omaha (Nebraska) et mort le Modèle:Date de décès à Rancho Mirage (Californie), est un homme d'État américain, président des États-Unis du Modèle:Date au Modèle:Date.

Membre du Parti républicain, il occupe, pendant vingt-quatre ans, le siège du cinquième district du Michigan à la Chambre des représentants des États-Unis et assume la charge de chef de l'opposition républicaine pendant une période de domination démocrate entre 1965 et 1973.

À la suite de la démission de Spiro Agnew, en Modèle:Date, il est nommé vice-président des États-Unis par Richard Nixon, dans les dispositions prévues par le vingt-cinquième amendement de la Constitution américaine. L'année suivante, après la démission de Richard Nixon, mis en cause dans le scandale du Watergate, il devient président des États-Unis.

Son mandat présidentiel est marqué par la guerre froide et les conséquences du premier choc pétrolier. Gerald Ford intervient moins que ses prédécesseurs dans les affaires du Viêt Nam et signe, en 1975, les accords d'Helsinki dans le cadre de la CSCE, qui favorisent la détente avec l'URSS. Durant son mandat, le Congrès prend une importance croissante dans les affaires internationales, alors que le rôle du président s'amoindrit. En politique intérieure, il prend la décision controversée d'accorder la grâce présidentielle à Richard Nixon après le scandale du Watergate et, sur le plan économique, doit faire face à la récession et à l'inflation. Il échappe par ailleurs à deux tentatives d'assassinat au cours de sa présidence.

Après avoir été investi par le Parti républicain face à Ronald Reagan, il est battu de justesse par le démocrate Jimmy Carter lors de l'élection présidentielle de 1976, l'une des plus serrées de l'histoire américaine. Du fait qu'il ait été nommé vice-président par Richard Nixon et non élu en même temps que ce dernier, puis qu'il soit devenu président en remplacement du président démissionnaire et enfin qu'il ait échoué à se faire élire pour un second mandat, Gerald Ford reste à ce jour le seul président des États-Unis à n'avoir jamais été élu ni au poste de président ni à celui de vice-président par le collège électoral<ref group="N">Theodore Roosevelt, qui avait été élu vice-président pour son premier mandat de transition de président, qui débuta en septembre 1901, fut élu comme président le Modèle:Date. Il en fut de même pour Calvin Coolidge (août 1923 - novembre 1924), Harry Truman (avril 1945 - novembre 1948) et Lyndon B. Johnson (novembre 1963 - novembre 1964) : en effet, tous furent élus à l’issue de leur mandat de transition.

D'autres présidents, comme Andrew Johnson (1865-1869) et Chester A. Arthur (1881-1885), qui succédèrent respectivement aux présidents assassinés Abraham Lincoln et James A. Garfield, ont été considérés comme « élus en tant que vice-présidents ». Mais, ils ne furent ensuite pas élus présidents.</ref>.

Après sa défaite, il reste une figure active du Parti républicain et meurt d'une crise cardiaque à l'âge de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre, ce qui fait alors de lui le Modèle:3e président américain ayant vécu le plus longtemps, après Jimmy Carter et George H. W. Bush.

Biographie

Vie personnelle

Jeunesse

Fichier:Gerald Ford 1914.gif
Leslie Lynch King, Jr. en 1914.

Gerald R. Ford est né en 1913 dans la maison familiale du 3202 Woolworth Avenue dans la ville d'Omaha au Nebraska<ref name="Navy">Modèle:Lien web.</ref>. Ses parents, Leslie Lynch King, Sr. et Dorothy Ayer Gardner le nomment Leslie Lynch King, Jr. ; son père est le fils du banquier Modèle:Lien et de Martha Alicia Porter, exerçant la profession de négociant de laine.

Ses parents se séparèrent seize jours après sa naissance car Leslie Lynch King Sr était violent et battait son épouse<ref name="Life_before_presidency">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ford-Nebraska">Modèle:Lien web.</ref>. James M. Cannon, l'un des membres de l'Administration Ford, écrivit dans une biographie consacrée au président que le couple se sépara après que le père eut menacé de les tuer tous les deux avec un couteau. Gerald Ford lui-même confia plus tard que son père avait frappé sa mère au cours de leur lune de miel parce qu'elle avait souri à un autre homme<ref name="pbs-knife">Modèle:Lien web.</ref>.

Dorothy Gardner s'installa avec son fils d'abord chez sa sœur<ref group="N">La sœur de Dorothy Gardner, donc la tante de Gerald Ford, s'appelait Tannisse et son mari Clarence Haskins James.</ref> à Oak Park, dans la banlieue de Chicago (Illinois). Puis elle habita à Grand Rapids (Michigan), avec ses parents<ref group="N">Levi Addison Gardner et Adele Augusta Ayer.</ref>. Le divorce fut prononcé en Modèle:Date- et Dorothy obtint la garde de son fils. Elle reçut l'aide financière du grand-père paternel de Gerald Ford jusqu'en 1930, juste avant que ce dernier ne décède<ref name="Young">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date, elle se remaria avec Gerald Rudolph Ford, un commerçant qui devint le patron de l'entreprise familiale de peinture et de vernis<ref name="paint">Modèle:Lien web.</ref>.

Leslie fut officieusement rebaptisé Gerald Rudolph Ford Jr<ref group="N">Jusqu’à son changement officiel de nom en 1935, Leslie Lynch King Jr. est demeuré le nom officiel de l'enfant, son beau-père Gerald Rudolff Ford n'ayant jamais adopté officiellement le fils de Dorothy Gardner.</ref>. Gerald grandit dès lors à Grand Rapids avec trois demi-frères issus de la nouvelle union de sa mère : Thomas Gardner (1918-1995), Richard Addison (1924-2015), James Francis (1927-2001). Gerald a par ailleurs eu trois autres demi-frères et sœurs du second mariage de son père : Marjorie King (1921-1993), Leslie Henry King (1923-1976) et Patricia Jane King (née en 1925). Il ne fit jamais leur connaissance et, pendant son enfance, ignora même leur existence comme celle de son père biologique. Il rencontra néanmoins ce dernier à l'âge de Modèle:Nobr dans un restaurant de Grand Rapids. Les deux hommes maintinrent ensuite des contacts sporadiques jusqu'à la mort de Leslie King Sr<ref name="ford-Nebraska" />. Le jeune Gerald Ford ne changea légalement de nom que le Modèle:Date en choisissant une orthographe plus conventionnelle (Rudolph)<ref name="utexas">Modèle:Lien web.</ref>.

Scoutisme et sport universitaire

Fichier:Ford Scout.jpg
Gerald Ford (dont le visage a été cerclé de rouge) en 1929.

