Jean d'Ormesson

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir famille Modèle:Confusion Modèle:Infobox Biographie2

Jean Lefèvre d'Ormesson, comte d'Ormesson, appelé couramment Jean d'Ormesson, parfois surnommé Jean d'O, est un écrivain, journaliste et philosophe français, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Membre de la famille Lefèvre d'Ormesson, une des familles subsistantes de la noblesse française, propriétaire du château d'Ormesson dans le Val-de-Marne, il descend par sa mère de la famille Lepeletier de Saint-Fargeau, propriétaire du château de Saint-Fargeau dans l'Yonne. Il se voit dispenser un enseignement privilégié et est notamment élève de l'École normale supérieure.

Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, allant de grandes fresques historiques imaginaires (La Gloire de l'Empire, 1971) aux essais philosophiques dans lesquels il partage ses réflexions sur la vie, la mort ou l'existence de Dieu (Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, 2016). Il est élu à l'Académie française en 1973. De 1974 à 1977, il est également le directeur général du Figaro.

Considéré pendant plus de quarante ans comme l'ambassadeur médiatique de l'Académie française, il était très présent dans des émissions télévisées littéraires ou plus généralistes, où il est régulièrement invité pour son érudition et son art de la conversation.

Biographie

Famille

Origines

Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Lefèvre d'Ormesson naît le Modèle:Date- dans le [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e de Paris]]<ref name="WsW">Who's Who in France, édition 2015, Modèle:P..</ref>.

Issu de la famille Lefèvre d'Ormesson, il est :

Sa mère, Marie Henriette Isabelle Anisson du Perron (1892-1975), issue de la famille Anisson du Perron<ref>Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne].</ref>, descend d'Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron (1749-1794), directeur de l'Imprimerie royale en 1783, privé de cet emploi à la Révolution et guillotiné<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Membre de la famille Lefèvre d'Ormesson (marquis d’Ormesson) appartenant à la noblesse de robe, en tant que cadet dans sa fratrie, il porte le titre de « comte »<ref name="WsW"/>.

Parmi ses ancêtres, se trouvent le juge Olivier Lefèvre d'Ormesson<ref name="WsW" />, disgracié à la suite du procès de Nicolas Fouquet, ainsi que par sa mère, le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau. Il descend également du maréchal d'Empire Grouchy, défait à Waterloo.

À l'origine, ses ancêtres s'appelaient Le Fèvre. C'est son ancêtre Jean Le Fèvre qui, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, amorce l'ascension sociale en devenant commis au greffe du Parlement de Paris. Son fils, Olivier Le Fèvre (1525-1600), devient président de la Chambre des comptes de Paris et acquiert les seigneuries d'Eaubonne et d'Ormesson. Il est anobli en 1553. La famille s'établit en 1758 à Amboile, dans la vallée de la Marne, terre dont elle obtient l'érection en marquisat, le village étant renommé de ce fait Ormesson-sur-Marne<ref>Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin, Dictionnaire étonnant des célébrités, First éditions, 2015, Modèle:P..</ref>.

Jeunesse et formation

Jean d'Ormesson passe son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartient à sa mère, épisode de sa vie qu'il évoque dans Au plaisir de Dieu. Pendant sa jeunesse, la famille suit les missions du père en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil, à Rio de Janeiro<ref name="empreinte">Empreintes - Jean d'Ormesson, documentaire de Frédéric Mitterrand diffusé sur France 5 le Modèle:Date-.</ref>. Il est élevé par sa mère, des nourrices et des gouvernantes jusqu'à l'âge de Modèle:Nobr et suit toute sa scolarité les cours par correspondance du Cours Hattemer<ref>Entretien de Catherine Ceylac avec Jean d'Ormesson, dans l'émission télévisée Thé ou Café du Modèle:Date-.</ref>.

Son père, ambassadeur à la retraite, avait été nommé à la tête de la Croix-Rouge française et avait dû aller travailler à Vichy (où il n’est resté que Modèle:Nobr avant de démissionner). Modèle:Citation

Ce passage en Auvergne ne durera que quelques mois. Le temps de tracer, lors de l’Modèle:Nobr, des croix de Lorraine sur les murs de Clermont-Ferrand, d’emprunter quotidiennement le tramway Royat - Clermont-Ferrand, et de vivre un hiver glacial avant de quitter la région en direction de Nice.

