Charles de Bonchamps

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Charles Melchior Artus de Bonchamps, né le Modèle:Date de naissance à Juvardeil et mort le Modèle:Date de décès à Varades, est un militaire français et un général royaliste de la guerre de Vendée.

Il reste célèbre pour avoir gracié près de Modèle:Nombre soldats républicains à la suite de la bataille de Cholet du Modèle:Date, combat au cours duquel il sera mortellement blessé.

Biographie

Jeunesse

Charles de Bonchamps est issu d'une famille de petite noblesse angevine<ref name="Dupuy68">Modèle:Harvsp.</ref>. Son père est Louis Charles Artus de Bonchamps, né en 1735, et sa mère est Marguerite Heulalie Hellaut de La Vallerie, née en 1743. Marié en 1758, le couple s'établit au château du Crucifix, à Juvardeil, chez les parents de la nouvelle épousée<ref name="Dupuy68"/>. Louis Charles Artus de Bonchamps dispose alors de Modèle:Nombre livres de revenu annuel et la dot de son épouse s'élève à Modèle:Nombre livres<ref name="Dupuy68"/>.

Charles Melchior Artus de Bonchamps naît en 1760 au château du Crucifix. Sa mère meurt en 1766, épuisée par plusieurs grossesses<ref name="Dupuy68"/>. Son père se remarie et s'établit dans le château de son propre père, à La Baronnière, dans la commune de La Chapelle-Saint-Florent<ref name="Dupuy68"/>. Charles de Bonchamps grandit alors avec son grand-père et deux de ses filles non mariées, son père, sa belle-mère, ses trois sœurs et sa belle-sœur<ref name="Dupuy68"/>.

Expédition aux Indes pendant la guerre de la Révolution américaine

En 1775, Charles de Bonchamps, alors âgé de 15 ans, s'engage comme cadet au régiment d'Aquitaine<ref name="Dupuy68"/>. En 1778, il est nommé sous-lieutenant<ref name="Dupuy70">Modèle:Harvsp.</ref>.

À cette période, il songe à se fiancer avec une jeune Bretonne de Saint-Brieuc, que son père lui interdit d'épouser en raison d'une dot trop maigre<ref name="Dupuy70"/>.

Cependant la guerre d'indépendance des États-Unis fait alors rage et le Modèle:2e bataillon du régiment d'Aquitaine est intégré à un corps expéditionnaire qui doit se rendre en Inde, pour soutenir le sultan du Mysore, Haidar Alî, contre les Britanniques<ref name="Dupuy70"/>. Le Modèle:Date, la flotte appareille, avec à son bord le sous-lieutenant Charles de Bonchamps<ref name="Dupuy70"/>. Trois mois plus tard, elle atteint le cap de Bonne-Espérance, mais une épidémie de typhus l'oblige à relâcher longuement<ref name="Dupuy70"/>. L'expédition atteint finalement Sumatra le Modèle:Date<ref name="Dupuy70"/>. Elle débarque ensuite à Gondelour, qui est assiégée pendant un mois par les Britanniques<ref name="Dupuy70"/>. Les combats cessent lorsqu'une frégate française vient annoncer que de pourparlers de paix ont été engagés entre la France et la Grande-Bretagne<ref name="Dupuy70"/>. Ces derniers sont suivis par la signature du traité de Paris et du traité de Versailles, le Modèle:Date, qui marquent la fin de la guerre d'indépendance des États-Unis.

Charles de Bonchamps demeure pendant deux ans à Pondichéry, avant d'entamer le voyage du retour vers la France qui dure onze mois<ref name="Dupuy70"/>. Atteint du scorbut pendant la traversée, il manque de peu de passer pour mort et d'être jeté par-dessus bord<ref name="Dupuy70"/>.

Début de la Révolution française

Fichier:Charles de Bonchamps miniature.jpg
  }} }} siècle.

De retour en France, le régiment d'Aquitaine vient tenir garnison dans la ville de Paris<ref name="Dupuy70"/>. Lors de son séjour dans la capitale, Bonchamps fréquente le café de Valois et se passionne pour le jeu des échecs<ref name="Dupuy70"/>.

En 1787, il est élevé au garde de capitaine des grenadiers du régiment d'Aquitaine<ref name="Dupuy71">Modèle:Harvsp.</ref>. Quelques mois plus tard, il se marie avec Marie Renée Marguerite de Scépeaux, nièce du comte d'Autichamp, colonel en second du régiment d'Aquitaine<ref name="Dupuy71"/>. Le couple aura deux enfants : Zoé Anne Agathe Charlotte, née en 1789, et Hermenée, né en 1791.

