Te Deum
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| | {{#if: | |[[{{#ifexist:Catégorie:Article à recycler{{#if:|/}}|Catégorie:Article à recycler{{#if:|/}}|Catégorie:Article à recycler}}|Te Deum]]{{#if: septembre 2021||}} }}
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Le Modèle:Langue est une hymne latine chrétienne. L'expression complète est Te Deum laudamus qui signifie « Nous te louons, ô Dieu ». Dans les manuscrits anciens, il s'intitule parfois Laus angelica (louange angélique), Hymnus in die dominica (hymne pour le dimanche)<ref>https://archive.org/stream/antiphonarybang00ambrgoog#page/n54/mode/2up Années 690</ref> ou Hymnus ambrosianus (hymne ambrosien), par allusion à l'un de ses auteurs présumés, Ambroise de Milan. Il date probablement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=trois />.
Dans l'Église catholique, le Modèle:Langue est chanté à l'office monastique romain des matines ou des laudes. En dehors de la liturgie des Heures, il est chanté à l'occasion de services solennels d'action de grâce : victoires, fêtes nationales, naissances princières, saluts, processions... Il figure avec différentes prières du matin dans la Communion anglicane ainsi que dans de nombreuses Églises réformées.
Le Modèle:Langue a fait l'objet de multiples créations musicales.
Origines
Légende
Dans les anciens livres liturgiques, ce chant est souvent appelé Hymnus ambrosianus<ref>Par exemple, Psautier latin-français du bréviaire monastique, Modèle:P. (le dimanche à matines) Société de Saint-Jean-l'Évangéliste et Desclée et Cie., Paris-Tournai-Rome, 1938.</ref> (hymne ambrosien), par référence à Ambroise de Milan<ref name="dictionnaire">Modèle:Lien web.</ref> ; une légende de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voudrait qu'il ait été spontanément composé et chanté par trois saints la nuit du baptême de saint Augustin<ref name=trois />.
Auteurs successifs
Des analyses des mélodies grégoriennes notées, toutes tardives, permettent de distinguer plusieurs étapes rédactionnelles. Les spécialistes considèrent que la dernière rédaction fut achevée par Nicétas de Rémésiana († vers 414)<ref name="danielsaulnier">Daniel Saulnier, Le Chant grégorien, Modèle:P. avec notation, abbaye Saint-Pierre, Solesmes 2003.</ref>.
Grâce à l'analyse selon les cordes-mères, modes archaïques avant les huit modes grégoriens, l'ancienneté du Te Deum est établie. Sa mélodie remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou plus tôt<ref name="danielsaulnier" />. À la différence du texte, il n'est pas facile de discerner la mélodie la plus ancienne. En effet, comme les neumes n'ont été inventés qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, toutes les notations furent copiées plus tard.
Manuscrits anciens
Mentions
Les mentions les plus anciennes se trouvent dans la Règle de saint Benoît (vers 530)<ref name=trois />,<ref>http://www.st-wandrille.com/index.php/la-vie-monastique/la-regle-de-saint-benoit chapitre 11</ref>,<ref name=itineraires>Modèle:Ouvrage.</ref>, dans la Règle de saint Césaire (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=trois />,<ref name=itineraires /> et dans une lettre de Cyprien de Toulon († 546) adressée à l'évêque de Genève (texte partiellement cité)<ref name=trois>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Notation
En admettant que la pratique du Te Deum ait toujours été gardée au sein de monastères durant tout le Moyen Âge, la trace de sa notation reste pauvre, vraisemblablement en raison de son attribution à la tradition ambrosienne, qui n'était pas officielle dans le rite romain jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Daniel Saulnier, Le chant grégorien, p. 108, abbaye Saint-Pierre, Solesmes 2003</ref>.
En raison de nombreuses variantes dans les manuscrits, on a pu définir cinq tons selon la classification établie par dom Jean Claire de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Parmi ces cinq tons, la mélodie ambrosienne possède une couleur musicale différente tandis que le ton romain se trouve dans les manuscrits les moins anciens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : tonus solemnis, tonus simplex, tonus monasticus, tonus ambrosianus et tonus more romano.
Histoire
Terme et fonction
En français, le mot hymne est du genre féminin lorsqu'il désigne une composition à sujet religieux<ref>http://www.univ-nancy2.fr/MOYENAGE/UREEF/MUSICOLOGIE/AdMMAe/Huglo_SdM_Hymne.pdf</ref>, d'auteur inconnu, désignée par les premiers mots de sa première strophe (Modèle:Langue (« Dieu, nous te louons »)<ref name="dictionnaire" />.
Le Te Deum dans la liturgie
Dans la règle de saint Benoît, datable des années 530-560, Benoît de Nursie demande de chanter le Modèle:Langue pour l'office solennel des vigiles du dimanche ; il doit être entonné par l'abbé et suivi par la lecture de l'Évangile<ref>Paul Delatte, Commentaire sur la règle de saint Benoît, Modèle:P., Modèle:2e, Librairie Plon, Paris 1913</ref>).
Dans la plupart des liturgies de rite romain, restaurées après le concile Vatican II, le Modèle:Langue est chanté lors de l'office des matines, des dimanches et des jours de fêtes et des solennités, après la proclamation de l'Évangile<ref name="dictionnaire" />. Dans l'Église anglicane, il est chanté tous les jours de l'année, mais aussi comme hymne d'action de grâce lors de circonstances particulières, au choix de l'ordinaire du lieu.