Entre 1941 et 1942, il est élève au lycée Masséna de Nice<ref> Modèle:Lien web.</ref>, il obtient son baccalauréat en 1943, après un premier échec. Il entre en hypokhâgne au lycée Henri-IV, puis intègre à Modèle:Nobr l'École normale supérieure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Licencié ès lettres et en histoire, il tente ensuite, contre l'avis de son professeur Louis Althusser, l'agrégation de philosophie, qu'il obtient en 1949 à la troisième présentation. Il se classe douzième parmi les vingt et un candidats reçus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Littérature, politique et journalisme

Vie privée et débuts dans le journalisme

Après son service militaire au sein d'un régiment parachutiste<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> , il donne quelques cours de grec classique et de philosophie au lycée public Jacques-Decour, puis entame une carrière de journaliste à Paris Match où il écrit quelques articles Modèle:Cita, ainsi qu'aux quotidiens Ouest-France, Nice-Matin et Progrès de Lyon.

Il vit alors dans l'appartement de ses parents [[Rue du Bac|Modèle:Nobr]], jusqu'à son mariage à l'âge de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il s'agit d'une partie de l'hôtel particulier de 1722 qui est habité de 1809 à 1824 par Constance de Théis, successivement princesse, comtesse Modèle:Incise de Salm-Dyck, puis sous le Second Empire par le maréchal Vaillant, avant que vers 1987 son nouveau propriétaire ne le restaure et remeuble<ref>Jean-François Lemaire, Chez Constance de Salm, dans un numéro de fin 1987 de L'Objet d'Art, Modèle:P., ill. de photos de Roland Beaufre.</ref>.

C'est en effet le Modèle:Date-, qu'il épouse à Paris dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement]], Françoise Béghin, née dans cet arrondissement le Modèle:Date-, de Modèle:Nombre sa cadette, fille benjamine de Ferdinand Béghin, magnat de la presse (et administrateur du Figaro à partir de 1950) et du sucre (PDG de la société Béghin-Say), suisse par sa mère, et également cousine (par sa tante paternelle) du cinéaste Louis Malle<ref name="Prouvost">Modèle:Lien web.</ref>. Leur fille Héloïse naît le Modèle:Date-.

En 1950, par l'entremise de Jacques Rueff, un ami de son père, alors président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO, Jean d'Ormesson est nommé secrétaire général de ce conseil, organisme international rattaché auprès de l'UNESCO<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il deviendra président de ce même Conseil en Modèle:Date-<ref name="lexpress">Modèle:Lien web.</ref> et le restera jusqu'en 1996<ref>Luca Maria Scarantino, « Jean d’Ormesson, le Cipsh et Diogène », Modèle:Langue, Modèle:Date-.</ref>.

Il est rédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (à partir de 1971), puis rédacteur en chef de la revue Diogène (sciences humaines). Il est plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels (dont celui de Maurice Herzog à la Jeunesse et aux Sports) et membre de la délégation française à plusieurs conférences internationales, notamment à l'assemblée générale des Nations unies en 1968.

Romans

En 1956, il publie son premier roman, L'amour est un plaisir<ref group="Note">Le titre de son premier roman L'amour est un plaisir est inspiré d’un vers de Corneille Modèle:Citation.</ref>, qui se vend à seulement Modèle:Nombre, alors que son éditeur Julliard voit en lui un Modèle:Citation. Il connaît son premier succès critique et public en 1971 avec le roman La Gloire de l'Empire (Modèle:Nombre vendus) pour lequel il reçoit le grand prix du roman de l'Académie française<ref name="lexpress" />.

Il apparaît six fois dans l'émission télévisée Italiques entre 1971 et 1974<ref group="Note">Jean d'Ormesson apparait six fois dans l'émission Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF : le Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et enfin le Modèle:Date-.</ref>.

Jean d'Ormesson écrit de nombreux romans, qui échappent souvent aux conventions du genre romanesque : les intrigues sont construites autour de plusieurs personnages et font place à de nombreuses digressions et à des anecdotes personnelles, alliant l'humour et l'érudition. Les fictions de Jean d'Ormesson constituent souvent une méditation sur le temps qui passe et prennent parfois l'allure d'un traité de vie : La Gloire de l'Empire, Dieu, sa vie, son œuvre, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout. La dimension autobiographique est toujours très présente, en particulier dans Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le Rapport Gabriel, C'était bien, livres à mi-chemin entre le récit et l'essai, où Jean d'Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie sur le ton de la fausse confidence ou de la fausse modestieModèle:Refnec.

Dans ses derniers livres, il explore d'autres voies en relatant d'outre-tombe sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique (Une fête en larmes).

