Pierre Quétineau

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Modèle:Infobox Personnalité militaire Pierre Quétineau, né le Modèle:Date de naissance à le Puy-Notre-Dame (Anjou), mort guillotiné le Modèle:Date de décès à Paris est un général républicain de l'armée des côtes de La Rochelle lors de la guerre de Vendée.

Biographie

Il entre en service le Modèle:Date-, comme soldat au régiment de Champagne-infanterie, et il obtient son congé le Modèle:Date-. Il s'installe ensuite comme fermier à Saint-Léger-de-Montbrun, dans une ferme du village de Daymé<ref name="LNR">La rue rend hommage à un général républicain, La Nouvelle République, 7 juin 2021.</ref>.

Il est élu le Modèle:Date-, capitaine des grenadiers lors de la création du [[1er bataillon de volontaires des Deux-Sèvres|Modèle:1er des volontaires des Deux-Sèvres]]. En 1792, il est attaché à l’état-major de l’armée du Nord, à la demande de Dumouriez, général des armées de la République. Lorsque la guerre de Vendée débute en Modèle:Date-, Quétineau est nommé général de brigade pour combattre le insurgés.

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Début avril, Quétineau prend position à Bressuire avec Modèle:Unité, puis il se porte aux Aubiers, où il disperse un petit rassemblement<ref name="Gabory147-149">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais le 13 avril, il est attaqué et battu par La Rochejaquelein à la bataille des Aubiers<ref name="Gabory147-149"/>. Le 3 mai, il évacue Bressuire, qu'il juge indéfendable, et fait retraite sur Thouars<ref name="Militaire236-241"/>. Le Modèle:Date-, plus de Modèle:Unité prennent la ville d'assaut lors de la bataille de Thouars<ref name="Militaire236-241"/>. Le général Quétineau capitule avec près de Modèle:Unité<ref name="Militaire236-241">Modèle:Harvsp.</ref>.

Mis à part quelques insultes de la part de Stofflet, le général Quétineau est traité très courtoisement par les chefs vendéens<ref name="Militaire241-242">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Gras41-42">Modèle:Harvsp.</ref>. Il dîne avec eux au château et partage la chambre de Bonchamps dans l'hôtel Brossier de la Charpagne, son ancien quartier-général devenu celui de l'armée vendéenne<ref name="Militaire241-242"/>. Il refuse les offres faites par les chefs royalistes de rejoindre l'armée vendéenne ou de demeurer comme prisonnier sur parole<ref name="Gras41-42"/>,<ref name="Militaire241-242"/>. Le 7 mai, les prisonniers républicains sont relâchés par les Vendéens<ref name="Militaire241-242" />. Le 8 mai, Quétineau obtient un passeport qui lui permet de quitter Thouars et il se présente à Doué au général Leigonyer qui le fait mettre aux arrêts<ref name="Militaire241-242"/>.

L'annonce de la prise de Thouars provoque un fort émoi du côté des républicains<ref name="Gabory159-160"/>. Le 7 mai, dans une lettre adressée depuis Tours à la Convention nationale, le représentant en mission Tallien qualifie le général Quétineau d'Modèle:Citation<ref name="Savary209">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 11 mai, à la Convention nationale, plusieurs députés accusent Quétineau de trahison et de fraternisation avec les chefs rebelles<ref name="Gabory159-160">Modèle:Harvsp.</ref>.

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Le 9 juin, la ville de Saumur est prise d'assaut par les Vendéens. En ouvrant les prisons, les royalistes y découvrent le général Quétineau, mis aux arrêts sur ordre de la Commission centrale<ref name="Militaire273">Modèle:Harvsp.</ref>. Quétineau est de nouveau libéré après avoir refusé l'offre de rallier l'armée vendéenne et se rend à Tours, où il est incarcéré sur ordre des représentants en mission<ref name="Gabory159-160" />. Il est ensuite envoyé à Paris, où il demeure enfermé pendant plusieurs mois dans la prison de l'Abbaye<ref name="Gabory159-160"/>. Le 26 décembre 1793, le député Goupilleau de Montaigu obtient de la Convention nationale un décret ordonnant qu'il soit déféré devant le Tribunal révolutionnaire<ref name="Gabory159-160"/>. Quétineau est condamné à mort le Modèle:Date et est guillotiné le lendemain<ref name="Militaire241-242"/>.

À l'annonce du verdict, Marie-Anne Latreille, l'épouse de Pierre Quétineau, s'écrie Modèle:Citation devant le Tribunal révolutionnaire, ce qui lui vaut d'être condamnée à mort le 24 mars<ref name="MT102">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="MT115-116"/>. Elle se déclare alors enceinte et obtient un sursis, mais elle fait une fausse couche en avril<ref name="MT115-116">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 11 mai le Tribunal révolutionnaire ordonne l'exécution de la sentence et Marie-Anne Latreille est guillotinée le même jour<ref name="MT115-116"/>.

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Liens externes

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