Le Te Deum n'est pas chanté durant la Semaine sainte ni dans les offices des morts<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'hymne Te Deum peut être exécutée de différentes manières. Dans la liturgie des Heures, celui-ci est psalmodié par deux chœurs qui alternent les versets, comme dans la psalmodie, sur une mélodie grégorienne. Dans les services d'actions de grâce civils ou extérieurs à la liturgie des heures, il peut être chanté en polyphonie savante à plusieurs voix, parfois accompagnée d'un orchestre et entrecoupé d'intermèdes instrumentaux. Les musiciens pour l'œuvre de Giovanni Paisiello, chantée en 1802 et 1804 à Notre-Dame de Paris, se composaient de deux orchestres, double chœur et quatuor de solistes, afin d'amplifier la gravité des célébrations, à savoir un concordat et un sacre<ref group=c name="p497" />. Toutefois, les ecclésiastiques de haut rang avaient tendance à donner la priorité au chant grégorien. Ainsi, pour le sacre du roi Louis XV exécuté le Modèle:Date- à Reims, Michel-Richard de Lalande préparait son motet Te Deum. Au dernier moment, « vint un ordre de le chanter en plain chant. »<ref group=b name="p64">Modèle:P.</ref>.
Par ailleurs, on chante parfois dans les paroisses le Modèle:Langue à l'occasion du 31 décembre, par imitation de la liturgie des Heures qui le prescrit logiquement à l'office de nuit de la fête du Modèle:1er janvier (octave de Noël, ou Circoncision du Seigneur, ou sollenité de Marie Mère de Dieu). On observe des coutumes particulières différentes en fonction des traditions locales ou des familles religieuses<ref>Les fidèles de l'Opus Dei le chantent ou le récitent le dernier jour de l'année avant une messe célébrée à minuit ou durant l'Exposition du Saint Sacrement ;cf. De spiritu et de piis servandis consuetudinibus - Del Espíritu y de las Costumbres, Roma, 1990 Modèle:9e édition- Modèle:N°</ref>).
Il est aussi exécuté en remerciement d'une faveur particulière comme un baptême, l'élection d'un pape (comme de fut le cas le Modèle:Date lors de la messe d'entrée en fonction du pape Francois<ref>article du Figaro "Des milliers de fidèles à la messe d'installation du Pape"</ref>), la consécration d'un évêque, la profession d'un religieux, la publication d'un traité de paix, un couronnement, une victoire militaire.
À la cour de France, il fallait que le Te Deum soit chanté lors de la célébration du sacre des rois<ref>Par exemple, le 22 octobre 1722, celui de Louis XV : https://books.google.fr/books?id=cSeyAAAAMAAJ&pg=PA611</ref>,<ref group="b" name="p64" />. Déjà en 816, celui-ci fut exécuté lorsque Louis le Pieux fut sacré à Reims par le pape Étienne IV<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Symbole de la victoire ou de la paix
Tout comme son ancienneté, de nombreuses traditions se trouvent dans toute l'Europe depuis le Moyen Âge.
Ainsi, en 1212, après la bataille de Las Navas de Tolosa, l'archevêque de Tolède et les croisés entamèrent un Te Deum pour rendre grâce à Dieu de cette victoire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}La batalla de las Navas de Tolosa: España junta, sola y vencedora</ref>. De même, le roi de France Philippe le Bel n'oublia pas de faire chanter, après la victoire de Mons-en-Pévèle en 1304, le Te Deum et des antiennes et oraisons de la Sainte Vierge et de saint Denis<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le Te Deum est également le symbole de la paix. En 1482, le roi de France Louis XI expédia un certain nombre de lettres, après avoir rétabli la paix avec la maison de Habsbourg, plus précisément le traité d'Arras. Il s'agissait de son dernier cadeau afin de rétablir un royaume florissant, avant son décès. L'exécution du Te Deum était symbolique.
En 1686, un Te Deum fut chanté après le siège de Buda, en Hongrie, où les Turcs furent vaincus par l'armée chrétienne<ref>Victor Tissot, Voyage au pays des Tziganes (La Hongrie inconnue), Paris, 1880, p. 476.</ref>.
Histoire de France
Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la composition de Modèle:Langue connut en Europe une grande vogue. Cette mode était due à la signification clairement politique que prit ce chant religieux. Il était systématiquement chanté lors de fêtes en l'honneur du souverain : la célébration d'une Modèle:Langue était alors clairement identifiée avec la volonté d'honorer le souverain en place. Ainsi, sous le règne de Louis XIV, cette hymne était très fréquemment exécutée.