En 2015 et 2018, Jean d'Ormesson est édité au sein de la collection de la bibliothèque de la Pléiade des éditions Gallimard, avec deux tomes d'œuvres choisies. Il est rare qu'un auteur soit édité dans la prestigieuse collection de son vivant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ce, malgré des reproches sur la qualité littéraire de son œuvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il avait d'une certaine manière une présence dans la Pléiade en composant l'album (iconographie commentée) sur Chateaubriand dont il est un grand admirateur, lui consacrant une biographie, Mon dernier rêve sera pour vous<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Académie française

Fichier:Jean d'Ormesson - Prix Clara 2015 (23725740801).jpg
Jean d'Ormesson et Erik Orsenna en 2015.

Jean d'Ormesson est élu à l'Académie française le Modèle:Date-, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il y est élu un mois après la mort de son oncle Wladimir d'Ormesson (décédé le Modèle:Date-), qui occupait le fauteuil 13 de l'Académie française. Il y fut reçu le Modèle:Date- par Thierry Maulnier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il fait campagne pour défendre la réception sous la coupole de Marguerite Yourcenar, la première femme admise à l'Académie en 1980<ref name="empreinte"/>,<ref>« 1980 : Yourcenar à l'Académie », article de L'Express.</ref>, répondant à son discours de remerciement en 1981. Il milita fortement, y compris avec un discours de présentation, pour la candidature de Valéry Giscard d'Estaing en 2003, ce qui fut concrétisé malgré les polémiques concernant le peu d'expérience littéraire de l'ancien président<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reçoit également Michel Mohrt en 1986 et Simone Veil le Modèle:Nobr.

Il était le benjamin de l'Académie française à son entrée<ref group=Note>Il était alors âgé de Modèle:Nombre.</ref>. À sa mort, il en était le doyen d'élection (depuis le décès de Claude Lévi-Strauss le Modèle:Date) et le vice-doyen d'âge<ref group=Note>Élu le 18 octobre 1973, il était membre de l'Académie française depuis Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. À sa mort, son aîné René de Obaldia est âgé de Modèle:Nombre.</ref> depuis la mort de Michel Déon un peu moins d'un an auparavant.

Directeur général du Figaro

En 1974, il est nommé directeur général du Figaro.

Ses opinions sur la guerre du Viêt Nam lui valent des paroles très dures de Jean Ferrat dans la chanson Un air de liberté<ref>Paroles sur genius.com et audio sur YouTube de la chanson de Jean Ferrat, « Un air de liberté ».</ref>. En 1975, à la suite de la suppression de cette chanson d'une émission de télévision à la demande de Jean d'Ormesson, Jean Ferrat s'explique : Modèle:Citation

En 1976, toujours directeur général du Figaro, il apporte son soutien au journaliste et responsable syndical (CGC) Yann Clerc qui aide Robert Hersant, le nouveau propriétaire du titre (à partir de Modèle:Date-), à éliminer toute opposition des journalistes après sa prise de pouvoir<ref>Claire Blandin, Le Figaro : deux siècles d'histoire, 2007.</ref>. Plus de soixante-quinze journalistes démissionnent en invoquant la clause de conscience. Bernard Pivot, soutenu par l'ancien propriétaire du groupe de presse Jean Prouvost, réussira à négocier des indemnités qui lui permettront de financer la piscine de sa maison dans le Beaujolais, à laquelle il donnera le nom de Jean d'Ormesson. Ce dernier a très bien pris la plaisanterie et les deux hommes deviendront amis. Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il démissionne de son poste de directeur en 1977 face à l'ingérence rédactionnelle de Robert Hersant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il continue une chronique régulière jusqu'en 1983 dans le nouveau supplément Le Figaro Magazine dont le rédacteur en chef est Louis Pauwels.

Jean d'Ormesson poursuit sa collaboration à la rubrique « Débats et opinions » du journal Le Figaro. La première biographie à son sujet, écrite par Arnaud Ramsay, Jean d’Ormesson ou l'élégance du bonheur, a été publiée en 2009<ref>« Une biographie pour Jean d'Ormesson, l'heureux élégant », Actua Litté.com, Modèle:Date- ; consulté le 23 mars 2010.</ref>.

Pensée et positionnement politiques

Jean d'Ormesson se considère comme Modèle:Citation

Sa présence médiatique en fait une personnalité de l'intelligentsia de la droite française. En 1978, il est un des membres fondateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref> du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertésModèle:Sfn. Il prend part au débat dans la campagne pour le référendum sur le traité de Maastricht dans un entretien avec le Président François Mitterrand lors de l'émission Aujourd'hui l'Europe se déroulant le Modèle:Date- à la Sorbonne à Paris et présenté par Guillaume Durand.

En 2012, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle<ref>18 intellectuels et artistes signent une tribune pour défendre Nicolas Sarkozy.</ref>.

Passeport libanais

À l'occasion d'une interview au cours de laquelle il commente le renoncement de François Hollande à réunir le Congrès sur la question de la déchéance de nationalité, Jean d'Ormesson révèle qu'il possédait également un passeport libanais<ref>Jean d'Ormesson, interviewé par Vincent Trémolet de Villers, « Jean d'Ormesson : "Hollande tombe dans les pièges qu'il a lui-même tendus" », Le Figaro, 2-3 avril 2016, page 14.</ref> (Modèle:Citation). Il lui avait été accordé par le gouvernement provisoire du général Michel Aoun<ref>Modèle:Article.</ref> lors d'un séjour durant la guerre civile libanaise.

Défense des chrétiens d'Orient

Dès 2008, Jean d'Ormesson dénonce le sort des populations qui fuient ou survivent dans le nord de l'Irak et de la Syrie, en particulier les chrétiens d'Orient. Il définit ceux-ci comme « nos frères aînés, auxquels nous devons admiration et respect »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Affaire judiciaire

En 2003, l'académicien et son épouse Françoise sont soupçonnés d'avoir dissimulé Modèle:Nobr d'euros à l'administration fiscale française, mais le non-respect de procédures d'entraide judiciaire internationale provoque l'interruption des poursuites<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Maladie et mort

Fichier:Jean d'Ormesson tombe.jpg
Chapelle funéraire de la famille d'Ormesson au cimetière du Père-Lachaise (division 56), dans laquelle Jean d'Ormesson ne repose pas<ref name="Libé 1058537" />.

En 2013, il évoque un cancer de la vessie lui ayant valu huit mois d'hospitalisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il déclare, une fois remis, qu'il avait Modèle:Citation et que Modèle:Citation

Jean d'Ormesson meurt d'une crise cardiaque dans la nuit du Modèle:Nobr (tôt dans la matinée du Modèle:Date-), à son domicile, à Neuilly-sur-Seine, à l'âge de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>« L’écrivain Jean d’Ormesson est mort à l’âge de Modèle:Nombre », sur afp.com. Consulté le 5 décembre 2017.</ref>,<ref name="décès">Modèle:Lien web.</ref>.

Sa mort précède de quelques heures celle d'une autre figure culturelle française, Johnny Hallyday. Bruno Frappat, dans La Croix, parle de la disparition de Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les médias rappellent à cette occasion une déclaration faite quelques années auparavant par Jean d'Ormesson qui estimait Modèle:Incise qu'il est préférable pour un écrivain de ne pas mourir en même temps qu'une vedette de la chanson, sous peine de voir sa disparition éclipsée<ref>{{Lien web|url=https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/mort-de-jean-d-ormesson/video-quand-jean-d-ormesson-expliquait-qu-un-ecrivain-ne-doit-pas-mourir-en-meme-temps-qu-une-star_2504857.html%7Ctitre=Quand Jean d'Ormesson expliquait qu'un écrivain ne doit pas mourir en même temps qu'une star|format=video|site=le site de la chaîne France TV Info|consulté le=8 décembre 2017}}.</ref>.

Sa famille indique que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il n'est en effet pas enterré au cimetière du Père-Lachaise dans la chapelle familiale située en Modèle:56e comme il l'avait laissé deviner dès 2014 où il avait indiqué que Modèle:Citation et qu'il devra Modèle:Citation<ref name="Libé 1058537" />.

Une cérémonie religieuse en la cathédrale Saint-Louis des Invalides a lieu le Modèle:Date-. La messe est célébrée par le père Matthieu Rougé, curé de la paroisse Saint-Ferdinand des Ternes - Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus et ami de Jean d'Ormesson<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'éloge funèbre est prononcé par l'académicien Jean-Marie Rouart, suivi d'un hommage national rendu par le président Emmanuel Macron, qui dépose un crayon sur son cercueil après avoir prononcé un discours<ref>Modèle:Lien web.</ref> saluant un écrivain qui constituait un Modèle:Citation<ref name="LeM8déc">Modèle:Lien web.</ref>. Cet hommage se déroule en présence de Modèle:Nobr parmi lesquels François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher, président du Sénat, des anciens présidents Nicolas Sarkozy, avec son épouse Carla Bruni, François Hollande tandis que Valéry Giscard d'Estaing n'était présent qu'à la messe, de membres du gouvernement : Sophie Cluzel, Bruno Le Maire, Nathalie Loiseau, Françoise Nyssen, Florence Parly, Muriel Pénicaud, Brune Poirson, Marlène Schiappa et Frédérique Vidal, de l'ancien Premier ministre François Fillon, du défenseur des droits Jacques Toubon, du chancelier de l'Institut de France Gabriel de Broglie et Modèle:Nobr de l'Institut de France<ref name="LeM8déc" /> dont des membres de l'Académie française.

