École nationale supérieure des mines d'Alès

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Organisation2 L'École nationale supérieure des mines d'Alès, aussi connue sous le nom de IMT Mines Alès, École des mines d'Alès ou EMA, est l'une des Modèle:Nobr françaises accréditées au Modèle:Date- à délivrer un diplôme d'ingénieur<ref name="A25022021">Modèle:Légifrance.</ref>.

Fondée en 1843 sous l'ordonnance royale du roi Louis-Philippe, l'école est l'une des plus anciennes écoles d'ingénieurs. Historiquement implantée à Alès, elle possède également un laboratoire à Pau et a disposé un temps d'un site à Nîmes. Elle est membre de l'Institut Mines-Télécom et de la Conférence des grandes écoles, et est placée sous la tutelle du ministère chargé de l'Industrie. Les cursus menant soit au diplôme d'ingénieur « historique » de l'école des mines d'Alès (ingénieur généraliste), soit aux diplômes d'ingénieur spécialisé par apprentissage de l'école, se déroulent en trois ans.

Histoire

La formation de maîtres-mineurs (1843-1918)

Pour répondre au besoin de formation de cadres compétents dans les mines environnantes, le projet de création d'une « École de maîtres-ouvriers-mineurs » à Alais, impulsé par Félix Varin d'Ainvelle, polytechnicien et ingénieur des mines de Paris, et par le maire d'Alais, le docteur Auguste Serre, fut adopté au conseil municipal de la ville le Modèle:Date-. En Modèle:Date-, le conseil général émit un avis favorable. Finalement, le Modèle:Date-, une ordonnance royale du roi Louis-Philippe institue l'école.

La première promotion, composée de treize élèves, fut installée en Modèle:Date- dans les locaux du collège d'Alais. L'École a d'abord été un outil de promotion sociale pour le bassin d'Alais, le concours d'entrée étant seulement ouvert à de jeunes ouvriers mineurs. La scolarité, gratuite, partagée entre stages et cours, s'étalait sur deux ans. Les élèves, qui logeaient dans un internat, obtenaient en cas de succès des études un brevet de « maître-mineur ».

D'abord modeste, le niveau d'enseignement augmente alors progressivement, et de plus en plus de candidats de toute la France se présentent. En effet, les anciens élèves sont sollicités par des sociétés minières françaises, mais aussi à l'étranger et dans les colonies africaines<ref name="hist">Modèle:Lien web</ref>. Rapidement à l'étroit, l'école s'installe en 1869 dans l'ancien palais de Justice, rue d'Avéjan<ref name="histimt">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Entrée de l'École des Maîtres-Mineurs d'Alais.jpg
L'École des Maîtres-Mineurs d'Alais, rue d'Avéjan (fin XIXème siècle).

En 1883, l'Association Amicale des Anciens Élèves de l'École des Mines d'Alais est constituée. Elle s'employa dès lors à participer activement aux actions destinées à valoriser l'École, à faire progresser son niveau et à faire officiellement reconnaître la qualité de la formation par l'attribution d'un diplôme d'une valeur supérieure. Ainsi, après 45 années d'existence, le brevet attribué à la sortie devient un « diplôme de maître-mineur ». Puis, en 1907, l'amélioration du niveau de l'École est reconnue, puisqu'elle devint « École des maîtres-mineurs ».

Au début du XXe siècle, alors que le nombre de candidats double, on constate que les anciens élèves occupent plutôt des postes de chefs d'exploitation et d'ingénieurs. De plus, les candidats ne sont majoritairement plus de simples ouvriers mineurs<ref name="hist" />.

Les prémices d'une école d'ingénieurs (1918-1970)