Naissance du dauphin Louis, futur Louis XIV
Avant tout, l'hymne fut chantée avec tous les ecclésiastiques de la cour dans la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye, aussitôt que la reine Anne d'Autriche eût donné naissance à ce prince le Modèle:Date : Modèle:Citation bloc
Règne de Louis XIV
L'évolution de l'exécution en 1677 de cette hymne est due à un musicien italien. Il s'agissait d'un motet, c'est-à-dire le Te Deum en ensemble instrumental. À peine terminée la célébration de baptême de son fils aîné Louis, dont le parrain était le roi, à la chapelle du château de Fontainebleau, Jean-Baptiste Lully, surintendant de la Musique de la Chambre, fit chanter, sans aucune annonce, cette œuvre. Son effet était immense. « Croiroit-on que cette considération particulière dont le Monarque honorait les talens du plus grand Musicien qu'il y eût alors, » écrivit l'abbé Oroux en 1777, « a servi de prétexte dans la suite aux successeurs de Lully, Michel-Richard de Lalande, Henry Desmarest, Élisabeth Jacquet de La Guerre, Louis-Nicolas Clérambault, Nicolas Bernier, André Campra, Charles Levens pour soutenir que dans toutes les cérémonies extraordinaires, telles que les sacres & les mariages des Rois, les actions de grâces pour la naissance des Enfans de France, pour la paix, c'est aux Surintendant de la Musique de la Chambre & non aux Sous-maîtres de la Musique de la Chapelle de diriger l'exécution du Te Deum<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. » Alors, deux ans plus tard, lors des noces de Marie-Louise d'Orléans, nièce du roi, « Son Éminence étant ensuite retournée à son fauteuil proche d'Autel, entonna le Te Deum qui fut continué par la Musique de la Chapelle & de la Chambre<ref>Même document, Modèle:P.</ref>. »
À la suite de la guérison du Roi Soleil en 1686, celles de grands compositeurs parmi lesquels Lully furent solennellement chantées à Paris<ref group=a name="p160">Modèle:P. ; d'après des articles du Mercure galant : « « J'aurais à remplir un volume de tous les Te Deum qui ont été chantés en actions de grâces pour le rétablissement de la santé du roi. Ainsi je ne vous parlerai seulement de quelques-uns. » ; « Nous de même : signalons les compositions de Ludet, officier ordinaire de la Musique du roi, chez les Augustins déchaussés, de Lorenzani à l'église des Jacobins réformés de la rue Saint-Honoré, de Moreau, de Nivers, de Desmarest à l'église des Pères de l'Oratoire, de Chaperon à la Sainte-Chapelle, de Oudot à l'église Saint-Hippolyte.......... » Le 8 janvier [1687], on se presse à l'église des Feuillants de la rue Saint-Honoré pour entendre le Te Deum de Lully, entonné par cent cinquante exécutants. Cette pièce avait été composée dix ans auparavant pour le baptême du fils aîné du surintendant, Louis, dont l'illustre parrain n'était autre que le roi. », Fayard, Paris 2004</ref>. Ensuite, les années 1690 - 1693 s'illustraient des victoires de l'armée française après une longue période difficile. Des 6 Te Deum composés par Marc-Antoine Charpentier, 4 nous sont parvenus, deux furent composés durant ces années. Le célèbre Te Deum (H.146) aurait été exécuté à la suite de la victoire de Steinkerque (1692) tandis que le Te Deum à quatre voix (H.147) pourrait être attribué à la reddition de Charleroi (1693)<ref group=a name="p218">Modèle:P.</ref>. Louis XIV avait rencontré de grosses difficultés. L'exécution du motet Te Deum à Messine lors des événements militaires avait provoqué un conflit considérable avec les Espagnols, le roi dut alors retirer les troupes françaises de la Sicile en 1678<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://www.treccani.it/enciclopedia/paolo-lorenzani_%28Dizionario-Biografico%29 ; voir aussi Paolo Lorenzani</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Après leur victoire lors de la bataille de Turin en 1706 sur les troupes de Louis XIV, le duc Victor-Amédée II de Savoie et le prince Eugène, à leur entrée en tant que libérateurs dans Turin, firent célébrer, suivant l'usage, un Te Deum pour commémorer cette victoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://www.museopietromicca.it/nuovositofrancese/html/assedio_fr.html chapitre Les phases finales</ref>. Enfin, le traité d'Utrecht fut conclu en 1713 ; sitôt la paix revenue, Georg Friedrich Haendel composa son œuvre Utrecht Te Deum et jubilate (HWV 278/279).
Après avoir été sacré avec un Te Deum en grégorien en 1722, le jeune roi Louis XV entendit celui de Nicolas Bernier, lorsqu'il épousa Marie Leszczynska en 1725<ref group=b name="p64" />.
Ce siècle connut un changement historique, car dorénavant le Te Deum était pareillement exécuté sans sa fonction, à savoir pour les concerts. Il s'agissait du Concert Spirituel à Paris<ref group=b name="p80">Modèle:P.</ref>. Entre 1725 et 1770, le motet Te Deum de Michel-Richard de Lalande (S 32) y était l'une des œuvres les plus appréciées dans les programmes et il y compta au moins 30 représentations. Après cette popularité absolue, les Te Deum de François-Joseph Gossec (1779) et de François-André Danican Philidor (1786) aussi y eurent le vent en poupe<ref group=c name="p443">Modèle:P.</ref>.
- Donc, ces deux derniers Te Deum furent composés pour le concert, et non la liturgie, quoiqu'il s'agît de musique sacrée. Au contraire, la première version du motet de Lalande avait été composée en 1684 pour la chapelle royale de Versailles. Devenu sous-maître l'année précédente, il devait le composer sitôt, tout comme ses prédécesseurs, pour les offices en présence du roi. Depuis Modèle:Date-, en tant qu'également surintendant de la Musique de janvier à juin, il pouvait exécuter son propre Te Deum.
