Eaubonne

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Eaubonne est une commune du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France. Ses habitants sont appelés les Eaubonnais. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte La commune est située au cœur de la vallée de Montmorency, à environ Modèle:Unité au nord-ouest de Paris. Elle jouxte les communes d'Ermont, Saint-Prix, Montlignon, Margency, Andilly, Soisy-sous-Montmorency et Saint-Gratien.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Le territoire communal est traversé sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien en majeure partie souterrain, qui correspond également au nord à sa limite orientale avec Margency.
D'une longueur de Modèle:Unité, il prend sa source en forêt de Montmorency au nord de la commune et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la Chasse, en amont en forêt, puis les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury à Margency et le bassin de retenue des Moulinets à Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d'Enghien en aval<ref>SANDRE - Cours d'eau : ru d'Enghien</ref>.

La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Eaubonne est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution<ref>Site de la DDASS95</ref>. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise<ref>Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise</ref>,<ref>SEDIF - Méry-sur-Oise</ref>.

Climat

Eaubonne comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de Modèle:Tmp en moyenne mais qui peut atteindre Modèle:Tmp par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp, le mois le plus le froid est janvier avec Modèle:Tmp ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec Modèle:Tmp (moyenne journalière)<ref>Météo France - Climatologie</ref>.

Modèle:-

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France<ref>L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de Modèle:Nobr à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.</ref>

Urbanisme

En 1766, Joseph Florent Le Normand de Mézières (1719-1793), commissaire aux guerres et seigneur d'Eaubonne, confie à Claude Nicolas Ledoux (1736-1806) la conception d'un projet d'urbanisme ambitieux, qui est partiellement réalisé et structure l'organisation du village : tracé orthogonal des rues, château, pavillons de garde, maisons vigneronnes<ref>Archéologie & histoire d'Eaubonne, page citée en Liens externes.</ref>...

En 1900, la plupart des champs et marécages au sud de la commune (entre le centre et la gare) sont déjà lotis. C'est alors que les différents domaines d'Eaubonne sont à leur tour touchés par la pression urbaine. Un premier lotissement, bâti sur le parc de la Grille Dorée apparaît dès 1903. Puis c'est le tour du parc Goguel (ou de la Cour Charles) au centre du village. De nombreuses voies sont tracées, dont l'actuel boulevard de la République marque l'axe principal<ref name="Rappel historique"/>.

Puis un autre parc est loti, celui du Petit-Château en 1926, puis c'est progressivement tous les parcs d'Eaubonne qui seront lotis. Les derniers espaces libres à la fin des années 1950 et durant les années 1960, vers les Bussys et le Mont d'Eaubonne (à la limite de Soisy-sous-Montmorency), sont à leur tour occupés par des ensembles d'immeubles à l'architecture caractéristique de l'époque. L'arrivée de la ligne C du RER en septembre 1988 provoque également une vague d'urbanisation remplaçant de nombreux pavillons par des immeubles. L'arrivée de la liaison ferroviaire directe de Paris-Saint-Lazare à Ermont-Eaubonne est effective depuis fin août 2006. Elle fait d'Eaubonne une des rares villes d'Île-de-France accessible à partir de trois réseaux ferrés différents.

Typologie

Eaubonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Quartiers

La ville est officiellement divisée en cinq quartiers : Flammarion au nord-ouest, J.-J.. Rousseau au nord-est, Mont-d'Eaubonne au centre-est, Paul-Bert au sud (quartier de la gare) et Cerisaie - Jean-Macé à l'ouest (limitrophe d'Ermont).

Modèle:Référence nécessaire.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 10 928, alors qu'il était de 10 335 en 2013 et de 10 096 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 93,9 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 39,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 60,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Eaubonne en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,4 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Eaubonne en 2018.
Typologie Eaubonne<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 93,9 92,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 1,3 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 5,9 8,2

Les logements à Eaubonne sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale.

En 1999, la ville comptait Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre principales. L’âge moyen du parc immobilier était alors plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 55 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes (de 1990 à 1999) étaient très légèrement moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé et les constructions récentes ne peuvent être réalisées qu'après des démolitions. En 1999, 8,6 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 22,5 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne régionale francilienne. La mise en œuvre de la ZAC de la gare d'Ermont - Eaubonne avec un vaste programme de constructions neuves devrait néanmoins abaisser encore l'âge moyen du parc immobilier de la ville.