La Première Guerre mondiale (1914-1918) oblige l'École à fermer ses portes. Après-guerre, l'école évolue. Une loi de 1920 lui accorde la personnalité civile. Les offres de formations dans le domaine des mines proposées par l'École se diversifient : personnel de maîtrise, géomètre des mines, ou encore conducteur de travaux miniers. Ainsi, en 1933, l'École prend le nom d'« École Technique des Mines d'Alès ». Toutefois, le diplôme étant mal défini, un « diplôme d'ancien élève » ayant remplacé le diplôme de maître-mineur, les élèves sortis n'ont pas de poste correspondant à leurs espérances, et le nombre de candidats baisse. De plus, l'École se retrouve mal installée, dans des locaux vétustes, freinant toute possibilité d'expansion<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour mettre fin à cette crise, l'École entreprend plusieurs actions dans les années 1950 : une campagne d'information afin d'obtenir plus de candidats, un renouvellement du concours d'entrée, et la construction d'une nouvelle école sur un site à Clavières, obtenu gratuitement en 1931. Cela afin également d'obtenir le droit de délivrer un diplôme d'ingénieur, ce qui sera chose faite pour les élèves entrés à partir de 1965. En avril 1963, l'École devient l'« École Nationale Technique des Mines d'Alès ». Deux ans plus tard, l'École est transférée dans les nouveaux bâtiments à Clavières et la durée de la scolarité portée à quatre ans. Un arrêté du 8 août 1966 la consacre école d'ingénieurs<ref name="histimt" />.

Diversification et développement (1970-2000)

Devant la baisse de l'activité minière, l'établissement diversifie ses enseignements vers de nouveaux domaines industriels comme les travaux publics, le bâtiment, puis l'informatique. Quatre options sont proposées aux élèves de quatrième année en 1974 : construction et génie civil, informatique et gestion industrielle, matériaux de construction, sol et sous-sol.

Dès la rentrée 1973, l'EMA reçoit, pour la première fois, une élève féminine, puis trois en 1975 et cinq en 1976. La proportion de femmes intégrant l'École progressera lentement pour arriver à plus de 30 % aujourd'hui. Le 3 mars 1975, l'École devient l'« École Nationale des Techniques Industrielles et des Mines d'Alès ». La même année, elle passe sous l'autorité du ministre de l'Industrie et de la Recherche. Le recrutement se fait désormais en première année de classes préparatoires aux grandes écoles.

Le développement de l'École s'accélère avec la création en 1973 de son premier centre de recherche, puis l'implantation en 1975 d'un centre de recherche sur le site de Croupillac. Ses activités de recherche s'ouvrent à des disciplines comme la productique, les biotechnologies, les matériaux et la mécanique<ref name="hist" />. En 1978, l'École crée une section de perfectionnement afin de permettre à des techniciens en activité d'accéder au titre d'ingénieur diplômé. Plus de quatre cent ingénieurs seront formés par cette voie depuis la première promotion, sortie en 1980. Cette année-là, l'École prend le nom d'« École Nationale Supérieure des Techniques Industrielles et des Mines d'Alès ».

En 1984, l'École crée son incubateur d'entreprises, met son potentiel scientifique et technique à la disposition d'entrepreneurs, et développe ainsi son rôle d'acteur du développement économique. Elle étend son enseignement aux formations spécialisées et aux formations doctorales. Le partenariat universitaire et industriel se développe. Un décret du 8 octobre 1991 érige l'École, qui était alors un service du ministère chargé de l'Industrie, en Établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de l'industrie et doté de l'autonomie administrative et financière.

Les années 1990 voient l'implantation de l'École en dehors d'Alès sur deux sites situés à Nîmes et Pau. En effet, en 1991, l'École crée, avec la technopole paloise Hélioparc Pau-Pyrénées, un laboratoire de recherche sur le thème des poudres minérales colorées. En 1994, avec l'École pour les Études et la Recherche en Informatique et Électronique (EERIE) de Nîmes, un laboratoire commun est créé à Nîmes. En septembre 1998, l'École des mines d'Alès absorbe l'EERIE et possède ainsi un site nîmois dédié à l'informatique, à l'électronique, aux réseaux et aux nouvelles technologies de l'information et de la communication<ref>Modèle:Lien web</ref>, où se développe une formation d'ingénieur par la voie de l'apprentissage. Sur son site de Clavières, l'École se dote d'un nouvel amphithéâtre et restaurant scolaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'entreprenariat et la créativité (depuis 2000)

En 1999, sous l'impulsion du directeur Henri Pugnère, l'École s'engage dans une profonde réforme de sa formation pour que les sciences et les technologies s'accompagnent d'un environnement permettant à ses élèves d'acquérir un caractère entrepreneur. Elle s'engage sur trois axes : la culture de l'entrepreneuriat, l'incubateur technologique et les partenariats avec les technopoles.

