Pierre-Jean David d'Angers

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Pierre-Jean David d’Angers, dit David d’Angers, né le Modèle:Date de naissance à Angers et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la [[Sculpture française du XIXe siècle|sculpture française du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]].

Les débuts

Pierre-Jean David naît à Angers, en Anjou, le Modèle:Date-<ref name="naissance-deces">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est le fils d’un modeste sculpteur sur bois, Pierre Louis David (1756-1826), qui exerçait, dans sa ville natale, la profession de sculpteur-ornemaniste et de Marie Françoise Lemasson (1753-1809). David commence ses études artistiques sous la direction de Marchand et Jean-Jacques Delusse professeurs à l’École centrale d’Angers entre 1806 et 1807.

Le père de David d'Angers a réalisé en 1784 les boiseries du chœur de la cathédrale d'Angers et le Modèle:Date-, il s'engage contractuellement auprès de Louis-François Allard, médecin et fabricien de la paroisse, à réaliser deux statues Modèle:Citation. L'artiste s'obligeait en outre à les placer lui-même, dans le courant de septembre, de chaque côté du grand autel, sur un cul-de-lampe qu'il se chargeait de raccommoder pour l'église Saint-Rémi de Château-Gontier . L'abbé Angot indique que ces deux œuvres d'art ont été enfouies en terre lors de la construction de la nouvelle église.

Plus tard, son père s'oppose à la résolution de son fils de se rendre à Paris pour accomplir sa vocation et refuse de financer son départ. Après une tentative ratée de suicide, son père le laisse partir pour Paris avec quarante cinq francs, collectés par sa mère et ses sœurs et cinquante francs que lui prête son maître, Delusse.

À Paris, en 1808, David sculpte des ornements à l’arc de triomphe du Carrousel sous la direction de Besnier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, puis il travaille sur une frise du palais du Louvre.

En 1809, il obtient une médaille à l'Académie et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier. Il suit aussi l'enseignement des sculpteurs Augustin Pajou et Philippe-Laurent Roland. Ses ouvrages, exposés un peu plus tard au concours d'essai, lui permettent de bénéficier d'une pension de six cents francs votée par la ville d'Angers.

Premiers succès

En 1810, il remporte le second prix de sculpture et en 1811 le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d'Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l'Académie de France à Rome. L'ouvrage couronné est envoyé par l'artiste au musée de sa ville natale, comme l'a été celui de son second prix (Othryadès). En Italie, l'art antique, Michel-Ange et Raphaël sont ses sources d'inspiration durant ses voyages et au cours de ses études.

Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres où il rencontre l'artiste Flaxman et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818.

Reconnaissance

Modèle:Refnec. En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1826, il est élu membre de l’Institut de France et nommé professeur à l'école des Beaux-Arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf, le Modèle:Date. Henri Lemaire lui succéde en 1856<ref>Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », Romantisme, n°93, 1996, pp. 95-101.</ref>.

Il produit une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837. Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaines dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique<ref>Thierry Laugée et Inès Villela-Petit, David d'Angers, les visages du romantisme, Éditions Gourcuff-Gradenigo, 2012.</ref>.

Ami du poète Aloysius Bertrand, il fait éditer à titre posthume son recueil de poèmes Gaspard de la nuit en 1842.

En 1848, il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire. Il entre à l'Assemblée constituante puis à l'Assemblée législative, où il siège avec la Montagne.

En 1852, après le coup d'État de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce. Sa santé déclinant, il rentre en France où il meurt le Modèle:Date- au no 20 rue d'Assas à Paris<ref name="naissance-deces" />. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:39e).

En 1868, son fils Robert David d’Angers (1833-1912) épouse Edmée (1846-1910), la fille de son ami de longue date, le peintre Paul Huet.

En 1959, La Poste française a émis un timbre de Modèle:Unité + Modèle:Unité dessiné et gravé par Albert Decaris, avec son portrait, sa statue et le château du Roi René à Angers<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Élèves de David d'Angers

Modèle:Colonnes

Œuvres dans les collections publiques

Aux États-Unis

En Allemagne

En Belgique

En France

À Angers

Fichier:Angers - Abbaye Toussaint (1).jpg
Vestiges de l'abbaye Toussaint à Angers abritant le Musée David d'Angers.