Certains historiens pensaient qu'à la suite de la Révolution de 1789, une difficulté apparut lorsque les nouveaux citoyens demandèrent la célébration d'un Te Deum, censé célébrer un heureux événement royal, le retour du roi à Paris. Les citoyens contestèrent le monopole royal de cet usage et l'accord fut donné par les députés<ref>Compte-rendu à l'Assemblée nationale par M. le Comte de Vioménil, page 23.</ref>. En fait, le Modèle:Date-, un nouveau Te Deum en latin de Gossec composé pour l'État avait été exécuté en plein air, car cette cérémonie nationale restait chrétienne<ref group=c name="p486" />. C'était dès 1793 que la célébration manquait de Te Deum ainsi que de chant latin<ref group=c name="p483">Modèle:P.</ref>. De plus, le Te Deum était déjà devenu l'un des principaux répertoires du concert, par le Concert Spirituel.
La Réforme calviniste supprima, quant à elle, le Modèle:Langue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle alors que l'Église anglicane le maintint, mais pour un temps en langue vulgaire. Il fut réintroduit dans les Églises de Suisse romande à la suite des modifications de la liturgie initiées par Jean-Frédéric Ostervald au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'imposa ensuite sous la forme du cantique Grand Dieu, nous te bénissons, inspiré de la version allemande qu’en donne Ignaz Fränzl en 1768 (Modèle:Langue).
Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}
À Paris, le Te Deum de Giovanni Paisiello était finalement un témoin de deux événements importants au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le dimanche de Pâques Modèle:Date-, ce Te Deum fut exécuté au cours d'une messe à Notre-Dame de Paris, à la suite d'un concordat adopté dix jours auparavant<ref group=c name="p491" />. Au même endroit, celui-ci fut à nouveau chanté, avant que le pape Pie VII ne se rende à l'autel afin de célébrer une messe, lors du [[sacre de Napoléon Ier|sacre de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] le dimanche Modèle:Date-<ref name="p497" group=c>Modèle:P.</ref>.
Entre ces deux cérémonies, il alla à la chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle. Le Modèle:Date-, après un Te Deum, les reliques de Charlemagne lui furent présentées<ref>Jean Favier, Charlemagne, Modèle:P., Tallandier Texto, Paris 2013</ref>.
Le dimanche Modèle:Date-, lors du [[Couronnement de Napoléon Ier comme roi d'Italie|couronnement de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} comme roi d'Italie]] dans la cathédrale de Milan, un Te Deum composé par Francesco Pollini est joué<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Second Empire
Les Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>, un Te Deum fut célébré dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris sans que cela ait un caractère de légitimité religieuse du pouvoir impérial<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Pour la cérémonie d’inauguration de l’Exposition universelle de 1855, un Te Deum créé par Hector Berlioz fut joué<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Libération de Paris
Le Modèle:Date-, au lendemain de la libération de Paris, un Te Deum devait être chanté en présence du général Charles de Gaulle à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Toutefois, sans archevêque, sans orgues, et à cause de tirs à l'extérieur, il fut remplacé par un Magnificat, plus connu et plus bref. Le Te Deum fut donc finalement chanté le lendemain de la capitulation de l'Allemagne : le Modèle:Date-<ref>« 70 ans après, Notre-Dame commémore la libération de Paris », sur la-croix.com.</ref>.
Lors des fêtes nationales
En Europe
En Belgique, un Te Deum est chanté deux fois par an, lors de la fête nationale (le Modèle:Date-) ainsi que lors de la fête du Roi (le Modèle:Date-)<ref name="lalibrebe">Modèle:Article.</ref>. Cette hymne est chantée dans de nombreuses communes pendant que la famille royale assiste au Te Deum en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles<ref>http://www.rma.ac.be/fr/rma-plechtigheden-koningsdag-fr.html</ref>. On y prie pour le souverain, et la cérémonie se termine par l'hymne national, La Brabançonne.
Amérique latine
Dans plusieurs pays d'Amérique latine, tels que l'Argentine, la Colombie, le Guatemala, Panama, le Paraguay ou le Pérou, on chante un Modèle:Langue lors de la fête nationale. En Équateur, et plus particulièrement dans la ville de Cuenca, on le chante deux fois l'an, lors des fêtes de la fondation et de l'indépendance, en présence du maire, et des principales autorités civiles, religieuses et militaires de la ville.
Au Chili, les fêtes patriotiques du 18 septembre ont un caractère œcuménique, avec le « Modèle:Langue œcuménique des Fêtes patriotiques » chanté dans la cathédrale de la capitale, Santiago du Chili, à 11 heures, en présence du président de la République, de l'archevêque et des principaux représentants des églises chrétiennes - catholiques ou non - du pays.