Eaubonne est une ville constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 41,8 % en maisons individuelles et à 58,2 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 64,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 31,6 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)<ref>INSEE - Logements à Eaubonne : les occupants</ref>,<ref>INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants</ref>.

La commune est soumise à l'obligation légale de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi Modèle:N° du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains]]. Avec Modèle:Nombre HLM soit 16,5 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était très faible en 1999 avec 4,9 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.

Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (56,4 %). Suivent les logements de trois pièces (29,7 %), puis Modèle:Nobr (9,2 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 4,7 %).
La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces<ref>INSEE - Logements à Eaubonne : le parc</ref>,<ref>INSEE - Logements en Île-de-France : le parc</ref>.

Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est facilement accessible à partir de l'autoroute A 15, située à trois kilomètres et accessible directement grâce à l'avenue du Parisis, et se situe à environ quinze minutes des portes de Paris par la route.

Transports

Fichier:Eaubonne-L Omnibus automobile de Montlignon.jpg
L'omnibus Eaubonne - Margency - Montlignon permettait aux habitants de prendre le train vers 1900.

Eaubonne est desservie par quatre gares, toutes situées sur les communes voisines et toutes en limite immédiate : la gare d'Ermont - Eaubonne, celle du Champ de courses d'Enghien, la gare d'Ermont Halte, et la gare de Gros Noyer Saint Prix.

La gare d'Ermont - Eaubonne est exceptionnellement bien desservie. Trois lignes ferroviaires y convergent : la ligne H du Transilien Paris-Nord, la ligne J du Transilien Paris Saint-Lazare et la ligne C du RER.

La gare est desservie à raison :

  • d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 12 trains à l'heure en heures de pointe en provenance ou en direction de la gare du Nord. Il faut de 15 à 25 min de trajet vers Paris ;
  • d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 8 trains à l'heure en heures de pointe sur la ligne C du RER ;
  • d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 6 trains à l'heure en moyenne en heures de pointe en provenance ou en direction de la gare Saint-Lazare.

Elle possède également une importante gare routière, qui en fait un point de convergence dans la vallée de Montmorency. Elle est desservie par la ligne 138 de la RATP, par les lignes 1510, 1512 et 1514 du réseau de bus de la Vallée de Montmorency, par les lignes 30.11 et 95.29 des Cars Lacroix ainsi que par les lignes 38.01 et 38.04 des Cars Rose.

La gare du Champ de courses d'Enghien, située au sud-est de la commune en limite de Soisy-sous-Montmorency, est desservie à raison d'un train omnibus au quart d'heure toute la journée (1 par demi-heure en fin de soirée) desservant également en direction de Paris les gares d'Enghien-les-Bains, La Barre - Ormesson, Épinay - Villetaneuse et Saint-Denis. Les trains sont directs entre Paris et la gare de La Barre - Ormesson aux heures de pointe.

La gare d'Ermont Halte dessert la partie Ouest de la commune d'Eaubonne. Il faut compter 22 à Modèle:Nobr de trajet pour rejoindre la gare de Paris-Nord. L'accès à la gare Saint-Lazare se fait rapidement via la gare d'Ermont-Eaubonne.

La gare de Gros Noyer Saint Prix dessert la partie Nord-Ouest de la commune. Il faut compter Modèle:Nobr de trajet pour regagner la gare de Paris-Nord.

La ville est aussi desservie par le TàD Eaubonne-Domont reliant l'hôpital Simone Veil à la gare de Domont du lundi au samedi uniquement sur réservation ainsi que par la ligne 1527 du réseau de bus de la Vallée de Montmorency reliant l'hôpital Simone Veil à la gare de Garges - Sarcelles.

Toponymie

Aqua bona, Yauebonne en 1293, Aubone<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.

Eaubonne, autrefois dénommée en bas latin Aqua Puta, eau purifiée<ref name="Rappel historique">Site municipal d'Eaubonne - Rappel historique, consulté le 27 décembre 2020</ref> puis Aqua Bona eau bonne, en raison de la qualité de son eau qui était appréciée des légions romaines.

Histoire

Fichier:Eaubonne carte de Cassini1.jpg
Eaubonne vers 1780 (carte de Cassini)...
Fichier:Noeud ferroviaire d Ermont-Eaubonne - Minute d Etat-Major vers 1870.jpg
... et vers 1870, sur la carte d'état-major.