Dans les années 2000, l'École intègre également la créativité et l'innovation dans sa pédagogie. Cela se concrétise par l'organisation de séminaires ou colloques de créativité pour ses étudiants avec des entreprises<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais aussi un challenge créativité de cinq semaines autour d'une problématique d'une entreprise. Elle met en place des pédagogies innovantes comme les missions de terrain où les élèves par petits groupes s'immergent dans une entreprise et y ont un rôle actif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2011, les Mines d'Alès avec celles d'Albi, de Douai et de Nantes s'alignent sur les processus d'admission des autres écoles d'ingénieurs. Ainsi, alors que le recrutement se faisait après une première année de maths sup pour un parcours de quatre ans à l'école, désormais les recrutements se font après maths spé, via le concours Mines-Ponts, pour un parcours ingénieur de trois ans au sein de l'école<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans les années 2000, afin d'avoir une reconnaissance supérieure à l'international, l'École se regroupe dans un cadre informel avec les autres Écoles des mines françaises au sein d'un Groupe des Écoles des Mines (GEM)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une nouvelle étape est franchie en Modèle:Date- lorsque l'École est rattachée à l'Institut Mines-Télécom (IMT), nouvellement créé<ref name="IMT">Modèle:Légifrance</ref>. Par ailleurs, sa dénomination officielle change, passant de « École nationale supérieure des techniques industrielles et des mines d'Alès » (ENSTIMA) à simplement « École nationale supérieure des mines d'Alès » (Mines Alès)<ref name="IMT" />.

En 2015, l'École obtient l'autorisation de délivrer le diplôme de docteur (bac+8).

En janvier 2017, l'École devient une école interne de l'IMT, perdant ainsi sa personnalité morale au profit de l'institut<ref>Modèle:Légifrance</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, sa dénomination commerciale change pour IMT Mines Alès, ainsi que son logo afin de marquer son appartenance à l'IMT<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la rentrée 2017, elle rapatrie ses activités situées à Nîmes vers le site de Croupillac à Alès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Face à la croissance de la voie de l'apprentissage à l'école, le campus Louis Leprince-Ringuet situé dans la zone d'activité de Croupillac à Alès est agrandi pour un budget de Modèle:Nombre d'euros. Un bâtiment dédié aux élèves en alternance est inauguré en Modèle:Date-, ainsi qu'un Hub créativité ouvert en 2021 pour tous les élèves de l'école « favorisant l'esprit créatif »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Identité visuelle

Enseignements

Ingénieur généraliste

Fichier:CalotEma155.jpg
Calot porté par les élèves, ici la Modèle:155e

La formation d'ingénieur généraliste des mines est la formation historique de l'École des mines d'Alès. Elle délivre des enseignements scientifiques pluridisciplinaires et de management de haut niveau, couplés à des cours électifs complémentaires choisis par les élèves, et orientés après la période de tronc commun selon l'option de spécialité choisie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le diplôme issu de cette formation donne aux ingénieurs généralistes sortant de l'École une vocation à occuper des postes de cadres ou de chefs d'entreprise, ou à la recherche avec une possibilité de poursuite des études en thèse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après une première année de tronc commun, les élèves de deuxième et troisième année choisissent une option de spécialité parmi les dix proposées, au sein de six grandes thématiques portées par les laboratoires de recherche de l'École : Génie Civil et Bâtiment Durable (GCBD), Environnement, Energie et Risques (2ER), Informatique et Intelligence Artificielle (2IA)<ref>Modèle:Article</ref>, Ecoconception et Matériaux Innovants (ECOMAP), Ingénierie du Sous-Sol et des Ressources Minérales (ISERM), et Performances Industrielles et Systèmes Mécatroniques (PRISM)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Se voulant tournée vers l'international, l'École offre la possibilité aux élèves d'effectuer un ou plusieurs semestres à l'étranger, ainsi que des doubles diplômes avec des universités et écoles partenaires.

Le recrutement des futurs élèves-ingénieurs généralistes se fait majoritairement via le Concours Mines-Télécom (banque de notes du concours commun Mines-Ponts) après deux années de classes préparatoires scientifiques, le reste des places étant prévu via des admissions parallèles.