Gerald Ford s'engagea dans le scoutisme et entra dans les Boy Scouts of America ; même après être devenu président, il restait fier d'avoir atteint le « grade » le plus élevé dans cette organisation, celui d’Eagle Scout<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EagleScout">Modèle:Lien web.</ref>. Il reste le seul président américain à avoir obtenu cette distinction<ref name="honor">Modèle:Ouvrage.</ref>. Par ailleurs, il reçut des Boy Scouts of America les récompenses de Distinguished Eagle Scout Award en Modèle:Date- puis de Silver Buffalo Award.

Gerald Ford fréquenta l'école secondaire de Grand Rapids South où il devint le capitaine de son équipe de football américain. En 1930, il fut choisi afin de participer à la Grand Rapids City League et fut rapidement repéré par les sélectionneurs universitaires<ref name="kunhardt">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après l'école secondaire, il entra à l'université du Michigan<ref name="White_house">Modèle:Lien web.</ref> et fit partie de l'équipe de football américain des Wolverines du Michigan. Il joua aux postes de centre et de linebacker<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Son équipe remporta les deux saisons de 1932 et 1933. Ses performances lui valurent de recevoir des propositions de contrat dans des équipes professionnelles. Durant toute sa vie, il resta attaché à son université et à son équipe de football. Il assista à plusieurs de ses matches et, lors d'un sommet avec l'URSS, voulut être tenu au courant du score de la rencontre entre les universités du Michigan et de l'Ohio<ref name="wakeup">Modèle:Lien web.</ref>. Au cours d'événements officiels, Ford demanda plusieurs fois à l'United States Marine Band de jouer l'hymne de son université (The Victors) à la place de la traditionnelle marche présidentielle (Hail to the Chief)<ref name="Empire94" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il la choisit également afin d'accompagner la procession de ses funérailles au Capitole<ref>Anne E. Kornblut, « Ford Arranged His Funeral to Reflect Himself and Drew in a Former Adversary », dans The New York Times, 29-12-2006.</ref>.

Gerald Ford participa au Shriner's East West Crippled Children Game, un match en faveur des enfants handicapés, qui eut lieu à San Francisco le Modèle:Date<ref name="Navy" />. En 1972, il reçut la médaille d'or de la National Football Foundation<ref name="Navy" />.

Gerald Ford pratiqua également le golf avec passion. En 1977, il joua au tournoi de golf du Danny Thomas Memphis Classic à Memphis. Il reçut en 1985 un Old Tom Morris Award la plus haute récompense de la Golf Course Superintendents Association of America<ref name="GCSAA">Modèle:Lien web.</ref>.

Études

Fichier:Gerald Ford on field at Univ of Mich, 1933.jpg
Gerald Ford jouant au football américain dans l'équipe de l'université du Michigan, en 1933.

À l'université du Michigan, Gerald Ford fit partie de la fraternité Delta Kappa Epsilon, où il travailla comme plongeur. En 1935, il obtint son diplôme universitaire<ref name="POTUS">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Navy" />. Il préféra décliner le poste d'entraîneur des équipes des Lions de Détroit et des Packers de Green Bay de la National Football League<ref name="Life_before_presidency" />. Il espérait plutôt faire son droit à l'université Yale où il entraîna les équipes de football américain et de boxe<ref name="utexas-grf-timeline">Modèle:Lien web.</ref>. À cause de ces fonctions, son admission à la faculté de droit lui fut refusée. Durant l'été 1937, il étudia à celle de l'université du Michigan<ref name="umlaw">Modèle:Lien web.</ref> avant d'être finalement accepté à Yale au printemps 1938<ref name="librarybio">Modèle:Lien web.</ref>, dont il sortit diplômé en 1941<ref name="POTUS" />. Pendant ses études à Yale, il fit la connaissance de Phyllis Brown, une étudiante dont il tomba amoureux<ref name="Life_before_presidency" />. Il fréquenta un groupe d'étudiants mené par R. Douglas Stuart Jr et signa la pétition en faveur de l'acte de neutralité de 1939. Le document allait dans le même sens que le comité America First qui militait pour que les États-Unis restent en dehors de la Seconde Guerre mondiale<ref name="onlinereader">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Gerald Ford connut sa première expérience politique en prenant part à la campagne présidentielle de Wendell Willkie pendant l'été 1940.

Après ses études à Yale, il fut admis au barreau du Michigan et ouvrit un cabinet d'avocats à Grand Rapids avec son ami Philip Buchen<ref name="utexas-grf-timeline" />. Il rejoignit les rangs d'un groupe de républicains réformateurs appelé « Home Front » qui s'opposait à la machine républicaine locale dirigée par Frank McKay<ref name="Life_before_presidency" />. À la suite de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor en décembre 1941, il fut incorporé dans la marine américaine<ref name="navy">Modèle:Lien web.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Fichier:GeraldFord1945.jpg
Gerald Ford en 1945.

Gerald Ford rejoignit la réserve de l'United States Navy le Modèle:Date. D'abord comme aspirant, puis il intégra l'école d'instructeurs d'Annapolis pour son service actif. Un mois plus tard, il devint instructeur sur la base de Chapel Hill en Caroline du Nord. Il enseigna les rudiments des capacités de navigateur, de l'artillerie et du maniement des armes. Il fut également entraîneur dans les neuf sports proposés sur la base, principalement en natation, boxe et football américain. Il devint lieutenant le Modèle:Date<ref name="Navy" />.

Du Modèle:Date à la fin de l'année 1944, il fut assistant navigateur et officier responsable de batterie antiaérienne sur le porte-avions Modèle:USS. Il participa alors à de nombreuses opérations dans le Pacifique sud avec la Modèle:3e et la Modèle:4e, notamment sur l'atoll Makin des îles Gilbert (1943). L'USS Monterey s'engagea dans les débarquements sur Kwajalein et Eniwetok, ainsi que dans diverses attaques dans les îles Mariannes, le Nord de la Nouvelle-Guinée, la bataille de la mer des Philippines<ref name="hove">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="pacific5">Modèle:Lien web.</ref>, Wake, les îles Ryūkyū, Leyte et Mindoro (septembre-Modèle:Date-).

Si le porte-avions sur lequel il fut affecté ne fut pas endommagé par les opérations militaires, il fut victime du typhon Cobra les 18 et Modèle:Date-, ce qui causa la perte de trois destroyers et tua près de Modèle:Unité d'équipage<ref name="Navy" />. Gerald Ford manqua de peu de mourir lui aussi au cours de l'incendie qui s'était déclaré à bord de son porte-avions<ref>Schapsmeier, Modèle:P..</ref>.

L'USS Monterey fut finalement déclaré hors d'usage et se rendit à Ulithi le Modèle:Date- avant de rejoindre Bremerton (Washington) pour être réparé. Ford fut alors envoyé au département athlétique de l'école aéronavale de Sainte Marie (Athletic Department of the Navy Pre-Flight School) en Californie. Entre la fin Modèle:Date- et Modèle:Date-, il entra dans l'équipe du Naval Reserve Training Command, à la Naval Air Station Glenview dans l'Illinois. Puis il fut envoyé au Separation Center de la Naval Station Great Lakes.