Après le discours d'Emmanuel Macron, l'orchestre symphonique de la Garde républicaine a accompagné le pianiste (et compositeur) Karol Beffa, dans le second mouvement, Andante, du [[Concerto pour piano nº 21 de Mozart|Modèle:21e concerto pour piano]] de W. A. Mozart. La cérémonie s'est refermée sur une autre partition célèbre, la Méditation de Thaïs, de Jules Massenet, jouée par le violoniste Renaud Capuçon et le même pianiste. Cette dernière œuvre a été réentendue le lendemain à l'église de la Madeleine, à Paris, jouée cette fois au violoncelle par Gautier Capuçon, frère du précédent, lors de l'hommage rendu au rockeur Johnny Hallyday, dont il partageait étonnamment une lointaine parenté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les cendres de l'écrivain ont été répandues à Venise, devant la Douane de mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions

Fichier:RoseJeand'Ormesson EarlySummer.jpg
Rose nommée Jean d'Ormesson

Décorations

Le Modèle:Date-, Jean d'Ormesson est fait grand-croix de la Légion d'honneur par le président de la République François Hollande.

Modèle:Lien web.</ref>

Prix

Il obtient en 1971 le grand prix du roman de l'Académie française pour son roman La Gloire de l'Empire ; en 1975, le prix Balzac pour son roman Au plaisir de Dieu ; en 1990, le prix du Mémorial, grand prix littéraire d'Ajaccio pour son roman Garçon de quoi écrire ; en 1994 le prix Chateaubriand pour l'ensemble de son œuvre ; en 1994 le grand prix RTL-Lire et en 1995 le prix Hassan II des quatre jurys pour son roman La Douane de mer ; en 1999, le grand prix Jean-Giono pour son roman Le Rapport Gabriel ; en 2001, le prix Combourg pour son roman Voyez comme on danse et pour l'ensemble de son œuvre ; en 2002, le prix Luca de Tena décerné par le quotidien espagnol ABC ; en 2003, le grand prix littéraire Jacques-Audiberti de la ville d'Antibes<ref name="WsW"/> ; en 2007, le prix Ulysse décerné au Festival Arte Mare pour l'ensemble de son œuvre.

En 2016, il est lauréat du prix Jean-Jacques-Rousseau de l'autobiographie et du prix Saint-Simon, après la parution de Je dirai malgré tout que cette vie fut belle<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Autres

Il est élu membre honoraire de l'Académie de Nîmes en 1987<ref>« Membres honoraires », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. LXXIV, 1999, Modèle:P..</ref>.

En 2011, il est le parrain des élèves qui ont, en 2010, intégré l'École des mines d'Alès<ref>Jean d'Ormesson, parrain de la promotion 2011 de l'École des mines d'Alès.</ref>.

À sa mort, il reçoit un hommage national dans la cour d'honneur de l'hôtel des Invalides, à Paris, au cours duquel le président de la République, Emmanuel Macron, prononce son éloge funèbre.

Dès le Modèle:Date-, la commune de Ceyreste (Bouches-du-Rhône) inaugure une école primaire publique<ref> Modèle:Lien web.</ref> à son nom, en présence de sa veuve et de sa fille Héloïse d'Ormesson<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs communes suivront, notamment Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Nîmes (Gard)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Saint-Jean-de-Védas (Hérault)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Toussieu (Rhône)<ref> Modèle:Lien web.</ref> ainsi que la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui donne le nom de « Jean d'Ormesson » au nouveau lycée de Châteaurenard à la Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En France (2023), 39 rues, avenues (etc.) sont nommés d’après l’ancien académicien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvre

Ouvrages

Modèle:Colonnes

Compilations

Filmographie

Modèle:Commentaire biblio

Modèle:Commentaire biblio

  • 2021 : Michel Déon ou la force de l'amitié de Jérémie Carboni : intervenant (documentaire)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

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Références des œuvres

Modèle:Références nombreuses

Références des sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

Liens externes

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