Ingénieur spécialisé par apprentissage

L'École ouvre en septembre 2008 deux formations d'ingénieurs spécialisés en alternance par apprentissage, d'une durée de trois ans : l'une dans le domaine du bâtiment (CMC pour conception et management de la construction, depuis renommée simplement BAT) et l'autre dans le domaine de l'informatique et des réseaux (INFRES). Elle propose depuis 2015 une formation en mécatronique (MKX)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ces formations sont ouvertes aux titulaires de certains diplômes bac + 2 (DUT, BTS et L2) ou issus de classes préparatoires, et sont également certifiées par la Commission des titres d'ingénieur. Elles délivrent donc également un diplôme d'ingénieur. Le recrutement se fait sur dossier pour les trois spécialités proposées par l'École.

Alors que l'École formait une trentaine d'apprentis en 2008, ils représentent aujourd'hui 30 % des diplômés ingénieurs avec un effectif de 400 étudiants. Cette montée en puissance s'est accompagnée de l'ouverture d'un CFA propre à l'école en 2011 et la création d'une direction des formations par apprentissage en 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Masters et Mastères spécialisés

L'École des mines d'Alès propose également des formations de Master (diplôme national de niveau 7 - bac+5) et de Mastère spécialisé (diplôme d'établissement de la CGE - bac+6) en lien avec ses domaines d'excellence, ouvertes à tout détenteur du diplôme supérieur requis selon la formation choisie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2 Masters sont proposés :

Ainsi que 3 Mastères spécialisés (MS)<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Formation doctorale

Depuis 2015, l'École est accréditée à délivrer le diplôme national de doctorat<ref>Modèle:Lien web</ref> au sein de cinq écoles doctorales : Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau (GAIA) ; Information, structures et systèmes (I2S) ; Sciences chimiques Balard (SCB) ; Risques et société (R&S) ; Sciences Exactes et leurs applications (SEA), avec l'Université de Pau et des Pays de l'Adour. Elle est également partenaire de deux collèges doctoraux : le collège doctoral de l’Université de Montpellier, et le collège doctoral Languedoc-Roussillon.

L'École des mines d'Alès forme ses doctorants au sein de ses six unités de recherche, dont quatre unités mixtes de recherche (UMR) affiliées au CNRS. Au bout de leurs trois années de thèse, les jeunes docteurs diplômés intègrent une entreprise pour y travailler dans la recherche ou la R&D, débutent une carrière académique, ou créent leur propre start-up<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Installations

Centres de recherche

Jusqu'en 2019, la recherche aux Mines d'Alès était structurée en trois centres de recherches :

  • le Centre des matériaux des mines d'Alès (C2MA) qui s'intéressait aux propriétés mécaniques structurales et fonctionnelles des matériaux.
  • le Laboratoire de génie de l'environnement industriel (LGEI) qui s'intéressait à la maîtrise du risque ainsi qu'à la gestion des ressources naturelles.
  • le Laboratoire de génie informatique et d'ingénierie de production (LGI2P) qui s'intéressait aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.

L'École entreprend alors une restructuration en profondeur de l'organisation de sa recherche en vue de créer des unités propres de recherche (UPR) mais aussi d'adhérer à des unités mixtes de recherche (UMR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ainsi en 2021, l'école est partie prenante de six unités de recherche, dont quatre UMR en partenariat avec le CNRS et des universités :

  • le Laboratoire des sciences des risques (LSR)
  • Polymères composites et hybrides (PCH)
  • EuroMov Digital Health in Motion (UMR Euromov-DHM)
  • Hydrosciences Montpellier (UMR HSM)
  • Institut des sciences analytiques et de physico-chimie pour l'environnement et les matériaux (UMR IPREM)
  • le Laboratoire de mécanique et génie civil (UMR LMGC)

Incubateur technologique

L'école dispose d'un incubateur technologique créé en 1984. Il est l'un des plus anciens et prestigieux de France.

En presque quarante ans, il a accompagné la création de plus de 220 entreprises qui survivent à 87 % au bout de cinq ans<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a notamment incubé des entreprises à succès comme Teads, SDTech ou Medtech, créé par Bertin Nahum<ref>Modèle:Article</ref>.