Texte
Texte latin original | Texte français (version littérale) | Texte français (traduction officielle)<ref>A.E.L.F. pour la traduction francophone autorisée (PTP Modèle:P.).</ref> |
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<poem>Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Langue</poem> |
<poem>Dieu, nous Te louons, Seigneur, nous T’acclamons, Père éternel, toute la terre Te vénère. C’est pour Toi que tous les anges, pour Toi, que toutes les puissances du ciel, pour Toi, que les chérubins et les séraphins, chantent d’une voix ininterrompue : « Saint, Saint, Saint Le Seigneur, Dieu Sabaoth [des Armées]. Les cieux et la terre sont remplis de la grandeur de Ta gloire. » C’est Toi que le chœur glorieux des Apôtres, Toi que le nombre illustre des Prophètes, Toi que l’armée radieuse des martyrs louent. Toi que par toute la terre, la sainte Église acclame : Père à la majesté infinie ; Ton unique, vrai et adorable Fils ; et aussi le Saint Esprit Paraclet [Avocat, Intercesseur, Défenseur] Toi, Christ, roi de gloire. Toi, Fils éternel du Père. Toi, qui a assumé la nature humaine pour la délivrer, Tu n’as pas redouté la matrice de la Vierge. Toi qui, en vainquant l’aiguillon de la mort, as ouvert aux croyants le Royaume des cieux. Toi qui est assis à la droite de Dieu, dans la gloire du Père. Toi dont on croit que Tu es le juge à venir, nous T’en prions donc : « Viens au secours de tes serviteurs, que Tu as rachetés par un précieux sang. Fais qu’ils soient comptés parmi Tes saints, dans la Gloire éternelle.» Sauve Ton peuple, Seigneur, et bénis Ton héritage. Conduis les, et exalte les jusque dans l’éternité. Chaque jour, nous Te bénissons ; et nous louons Ton nom à jamais, et dans les siècles des siècles. Daigne, Seigneur, en ce jour, nous garder sans péché. Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous. Que Ta miséricorde, Seigneur, vienne sur nous, selon l’espérance que nous avons mise en Toi. En Toi, Seigneur, j’ai espéré : que je ne subisse pas à jamais la confusion.</poem> |
<poem>À Toi, Dieu, notre louange ! Nous t'acclamons : tu es Seigneur ! À Toi, Père éternel, L'hymne de l'univers. Devant Toi se prosternent les archanges, Les anges et les esprits des cieux ; Ils Te rendent grâce ; Ils adorent et ils chantent : Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers ; Le ciel et la terre sont remplis De Ta gloire, C'est Toi que les Apôtres glorifient, Toi que proclament les prophètes, Toi dont témoignent les martyrs ; C'est Toi que par le monde entier L’Église annonce et reconnaît. Dieu, nous T'adorons : Père infiniment saint, Fils éternel et bien-aimé, Esprit de puissance et de paix. Christ, le Fils du Dieu vivant, Le Seigneur de la gloire, Tu n'as pas craint de prendre chair Dans le corps d'une vierge pour libérer l'humanité captive. Par ta victoire sur la mort, Tu as ouvert à tout croyant les portes du Royaume ; Tu règnes à la droite du Père. Tu viendras pour le jugement. Montre-Toi le défenseur et l'ami des hommes sauvés par Ton sang ; Prends-les avec tous les saints Dans Ta joie et dans Ta lumière. Sauve ton peuple, Seigneur, Et bénis Ton héritage. Dirige les tiens Et conduis-les jusque dans l'éternité. Chaque jour nous te bénissons Et nous louons Ton nom à jamais Et dans les siècles des siècles. Daigne, Seigneur, en ce jour, Nous garder de tout péché. Aie pitié de nous, Seigneur, Aie pitié de nous. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, Car nous avons mis en Toi notre espérance. En Toi, Seigneur, j'ai mis mon espérance : Que je ne sois jamais confondu. </poem> |
Œuvres musicales
De nombreux compositeurs, tels que Lully, Purcell, Campra, Graun, Mozart, Berlioz, Liszt, Dvořák, Bruckner, Bortniansky (en slavon) ont mis cette prière en musique. C'est le Te Deum H.146 de Marc-Antoine Charpentier qui reste cependant la version la plus connue. Le prélude a servi de générique à certaines émissions de l'Union européenne de radio-télévision, indicatif de l'Eurovision<ref group=a name="p21">Modèle:P.</ref> Modèle:Écouter en ligne.
Moyen Âge
- Gilles Binchois (vers 1400-1460) : plusieurs Modèle:Langue à 2 voix et à 3 voix<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
Musique de la Renaissance
- Hugh Aston (vers 1485-1558) : Modèle:Langue<ref name="recherche" /> ;
- Constanzo Festa (vers 1490-1545) : Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="recherche" /> ;
- John Taverner (vers 1490-1545) : Te Deum à 5 voix d'hommes<ref name="recherche" />,<ref name="blanchegangwere">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}https://books.google.fr/books?id=v5Oz7vPCQXoC&pg=PA321</ref> ;
- Nicolas Gombert (vers 1495-vers 1556) : motets Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- Johann Walther (1496-1570) : Te Deum<ref name="recherche" /> ;
- Arnold von Bruck (vers 1500-1554) : Te Deum<ref name="recherche" /> ;
- Christopher Tye (vers 1500-vers 1572) : Te Deum à 6 voix<ref name="blanchegangwere" /> ;
- Paolo Aretino (vers 1508-1584) : Te Deum<ref name="recherche" /> ;
- Jacob Clemens non Papa (vers 1510-1555) : motet Te Deum à 4 voix ;
- John Sheppard (vers 1515-vers 1559) : Te Deum à 6 voix<ref name="blanchegangwere" /> ;
- Jacob Praetorius l'Ancien (1520-1586) : Modèle:Langue ;
- Thomas Caustun (vers 1520-1569) : Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://homepage.ntlworld.com/john.causton/news3.htm British Museum Add Ms 31226</ref> ;
- (Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594) : il est vrai qu'il composa deux messes paraphrases Te Deum laudamus et In te Domine speravi selon les mélodies du Te Deum ; cependant il n'est pas sûr que le compositeur ait écrit son propre Te Deum<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) ;
- Francisco Guerrero (1528-1599) : Modèle:Langue à 4 voix et à 6 voix<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Jacobus Vaet (vers 1529-1567) : Modèle:Langue<ref name="recherche" /> ;
- Claude Le Jeune (vers 1530-1600) : Modèle:Langue à 6 voix (1606)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Jacobus de Kerle (vers 1531-1591) : Modèle:Langue<ref name="recherche" /> ;
- Roland de Lassus (1532-1594) : motet Modèle:Langue à 6 voix (1568)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- William Byrd (vers 1543-1623) : Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Tomas Luis de Victoria (vers 1548-1611) : Modèle:Langue (1600)<ref name="recherche">Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- Eustache Du Caurroy (1549-1609) : au moins 4 Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Écouter en ligne ;
- Jacobus Gallus (1550-1591) : Modèle:Langue<ref name="recherche" /> ;
- Roger Michael (1550–1619) : Modèle:Langue (1594)<ref>Modèle:Langue</ref> ;
- Luca Marenzio (vers 1553-1599) : Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- Michael Praetorius (1571-1621) : motet Modèle:Langue<ref>http://www.carus-verlag.com/index.php3?selSprache=3&BLink=KKArtikel&ArtNummer=0154000</ref>
- Thomas Tomkins (1572-1656) : Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Estêvão Lopes Morago (vers 1575-1630) : Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Gregorio Allegri (1582-1652) : Modèle:Langue<ref>http://data.bnf.fr/15928747/gregorio_allegri_te_deum_laudanum rubrique En savoir plus</ref> ;
- Orlando Gibbons (1583-1625) : Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://www.bbc.co.uk/programmes/b00t6v4b</ref> ;
Musique baroque
- Heinrich Schütz (1585–1672) : Modèle:Langue SWV 472 : (Modèle:Langue Te Deum) ;
- Guillaume Bouzignac (v. 1590 - v. 1643) : Modèle:Langue<ref group=c name="p166">Modèle:P.</ref> ;
- Heinrich Scheidemann (1596-1663) : Modèle:Langue pour orgue ;
- Giovanni Battista Fasolo (v. 1600-v. 1664) : Te Deum Laudamus del Terzo Tono pour orgue, in Annuale... (1645) ;
- Annibal Gantez (1607- ca. 1675) : Modèle:Langue<ref group=c name="p358">Modèle:P.</ref> ;
- Francesco Antonio Urio (vers 1631-v. 1719) : Modèle:Langue ;
- Georg Friedrich Haendel s'inspira profondément de cette œuvre lors de la composition de son Dettinger Te Deum<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}http://grandemusica.net/musical-biographies-u/urio-francesco-antonio</ref>
- Jean-Baptiste Lully (1632-1687) : Modèle:Langue LWV 55 (1677)<ref group=c name="p315">Modèle:P. : « et le Te Deum exécuté à Fontainebleau, le 8 septembre 1677 lors du baptême du fils de Lully. »</ref> ;
- Guillaume-Gabriel Nivers (v. 1632-1714) : Te Deum<ref group=a name="p160" /> ;
- Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Modèle:Langue Bux WV 218 pour orgue ;
- Paolo Lorenzani (1640-1713) : motets Te Deum ;
- Marc-Antoine Charpentier (1643–1704) : Modèle:Langue à 8 voix avec flûtes et violons, H .145 (1672), Te Deum, H.146 (1692?), Modèle:Langue à quatre voix, H.147 (1693?), Modèle:Langue à 4 voix, H.148 (1699)<ref group=a name="p535">Modèle:P. - 542</ref> ;
- Marin Marais (1656 - 1728) : Te Deum perdu ;
- Jean-Baptiste Morin (1677 - 1745) : Te Deum (1726) perdu ;
- Michel-Richard de Lalande (1657–1726) : Te Deum S 32 (1684)<ref group=b name="p145">Modèle:P.</ref> ;
- Henry Purcell (1659–1695) : Modèle:Langue (Deo Z 232) pour solistes, chœur et orchestre (1694, composé à l'occasion de la fête de sainte Cécile) ;