En 1789, Bonchamps retourne en Anjou pour participer à l'élection des députés de la noblesse de sa province aux États généraux<ref name="Dupuy71"/>. Il part ensuite rejoindre sa garnison à Longwy, en Lorraine<ref name="Dupuy71"/>. Mais en 1790, des conflits et remous commencent à opposer soldats et officiers<ref name="Dupuy71"/>. En 1791 une révolte éclate au sein du régiment à Laudau<ref name="Chassin435"/>. Après cet événement, Charles de Bonchamps démissionne et se retire sur sa terre de La Baronnière, près de Saint-Florent-le-Vieil<ref name="Dupuy71"/>,<ref name="Chassin435">Modèle:Harvsp.</ref>.

Il devient acquéreur de biens nationaux et le Modèle:1er septembre 1792 il prête serment à la Nation<ref name="GT93-95">Modèle:Harvsp.</ref>.

Insurrection dans les Mauges et début de la guerre de Vendée

Fichier:La Baronnière (Thomas Drake).jpg
La Baronnière, gravure de Thomas Drake, 1856, Album vendéen.

Modèle:Article détaillé

En mars 1793, l'ouest de la France est touchée par de nombreuses insurrections paysannes contre la levée en masse. Le 12 mars, la petite ville de Saint-Florent-le-Vieil est prise par les insurgés qui submergent les 150 gardes nationaux locaux<ref name="Dupuy71"/>. Le lendemain, les paysans viennent chercher Charles de Bonchamps à La Baronnière pour lui demander de prendre la tête de l'insurrection<ref name="Dupuy72">Modèle:Harvsp.</ref>. Bonchamps se montre réticent et doute qu'une victoire soit possible contre les troupes de la République, mais il finit cependant par accepter de prendre la tête des insurgés<ref name="Dupuy72"/>. Sans illusion, il quitte sa femme, Marie Renée Marguerite de Scépeaux, qui est enceinte, en lui déclarant : Modèle:Citation<ref name="Dupuy72"/>. Il part ensuite pour Saint-Florent-le-Vieil à pied, car les paysans l'empêchent de monter à cheval, de crainte qu'il ne prenne la fuite<ref name="GT93-95"/>,<ref name="Dupuy72"/>.

Arrivé à Saint-Florent-le-Vieil, Charles de Bonchamps rétablit un certain ordre : il organise la défense du bourg<ref name="GT93-95"/> et fait proclamer une grâce pour les patriotes encore cachés en ville<ref name="Dupuy72"/>. Les insurgés font jurer aux prisonniers ne plus porter les armes contre eux, puis ils les remettent en liberté<ref name="Dupuy72"/>. Ils font ensuite chanter un Te Deum par le curé réfractaire de Saint-Florent qui fait bénir le drapeau blanc<ref name="Dupuy72"/>.

Dans les jours qui suivent, l'ensemble des Mauges tombe aux mains des insurgés<ref name="Dupuy73">Modèle:Harvsp.</ref>. La ville de Cholet est notamment prise le 14 mars par les bandes de Cathelineau, Stofflet et Perdriau<ref name="Dupuy73"/>. Bonchamps se joint alors à eux et participe à la prise de Chalonnes-sur-Loire le 21 mars<ref name="Dupuy73"/>. Après ces victoires successives, les bandes insurgées ne poussent pas plus loin et se dispersent<ref name="Dupuy73"/>. Les chefs des Mauges établissent cependant une structure militaire en formant une Modèle:Citation le 4 avril<ref name="Militaire28-30">Modèle:Harvsp.</ref>.

Offensive républicaine dans les Mauges en avril

Fichier:Émeute en Vendée - Évariste Carpentier.jpg
Émeute en Vendée, huile sur toile d'Évariste Carpentier, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mairie de Kuurne.

En avril, les forces républicaines contre-attaquent. Le 10 avril, depuis la ville d'Angers, le général Berruyer fait mettre en marche trois colonnes commandées par lui-même, Leigonyer et Gauvilliers<ref name="Gras31-32">Modèle:Harvsp.</ref>. La colonne de Gauvilliers passe la Loire à 7 kilomètres en amont de Saint-Florent-le-Vieil et surprend Bonchamps qui n'a pas le temps de convoquer tous ses hommes<ref name="Dupuy74">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 11 avril, ses maigres forces sont enfoncées au Mesnil-en-Vallée et les républicains reprennent Saint-Florent-le-Vieil<ref name="Dupuy74"/>,<ref name="Gras31-32"/>,<ref name="Gabory148">Modèle:Harvsp</ref>. L'épouse de Bonchamps, Marie Renée Marguerite de Scépeaux, a tout juste le temps de s'enfuir avec ses enfants du château de la Baronnière, qui est ensuite incendié<ref name="Dupuy74"/>. Deux jours plus tard, elle fait une fausse couche<ref name="Dupuy74"/>.

Battues sur tous les fronts, les forces insurgées des Mauges se rassemblent à Beaupréau, où Bonchamps, Cathelineau, Stofflet, d'Elbée et d'autres se retrouvent pour tenir un conseil de guerre<ref name="Dupuy74"/>. La situation est alors dramatique pour les insurgés de l'Anjou : ces derniers n'ont plus de canons, peu de munitions, et les paysans sont épuisés et découragés alors que les lueurs des incendies provoqués par les républicains sont visibles à l'horizon<ref name="Dupuy74"/>. Certains chefs veulent lancer une contre-attaque désespérées, d'autres parlent de tout abandonner et de dissoudre l'armée<ref name="Dupuy74"/>. Bonchamps propose quant à lui un repli sur Tiffauges, dans le département de la Vendée, pour faire reposer les hommes, reconstituer les approvisionnements et accroître les effectifs en rejoignant les insurgés du Bas-Poitou<ref name="Dupuy74"/>. Son plan est adopté par le conseil de guerre, et les insurgés évacuent Beaupréau et Cholet pendant la nuit<ref name="Dupuy74"/>.

Cependant le général Berruyer fait preuve d'un excès de prudence et ose à peine réinvestir Cholet, ce qui offre un répit à ses adversaires<ref name="Gabory150">Modèle:Harvsp</ref>. De plus, le 14 avril, les insurgés angevins sont rejoints à Tiffauges par Modèle:Nombre paysans des Deux-Sèvres menés par Henri de La Rochejaquelein<ref name="Dupuy75">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce dernier vient alors de battre la colonne du général Quétineau à la bataille des Aubiers et apporte de la poudre et des munitions qui faisaient grandement défaut aux Angevins<ref name="Dupuy75" />. Le 16 avril, les Vendéens, désormais forts de Modèle:Nombre hommes, repartent à l'offensive et marchent sur Cholet<ref name="Dupuy75" />,<ref name="Gras34">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Les colonnes de Berruyer sont attaquées les unes après les autres<ref name="Dupuy75"/>. La colonne de Leigonyer est enfoncée le 19 avril à Cholet et à Vezins<ref name="Gabory150"/>. Informé de la défaite, Berruyer abandonne Chemillé et se replie sur Les Ponts-de-Cé<ref name="Gabory150"/>. La colonne de Gauvilliers se retrouve alors isolée à Beaupréau et est assaillie à son tour le 22 avril<ref name="Dupuy75"/>,<ref name="Gabory151"/>. Lors de la bataille, Bonchamps surgit sur les arrières des patriotes, qui cèdent à la panique et s'enfuient vers Chalonnes-sur-Loire en laissant derrière eux cinq canons et 500 à Modèle:Nombre prisonniers<ref name="Dupuy75"/>,<ref name="Gabory151">Modèle:Harvsp</ref>. Les Mauges repassent ainsi complètement aux mains des Vendéens.

Victoires vendéennes à Thouars et Fontenay-le-Comte en mai

Fichier:Thouars Tom Drake.jpg
Vue de Thouars, gravure de Thomas Drake, vers 1850.

Entre le 26 et le 29 avril, les Vendéens de l'Anjou et du Haut-Poitou se rassemblent à Cholet<ref name="Militaire235-242">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, l'Armée d'Anjou et l'Armée du Centre s'unissent pour former une Modèle:Citation, mais sans commandement unifié<ref name="Militaire28-30" />. Le même jour, cette armée se met en mouvement en direction de Bressuire, dans les Deux-Sèvres<ref name="Militaire235-242"/>. Elle compte alors près de Modèle:Nombre hommes, dont la moitié sont équipés de fusils, et six canons<ref name="Militaire235-242"/>.

Modèle:Article détaillé

Le 3 mai, les Vendéens prennent Bressuire, évacuée par le général Quétineau<ref name="Militaire235-242"/>. Plusieurs prisonniers sont délivrés, dont trois rejoignent notamment le commandement de l'armée insurgée : Louis de Lescure, Gaspard de Bernard de Marigny et Guy Joseph de Donnissan<ref name="Militaire235-242"/>,<ref name="Gras41">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 5 mai, les Vendéens arrivent aux abords de la ville de Thouars<ref name="Militaire235-242"/>. Bonchamps commande l'aile gauche avec Dommaigné, le chef de la cavalerie<ref name="Dupuy77">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Militaire235-242"/>. Il franchit le Thouet au Gué-au-Riche, puis attaque de flanc les forces républicaines qui défendent le pont de Vrines contre les forces de Lescure et La Rochejaquelein<ref name="Dupuy77"/>,<ref name="Militaire235-242"/>. Les républicains se refugient à l'intérieur de la ville, talonnés par les Vendéens qui prennent d'assaut les remparts<ref name="Dupuy77"/>,<ref name="Militaire235-242"/>. En fin d'après-midi, le général Quétineau capitule avec ses Modèle:Nombre hommes<ref name="Militaire235-242"/>.

Quétineau est traité courtoisement par les généraux vendéens qui l'invitent à dîner avec eux au château de Thouars le soir de la bataille<ref name="Militaire235-242"/>,<ref name="Gras42">Modèle:Harvsp.</ref>. Il partage ensuite la chambre de Bonchamps dans l'hôtel Brossier de la Charpagne, son ancien quartier-général devenu celui de l'armée vendéenne<ref name="Militaire235-242"/>,<ref name="Gras42"/>. Le 7 mai, les prisonniers républicains sont relâchés contre le serment de ne plus combattre les Vendéens<ref name="Militaire235-242"/>,<ref name="Gras42"/>. Quétineau est quant à lui libéré le 8 mai<ref name="Militaire235-242"/>,<ref name="Gras42"/>.

Modèle:Article détaillé

Forts de ce succès qui leur a procuré douze canons et des milliers de fusils, les Vendéens se remettent en marche le 9 mai et s'emparent sans combattre de Parthenay<ref name="Militaire235-242"/>,<ref name="Gras43-44">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 13 mai, ils prennent d'assaut le bourg de La Châtaigneraie, défendu par les Modèle:Nombre hommes du général Chalbos<ref name="Gras43-44"/>. Les Vendéens poursuivent ensuite leur marche vers le sud de la Vendée, mais Bonchamps se sépare du gros de l'armée afin d'aller protéger les Mauges<ref name="Dupuy78">Modèle:Harvsp.</ref>. En son absence, l'armée vendéenne, déjà affaiblie par les départs d'une grande partie de ses combattants, subit une lourde défaite lors de l'attaque de la ville de Fontenay-le-Comte, le 16 mai<ref name="Gras44-45">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Cependant l'échec ne décourage pas les Vendéens qui décident rapidement de mener une nouvelle attaque<ref name="Dupuy79">Modèle:Harvsp.</ref>. Reconstituée à Cholet, l'armée réapparaît devant Fontenay-le-Comte le 25 mai<ref name="Gras45-46">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Dupuy79"/>. Lors de la bataille, Bonchamps commande l'aile droite et déploie ses troupes en ordre oblique<ref name="Dupuy79"/>. Il repousse la cavalerie de Chalbos, puis contre-attaque et est parmi les premiers, avec Lescure, à pénétrer dans la ville<ref name="Dupuy79"/>. Après seulement une heure de combats, les républicains se rendent et Modèle:Nombre d'entre eux sont faits prisonniers<ref name="Gras45-46"/>. Cependant, Bonchamps est grièvement blessé à l'épaule par un soldat républicain qui lui tire un coup de fusil à bout portant après avoir fait semblant de déposer les armes<ref name="Dupuy79"/>,<ref name="Gras45-46"/>.

Avec cette victoire, les Vendéens capturent ou reprennent 30 à 40 canons, ainsi que Modèle:Nombre fusils et une grande quantité de poudre et de munitions<ref name="Dupuy79"/>,<ref name="Gras45-46"/>. Les prisonniers républicains sont relâchés sous serment, mais ils sont cette fois-ci tondus afin d'être reconnus s'ils devaient être repris une seconde fois<ref name="Gras45-46"/>. Certains officiers vendéens, dont Bonchamps, sont d'avis de marcher sur Niort, mais l'armée est à nouveau affaiblie par le défections, et les Vendéens préfèrent évacuer Fontenay le 28 pour regagner le bocage<ref name="Gras45-46"/>.

Blessures et convalescences de juin à août

Fichier:Vétérans vendéens.jpg
Portraits d'anciens combattants vendéens de l'armée de Bonchamps réalisés d'après nature par David d'Angers en 1825.

La blessure reçue à la bataille de Fontenay écarte Bonchamps des champs de bataille pendant plusieurs semaines<ref name="Dupuy79"/>. Il part se faire soigner dans un château des environs de Châtillon-sur-Sèvre, où sa femme vient le rejoindre<ref name="Dupuy79"/>. Pendant son absence, le commandement de ses troupes est assuré par Fleuriot de La Freulière<ref name="Militaire254">Modèle:Harvsp.</ref>. Elles participent notamment à la prise de la ville Saumur le 9 juin<ref name="Militaire254"/>. Avec cette nouvelle victoire, les Vendéens se procurent Modèle:Nombre à Modèle:Nombre fusils, 50 à 80 canons et font entre Modèle:Nombre et Modèle:Nombre prisonniers, qui sont relâchés sous serment<ref name="Gabory175">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Gras49">Modèle:Harvsp.</ref>. Ils ont également la surprise de découvrir dans les prisons le général Quétineau, le vaincu de Thouars, qui a été accusé de trahison à la suite de sa défaite<ref name="Militaire241-242">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Gras49"/>. De nouveau relâché après avoir refusé de rallier l'armée vendéenne, Quétineau sera condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et guillotiné en mars 1794<ref name="Militaire241-242"/>,<ref name="Gras49"/>.

Le 12 juin, le conseil de guerre vendéen élit Jacques Cathelineau comme généralissime de l'Armée catholique et royale<ref name="Gabory175"/>,<ref name="Hussenet35">Modèle:Harvsp.</ref> et le 18 juin les Vendéens occupent la ville d'Angers sans combattre<ref name="Gabory177">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Hussenet35"/>. Le conseil de guerre décide alors d'attaquer la ville de Nantes afin de ranimer l'insurrection en Bretagne<ref name="Gras50">Modèle:Harvsp.</ref>. Bonchamps, toujours absent, ne prend pas part aux délibérations, mais il avait déjà défendu le projet de franchir la Loire pour se joindre aux insurgés bretons<ref name="Gras50"/>.

Modèle:Article détaillé

Le 29 juin, malgré sa blessure, Bonchamps rejoint en voiture ses troupes devant Nantes afin de prendre part à la bataille<ref name="Dupuy81">Modèle:Harvsp.</ref>. Sa division attaque par la route de Paris : elle parvient à prendre pied à l'intérieur de la ville, mais elle est repoussée en fin de journée<ref name="Dupuy81"/>. Bonchamps relance un assaut le lendemain à l'aube, mais il constate qu'il est le dernier à combattre, les autres divisions s'étant débandées, découragées notamment par la blessure du généralissime Cathelineau<ref name="Dupuy81"/>.

Modèle:Article détaillé

Bien que souffrant, Bonchamps reste à la tête de ses troupes et continue à combattre dans les Mauges<ref name="Dupuy81"/>. Le 5 juillet, il prend part à la première bataille de Châtillon où la colonne du général Westermann est écrasée après avoir tenté un raid en plein cœur du territoire insurgé<ref name="Gabory190">Modèle:Harvsp</ref>. Le 15 juillet, il commande l'avant-garde à la bataille indécise de Martigné-Briand contre les troupes du général Pilotte de La Barollière<ref name="Gabory191-192">Modèle:Harvsp</ref>. Bonchamps est de nouveau grièvement blessé par un coup de pistolet tiré par un hussard qui lui fracasse le coude et pénètre dans la poitrine<ref name="Dupuy81"/>. Il s'effondre et son ancienne blessure s'ouvre à nouveau<ref name="Dupuy81"/>.

Le 14 juillet, le généralissime Jacques Cathelineau succombe à ses blessures et le 19 juillet Maurice d'Elbée est élu par un conseil de guerre pour lui succéder<ref name="Hussenet36">Modèle:Harvsp.</ref>. De son côté, Bonchamps est écarté de tout commandement effectif pendant deux mois en raison de ses graves blessures<ref name="Dupuy81"/>. Il ne peut pas non plus défendre ses vues au conseil de guerre de l'armée vendéenne<ref name="Dupuy81"/>. Alors que Bonchamps préconisait de porter l'effort au nord, vers la Bretagne, d'Elbée préfère se tourner vers le sud<ref name="Dupuy81"/>. Mais en l'absence de Bonchamps, l'armée vendéenne subit deux désastres sur la plaine de Luçon le 30 juillet et le 14 août.

Combats contre l'Armée de Mayence en septembre et octobre

Fichier:Bataille de Torfou-Tiffauges.JPG
Bataille de Torfou ; les femmes de Tiffauges barrent le chemin aux Vendéens épouvantés à la vue des Mayençais conduits par Kléber, huile sur toile de Alfred de Chasteignier, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Après les combats indécis de l'été, l'arrivée en renfort de l'Armée de Mayence redonne l'avantage au camp républicain. Le 8 septembre, l'avant-garde républicaine sort de la ville de Nantes et entre dans le territoire insurgé<ref name="Gabory258">Modèle:Harvsp</ref>. En quelques jours, l'Armée de Mayence et l'Armée des côtes de Brest mettent en déroute les forces de Charette dans le Pays de Retz, en Loire-Inférieure, et occupent Legé, Montaigu et Clisson.

Modèle:Article détaillé

Le 18 septembre, l'avant-garde des Mayençais, commandée par le général Kléber, attaque les forces de Charette à Torfou, entre Clisson et Cholet<ref name="Dumarcet264-265"/>. Les républicains ont d'abord l'avantage, mais l'Armée d'Anjou arrive en renfort et repousse les Mayençais qui se replient sur Clisson<ref name="Dumarcet264-265">Modèle:Harvsp.</ref>. Pendant les combats, Bonchamps, toujours souffrant, est porté sur un brancard<ref name="Dupuy82">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Le soir même de la bataille, le généralissime Maurice d'Elbée établit un nouveau plan<ref name="Dumarcet266-267">Modèle:Harvsp.</ref>. Il charge Lescure et Charette de reprendre Montaigu, puis de se tourner vers Clisson afin de prendre en tenaille le gros de l'Armée de Mayence avec les forces commandées par lui-même, Bonchamps et Lyrot<ref name="Dumarcet266-267"/>. Lescure et Charette s'emparent effectivement de Montaigu le 21 septembre<ref name="Dumarcet266-267"/>, mais ils se détournent ensuite du plan de d'Elbée en attaquant Saint-Fulgent le 22<ref name="Dumarcet268-269">Modèle:Harvsp.</ref>. D'Elbée et Bonchamps attaquent les Mayençais le même jour, mais sans les renforts de Lescure et Charette ils ne peuvent empêcher les républicains d'évacuer Clisson et de se replier en bon ordre sur Nantes<ref name="Dupuy83">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Dés le 25 septembre, les républicains repartent à l'offensive<ref name="Gabory268-269">Modèle:Harvsp</ref>. En quelques jours, les forces de Canclaux, Aubert du Bayet et Kléber reprennent Clisson, Montaigu et Saint-Fulgent<ref name="Gabory268-269"/>. Informés de cette avance foudroyante, d'Elbée et Bonchamps quittent les Mauges et marchent à leur rencontre<ref name="Gabory268-269"/>. Ils installent leur camp à Treize-Septiers, près de Saint-Fulgent<ref name="Gabory268-269"/>. Mais le 6 octobre, Canclaux et Kléber lancent l'attaque et enfoncent les défenses vendéennes<ref name="Gabory268-269"/>. D'Elbée et Bonchamps sont contraints de se replier sur Cholet<ref name="Gabory268-269"/>. A peine de retour, ils partent renforcer Lescure, La Rochejaquelein et Stofflet contre les colonnes de Chalbos et Westermann qui menacent Cholet par le sud<ref name="Gabory271">Modèle:Harvsp</ref>. Le 11 octobre, la bataille a lieu à Châtillon-sur-Sèvre, siège du Conseil supérieur de la Vendée<ref name="Gabory272-273">Modèle:Harvsp</ref>. La bourgade passe de main en main et est détruite par les incendies<ref name="Gabory272-273"/>.

Modèle:Article détaillé

L'étreinte se resserre alors sur la ville de Cholet, qui est menacée à l'ouest par l'Armée de Mayence et l'Armée des côtes de Brest et au sud par l'Armée des côtes de La Rochelle<ref name="Gabory272-273"/>. L'armée vendéenne rassemble Modèle:Nombre à Modèle:Nombre hommes pour défendre la ville<ref name="Gabory272-273"/>. Le 15 octobre, les républicains attaquent Cholet par le sud-ouest<ref name="Gabory274-275">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Gras83-84">Modèle:Harvsp.</ref>. Les Vendéens sortent de la ville et les deux armées se rencontrent près du château de La Tremblaye<ref name="Gabory274-275"/>,<ref name="Gras83-84"/>. Mais le général Lescure est grièvement blessé et les Vendéens, découragés, se réfugient à l'intérieur de la ville<ref name="Gabory274-275"/>,<ref name="Gras83-84"/>.

Les Vendéens pensent alors défendre Cholet, mais l'armée est à court de poudre et de munitions<ref name="Gabory274-275"/>,<ref name="Gras83-84"/>. Le ravitaillement n'étant toujours pas arrivé, les généraux décident d'évacuer la ville dans la nuit du 15 au 16 octobre et de se porter sur Beaupréau, au nord<ref name="Gabory274-275"/>,<ref name="Gras83-84"/>. Le 16 octobre, la ville de Cholet est investie par les républicains<ref name="Gras83-84"/>. Les colonnes de l'Armée de Mayence, de l'Armée des côtes de Brest et de l'Armée des côtes de La Rochelle font alors leur jonction<ref name="Gabory277-280">Modèle:Harvsp</ref>.

À Beaupréau, l'état-major royaliste hésite sur le plan à adopter alors que l'armée se retrouve acculée, dos à Loire<ref name="Gras86">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Gabory277-280"/>. D'Elbée, La Rochejaquelein et Stofflet sont d'avis de marcher sur Cholet afin de tenter de reprendre la ville<ref name="Gras86"/>,<ref name="Gabory277-280"/>. Talmont, suivi par d'Autichamp et Donnissan, propose quant à lui de faire traverser la Loire à toute l'armée pour ranimer l'insurrection en Bretagne et dans le Maine<ref name="Gras86"/>,<ref name="Gabory277-280"/>. Bonchamps est quant à lui d'avis de ne laisser qu'une fraction de l'armée se porter au nord de la Loire pour s'assurer une voie de repli en cas de défaite et soulever la Bretagne et le Maine en cas de victoire<ref name="Gras86"/>,<ref name="Gabory277-280"/>. Le conseil se décide finalement pour l'attaque de Cholet le lendemain, mais l'idée de Bonchamps est également adoptée et un corps de Modèle:Nombre hommes est laissé à Talmont pour franchir le fleuve et prendre Varades<ref name="Gras86"/>,<ref name="Gabory277-280"/>.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bataille de Cholet Bonchamps.jpg
  }} }} siècle.

Le 17 octobre, Modèle:Nombre hommes de l'Armée catholique et royale se mettent en marche pour Cholet<ref name="Gras86"/>,<ref name="Gabory277-280"/>. La bataille s'engage en début d'après-midi au nord de la ville, où sont déployés Modèle:Nombre républicains<ref name="Gabory277-280"/>. D'Elbée et Bonchamps commandent le centre et font face à la colonne de Luçon, menée par le général Marceau<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89">Modèle:Harvsp.</ref>. La bataille est longuement indécise<ref name="Gabory277-280"/>. Au bout de plusieurs heures, Kléber engage ses réserves, commandées par le général Chalbos, pour renforcer le centre<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89"/>. Cependant, à peine engagée, les Modèle:Nombre hommes de la brigade Muller paniquent et prennent la suite, entraînant avec eux l'ensemble de la division Chalbos, qui reflue à l'intérieur de la ville<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89"/>. D'Elbée et Bonchamps repartent alors à l'assaut pour tenter de briser le centre républicain<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89"/>,<ref name="Dupuy83"/>. Cependant Marceau utilise une ruse : il laisse les Vendéens s'approcher de ses lignes, puis tout à coup il fait reculer son infanterie et dévoile ainsi son artillerie<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89"/>,<ref name="Dupuy83"/>. Une douzaine de canons chargés de mitraille ouvrent alors le feu à courte portée et fauchent les rangs vendéens<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89"/>,<ref name="Dupuy83"/>. Les hommes de Chalbos repartent ensuite à l'assaut après s'être ralliés et mettent en fuite les insurgés<ref name="Gabory277-280"/>. D'Elbée et Bonchamps sont tous deux grièvement blessés<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89"/>,<ref name="Dupuy83"/>. Gravement touché au bas-ventre, Bonchamps reste sans connaissance et est évacué sur un brancard<ref name="Dupuy83"/>. La bataille s'arrête à la tombée de la nuit et l'armée vendéenne se replie sur Beaupréau<ref name="Gabory277-280"/>,<ref name="Gras87-89"/>,<ref name="Dupuy83"/>.

Le Modèle:Citation

Fichier:La fuite (Jean Sorieul).jpg
La fuite, huile sur toile de Jean Sorieul, 1849.

Modèle:Article détaillé

Après leur défaite, les Vendéens évacuent aussitôt Beaupréau et se replient sur Saint-Florent-le-Vieil, au bord de la Loire<ref name="Gabory281">Modèle:Harvsp</ref>. Beaupréau est prise dans la nuit par les troupes de Westermann qui massacrent au moins 400 blessés trouvés dans les hôpitaux<ref name="Gras87-89"/>,<ref name="Gabory284">Modèle:Harvsp</ref>.

Le 18 octobre, environ Modèle:Nombre à Modèle:Nombre Vendéens, hommes, femmes et enfants, s'entassent alors à Saint-Florent-le-Vieil et commencent à franchir le fleuve à l'aide d'une soixantaine de barques<ref name="Gabory281" />. Ils rejoignent alors la tête de pont établie par Talmont à Varades et Ancenis<ref name="Gabory281"/>. Bonchamps, transporté sur un matelas, est déposé dans une maison du bas de la ville<ref name="Gabory281" />,<ref name="Gras94-95">Modèle:Harvsp.</ref>.

Alors que la traversée s'opère, le conseil de guerre de l'armée vendéenne se réunit<ref name="Gabory281" />. Environ Modèle:Nombre prisonniers républicains sont enfermés dans l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil, après avoir été évacués de Châtillon, Mortagne et Cholet, où ils étaient détenus depuis plusieurs mois<ref name="Dupuy83"/>,<ref name="Gabory281" />,<ref name="Gras94-95"/>. Cependant, les officiers vendéens constatent qu'ils ne peuvent leur faire franchir la Loire et envisagent de les faire fusiller<ref name="Gabory281" />,<ref name="Gras94-95"/>.

Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein, alors épouse du général Lescure, écrit dans ses mémoires : Modèle:Citation bloc

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La mort de Bonchamps, huile sur toile de Thomas Degeorge, 1837, Historial de la Vendée, Les Lucs-sur-Boulogne.

À l'agonie, Bonchamps apprend par un aide-de-camp l'imminence du massacre<ref name="Dupuy84">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Gras94-95"/>. Il charge alors un de ses officiers, Charles Marie de Beaumont d'Autichamp, d'obtenir en son nom la grâce des prisonniers<ref name="Dupuy84"/>,<ref name="Gras94-95"/>. Celui-ci saute alors à cheval et se précipite sur l'esplanade devant l'abbaye en criant : Modèle:Citation<ref name="Dupuy84"/>,<ref name="Gras94-95"/>,<ref name="Gabory281" />.

L'épouse de Bonchamps, Marie Renée Marguerite de Scépeaux de Bonchamps, rapporte également les événements dans ses mémoires, bien qu'elle n'ai pas été présentes aux côtés de son mari lors de ses derniers instants<ref name="Gabory281" />,Modèle:Note :

Modèle:Citation bloc

Le 19 octobre 1793, à trois heures du matin, les éclaireurs de l'armée républicaine font leur entrée à Saint-Florent<ref name="Gras94-95"/>,<ref name="Kléber151"/>. Ils trouvent la petite ville vide de tout combattant vendéen mais découvrent également les Modèle:Nombre prisonniers républicains graciés par Bonchamps<ref name="Gras94-95"/>,<ref name="Kléber151">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note.

Mort de Bonchamps

Fichier:W2900 Varades MaisonBonchamps 2015 03 08 Tof' 96816Eos.jpg
Vue en 2015 de la maison du pêcheur Jean Bellion, où Charles de Bonchamps expira le 18 octobre 1793.

Porté de l'autre côté de la Loire lors de la journée du 18 octobre, Charles de Bonchamps meurt à 11 heures du soir dans une maison de pêcheur du village de La Meilleraie, dans la commune de Varades<ref name="Gras94-95"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son corps est enterré le soir même, dans le cimetière de la ville<ref name="Gras94-95"/>.

Tombeau

Modèle:Article détaillé

Fichier:Le tombeau de Bonchamps (Abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil) (9232020643).jpg
Vue du Tombeau de Bonchamps dans l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil, réalisée par le sculpteur Pierre-Jean David d'Angers.

En 1816, le ministre de l'Intérieur accepte la demande du préfet et du général Charles d'Autichamp d'ériger un monument à la mémoire de Bonchamps devant l'église de Saint-Florent-le-Vieil<ref name="Martin2019177">Modèle:Harvsp.</ref>. En mars 1817, Louis XVIII impose que le monument soit installé à l'intérieur de l'église et non sur la place publique<ref name="Martin2019177"/>.

La réalisation de la statue est confiée au sculpteur républicain David d'Angers, qui accepte en souvenir de son père, qui avait fait partie des Modèle:Nombre soldats républicains sauvés par Bonchamps<ref name="Martin2019187">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="OF010815"/>. Madame de Bouillé, la fille du général vendéen, sert de modèle à David d'Angers<ref name="Martin2019192">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les restes de Bonchamps sont exhumés du cimetière de Varades en 1817, en présence de notabilités royalistes régionales et d'anciens soldats vendéens<ref name="Martin2019187"/>. Le monument est inauguré en 1825 et reçoit les ossements du général<ref name="Martin2019187"/>,<ref name="OF010815">Le tombeau de Bonchamps, un monument de l'histoire de France, Ouest-France, Modèle:1er août 2015.</ref>.

Regards contemporains

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Notes et références

Notes

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Références

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Bibliographie

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