Musée minéralogique

L'École des mines d'Alès, riche de son histoire minière, possédait un musée minéralogique ouvert au public jusqu'en 2017. Les pierres sont destinées à l'origine à l'enseignement des élèves-ingénieurs<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces collections ont formé la base du Musée Minéralogique de l'École des Mines d'Alès inauguré les 16 et 17 mai 1987<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce musée s'est enrichi par quelques achats, mais principalement grâce aux dons d'anciens élèves ou d'amateurs. Le musée disposait d'une collection de plus de Modèle:Nombre et présente trois collections :

Après une longue fermeture, les pièces du musée entreposées à l'École, vont progressivement investir trois sites de la ville d'Alès à partir de 2023 afin de retrouver leur fonction pédagogique d'origine. 10 % de la collection ira dans les locaux de l'ancien centre national de pomologie, au pôle scientifique de Rochebelle, la section de paléontologie retrouvera le musée du Colombier et enfin la plus grande partie de la collection, dont la donation de Paul et Marie Fitte, rejoindra l'espace André Chamson, siège historique de l'École des Mines, rue d'Avéjan. Le déplacement coûtera 4 millions d'euros et un conservateur sera nommé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Classements

Modèle:Article connexe Au niveau national, l'IMT Mines Alès a fait son entrée dans le « groupe A » du classement des écoles d'ingénieurs de L'Étudiant en 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. La progression de l'école dans ce classement est constante, passant de la Modèle:62e en 2016 à la Modèle:24e en 2022, et entrant en 2023 pour la première fois de son histoire dans le Top 20 du classement en se hissant à la Modèle:16e place<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2022, l'école entre en parallèle dans le Top 30 des écoles d'ingénieurs françaises établi par Le Figaro, et grimpe d'une place dans ce classement en 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Classement Rang
2020 2021 2022 2023
L'Étudiant<ref>Modèle:Lien web</ref> 33 27 24 16
Le Figaro<ref>Modèle:Lien web</ref> - - 28 27
L'Usine nouvelle<ref>Modèle:Lien web</ref> 51 70 44 -
DAUR Rankings<ref>Modèle:Lien web</ref> 57 33 42 -

Vie étudiante

Résidence

La majeure partie des étudiants de l'école vivent à la Maison des Élèves (surnommée la Meuh), installée dans une pinède de dix hectares à Alès, à moins de deux km de l'école. Ouverte en 1976, elle est gérée par Mines Alès Alumni, l'association des anciens élèves de l'école<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le site offre Modèle:Nombre au sein des vingt-quatre bâtiments : des chambres individuelles ou doubles, meublées et équipées ainsi que des studios<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le site dispose de pavillons d'accueil et d'un ensemble de locaux communs : deux laveries, des cuisines communes, des salles de jeux, une salle de musique, un bar, une boîte de nuit ainsi qu'un espace de coworking.

Il a été agrandi en 2018 pour répondre à la demande de logements à la suite du rapatriement sur Alès du site nîmois et l'agrandissement du site Louis Leprince-Ringuet à Croupillac<ref>Modèle:Lien web</ref>. 180 logements supplémentaires de type studios ont ainsi été construits<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Clubs et associations

Fichier:Logo Cercle des élèves.png
Logo du Cercle des élèves.

Le Cercle des Élèves<ref>Modèle:Lien web</ref> est le nom du Bureau des élèves de l'école, une association loi de 1901 qui regroupe les étudiants de l'École des Mines d'Alès dans le but de coordonner et d'animer des activités socioculturelles mais aussi de promouvoir des évènements tout au long de l'année visant à faire connaître l'École des Mines d'Alès et ses étudiants. Il gère en lien notamment avec le Bureau des sports et le Bureau des arts les nombreuses associations de l'école.

Créée en 1989 à l'initiative de trois étudiants, Emagine était la Junior-Entreprise de l'École des mines d'Alès. Cette association loi de 1901 visait à permettre aux élèves de compléter leurs enseignements à l'école par un apprentissage pratique sous forme d'études auprès du monde professionnel. En 2014, elle est nommée pour la première fois dans son histoire parmi les 30 meilleures junior-entreprises de France par la Confédération nationale des Junior-Entreprises (CNJE)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle disparaît cependant en 2019 à la suite d'une mauvaise gestion financière. Une nouvelle junior est créée la même année sous le nom de Mines Alès Junior Études (MAJE). Sa première étude est lancée en mars 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2001, les étudiants organisent également le Festival de la Meuh Folle, festival de musique annuel qui se tient au Parc des expositions de Méjannes-lès-Alès et qui rassemble chaque année environ Modèle:Nb<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sport

Les équipes sportives de l'École des Mines d'Alès participent à de nombreux tournois étudiants, comme le Challenge Centrale Lyon (CCL), le TRAMS, le TOSS ou le Cartel des Mines, l'événement sportif annuel rassemblant les Écoles des mines d'Europe et du Maroc. L'IMT Mines Alès est l'école la plus titrée avec Modèle:Nombre sur Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre de suite de 2010 à 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les équipes de l'EMA participent également, via l'association sportive de l'école, aux championnats universitaires FFSU de la ligue Occitanie et plus particulièrement de l'académie de Montpellier. Les équipes de sports collectifs disputent également les tours régionaux du Championnat de France des Écoles (CFE). Elles parviennent certaines années à accéder aux phases finales nationales, ainsi les footballeurs de l'école ont été vice-champions de France en 1999<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2016, les basketteurs se classent Modèle:4e équipe de France<ref>Modèle:Lien web</ref> comme les handballeurs en 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2008, les étudiants de l'école organisent au mois d'octobre le Trophée Orlandini, un tournoi de rugby à sept avec différentes écoles du sud de la France. Il est nommé en hommage à Henri Orlandini, ancien entraîneur à l'école. Il se compose sur une journée d'un tournoi masculin et féminin ainsi qu'un show Pompoms<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à l'école

Directeurs

Thierry de Mazancourt est nommé directeur de l'école à partir du Modèle:Date, après avoir été le président du conseil d'administration de 2017 à 2018. Le Modèle:Date, il annonce son départ pour le Modèle:Date et est remplacé par Assia Tria le Modèle:Date.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Début de bloc solidaire

Mandat Directeur
1845-1849 Pierre Jules Callon
1849-1860 Gabriel Jules Étienne Dupont
1860-1862 Jules Alexandre Alphonse Meugy
1862-1869 Edouard Victor Descottes
1869-1874 Charles Ernest Ledoux
1874-1878 Oscar Linder
1878-1884 Jules Hippolyte Julien
1884-1890 Fernand Rigaud
1891-1895 Louis Jules Caesar Ichon
1895-1898 Henri Jean Baptiste Xavier Boutiron
1898-1900 Louis Albert Laurans
1900-1912 François Jules Camille Dougados
1911-1912 Alexandre André Belugou (par intérim)
1913-1924 Joseph Marie Pierre Loiret
1924-1927 André Charles Duby
1927-1936 Jules François Gabriel Daval
1937 Pierre Jules Lafay
1936-1945 Jean Paul Louis Damian
1945 Jean-Paul Robert Bernadet
1945-1948 Louis Charles Eyssautier
1948-1951 Marcel Georges Fernand Sala
1951-1960 Jean Alfred Vuillot
1960-1964 Pierre Charles Alexis Legoux
1964-1979 Jean-Pierre Pertus
1979-1982 Marcel Gerente
1982-1989 Gustave Defrance
1989-1994 Maurice Cotte
1994-2003 Henri Pugnere
2003-2013 Alain Dorison
2013-2018 Bruno Goubet
2018 Pierre Perdiguier (par intérim)
2018-2021 Thierry de Mazancourt<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
2021 Pierre Perdiguier (par intérim)
2021- Assia Tria<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

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Présidents du Conseil d'école

L'actuel président du conseil d'administration est Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz.

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Mandat Président du conseil d'administration
1992-1995 Jean-Pierre Rodier
1995-1998 Rodolphe Greif
1998-2002 François Gérin
2002-2013 Jacques Biot
2013-2017 Patrick Pouyanné
2017-2018 Thierry de Mazancourt<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
2018- Thierry Trouvé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

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Anciens élèves

Autres personnalités

Depuis la fin des années 1940, chaque promotion est parrainée par une ou plusieurs personnalités françaises ou étrangères<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, parmi lesquelles on retrouve entre autres Edmond H. Fischer (parrain de la promotion 150), Michel Virlogeux (parrain de la promotion 157), Jean d'Ormesson (parrain de la promotion 162), ou bien encore Michel Crépeau (parrain de la promotion 134).

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Début de colonnes Modèle:Début de bloc solidaire

Année de sortie de la promotion n° de promotion Parrain
1947 promotion 96 Georges Capdupuy
1948 promotion 97 Jean-Paul Robert Bernadet
1949 promotion 98 Léon Peyre
1950 promotion 99 Louis Fraysse
1951 promotion 100 Jean Thibault
1952 promotion 101 Henri Benezet
1953 promotion 102 Antoine Bertharion
1954 promotion 103 Emile Sarran
1955 promotion 104 Marius Lauze
1956 promotion 105 Emile-Marcien Reboul
1957 promotion 106 Charles Colin
1958 promotion 107 Georges Rouquette
1959 pas de promotion -
1960 promotion 108 Camille Caillot
1961 promotion 109 Firmin Bonnefond
1962 promotion 110 Jean Rouffiac
1963 promotion 111 Félicien Blanc
1964 promotion 112 Jean Pons
1965 promotion 113 Jules-François Mittard
1966 promotion 114 Alfred Joffre
1967 promotion 115 Joseph Bouzige
1968 promotion 116 Charles Pin
1969 promotion 117 Eloi Tribes
1970 promotion 118 Joseph Dumoulin-Laupies
1971 promotion 119 Amédée Clément
1972 promotion 120 Louis Gineys
1973 promotion 121 Félix Croze
1974 promotion 122 Paul Farel
1975 promotion 123 Jacques Serniclaes
1976 promotion 124 Alphonse Roux
1977 promotion 125 Marcien Tuech
1978 promotion 126 Frédéric Villa
1979 promotion 127 Eloi Bertinchamps
1980 promotion 128 Isidore et Jean Goar
1981 promotion 129 Germain Michel
1982 promotion 130 Bruno Nobile
1983 promotion 131 Jean Farran
1984 promotion 132 Jacques Lesage
1985 promotion 133 Edmond Hervé
1986 promotion 134 Michel Crépeau
1987 promotion 135 Général Abdon Robert Casso<ref>Modèle:Lien web</ref>
1988 promotion 136 Christian Nucci
1989 promotion 137 François de Wissocq
1990 promotion 138 Claude Bujon
1991 promotion 139 Jean-Louis Beffa
1992 promotion 140 Raymond Levy
1993 promotion 141 Général Jean-Loup Chrétien
1994 promotion 142 Martin Bouygues
1995 promotion 143 Georges-Yves Kervern
1996 promotion 144 Etienne Davignon
1997 promotion 145 Vladimir Filippov
1998 promotion 146 Philippe Saint-André
1999 promotion 147 Alain Touraine
2000 promotion 148 Ivan Levaï
2001 promotion 149 Jean-Pierre Rodier
2002 promotion 150 Edmond H. Fischer<ref>Modèle:Lien web</ref>
2003 promotion 151 Rodolphe Greif<ref>Modèle:Article</ref>
2004 promotion 152 Rachid Belmokhtar, Jacques Filion, Peter Hiscocks, Robert Papin et Fransesc Sole Parellada
2005 promotion 153 Louis Leprince-Ringuet
2006 promotion 154 Général Jean-Philippe Douin<ref>Modèle:Lien web</ref>
2007 promotion 155 Michel Serres<ref>Modèle:Lien web</ref>
2008 promotion 156 Christophe Carniel et Pierre Keiflin
2009 promotion 157 Michel Virlogeux<ref>Modèle:Lien web</ref>
2010 promotion 158 Maurice André<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
2011 promotion 159 Patrick Buffet<ref>Modèle:Lien web</ref>
2012 promotion 160 Jacques Lubetzki
2013 promotion 161 Christian Bonnet<ref>Modèle:Lien web</ref>
2014 promotion 162 Jean d'Ormesson<ref>Modèle:Lien web</ref>
2015 promotion 163 Mohammed Talal<ref>Modèle:Lien web</ref>
2016 promotion 164 Patrick Pouyanné<ref>Modèle:Lien web</ref>
2017 promotion 165 Philippe Nerin
2018 promotion 166 Hassan Erguig
2019 promotion 167 Jacques Levesque

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Fin de colonnes

Modèle:Boîte déroulante/fin
  • Bernard Pagès (1940-), sculpteur dont l'œuvre « La Pierre à l'éperon »<ref>Modèle:Lien web</ref> se trouve dans les jardins de l'école
  • Tahar Ben Jelloun (1944-), parrain de l'association des internationaux de l'école des mines d'Alès
  • Hassan Abouyoub (1952-), président d'honneur de l'association des internationaux de l'école des mines d'Alès
  • Henri Orlandini (1955-2016), coach sportif à l'école

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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