- André Campra (1660–1744) : Te Deum<ref name="recherche201">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}https://books.google.fr/books?id=KBbWjrmxLLwC&pg=PA201</ref> ;
- Henry Desmarest (1661-1741) : Te Deum de Lyon et Te Deum de Paris<ref group=a name="p160" /> ;
- Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665 - 1729) : Te Deum EJG 50 ;
- Nicolas Bernier (1665-1734) : motet Te Deum<ref group=b name="p64" /> ;
- Jean Gilles (1668–1705) : Te Deum (1697)
- Louis Marchand (1669–1732) ; un Te Deum à la fin du (Deuxième) Livre d'Orgue ;
- Charles-Hubert Gervais (1671-1744): Te Deum ;
- Louis-Nicolas Clerambault (1676 -1749) : Te Deum à 3 parties C.155, Te Deum C.137, Te Deum à grand chœur C.138<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Jan Dismas Zelenka (1679–1745) : Te Deum ;
- Livre d'Orgue de Montréal (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : Te Deum à la fin du recueil (#382-398) ;
- Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Modèle:Langue BWV 16 (1725) et BWV 725 (?), Modèle:Langue BWV 130 (1724), BWV 326 (?), BWV Anh. 31 (?), Modèle:Langue BWV 328 (?) ;
- Domenico Scarlatti (1685 –1757) : Modèle:Langue à huit (1721) ;
- Charle-Louis Mion (1699 - 1775): Te Deum pour chœur et orchestre ;
- Georg Friedrich Haendel (1685–1759) : Utrecht Te Deum HWV 278 (1713), Caroline Te Deum HWV 280 (1714), Chandos Te Deum HWV 281 (1717), Modèle:Langue en la majeur HWV 282 (1726) et Dettingen Te Deum HWV 283 (1743) ;
- Charles Levens (1689-1764) : Te Deum
- François Colin de Blamont (1690-1760) : Te Deum<ref name="recherche201" /> ;
- Esprit Antoine Blanchard (1696-1770) : Te Deum<ref name="recherche201" /> ;
- Henry Madin (1698-1748) : Te Deum<ref name="recherche201" /> ;
- Charles-Louis Mion (1699 -1775) : Te Deum
- Johann Adolf Hasse (1699–1785) : Te Deum
- François Rebel (1701-1775) : Te Deum
Musique classique
- Carl Heinrich Graun (1703/1704–1759) : Te Deum
- Michel Corrette (1707-1795) : Te Deum dans son Troisième Livre d'Orgue (v. 1756) ;
- François-André Danican Philidor (1726-1795) : motet Te Deum (1786)<ref group=c name="p443" /> ;
- Joseph Haydn (1732–1809) : Modèle:Langue Hob XXIIIc:1 (1765), Modèle:Langue Hob XXIIIc:C1 (?), Modèle:Langue Hob XXIIIc:D1 (?), Modèle:Langue Hob XXIIIc:G1 (?) et Te Deum reges Hob XXIIIa:D5 (1800, composé pour l'impératrice, épouse de l'empereur François II du Saint-Empire, née Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles,
- François-Joseph Gossec (1734-1829) : Te Deum (1779<ref group=c name="p443" /> ainsi que 1790<ref group=c name="p486">Modèle:P. - 487</ref>) ;
- Johann Christian Bach (1735–1782) : Modèle:Langue (1761) ;
- Giovanni Paisiello (1740-1816) : Te Deum<ref group=c name="p491">Modèle:P.</ref>.
- Guillaume Lasceux (1740-1831) : Te Deum dans son Annuaire de l'Organiste (1819).
- Nikolaus Betscher (1745-1811) ;
- Antonio Salieri (1750–1825) : Te Deum laudamus de Incoronazione en ré majeur pour chœur à quatre voix et orchestre (1790), Modèle:Langue en ré majeur pour chœur et orchestre (1799, largement inspiré du Modèle:Langue de 1790) et Modèle:Langue en ut majeur pour solistes, chœur à quatre voix et orchestre (1819) ;
- Johann Gottfried Schicht (1753–1823) – quatre Modèle:Langue connus ;
- Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791): Modèle:Langue KV 141 pour chœur et orchestre (Vienne, 1769), Modèle:Langue KV 3 Anh. 241b et Modèle:Langue KV 6 C.3.12 ;
- Vincenzo Righini (1756–1812), (1810, composé pour l'anniversaire de la reine Louise de Prusse) ;
- Jan Theobald Held (1770–1851) ;
- Christoph Ernst Friedrich Weyse (1774–1842) ;
- Conradin Kreutzer (1780–1849) ;
- Karol Kurpiński (1785–1857).
Musique romantique
- Felix Mendelssohn (1809–1847) : Modèle:Langue en ré majeur pour chœur et Basso Continuo (1826) ; Modèle:Langue en la majeur pour solistes, chœur et orgue (1832) ; Modèle:Langue pour solistes, chœur, orchestre et orgue (1843, composé pour le « millénaire de la création de l'Allemagne ») ;
- Otto Nicolai (1810–1849) : Modèle:Langue (1832) ;
- Charles Gounod (1818–1893) : Te Deum en sol majeur (1886 ?) ;
- Hector Berlioz (1803–1869) : Te Deum opus 22 (1848/49) ;
- François-Joseph Fétis (1784-1871): Modèle:Langue (1856, composé pour l'anniversaire du roi Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}) ;
- Franz Liszt (1811–1886) : Modèle:Langue II Searle 24 (1853) et Modèle:Langue I Searle 27 (1859) ;
- Georges Bizet (1838–1875) : Modèle:Langue pour solistes, chœur et orchestre WD 122 (1858) ;
- Friedrich Kiel (1821–1885) : Modèle:Langue pour solistes, chœur et orchestre opus 46 (1866) ;
- Anton Bruckner (1824–1896) : Te Deum en ut majeur WAB 45 (ébauché en 1881, finalisé en 1883-84) ;
- François-Auguste Gevaert (1828 - 1908) : Te Deum (1843) ;
- Peter Benoit (1834-1901) : Modèle:Langue ;
- Antonín Dvořák (1841–1904) : Te Deum pour solistes, chœur et orchestre, opus 103 (1892) ;
- Arthur Sullivan (1842-1900) : Modèle:Langue (1872) et Modèle:Langue (1902, composé à l'occasion de la guerre des Boers) ;
- Hugo Bußmeyer (1842–1912) ;
- Giuseppe Verdi (1813–1901) : Modèle:Langue pour chœur et orchestre, quatrième partie des Quattro pezzi sacri (1895-1896);
- Edward Elgar (1857–1934): Te Deum und Benedictus pour chœur, orgue et orchestre opus 34 (1897).