Le Modèle:Date, il fut promu lieutenant commander<ref group="N">Dans l'US Navy, un lieutenant commander est l'équivalent d'un capitaine de corvette de Marine nationale française.</ref>. Le Modèle:Date, il fut placé hors du service actif avec les honneurs<ref name="Navy" /> et le Modèle:Date suivant, le secrétaire à la Marine accepta officiellement son retrait de la réserve de la marine américaine<ref name="newsnavymil">Modèle:Lien web.</ref>.

Pour ses services rendus, Gerald Ford fut honoré de plusieurs décorations militaires pour sa participation à la campagne Asie-Pacifique (Asiatic-Pacific Campaign Medal), la libération des Philippines (Philippine Liberation Medal), la campagne américaine (American Campaign Medal) et la victoire de la Seconde Guerre mondiale (World War II Victory Medal)<ref name="navy" />. Il fut également membre de plusieurs associations civiques comme le Benevolent and Protective Order of Elks et de plusieurs associations de vétérans comme l’American Legion, les Veterans of Foreign Wars et l’AMVETS<ref>Cannon, Modèle:P..</ref>.

Famille

Le Modèle:Date, à l'église épiscopale de Modèle:Langue à Grand Rapids, Gerald Ford épousa Elizabeth Bloomer Warren<ref name="White_house" />,<ref name="POTUS" />,<ref name="Navy" />, ancien mannequin et ancienne danseuse dans la troupe de Martha Graham, divorcée, qui avait été mariée en premières noces à William G. Warren. Le mariage avait été retardé pour ne pas nuire à la campagne de Gerald Ford pour son premier mandat de représentant. Le couple eut ensuite quatre enfants<ref name="White_house" /> : Michael Gerald Ford (né en 1950), John Gardner Ford (né en 1952), Steven Meigs Ford (né en 1956) et Susan Elizabeth Ford (née en 1957)<ref name="fordutexasedu">Modèle:Lien web.</ref>.

Cinq ans après son mari, le Modèle:Date-, Betty Ford meurt à Rancho Mirage (Californie).

Chambre des représentants

Après son retour à Grand Rapids, il entra dans le cabinet d'avocats Butterfield, Keeney and Amberg<ref name="Life_before_presidency" />. Il devint un membre actif du parti républicain et il fut pressé de remplacer Bartel John Jonkman, représentant au Congrès américain pour le Modèle:5e du Michigan, réputé pour son isolationnisme. L'engagement militaire de Gerald Ford dans la Seconde Guerre mondiale fit de lui un partisan de l'interventionnisme, dans le contexte de la guerre froide.

Le Modèle:Date, il fut élu à la Chambre des représentants pour le district de Grand Rapids, une circonscription conservatrice<ref name="Empire94">Modèle:Harvsp.</ref>, contre son rival démocrate Fred J. Barr Jr<ref name="Life_before_presidency" />. Il occupa ce poste pendant Modèle:Unité (1949-1973). Il devint en 1965, au lendemain de la défaite du conservateur Barry Goldwater lors de l'élection présidentielle américaine de 1964, le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants<ref name="Life_brief" />. Il conserva cette charge jusqu'en 1973.

Il participa par ailleurs à deux commissions du Congrès américain, le House Appropriations Committee et le Modèle:Langue. Au début des années 1950, il refusa de se présenter comme sénateur et comme gouverneur du Michigan. Il porta plutôt son ambition sur le poste de président de la Chambre des représentants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Participation à la Commission Warren

En Modèle:Date-, il fut choisi par le nouveau président américain, Lyndon B. Johnson pour participer à la commission Warren sur l'assassinat de John F. Kennedy le 22 novembre 1963. Il défendit toujours ses conclusions, rendues en Modèle:Date-, c'est-à-dire que Lee Harvey Oswald avait agi seul<ref name="Life_before_presidency" />. Cependant, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'assassinat de John F. Kennedy, en Modèle:Date-, l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing révéla à la radio que Gérald Ford lui avait autrefois confié avoir toujours cru, lui et ses collègues de la commission Warren, à la théorie du complot. « Nous étions sûrs que c'était organisé. Mais nous n'avons pas pu découvrir par qui »<ref>RTL, 22 novembre 1963 ; Vingt minutes, 22 novembre 2013.</ref>.

Pour les besoins de l'enquête, Gerald Ford fut chargé de rédiger la biographie d'Oswald<ref>Modèle:Lien web)</ref>.

Il a été révélé lors du déclassement de son dossier personnel en 2008 par le FBI que Gerarld Ford avait été l'informateur de J. Edgar Hoover au sein de la Commission Warren, l'informant par le biais du numéro trois du bureau d'enquête fédéral Cartha de Loach des débats internes et des résultats au cours de la progression de l'enquête. J Edgar Hoover avait, en effet, fait disparaitre des éléments d'une affaire de fraude fiscale l'impliquant<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il fut surtout un homme de compromis et se fit beaucoup d'amis dans les deux principaux partis du pays<ref name="nlhistory">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Life_before_presidency" />. Cependant, il critiqua à plusieurs reprises la politique du président démocrate Lyndon Johnson, notamment sa gestion de la guerre du Viêt Nam<ref name="Life_brief">Modèle:Lien web.</ref> et son programme de « grande société »<ref name="Life_before_presidency" />. Il soutint néanmoins les lois sur les droits civiques en faveur des Afro-Américains. Dans une série de conférences de presse télévisées, il exposa le contre-programme républicain aux côtés du sénateur de l'Illinois Everett Dirksen. Elles furent ironiquement surnommées par les journalistes « The Ev and Jerry Show »<ref group="N">Clin d'œil aux personnages de la série de dessins animés Tom et Jerry.</ref>,<ref name="ussenate">Modèle:Lien web.</ref>.

Vice-président des États-Unis

Fichier:FordNixonKissingerHaig.png
Henry Kissinger, le président Richard Nixon, le vice-président Gerald Ford et Alexander Haig.

Après la démission du vice-président Spiro Agnew, impliqué dans une affaire de corruption financière<ref name="Binoche220">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Empire459">Modèle:Harvsp.</ref> le Modèle:Date, le président Richard Nixon nomma Gerald Ford vice-président deux jours plus tard. C'était la première fois que les dispositions du [[Vingt-cinquième amendement de la Constitution des États-Unis|Modèle:25e amendement]] de la Constitution américaine sur la vice-présidence étaient appliquées<ref name="White_house" />,<ref name="Navy" />. Le Sénat des États-Unis le confirma dans ses nouvelles fonctions avec Modèle:Nombre pour et 3 contre le Modèle:Date<ref name="Navy" />. Ces trois sénateurs étaient tous démocrates (Gaylord Nelson, Thomas Eagleton, William Hathaway). Le 6 décembre, la Chambre des représentants fit de même avec Modèle:Nombre pour et 35 contre<ref name="Navy" />. Une heure après le vote, Ford prêta serment devant les représentants et entra en fonction<ref name="Life_brief" />,<ref name="Life_before_presidency" />.

Sa vice-présidence de huit mois<ref name="Life_before_presidency" /> fut marquée par le scandale du Watergate. Le Modèle:Date, le Chef de cabinet de la Maison-Blanche Alexander Haig lui fit savoir que des preuves avaient été trouvées montrant l'implication de Nixon dans les écoutes. Gerald Ford fut un ardent défenseur de Nixon et il prononça de nombreux discours pour défendre la politique du président en considérant que l'affaire du Watergate ne fut qu'un épisode malencontreux<ref name="historyplace">Modèle:Lien web.</ref>.

Président des États-Unis

Modèle:Article détaillé

Succession de Nixon

Fichier:Ford sworn-in.jpg
Prestation de serment de Gerald Ford le Modèle:Date comme Modèle:38e américain devant le juge Warren Earl Burger et Modèle:Mme Betty Ford.

Richard Nixon démissionna à la suite du scandale du Watergate, le Modèle:Date. Le vice-président de celui-ci, Spiro Agnew, avait été contraint de démissionner, Modèle:Nombre auparavant, pour des faits de fraudes fiscales<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Ford le remplaça et prêta officiellement serment le Modèle:Date<ref name="Nouvel_Obs" />,<ref name="Life_brief" /> devant le juge en chef des États-Unis. Il prononça alors la formule devenue célèbre « Notre long cauchemar national est fini » (Our long national nightmare is over). La présidence de Gerald Ford dura au total vingt-neuf mois (Modèle:Nombre<ref name="Nouvel_Obs">Modèle:Lien web.</ref>) jusqu'au Modèle:Date.

Le Modèle:Date, Ford nomma l'ancien gouverneur de New York Nelson Rockefeller au poste vacant de vice-président. Ce dernier fut confirmé dans ses fonctions par les deux chambres du Congrès<ref name="bioguide">Modèle:Lien web.</ref> et prêta serment le Modèle:Date-.

Ayant accédé à la vice-présidence par nomination du président Richard Nixon (pour remplacer le vice-président démissionnaire Spiro Agnew), Gerald Ford fut ainsi le seul président des États-Unis à avoir occupé la Maison-Blanche sans avoir été élu par le collège électoral<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="N">En effet, le vice-président est élu en même temps que le président, les deux hommes formant un « ticket ».</ref>.

Administration et cabinet

De l'administration précédente, Ford ne garda que deux hommes, Henry Kissinger au poste de Secrétaire d'État (jusqu'à fin 1975<ref name="Foreign_Affairs">Modèle:Lien web.</ref>) et William E. Simon au Trésor. Il nomma William Coleman aux transports, qui devint alors le deuxième Afro-Américain à entrer dans un cabinet présidentiel<ref name="Bacharan383">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il choisit George H. W. Bush comme ambassadeur en Chine en 1974<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis comme directeur de la CIA fin 1975. Il fait de Donald Rumsfeld son chef de cabinet de la Maison-Blanche, puis son secrétaire à la Défense en 1975 : il est remplacé par Dick Cheney, un jeune politicien du Wyoming<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alexander Haig occupa le poste de chef de cabinet pendant Modèle:Unité avant d'être nommé commandant de l'OTAN en Europe<ref name="Domestic_Affairs">Modèle:Lien web.</ref>. Ford remania profondément son Cabinet à l'automne 1975, en plaçant des hommes plus conservateurs à plusieurs postes-clés : ces changements furent surnommés le « Massacre d'Halloween » (Halloween Massacre) par les journalistes politiques. Ford diminua de 10 % les effectifs de la Maison-Blanche, qui passèrent de Modèle:Unité à 485<ref name="Empire95">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date, le président nomma John Paul Stevens à la Cour suprême<ref name="Empire460">Modèle:Harvsp.</ref> en remplacement de William O. Douglas parti à la retraite.

Après Watergate et grâce de Nixon

Fichier:President Ford announces his decision to pardon former President Richard Nixon - NARA - 7140608.jpg
Gerald Ford annonçant sa décision de gracier Nixon (Modèle:Date-).

La première action officielle du président Ford, très controversée, fut de gracier Richard Nixon le Modèle:Date (Proclamation 4311)<ref name="Empire148" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="pardonspeech">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="pardonimage">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Nouvel_Obs" />, ce qui eut pour effet de stopper toute procédure. Lors d'un discours télévisé, il mit en avant la situation médicale de l'ex-président et son désir de réconcilier tous les Américains pour motiver sa décision<ref name="Empire148">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="pardonspeech2">Modèle:Lien web.</ref>.

La grâce présidentielle souleva de nombreuses réactions : son ami et attaché de presse Jerald terHorst décida de démissionner et la cote de popularité du président s'effondra dans les sondages<ref name="Domestic_Affairs" />. Ford décida également d'amnistier sous conditions les déserteurs et les « planqués » de la guerre du Viêt Nam<ref name="Empire148" />. Nixon, avocat, fut cependant radié du barreau de l'État de New York en 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quant aux enregistrements qui avaient suscité d'interminables batailles juridiques, le président Ford en donna le contrôle à Nixon, qui fut le seul habilité à donner les autorisations pour leur consultation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite du scandale du Watergate, le Parti démocrate renforça sa présence à la Chambre des représentants et au Sénat aux élections de mi-mandat de 1974 (les démocrates enlevèrent quarante-sept sièges aux Républicains dans les deux chambres<ref name="Domestic_Affairs" />) et atteint la majorité qualifiée des 2/3 pour passer outre au véto présidentiel. Le pouvoir législatif fut un terrain de lutte entre le président et le Congrès, Ford mettant son veto aux propositions démocrates. Il usa de ce pouvoir trente-neuf fois pendant les quatorze premiers mois de sa présidence<ref name="White_house" /> et fut le président républicain qui a le plus utilisé son droit de veto<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Étant donné que les démocrates représentaient alors plus des deux-tiers de la Chambre des représentants, ils purent à de nombreuses reprises outrepasser le veto présidentiel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les démocrates étaient également majoritaires au Sénat (Modèle:Nombre sur 100)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie et affaires intérieures

L'économie fut l'une des grandes préoccupations de l'administration de Ford. À l'époque, l'inflation atteignait environ 7 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un taux suffisant pour décourager les investissements aux États-Unis et pour freiner les investissements directs à l'étranger. En réponse à la hausse des prix qu'il pensait être causée par la surconsommation<ref name="70s 300">Modèle:Ouvrage.</ref>, le président déclara l'inflation « ennemi public numéro un » devant le Congrès le Modèle:Date.

Fichier:Ford Rocky and Albert in Congress.jpg
Adresse à la nation par Ford au Congrès le Modèle:Date, devant le vice-président Nelson Rockefeller et le président de la Chambre, Carl Albert.

Il demanda au peuple américain de « donner un coup de torchon (ou essuyer) le plus vite possible sur l'inflation » (« Whip Inflation Now ») ; les initiales de l'expression américaine donnaient l'acronyme « WIN » qui signifie « gagner » en anglais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il recommanda même aux Américains, dans une partie de son programme, de limiter leurs dépenses<ref name="70s 300"/> et de porter des badges « WIN » (produits à douze millions d'exemplaires<ref name="Domestic_Affairs" />). La majorité les considéra comme un gadget qui n'offrait pas de solutions réelles pour résoudre le problème<ref name="econbrowser">Modèle:Lien web.</ref>. Certains les tournèrent en ridicule en les portant à l'envers : les lettres « NIM » signifiaient pour eux « Modèle:Langue », « Nonstop Inflation Merry-go-round » ou encore « Modèle:Langue ». Gerald Ford mit en place également un comité WIN de 22 citoyens (Whip Inflation Now committee).

La focalisation sur l'économie évolua quand le pays entra dans une récession modeste. Le taux de chômage s'éleva de 6,5 % en novembre 1974 à 9,1 % en 1976<ref name="Domestic_Affairs" />. Ford s'opposa au Congrès démocrate qui souhaitait augmenter les dépenses de l'État fédéral<ref name="Empire95" />. En mars 1975, il signa avec le Congrès des dégrèvements d'impôts afin de relancer l'économie (Tax Reduction Act). Il tenta de convaincre les parlementaires de lever le contrôle des prix du pétrole américain décidé par Nixon et qui contribua au choc pétrolier de 1973<ref>Modèle:Ouvrage,</ref> ; mais il n'obtint pas gain de cause avant Modèle:Date- (Omnibus Energy bill prévoyant une baisse des prix du pétrole américain et la levée temporaire du contrôle des prix<ref name="Domestic_Affairs" />). Au moment de la cessation de paiements de la municipalité de New York en Modèle:Date-, le maire Abraham Beame ne réussit pas à obtenir l'aide de l'État fédéral<ref name="Domestic_Affairs" />. La une du Daily News titra le Modèle:Date- « Ford à la ville : Crevez ! » (Ford to City: Drop Dead)<ref name="Weil273">Modèle:Ouvrage,</ref>. Ford changea finalement d'avis à la fin de l'année, ce qui permit d'écarter le risque de faillite<ref name=Weil273/>,<ref name="Domestic_Affairs" />.

Ford fut également confronté à une épidémie de grippe porcine en 1976 qui fit vingt-cinq morts aux États-Unis. Face au risque de pandémie, l'Administration américaine lança un vaste programme de vaccination<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans le domaine de l'éducation, le président signa l’Education for All Handicapped Children Act en 1975 : la loi prévoyait un enseignement spécial pour les enfants handicapés aux États-Unis. Il fut également un ferme soutien de l’Equal Rights Amendment, voté par le Congrès en 1972, un texte réaffirmant l'égalité de tous les Américains. Il décréta le Modèle:Date « jour de l'égalité des femmes » (Women's Equality Day). Cependant, il refusa d'intervenir dans le problème du busing à Boston en 1974<ref name="Bacharan383" />, alors qu'il était favorable à la mixité raciale dans les écoles<ref name="Domestic_Affairs" />.

La vie politique américaine au milieu des années 1970 fut marquée par les tentatives du Congrès de renforcer son contrôle sur la Présidence et sur les activités de la CIA<ref name="70s 49">Modèle:Ouvrage,</ref>. Ford mit en place la Rockefeller Commission<ref name="70s 49"/>.

Le Modèle:Date-, il signe l'Energy Policy and Conservation Act<ref name="Wash">Modèle:Lien web.</ref>, à la suite du premier choc pétrolier, ce qui entraîne l'embargo des États-Unis sur les exportations de produits pétroliers.

Citant les dépenses hors de contrôle, Ford a opposé son veto à une allocation de fonds au département du Travail et au département de la Santé et des Services sociaux, ce qui a mené au premier arrêt partiel du gouvernement le Modèle:Date-. Le Modèle:Date, le Congrès à majorité démocrate a annulé le veto de Ford, mais il a fallu jusqu'au Modèle:Date- pour trouver une solution concernant le financement du gouvernement.

Le mandat de Gerald Ford coïncida avec les célébrations du bicentenaire de la révolution américaine. Il présida au grand feu d'artifice du Modèle:Date. Trois jours plus tard, il reçut à la Maison-Blanche la reine Élisabeth II et le prince Philip du Royaume-Uni : le dîner fut retransmis à la télévision. Le Modèle:Date, il condamna le développement de la bureaucratie et plaida pour le retour aux valeurs traditionnelles de l'Amérique, dans un discours prononcé dans le New Hampshire<ref>Modèle:Ouvrage,</ref>. Le jour du bicentenaire des batailles de Lexington et Concord marquant le début de la guerre d'indépendance américaine, il rappela l'importance de la réconciliation et de la reconstruction<ref>Modèle:Ouvrage,</ref>.

Politique étrangère

Fichier:Ford signing accord with Brehznev, November 24, 1974.jpg
Ford et Léonid Brejnev signant l'accord de Vladivostok sur le traité SALT.
Fichier:Kissinger, Ford and Mao, 1975 A7912.jpg
Mao Zedong, Gerald Ford et Henry Kissinger (2 décembre 1975).
Fichier:President Ford during Mayaguez incident.jpg
Gerald Ford pendant l'incident du Mayagüez (14 mai 1975).

Gerald Ford est arrivé à la Maison-Blanche dans le contexte de la guerre froide qui opposait les États-Unis au bloc communiste, à la fin de la phase de détente (1962-1975).

L'armée américaine se retira totalement du Viêt Nam sous la présidence de Richard Nixon en 1973 après plusieurs années de guerre. À la fin de l'année 1974, Ford obtint du Congrès une aide de Modèle:Unité de dollars pour le Viêt Nam<ref name="Foreign_Affairs" />. En 1975, les troupes du Nord-Viêt Nam envahirent le Sud. Le président ordonna le départ des civils américains ([[Opération Frequent Wind|opération Modèle:Langue]]) : au total, Modèle:Unité s'installèrent aux États-Unis<ref name="Navy" />. Saïgon tomba aux mains du Nord Viêt Nam et du Viet Cong le Modèle:Date-.

Gerald Ford poursuivit les efforts de détente avec l'URSS : le Modèle:Date, il signa avec Léonid Brejnev un accord à Vladivostok sur le traité SALT<ref group="N">SALT I fut signé le Modèle:Date ; SALT II le sera le Modèle:Date.</ref>.

En 1975, le président américain se rendit en Pologne, puis en république populaire de Chine comme l'avait fait son prédécesseur à la Maison-Blanche<ref name="chinatrip">Modèle:Lien web.</ref>. La même année, il participa à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) et signa les accords d'Helsinki en faveur du règlement pacifique des tensions internationales. L'ONG Helsinki Watch fut créée pour promouvoir les droits de l'homme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette politique de détente fut de plus en plus critiquée par les conservateurs des deux partis (dont Ronald Reagan) mais aussi par le secrétaire à la Défense James Schlesinger<ref name="Foreign_Affairs" />.

Il participa à la séance inaugurale du G7 qui remplaçait le G5 et se déclara favorable au règlement international des crises diplomatiques<ref name="canadaG7">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans ses mémoires, Gerald Ford confessa qu'il fut alors très préoccupé par la dégradation de la situation au Moyen-Orient et en Indochine<ref>Gerald Ford, A Time to Heal, 1979, Modèle:P..</ref>. Ainsi, il dut affronter une crise internationale lors de l'incident du Mayagüez. En mai 1975, un peu après la prise du pouvoir par les Khmers rouges au Cambodge, ces derniers s'emparèrent d'un navire marchand américain, le Mayagüez, dans les eaux internationales du golfe de Thaïlande<ref name="Navy" />. Ford envoya, sans consulter le Congrès<ref name="Empire95" />, des Marines pour sauver l'équipage que l'on crut retenu sur l'île de Koh Tang mais les soldats rencontrèrent une résistance inattendue ; pendant l'opération, les marins du Mayagüez qui avaient été relâchés, furent récupérés par les forces américaines. Durant les combats de Koh Tang, quinze Américains furent tués et cinquante furent blessés, les pertes khmères étant estimées à une soixantaine sur un total de trois cents combattants<ref name="marinemerchants">Modèle:Lien web.</ref>. Le président américain demanda une aide financière de Modèle:Unité de dollars pour le Cambodge, qui fut repoussée par le Congrès<ref name="70s 305">Modèle:Ouvrage,</ref>. Il renouvela sa demande pour le Sud Viêt Nam et essuya un nouveau refus de la part des représentants<ref name="70s 305" />. Mais six mois plus tard l'administration Ford aida l'Indonésie à envahir et annexer le Modèle:Date- le Timor oriental, colonie portugaise qui avait clamé quelques semaines plus tôt son indépendance. Cet appui militaire républicain à la politique répressive indonésienne fut poursuivi par son successeur démocrate Jimmy Carter <ref>John G. Taylor, East Timor. The Price of Freedom, Zed Books, 1999, Zed Books, 1999</ref>.

En Asie occidentale, l'invasion de Chypre par la Turquie provoqua de fortes tensions à l'intérieur de l'OTAN<ref group="N">La Turquie et la Grèce faisaient partie de l'Alliance atlantique.</ref>. Le Modèle:Date, un coup d'État, soutenu par les colonels grecs, entraîna des violences entre les communautés grecque et turque de l'île. Les événements aboutirent à la partition de Chypre et au retrait de la Grèce du commandement intégré de l'OTAN. À la mi-septembre, le Congrès vota le retrait du soutien militaire américain à la Turquie. Le président mit son veto à cette décision. L'autre enjeu dans la diplomatie de Washington fut le conflit israélo-arabe : les États-Unis refusèrent de conclure de nouveaux accords militaires avec Israël entre mars et Modèle:Date-. Le Modèle:Date, les autorités américaines signèrent l'accord sur le Sinaï en vue de renforcer les relations avec l'Égypte et Israël<ref name="Sinai">Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant la présidence de Gerald Ford, le Congrès s'attaqua à la CIA dont le rôle dans le scandale du Watergate et dans la surveillance de Modèle:Unité américains fut mis au jour<ref name="Foreign_Affairs" />,<ref name="CIA">Article « Central Intelligence Agency, Encyclopédie Microsoft Encarta 2003</ref>. À la fin de l'année 1975, son directeur William Colby fut renvoyé. Les activités de l'agence furent soumises au contrôle de commissions permanentes de la présidence et du Congrès<ref name="Binoche221">Modèle:Ouvrage,</ref>. Ce dernier et l'Administration Ford s'affrontèrent également sur l'implication de la CIA en Angola. Sur le continent américain, Ford fut critiqué pour son manque de fermeté face à l'extension des guérillas communistes en Amérique centrale<ref name="Encarta">Article « Gerald Rudolph Ford », Encyclopédie Microsoft Encarta 2003</ref> au Nicaragua, au Salvador et au Guatemala. Le Modèle:Date-, sur demande insistante des pays latino-américains, il accepta de faire lever à l'égard de Cuba l'embargo économique et diplomatique voté par l'O.E.A. en Modèle:Date- sur demande du président Kennedy. Ce geste s'adressait également au monde communiste où il avait fait quelques semaines plus tôt une tournée (Pologne, Roumanie, Yougoslavie, rencontre en Finlande avec Brejnev) et avec lequel il négociait la libre circulation des personnes et des idées. Le Panama souhaitant reprendre le contrôle de la zone du canal, des négociations furent entamées entre le gouvernement américain et les autorités panaméennes. Mais ce fut le successeur de Gerald Ford qui signa les traités Torrijos-Carter. En Amérique du Sud, il continue de soutenir le régime de Pinochet au Chili et en Argentine appuie le coup d'État du 24 mars 1976, qui renverse la présidente Isabel Martínez de Perón<ref>30 ANIVERSARIO DEL GOLPE MILITAR EN ARGENTINA DOCUMENTOS MUESTRAN APOYO DE EEUU Y LA BRUTAL REPRESION DE LA DICTADURA, documents et analyse de la National Security Archive (George Washington University), 30 mars 2006</ref>. Ce soutien sans faille à ces dictatures a un effet contre-productif pour son image peu avant l'élection, comme pour la sécurité des États-Unis où s'étend l'opération Condor. Un opposant chilien au général Pinochet, Orlando Letelier, est assassiné à Washington le Modèle:Date-.

Enfin, Gerald Ford signa le Metric Conversion Act le Modèle:Date, qui fit entrer les États-Unis dans le Système international d'unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tentatives d'assassinat

Modèle:Article détaillé Alors qu'il était en déplacement à Sacramento en Californie le Modèle:Date, Lynette Fromme, une adepte de la secte de Charles Manson, pointa son arme sur Gerald Ford ; mais Larry Buendorf<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'agent du Secret Service chargé de sa protection, empêche le coup de partir. Fromme est arrêtée et condamnée à la prison à vie ; elle purgera trente-quatre ans de prison avant d'être placée en liberté conditionnelle le Modèle:Date.

Le Modèle:Date, Sara Jane Moore essaye également de tuer le président à San Francisco, mais sa tentative est déjouée par un spectateur nommé Oliver Sipple. Elle fut condamnée à la prison à perpétuité<ref name="ABC7-Lee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Secret Service">Modèle:Lien web.</ref>.

Élection présidentielle de 1976

Modèle:Article détaillé

Fichier:US 1976 presidential election.svg
Carte électorale de 1976 (les États remportés par Ford sont en rouge)

Après les primaires démocrates, remportées par Jimmy Carter, les sondages donnent Gerald Ford largement défait, Gallup le créditant de 29 % contre 62 % pour son adversaire démocrate. Les primaires républicaines de 1976 sont très disputées. Finalement, lors de la Convention républicaine de Kansas City, Gerald Ford est choisi comme candidat à l'élection présidentielle contre Ronald Reagan<ref name="Empire96">Modèle:Harvsp.</ref>.

Dick Cheney dirige la campagne de Gerald Ford aux côtés de James Baker. Le président sortant parvient peu à peu à combler son retard et est considéré comme vainqueur du premier débat face à Jimmy Carter. Mais une gaffe commise lors du deuxième débat, lors duquel il affirme que l'Europe de l'Est n'est pas dominée par l'Union soviétique<ref name="Election76">Modèle:Lien web.</ref>, stoppe sa remontée. Sa campagne est aussi handicapée par les dissensions au sein de son propre parti, où certains soutenaient la candidature de Ronald Reagan, et par une campagne agressive du candidat démocrate, Jimmy Carter. Mais selon l'avis des spécialistes, ses plus gros handicaps sont le pardon accordé à Nixon en 1974 et la persistance des problèmes économiques<ref name="Empire148" />.

Le Modèle:Date, il obtient 48,02 % des suffrages et 240 grands électeurs contre 50,08 % et 297 grands électeurs à Jimmy Carter<ref name="POTUS" />. L'élection est tellement serrée qu'il faut attendre le lendemain de l'élection pour connaitre le vainqueur. Ford arrive en tête dans la majorité des États américains, 27 sur 50, ce qui fait de lui le candidat battu ayant remporté le plus d'États lors d'une élection présidentielle américaine. Il emporte notamment tous les États de l'Ouest (dont la Californie) et la majorité de ceux du Midwest et de la région des Grands Lacs. Jimmy Carter doit son élection aux États sudistes, à l'État de New York et aux États de la ceinture industrielle du Nord-Est (Ohio, Pennsylvanie).

Après la présidence

Fichier:FordNixonBushReaganCarter.jpg
Les présidents américains, Gerald Ford, Richard Nixon, George H. W. Bush, Ronald Reagan et Jimmy Carter en 1991.
Fichier:President Bill Clinton talks with former President Jimmy Carter as former President Gerald Ford looks on, at a China trade event.jpg
Gerald Ford au côté de Jimmy Carter et Bill Clinton en 2000.

Gerald Ford reste relativement actif après son départ de la Maison-Blanche. Il donne des conférences universitaires<ref name="After_Presidency">Modèle:Lien web.</ref> et fait plusieurs apparitions à l'occasion d'événements et de diverses cérémonies. En 1977, il accorde une interview au journaliste du New York Times James M. Naughton. En 1979, il publie son autobiographie intitulée A Time to Heal<ref name="Navy" />. Il est sollicité par l'Administration Carter pour donner son avis sur les relations internationales et les affaires intérieures. Il est par ailleurs invité à plusieurs reprises pour déjeuner à la Maison-Blanche à chaque fois qu'il se rend à Washington. Ces liens amicaux se renforcent après la fin du mandat de Carter notamment lorsque les deux hommes vont ensemble aux funérailles du président égyptien Anouar el-Sadate en 1981<ref name="NYTobit">Modèle:Lien web.</ref>. Jusqu'à la mort de Gerald Ford, Jimmy Carter et son épouse Rosalynn lui rendent de nombreuses visites<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2001, les deux anciens présidents américains travaillèrent ensemble pour la National Commission on Federal Election Reform<ref name="After_Presidency" />. Ford est également membre du Conseil pour l'excellence dans la gouvernance. Ronald Reagan pense un temps à en faire son vice-président, mais les négociations échouent finalement à la Convention nationale républicaine et Reagan choisit George H. W. Bush pour cette fonction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après sa présidence, Ford rejoint l’American Enterprise Institute et fonde l’AEI World Forum en 1982. Il crée également le Gerald R. Ford Institute for Public Policy and Service en 1977 au collège d'Albion dans le Michigan ; en 1981, il inaugure le Gerald R. Ford Museum à Grand Rapids et la Gerald R. Ford Library à Ann Arbor, sur le campus de l'université du Michigan<ref name="imdballstar">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1999, Ford se voit remettre la médaille présidentielle de la Liberté, la plus prestigieuse décoration civile américaine, par le président Bill Clinton pour ses efforts pour réconcilier le pays après le scandale du Watergate<ref name="After_Presidency" />,<ref name="mof">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2001, on lui remet le Profile in Courage Award pour sa décision de gracier Richard Nixon après le scandale du Watergate<ref name="jfkpic">Modèle:Lien web.</ref>. Pendant sa retraite, Ford consacre beaucoup de temps à sa passion du golf et joue notamment dans des compétitions publiques avec son ami, l'acteur Bob Hope.

En Modèle:Date-, Ford rompt avec les conservateurs du Parti républicain en défendant l'égalité pour les couples gays et lesbiens. Il s'engage en faveur d'un amendement fédéral pour interdire la discrimination contre les homosexuels dans le travail<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il entra dans la Republican Unity Coalition pour faire avancer les droits des homosexuels<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, le gouverneur républicain de l'État de New York George Pataki nomme Ford et les autres ex-présidents (Carter, George H. W. Bush et Bill Clinton) membres honoraires du conseil pour la reconstruction du World Trade Center. Dans un entretien avec Bob Woodward du Washington Post en Modèle:Date-, Ford critique la décision prise par George W. Bush d'attaquer l'Irak. Les propos de l'ancien président ne seront néanmoins rendus publics qu'après sa mort, comme il l'avait souhaité<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé, mort et funérailles

Modèle:Article détaillé

Fichier:President George W. Bush, Former President Gerald Ford, and Betty Ford.jpg
George W. Bush en compagnie de Gerald et Betty Ford, le Modèle:Date.
Fichier:Ford-capitol-rotunda.JPEG
Exposition du cercueil de Gerald Ford au Capitole

La santé de Gerald Ford décline au début des années 2000, alors qu'il approche de ses Modèle:Unité. Lors de la convention républicaine de 2000, il est victime de deux accidents vasculaires cérébraux et effectue un séjour à l'hôpital universitaire d'Hahnemann (Philadelphie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ancien président américain est hospitalisé le Modèle:Date, pour traiter une pneumonie, au Centre médical Eisenhower, près de son domicile de Rancho Mirage, dans le sud de la Californie<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il en sort le 25 janvier suivant. La dernière apparition publique de Gerald Ford a lieu le Modèle:Date, lorsque le président George W. Bush lui rend visite chez lui.

Il est de nouveau hospitalisé en Modèle:Date, alors qu'il passe des vacances à Vail (Colorado)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, il est admis à l'hôpital St. Mary à Rochester (Minnesota) et reçoit un stimulateur cardiaque, avant de subir une angioplastie, une intervention chirurgicale destinée à élargir des artères. Il ressort le Modèle:Date et regagne la Californie. Le Modèle:Date, il doit annuler la cérémonie d'inauguration du Gerald R. Ford School of Public Policy et entre au Centre médical Eisenhower<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date, alors qu'il reste alité dans son bureau, il devient le doyen des présidents des États-Unis, dépassant Ronald Reagan, décédé en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="survivewarren">Modèle:Lien web également disponible ici.</ref>.

Gerald Ford meurt à l'âge de Modèle:Unité, chez lui, d'une crise cardiaque, le Modèle:Date, à 18 h 45 heure du Pacifique (le 27 décembre, 2 h 45 UTC), entouré de son épouse et de ses trois fils ; sa fille Susan était quant à elle repartie le jour de Noël à Albuquerque. Michael, le fils aîné qui était pasteur, administra l'onction des malades à son père<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la soirée, Betty annonce la mort de son mari et le corps de celui-ci est transporté au Centre médical Eisenhower le Modèle:Date.

Fichier:Gravesite of Gerald and Betty Ford 72019e.jpg
La tombe de Gerald et Betty Ford avec l'épitaphe « Des vies au service de Dieu, du Pays et de l'Amour ». Une autre inscription, à l'opposé de la tombe, porte des versets bibliques (Proverbes, 3:5-6) qu'il prononça lors de son inauguration<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les funérailles nationales de Gerald Ford sont organisées le Modèle:Date, à Washington DC. La dépouille de l'ancien président est exposée au public (Ford est le Modèle:11e américain à recevoir cet honneur). Le service religieux a lieu le Modèle:Date, en la cathédrale nationale de la capitale. Son éloge funèbre est prononcé par l'ancien président George H. W. Bush, par l'ancien secrétaire d'État Henry Kissinger, par le journaliste Tom Brokaw et par le président en exercice George W. Bush. Son corps est ensuite transporté par le Boeing 747 VC-25A présidentiel jusqu'à Grand Rapids (Michigan)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un nouvel office est organisé dans la Grace Episcopal Church, à East Grand Rapids, le 3 janvier, au cours duquel Jimmy Carter, Donald Rumsfeld et Richard Norton Smith prononcent des éloges funèbres. L'assistance compte entre autres le vice-président en exercice, Dick Cheney, le gouverneur du Michigan, Jennifer Granholm et les sénateurs du Michigan, Carl Levin et Debbie Stabenow. Après la cérémonie, Gerald Ford est inhumé sur le terrain du Musée Gerald Ford<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalité

Malgré son passé athlétique, Ford avait la réputation d'être maladroit. Les bêtisiers le montraient en train de se cogner la tête sur la porte d'Air Force One lors de sa visite en Autriche<ref name="Domestic_Affairs" />. Cette image fut reprise par des émissions de télévision comme le Saturday Night Live, qui le caricaturaient comme une personne incapable de marcher sans casser quelque chose en tombant. Les journalistes reprenaient la remarque de Lyndon Johnson, selon laquelle son opposant aurait trop joué au football sans casque<ref name="Domestic_Affairs" />. Ce dernier le décrivait également comme quelqu'un qui était incapable de faire deux choses en même temps comme marcher et mâcher un chewing-gum<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Beaucoup de partisans de Ford dénoncent cette image, estimant qu'il n'était pas plus maladroit que quiconque.

Pendant sa carrière politique, Ford avait la réputation d'un homme ouvert et intègre<ref name="White_house" />,<ref name="Nouvel_Obs" />,<ref name="Empire94" />.

Gérald Ford était franc-maçon<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. La Grande Loge du Michigan rend hommage à Gerald Ford, dernier président des États-Unis franc-maçon<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Héritage et hommages

Comme pour d'autres présidents américains, le nom de Gerald Ford a été donné à plusieurs lieux et constructions aux États-Unis : une autoroute du Nebraska et du Michigan (Gerald R. Ford Freeway), deux États importants dans sa vie. Plusieurs infrastructures du Michigan honorent sa mémoire : un aéroport (1999) et un musée à Grand Rapids, une bibliothèque et un établissement d'enseignement supérieur à Ann Arbor<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La classe de porte-avions de l'US Navy devant remplacer les unités de la classe Nimitz est nommée Gerald R. Ford, tout comme le premier bâtiment de ce groupe. L'Modèle:USS, dont le nom a été confirmé le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}U.S. Navy Aircraft Carrier, sur le site officiel de la fondation Gerald R. Ford, consulté le Modèle:1er mars 2014.</ref>, est entré en service en 2017.

Distinctions honorifiques

Gerald Ford au cinéma

Des images d’archives de Gerald Ford sont présentes dans plusieurs films. La tentative d’assassinat de Ford est en partie visible dans le film Forrest Gump (1994). Ce sujet est également traité dans le film Network : Main basse sur la télévision (1976)<ref name="Cinemotions">Modèle:Lien web.</ref>. Gerald Ford apparaît dans le film Le Procès de Henry Kissinger (2002) qui traite du procès de son secrétaire d'État Henry Kissinger ainsi que dans le film Nixon, qui raconte l’histoire de son prédécesseur au poste de président<ref name="Cinemotions" />.

Gerald Ford est également visible dans les films Viêt Nam, Année du Cochon (1968), T'as pas 100 balles ? (1975), Les Hommes du Président (1976), The War at Home (1979), Le Peuple de l'Herbe (1999), Green Dragon (2001), Les U.S.A. contre John Lennon (2006)<ref name="Cinemotions" />. Il est brièvement représenté dans l'épisode Deux mauvais voisins de la série télévisée animée Les Simpson en 1996, où il se lie d'amitié avec Homer. Dans la série télévisée The First Lady (2022), son rôle est interprété par Aaron Eckhart.

Bill Camp l'incarne dans le film sur Dick Cheney, Vice (Adam McKay, 2018).

Notes et références

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Notes

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Références

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Sources

Bibliographie

En français

En anglais

En allemand

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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