Occupé dès la période celtique, le lieu entre dans l'histoire avec la conquête romaine du pays en 54 av. J.-C. À cette période, plusieurs routes militaires sont construites, dont celle qu'on surnommera plus tard la chaussée Jules César qui relie Lutèce (Paris) à Juliobona (Lillebonne - près du Havre) et qui traverse le territoire de la commune. Le nom actuel de la ville apparaît pour la première fois dans l'histoire dans une charte du roi Dagobert en 635<ref name="Rappel historique"/>.

Propriété de l'abbaye de Saint-Denis, le fief devient une seigneurie des Montmorency à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis des Condé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le village reste essentiellement rural et compte à peine Modèle:Nobr au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est alors que Joseph-Florent Le Normand de Mézières (1719-1793), commissaire aux guerres et promoteur, en devient le seigneur en 1762 et change en profondeur la physionomie du village. Il fait édifier un véritable ensemble urbain comprenant des châteaux, des pavillons des gardes, des rues, des maisons vigneronnes, le tout caractérisé par la régularité et la symétrie. Eaubonne devient alors un lieu de villégiature recherché<ref name="Rappel historique"/>. Comme on le voit par ses Confessions, Jean-Jacques Rousseau venait souvent à Eaubonne pour y visiter Madame d'Houdetot, dont il était amoureux sans pouvoir le lui dire.

Le village compte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pas moins de quinze châteaux. La population ne cesse de croître à partir de cette époque, mais c'est surtout l'arrivée du chemin de fer en 1846 qui provoque une urbanisation rapide.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Après avoir été intégrée de 1793 à 1815 au canton de Montmorency, puis de 1815 à 1931 au canton d'Enghien-les-Bains, année où elle rejoint le canton de Taverny de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville devient en 1967 le chef-lieu du canton d'Eaubonne<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Elle fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et du Tribunal judiciaire ainsi que celle du Tribunal de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Ermont Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Eaubonne était membre de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Val Parisis dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats

La ville a connu une double mandature socialiste entre 2001 et 2014, François Balageas ayant été élu en 2001 avec 39,69 % des voix au cours d'une triangulaire, face au candidat divers droite Hervé Lejeune (38,81 %) et à la liste dissidente de l'ancien maire André Petit (21,5 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. François Balageas a été élu conseiller général du Val-d'Oise lors des élections cantonales de 2004 dans le cadre d'un affrontement droite-gauche. En 2008 lors de l'élection municipale, François Balageas, à la tête de la liste de la majorité sortante de gauche, bat au second tour avec 52 % la liste de Claude Bodin (UMP), député de la Modèle:4e du Val-d'Oise. Cette élection est marquée par une abstention de près de 40 %. Lors des cantonales de 2011, avec un taux d'abstention de près de 56 %, François Balageas est réélu avec 66 % des voix à l'issue d'un duel PS-FN, la droite s'étant présentée désunie au premier tour.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Eaubonnais ont approuvé la Constitution européenne, avec 54,05 % de Oui contre 45,95 % de Non avec un taux d’abstention de 29,03 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais presque conformes aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)<ref>Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Eaubonne</ref>.

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 35,27 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,07 %, François Bayrou avec 22,12 %, Jean-Marie Le Pen avec 8,32 %, enfin Olivier Besancenot avec 3 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 56,55 % (résultat national : 53,06 %) contre 43,45 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)<ref>Scrutin présidentiel de 2007 - Eaubonne</ref>.

Lors des législatives qui suivent en 2007, Claude Bodin (UMP) arrive en tête avec 42,15 % au premier tour, suivi par Gérard Sebaoun (PS)avec 25,26 %, et le MoDem à 9,19 %<ref>Législatives de 2007 - Eaubonne</ref>. Claude Bodin remporte facilement le Second tour avec 56,02 % des voix.