Musique moderne
- Max Reger (1873–1916) : « Fantaisie sur Modèle:Langue », Modèle:3e des Modèle:Langue opus 7 (1892) ; « Modèle:Langue » tiré des Modèle:Langue opus 59 (1901) ;
- Wilhelm Furtwängler (1886–1954) : Modèle:Langue pour solistes, chœur et orchestre (1910) ;
- Charles-Marie Widor (1844-1937) : Modèle:Langue Modèle:4e de la symphonie antique pour solistes, chœur, orgue et orchestre (1911);
- Isabel Güell i López (1872-1956) : Te Deum (1918)<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Walter Braunfels (1882–1954) : Modèle:Langue op. 32 pour soprano, ténor, chœur, grand orchestre et orgue (1920/1921) ;
- Ralph Vaughan Williams (1872–1958): Modèle:Langue in sol majeur pour chœur, orgue et orchestre (1928) ; Festival Te Deum pour chœur, orgue et orchestre (1937) ;
- Benjamin Britten (1913–1976) : Te Deum in ut majeur (1934) ; Festival Te Deum opus 32 pour chœur et orgue (1944) ;
- Hermann Schroeder (1904–1984) : Modèle:Langue op. 16 (1934) ;
- Zoltán Kodály (1882–1967) : Budavári Te Deum (1936) ;
- Heinz Schubert (1908-1945) Modèle:Langue pour soprano, ténor, chœur, orgue et orchestre (1939) ;
- Joseph Haas (1879–1960) : Modèle:Langue opus 100 für Soli, gem. Chor und Orchester (1945) ;
- William Walton (1902–1983) : Coronation Te Deum für Chor, Orchester und Orgel (1952–53) ;
- Ernst Pepping (1901–1981) : Modèle:Langue (1956) ;
- Jeanne Demessieux (1921-1968): Modèle:Langue, op. 11 pour orgue (1959) ;
- Walter Kraft (1905–1977) : Modèle:Langue (?) ;
- Günter Gerlach (1928–2003) : Modèle:Langue, cycle pour orgue (1961) ;
- Percy Young (1912–2004) : Festival Te Deum (1961) ;
- Heinrich Sutermeister (1910–1995) : Modèle:Langue (1975) ;
- Krzysztof Penderecki (1933- ) : Modèle:Langue pour solistes, chœur et orchestre (1980) ;
- Hans Posegga (1917–2002) : Oratorio Te Deum Benediktoburanum (1981) ;
- Petr Eben (1929–2007) : Prager Te Deum (1989) ;
- Pēteris Vasks (1946- ) : Modèle:Langue (1991) pour orgue ;
- Arvo Pärt (1935- ) : Modèle:Langue pour trois chœurs, piano, cordes et bande magnétique (1992) ;
- Xavier Benguerel i Godó (1931-2017) : Modèle:Langue pour solistes, chœur et orchestre (1993) ;
- Jan Sandström (1954- ) : Modèle:Langue pour chœur et orchestre (1996) ;
- Ruth Zechlin (1926–2007) : Modèle:Langue (2001) ;
- Heinrich Poos (1928- ) ;
- Steve Dobrogosz (1956- ) ;
- Siegfried Matthus (1934- ) : Modèle:Langue pour solistes, chœur et orchestre (2005, composé à l'occasion de la fin des travaux de rénovation de la Frauenkirche de Dresde) ;
- Winfried Nowak (1965- ) : Modèle:Langue pour soprano et chœur à trois voix a cappella (2006) ;
- Jeanne Barbey (1977-) : Modèle:Langue (2006, composé en faveur de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse).
- Wojciech Kilar (1932-2013) : Te Deum pour solistes, chœur et orchestre (2008).
Articles connexes
- Hymne religieux, Hymne national
- Te Deum (Charpentier), Te Deum (Berlioz), Te Deum (Bruckner)
- Nicétas de Rémésiana
- Fête nationale belge, Fête du Roi
Références
- Catherine Cessac, Marc-Antoine Charpentier, Fayard, Paris 2004, Modèle:ISBN 629 p.
- Catherine Massip, Michel-Richard Delalande, Éditions Papillon, Drize 2005, Modèle:ISBN 160 p.
- Denise Launay, La musique religieuse en France du Concile de Trente à 1804, Société française de musicologie et Éditions Klincksieck, Paris 1993 Modèle:ISBN 583 p.
- Jean-Paul Montagnier, « Le Te Deum en France à l’époque baroque : un emblème royal », Revue de musicologie 84 (1998), Modèle:P..
- Jean-Paul Montagnier, « Le Te Deum de Jacques Morel et le Concert spirituel d’Alexandre de Villeneuve comme exemples de divertissements sacré », Revue de musicologie 88 (2002), Modèle:P..