Xavier Bichat

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Modèle:Infobox Biographie2 Marie François Xavier Bichat, né le Modèle:Date de naissance à Thoirette (royaume de France) et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un médecin et anatomo-pathologiste français.

Biographie

Il commence ses études médicales à Lyon, sous la direction de Marc-Antoine Petit (1766-1811), et quitte cette ville lors du siège de 1793, pour les terminer à Paris. Pierre-Joseph Desault, dont il suit assidûment les leçons, ne tarde pas à le distinguer ; Bichat devient son ami, l'aide dans ses travaux, parachève et publie ses œuvres après sa mort (1795).

Il est nommé professeur en 1797 attirant un nombreux auditoire. En 1800, il est nommé médecin de l'Hôtel-Dieu, à peine âgé de 29 ans. Remplissant cette double fonction, il fait d'immenses recherches anatomiques et publie des ouvrages marquants, notamment Anatomie descriptive <ref>Modèle:Ouvrage</ref>pour lequel il a disséqué près de Modèle:Unité et été surpris de nuit à voler des sépultures dans le cimetière Saint Roch afin de s'approvisionner<ref>Jean-Clément Martin, émission La Fabrique de l'histoire sur France Culture, Modèle:Date-, 27 min 05 s.</ref>. Il meurt le Modèle:Date au 14 rue Chanoinesse d'une fièvre typhoïde due à une piqûre anatomique, que Bichat reçut pendant une dissection <ref>Modèle:OuvrageModèle:Référence incomplète.</ref> à l'âge de 30 ans. Bichat est d'abord enterré au cimetière de Sainte-Catherine. Après la fermeture de celui-ci en 1824, sa sépulture est transférée au cimetière du Père-Lachaise, le Modèle:Date-.

Travaux

Rénovateur de l'anatomie pathologique, il étudie, à travers l'autopsie et l'expérimentation physiologique, le rôle des tissus comme unités anatomiques fondamentales pour l'explication des propriétés physiologiques et des modifications pathologiques de l'organisme. Bichat adopta les idées de Théophile de Bordeu et de Paul Joseph de Barthez sur la force vitale, mais en distinguant la vie animale de la vie organique : il plaça spécialement cette dernière dans les tissus qui enveloppent les viscères et rechercha le mode de vitalité propre à chaque tissu. Il finit par identifier 21 tissus différents.

Modèle:Citation. Bichat, mort en 1802, ne peut pas savoir que le parti pris antiphysicaliste dont il évoque la possibilité est justement celui qu'adopte à la même époque la Naturphilosophie romantique à l'école de Schelling<ref>Georges Gusdorf, L'homme romantique Payot (Paris), 1984, p. 78-79.</ref>.

Œuvres et publications

Père de l'histologie moderne, il lègue à la postérité quatre ouvrages fondamentaux :

  • Traité des membranes en général et de diverses membranes en particulier, Richard, Caille et Ravier (Paris), 1799, [avec plusieurs rééditions ultérieures et posthumes]<ref group=alpha>Texte intégral</ref>.
  • Recherches physiologiques sur la vie et la mort (1800), où il décrit de manière saisissante la manière dont la mort se propage entre les organes, et dont on retient l'aphorisme suivant : Modèle:Citation.
  • Anatomie générale appliquée à la physiologie et à la médecine, 4 volumes in-8, Brosson, Gabon (Paris), 1801
  • Anatomie descriptive, 1801-1803, 5 volumes in-8, dont les trois derniers furent publiés après sa mort par Matthieu-François-Régis Buisson<ref group=alpha>Mathieu Buisson (1776-1804) était le cousin de Bichat</ref> et Philibert Joseph Roux.

Il a laissé en outre des manuscrits dont l'Académie de médecine a fait l'acquisition en 1833. François Magendie a recueilli ses Opuscules en 1827.

Éponymie

Les boules graisseuses de Bichat, appelées « Modèle:Langue » en anglais, sont deux boules dans chaque joue, particulièrement développées chez les bébés et constituées de tissu adipeux (graisse). Elles sont situées entre les muscles superficiels et profonds de la joue, à savoir entre les muscles du masséter et du buccinateur. Ce sont les boules de Bichat qui donnent aux joues leur forme arrondie. Elles n'ont pas seulement une fonction esthétique, mais jouent un rôle important dans le maintien du vacuum dans la bouche du bébé lors de la tétée ; elles confèrent une stabilité latérale à la bouche du bébé lorsqu'il est au sein.

Hommages

Fichier:Xavier Bichat par David D'Anger.jpg
Statue par David d'Angers dans la cour de l'université Paris Descartes.

Corvisart, dans une lettre à [[Napoléon Bonaparte|Napoléon Modèle:1er]], lui a rendu cet hommage à sa mort : Modèle:Citation<ref>Célébrations nationales, 2002, Ministère de la Culture et de la CommunicationModèle:Référence incomplète.</ref>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle l'extension et la modernisation de l'hôpital Claude-Bernard à Paris aboutit à la création d'un nouvel ensemble hospitalo-universitaire qui fut nommé hôpital Bichat-Claude-Bernard.

Il fait partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la Tour Eiffel.

Auguste Comte lui dédie le treizième et dernier mois du calendrier positiviste, consacré à la science moderne. Une médaille posthume à l'effigie de Bichat a été réalisée par le graveur L. Dubour dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 181).

Le fronton du Panthéon porte son effigie.

La poste française l'a honoré d'un timbre de 30 F + 10 F, dessiné et gravé en taille-douce par Albert Decaris, émis en 1959<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1932, la partie ouest de la Rue Marc-Antoine-Petit à Lyon est renommée en son honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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