À l'élection présidentielle suivante de 2012, François Hollande arrive en tête au premier tour avec 29,97 % des suffrages exprimés, contre 29,91 % pour Nicolas Sarkozy, 13,55 % pour Marine Le Pen, 10,80 % pour François Bayrou, 9,86 % pour Jean-Luc Mélenchon, 2,43 % pour Eva Joly, et 1,80 % pour Nicolas Dupont-Aignan, les trois autres candidats ne franchissant pas la barre des 1 %. Au second tour, c'est le Président sortant Nicolas Sarkozy qui passe en tête avec 50,10 % des voix, contre 49,90 % pour son rival socialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors des législatives de 2012, c'est Gérard Sebaoun (PS) qui devance Claude Bodin au premier tour avec 36,43 % contre 36,10 % pour ce dernier, le FN arrivant en troisième position avec 12,5 %<ref>Législatives de 2012 - Eaubonne</ref>. Le second tour est remporté par le socialiste avec 50,51 % des voix.

Aux municipales de 2014, la ville rebascule à droite : Grégoire Dublineau (UMP-UDI-MoDem-DLR) remporte les élections avec 58,30 % des voix contre 41,70 % pour le maire sortant François Balageas (PS-EELV-MRC). Comme en 2008, le scrutin est marqué par une abstention de 42 %.

Au premier tour cinq listes s'étaient affrontées. Grégoire Dublineau (UMP-Modem-DLR) était arrivé en tête avec 40,38 %, François Balageas (PS-EELV-MRC) second avec 35,27 %, Jean-Noël Sanchez (UDI) ensuite avec 11,74 %, Josée-Paule Dodeman (DVD) 7,78 % et Marc Schweitzer (FDG) 4,81 %. Modèle:Article détaillé

Aux Européennes de 2014, l'UMP arrive en tête avec 22,50 % des voix contre 19,11 % pour le FN, 14,48 % pour le PS, 12,60 % pour l'UDI-MoDem, 8,47 % pour Europe Écologie Les Verts, 4,94 % pour le FDG et 4,54 % pour DLR. L'abstention s'établit à 55,58 %.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, la liste PS menée par Marie-José Beaulande remporte la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (40,03 %, 25 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant de 385 voix celle LR menée par le maire sortant, Grégoire Dublineau (Modèle:Unité, 33,17 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires.
Trois autres listes, celle de Corentin Le Fur (DVD, 713 voix, 12,69 %), celle de Grégory Berthault (AEI-MCPA-GE-MHAN), 425 voix, 7,56 %) et celle de Catherine Dragin (LREM, 366 voix, 6,51%) ont obtenu respectivement deux, un et un siège(s) de conseiller municipal.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,04 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>. Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démocratie participative

Modèle:Référence nécessaire

Distinctions et labels

Modèle:Section à actualiser En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »<ref>Palmarès des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.</ref>.

Eaubonne détient en 2012 le label « ville fleurie » avec trois fleurs, attribué par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris, en récompense des efforts de fleurissement de la commune<ref>Palmarès 2012 du concours régional des villes et villages fleuris</ref>.

Depuis 2016, Eaubonne détient également le label « ville active et sportive » avec un laurier<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jumelages

La ville est jumelée à : Modèle:Jumelage
Modèle:Jumelage.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Eaubonne relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale d'Eaubonne (4, rue de Soisy). La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains<ref>Inspection académique du Val-d'Oise</ref>.

Modèle:Quands dispensent l'enseignement à Eaubonne : cinq écoles maternelles, cinq écoles primaires, deux collèges et un lycée. La commune accueille également une école privée catholique et un centre de formation des apprentis de la Chambre de métiers<ref>Site municipal - Les établissements scolaires</ref>.

Culture

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Eaubonne - Bibliotheque Maurice Genevoix 01.jpg
Bibliothèque Maurice-Genevoix.

La médiathèque Maurice-Genevoix est une des plus riches du Val-d'Oise. Elle possède en particulier un important fonds patrimonial qui fait sa spécificité (archives de la région, cartes anciennes, fonds généalogique).

Depuis le samedi 4 octobre 2008 Eaubonne dispose également d'un centre culturel nommé « l'Orange-Bleue* », d'après un poème de Paul Éluard. L'astérisque attachée au mot « bleue » est présente dans toute la communication écrite.