Après avoir été accueillie pendant plus de cent cinquante ans dans le réfectoire du musée des beaux-arts d'Angers, la galerie David d'Angers a été transférée en 1984 dans l'abbaye Toussaint d'Angers entièrement restructurée. C'est dans ce lieu lumineux<ref>Le toit de cet ancien lieu de culte a été aménagé en verrière.</ref> que sont présentés au public 23 statues monumentales, le modèle en plâtre du fronton du Panthéon de Paris, 44 bustes et une centaine de médaillons.

La Galerie à Angers expose la plupart des sculptures sous forme de plâtres d’atelier, qui sont l'étape préparatoire à l'œuvre définitive, celle-ci étant coulée en bronze, sculptée en marbre ou en pierre.

Plus de Modèle:Nb lettres de la correspondance active et passive de David d’Angers, quelques ouvrages de sa bibliothèque dédicacés par Victor Hugo, Alfred de Vigny, Charles NodierModèle:Etc ainsi que près d'un mètre de ses archives (brouillons d'articles, notes diverses sur ses chantiers, médaillons et sculptures) sont conservées à la bibliothèque municipale d’Angers. Les trois-quarts de ce fonds sont numérisés et consultables sur le portail Commulysse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À Paris

Au cimetière de Montmartre
Au cimetière du Montparnasse
Au cimetière du Père-Lachaise
Au musée des monnaies, médailles et antiques de la bibliothèque nationale de France

Plus de cent vingt pièces : médaillons en bronze, plâtres originaux et moules originaux.

À l'école nationale supérieure des beaux-arts
Au musée Carnavalet
Au musée de la franc-maçonnerie
Au musée du Louvre
Au musée d'Orsay
Au musée de la vie romantique
Au Petit Palais
  • Fonds de médaillons et sculptures<ref>« David d'Angers » dans les collections du Petit Palais, sur parismuseescollections.paris.fr.</ref>.
Autres lieux publics parisiens

À Rouen

Fichier:Eur14205.jpg
Le Commerce, La Navigation (1837) et Le Général Bomchamps (1822), musée des beaux-arts de Rouen.

À Vizille

Autres villes françaises

En Grèce

En Suisse

Vie familiale

Fichier:Marie-Eleonore Godefroid - Portrait of the children of Pierre-Jean David d'Angers.jpg
Marie-Éléonore Godefroid, Portrait des enfants de David d'Angers, Robert et Jeanne Hélène, Salon de 1842 (Angers, musée des Beaux-Arts)

En 1831, Pierre-Jean David d'Angers épouse Émilie Jeanne Clémentine Maillocheau, née le Modèle:Date et morte le Modèle:Date. Elle est la petite-fille de Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux. Ils ont eu trois enfants<ref>Généalogie de Pierre-Jean David d'Angers</ref> :

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Fichier:PL David d'Angers.jpg
La tombe de David d'Angers, Paris, cimetière du Père-Lachaise.
  • Roger Aubouin, David d’Angers ou la discipline de l’horizon, Goupil, Laval, 1913.
  • Charles Louis Huart, Charles Philipon, Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts, Paris, Aubert, 1839.
  • Emmanuel Schwartz, Les sculptures de l’école des beaux-arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, école nationale supérieure des beaux-arts, Paris, 2003.
  • Antoinette Le Normand-Romain, Mémoire de marbre - La sculpture funéraire en France, 1804-1914, Mairie de Paris, bibliothèque historique de la Ville de Paris, Paris, 1995.
  • Modèle:Ouvrage
  • Inès Villela-Petit, « David d'Angers, les visages du romantisme », dans Chroniques de la Bibliothèque nationale de France, Modèle:N°, janvier-mars 2012, Modèle:P..
  • Thierry Laugée et Inès Villela-Petit, David d'Angers, les visages du romantisme, éditions Gourcuff-Gradenigo, 2012. Catalogue de l'exposition du musée des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, du 22 novembre 2011 au 25 mars 2012.
  • Barbès et les hommes de 1848, colloque de Carcassonne organisé en novemvembre 1998 par l'Association Les Audois, les Archives départementales de l'Aude et l'Université de Toulouse-Le Mirail; sous la direction de Sylvie Caucanas et Rémy Cazals.Modèle:ISBN
  • Modèle:DicoParlement

Article connexe

Liens externes

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