Sports

Modèle:Section à sourcer Eaubonne est dotée de plusieurs installations sportives, parmi lesquelles :

  • le CDFAS, lieu de formation (stages, pôles d'espoirs régionaux), mais aussi de réception de grands événements : championnats du monde Bonzini de baby-foot, meetings Femina, tournois de handball junior Pierre-Tiby… ;
  • la piscine intercommunale des Bussys ;
  • les stades Paul-Nicolas et Émile-Wildermuth ;
  • le complexe sportif Suzanne-Lenglen (où s'est déroulé le Mondial Ping Tour 2013 de tennis de table) ;
  • les gymnases du Bois-Jacques, du Luat (où se tient chaque année un tournoi de badminton du circuit Élite André-Guillier) et Georges-Hebert.

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Eaubonne compte quatre monuments historiques sur son territoire :

  • L'hôtel de Mézières ou château Goguel, ancienne mairie, square de Mézières / avenue de l'Europe (inscrit puis classé monument historique par arrêté du 2 juin 1976<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : il fut édifié vers 1762. Quand le parc qui l'entourait fut loti à partir de 1913, il devint mairie du village par une délibération municipale du 31 janvier 1913, puis bibliothèque municipale et enfin lieu d'exposition<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
  • Le château de la Cour de Charles : deux pavillons de garde, rue du Docteur-Peyrot et rue Jules-Ferry (inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 11 juillet 1942<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) ; ils proviennent du château dit « de la cour de Charles », par allusion à Charles de Montmorency, et se situent en lisière du parc du château de Mézières. Attribués à l'architecte Claude Nicolas Ledoux, ils ont été réalisés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Flohic"/>.
  • Le Petit-Château, rue Georges-V et 14 boulevard du Petit-Château (inscrit puis classé monument historique par arrêté du 27 juin 1967<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : c'est le seul à Eaubonne que l'on peut attribuer avec certitude à l'architecte Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806). Édifié de 1772 à 1776, seule sa façade subsiste de nos jours. Il abrite les locaux de la maison des associations<ref name="Flohic"/>.
  • Le château de la Chesnaie, 1 rue Voltaire (classé monument historique par arrêté du 21 mars 1979<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : un beau château de style Louis XV édifié en 1766. C'est dans une maison du parc de ce domaine, dit parc de la Grille Dorée, que résida Madame d'Houdetot en 1757 et où elle recevait Jean-Jacques Rousseau qui l'évoque dans Les Confessions. Ce pavillon fut détruit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le parc fut loti en 1903<ref name="Flohic"/>.

D'autres châteaux sont à voir à Eaubonne :

  • Le château du Clos-de-l'Olive, rue Cristino-Gracia : Il tient son nom d'Henry de l'Olive, propriétaire de la terre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il fut édifié de 1767 à 1776. Son parc loti, le château resta longtemps à l'abandon avant d'être restauré en 1975. Il est devenu la Maison des arts de la commune<ref name="Flohic"/>.
  • Le château des Cèdres, avenue de Paris : De style troubadour, il fut bâti sous la Restauration. Son parc fut également loti en 1911 sous forme de tombola. Il abrite de nos jours les services sociaux de la ville<ref name="Flohic"/>.
  • Le château Philipson, 10 avenue de Soisy : Il reprend le plan du Petit-Château et a été édifié en 1846 pour un négociant parisien, alors que son nom renvoie à son dernier propriétaire, le préfet Gilbert Philipson (1908-1983), qui en fit don à la commune<ref name="Flohic"/>.

On peut également signaler :

Parcs et espaces verts

Fichier:Eaubonne - Le Val Joli.jpg
Parc du Val-Joli.
Fichier:Eaubonne - Bibliotheque Maurice Genevoix 01.jpg
Bibliothèque Maurice-Genevoix.
  • Le potager de la Chesnaie, boulevard de la Mairie, est entretenu par les jardiniers de la ville qui y cultivent divers légumes : citrouilles, coloquintes, poireaux, rhubarbes… (accès libre du Modèle:1er mars au 31 octobre de 8 h à 19 h et du Modèle:1er novembre au 28 février de 9 h à 17 h).
  • Le parc du Val-Joli, route de Saint-Leu, a été acquis par la commune et est depuis ouvert au public. En limite de Margency, le bassin de retenue des Moulinets (rue des Moulinets) a été aménagé en petit parc, la pièce d'eau étant dotée de jets d'eau.

Eaubonne dans les arts

Quelques films ou feuilletons ont été tournés à Eaubonne, dont l'un a rencontré un succès mondial. On peut citer<ref>Lieux de tournage à Eaubonne</ref> :

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail