Soisy-sous-Montmorency
Modèle:Infobox Commune de France
Soisy-sous-Montmorency est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région d'Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Soiséens.
Géographie
Situation et communes limitrophes
La ville se situe dans la vallée de Montmorency, à Modèle:Unité au nord des portes de Paris. Elle s'étend sur trois kilomètres environ des rives du lac d'Enghien, au sud, à l'orée de la forêt de Montmorency, au nord sur les coteaux.
Les communes limitrophes sont Andilly, Eaubonne, Enghien-les-Bains, Montmorency et Saint-Gratien.
Modèle:Carte communes limitrophes
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Localisation dans la région. -
Carte de la commune. -
Occupation des sols
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est facilement accessible de l'autoroute A 15, à Modèle:Unité, grâce au Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à moins de 15 min des portes de Paris par la route.
Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.
La route départementale 928 (ex-RN 328) relie Saint-Denis à Hérouville, sur le plateau du Vexin français. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains au sud, puis traverse Soisy-sous-Montmorency en son centre, Eaubonne et plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l'Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise.
La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse le tiers septentrional de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Andilly, Margency et le nord de la vallée de Montmorency.
La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'à Domont où elle rejoint la D 124. Elle traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, de la limite de Saint-Gratien au quartier des Sources.
Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation<ref>Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation</ref>. Les principales voies routières sont classées de catégorie 3 ou 4, de niveau modéré<ref>Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise</ref>.
En revanche deux infrastructures sont classées de catégorie 2 (élevée). La première est la voie ferrée Paris-Pontoise qui traverse le sud de la commune. L'impact sonore reste pourtant modéré vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale). La seconde est le boulevard intercommunal du Parisis, en projet, dont la réalisation devrait commencer en 2010. Cette voie urbaine à deux fois deux voies qui coupera la ville en deux aura, une fois construite, un impact élevé en matière de pollution sonore et atmosphérique. Elle provoque par ailleurs un effet de coupure dans la trame urbaine de la ville.
Transport ferroviaire
Soisy-sous-Montmorency est desservie par la gare du Champ de courses d'Enghien, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Pontoise/Persan-Beaumont. La gare est desservie à raison d'un train omnibus tous les Modèle:Nobr en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains devenant en revanche semi-directs. Il faut de 14 à 18 min de trajet à partir de la gare du Nord.
Transports en commun
La ville est desservie par le réseau de bus de la Vallée de Montmorency qui la relie aux communes voisines ainsi qu'aux gares d'Enghien-les-Bains et d'Ermont - Eaubonne, lignes 1510, 1511, 1512, 1514, 1516, 1520, 1527 ainsi que par un minibus de desserte communale, la ligne 1533.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par deux petits cours d'eau : le ruisseau d'Andilly et le ru Saint-Valéry.
D'une longueur de Modèle:Unité, le ruisseau d'Andilly naît à proximité du village d'Andilly et se jette dans le rue d'Enghien, affluent du lac d'Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune d'Andilly et du nord au sud le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l'essentiel. Il alimente une petite pièce d'eau à la limite d'Andilly et Soisy<ref>SANDRE - Cours d'eau : ruisseau d'Andilly</ref>. Le ru Saint-Valéry naît en haut du boulevard de l'Orangerie à Montmorency, longe la rue de la Fosse-aux-Moines avant de rejoindre à Soisy le ruisseau d'Andilly où ils forment ensemble le ruisseau des Trois-Communes qui se déverse dans le rue d'Enghien formant à cette hauteur le Lac Nord ou Petit lac, extension septentrionale du lac d'Enghien.
La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution<ref>Site de la DDASS95</ref>. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise<ref>Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise</ref>,<ref>SEDIF - Méry-sur-Oise</ref>.
Climat
Soisy-sous-Montmorency comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de Modèle:Unité, le mois le plus le froid est janvier avec +Modèle:Unité ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +Modèle:Unité (moyenne journalière)<ref>Météo France - Climatologie</ref>.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France<ref>L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle distant de Modèle:Unité à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.</ref> |
Urbanisme
Typologie
Soisy-sous-Montmorency est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Les logements à Soisy-sous-Montmorency sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale. La ville comptait Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre principales en 1999. En 1999, 92,7 % des résidences soiséennes étaient des résidences principales et seulement 0,5 % des résidences secondaires. L’âge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 53,4 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont bien moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé. En 1999, 6,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 20,7 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne régionale francilienne.
Soisy-sous-Montmorency est une commune constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 40,4 % en maisons individuelles et à 59,6 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 57,6 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 39,0 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)<ref>INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : les occupants</ref>,<ref>INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants</ref>.
La commune est soumise à l'obligation législative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi Modèle:N° du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains]]. Avec Modèle:Nombre HLM soit 23,4 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville respecte les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était relativement faible en 1999 avec 6,2 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.
Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (53,3 %). Suivent les logements de trois pièces (29,0 %), puis 2 pièces (11,4 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 6,3 %). Pourtant, 28,1 % des ménages n'étaient constitués que d'une personnes, tendance en augmentation de 19,2 % de 1990 à 1999 et qu'on retrouve à l'identique dans la région.
La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune malgré le faible dynamisme de l'immobilier neuf mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces<ref>INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : le parc</ref>,<ref>INSEE - Logements en Île-de-France : le parc</ref>.
Toponymie
Attesté sous le nom Soziacum, Choisiacum, Sosiacum in Francia, Soisiaco en 1110<ref>Dans une charte de 1110, par laquelle Bouchard III de Montmorency donne à l’abbaye Saint-Florent de Saumur le four banal de Soisy.</ref>, Soisi vers 1205 <ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Page 589</ref>, Sosoi en 1293, Soisy sous Enghien<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
Soisy est dérivé du latin Sosiacus, adjectif s’appliquant à une villa qui aurait appartenu à un homme appelé Sosius<ref>M. Mulon, Noms de lieux d’Ile-de-France. Introduction à la toponymie, Ed. Bonneton, 1997, p. 62.</ref>.
Le toponyme est cité en 1110, dans un parchemin qui atteste les Montmorency comme seigneurs du village.
Histoire
Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme « Sosoi » en 1110 dans un acte d'un seigneur de Montmorency par lequel est fait don à l'abbaye Saint-Florent de Saumur des revenus du four banal. Le même nom se retrouve dans deux communes du département de l'Essonne. On estime généralement qu'il serait dérivé de Sosiacus lui-même venant du nom romain Sosius. Le passé gallo-romain est seulement visible dans la présence d'une voie dite romaine qui occupait l'axe de la vallée de Montmorency. Cette voie importante se trouvait sur l'itinéraire de Paris à Rouen, via Saint-Denis et Pontoise et on en retrouve le tracé dans les « chaussées Jules César » utilisées comme nom de rue à Eaubonne et Franconville au NO.
Situé en partie sur les pentes de la grande colline qui porte la forêt de Montmorency, son terroir a été favorable à la vigne et aux arbres fruitiers. La partie basse, au fond de la large vallée de Montmorency était marécageuse si bien que l'agglomération principale a dû s'établir au pied des premières pentes.
Au Moyen Âge, plusieurs fiefs sont établis dans la paroisse, l'un d'entre eux est celui des seigneurs éponymes. C'est un Jean de Soisy qui vend à Louis XIII le terrain de Versailles sur lequel celui-ci fait construire un pavillon de chasse, prémices du palais royal à venir. Le dernier seigneur de la lignée des Soisy a été tué en 1703 par les rebelles protestants du Languedoc.
L'abbaye de Saint-Denis a aussi possédé des terres à Soisy comme dans toute la région et un lieudit la Fosse-aux-moines est peut-être la trace d'un vivier destiné à l'élevage des poissons pour le Carême. Le village ne comptait que vingt feux en 1470 ; ils sont soixante-dix-sept lors du dénombrement de 1709, soit environ trois-cents habitants<ref>Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le développement de l'agglomération parisienne induit, d'une part, la création d'exploitations maraîchères et, d'autre part, à la construction de châteaux et de villas de plaisance pour les classes aisées. Il en reste fort peu de témoins. La mise en service du chemin de fer de Paris à Pontoise en 1846 permet la création d'une halte qui prendra le nom de Champ-de-courses d'Enghien quand un hippodrome est établi en 1860 en partie sur Soisy et en partie sur Eaubonne. Car, en 1850 est créée la commune d'Enghien-les-Bains aux dépens des communes voisines : Soisy perd un large territoire qui allait jusqu'au bord du lac d'Enghien près duquel, en 1766, des sources sulfureuses avaient été trouvées par le père Louis Cotte, oratorien et futur curé de Montmorency (appelée d'ailleurs Anghien à cette époque).
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est marqué par le développement du quartier proche d'Enghien et par l'exploitation du gypse qui affleure en bancs épais à mi-hauteur de la colline. Des carrières accompagnées de plâtrières seront exploitées jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Durant le siège de Paris en 1870, le quartier général du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps prussien fut installé à Soisy.
Une ligne de chemin de fer sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien à Montmorency. Deux haltes, la gare de Soisy (1871) et la Pointe-Raquet (1895) contribueront à l'urbanisation de leurs quartiers. Le train composé de wagons poussés à la montée par une locomotive à vapeur est surnommé le Refoulons. Le service cessera en juin 1954.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les cultures évoluent fortement : la vigne qui occupait Modèle:Unité vers 1780 n'en occupe plus que 10 en 1901, tandis que se développent le maraîchage et l'arboriculture (pommes, poires, cerises, prunes) en raison de la proximité de la grande ville parisienne.
La loi Loucheur en 1921 provoque une nouvelle vague de constructions qui feront croître la population jusqu'à Modèle:Nombre en 1954 et 13 000 en 1964. Le développement de l'habitat à loyers modérés (HLM) , d'abord près de la halte du champ de courses, puis en limite d'Eaubonne gonfle la population qui triple en Modèle:Nobr. À la fin du siècle disparaissent les activités agricoles, puis industrielles comme celles des usines Rincheval (mécanique) et Bernard (fonderies). La commune, bien que devenue l'une des nombreuses communes-dortoir de Paris voit son activité commerciale se renforcer dans une grande zone de magasins, tandis que le vieux centre, composé d'anciennes fermes difficiles à restaurer est réhabilité en en respectant l'aspect et le volume.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-. Elle fait partie de l'arrondissement de Sarcelles.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Val-d'Oise.
Soisy-sous-Montmorency a fait partie de 1793 à 1967 du canton de Montmorency de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la commune devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Soisy-sous-Montmorency. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait à nouveau partie du canton de Montmorency dont la composition est alors modifiée, passant de 2 à 6 communes.
La ville appartient à l'unité urbaine et à l'aire urbaine de Paris.
La commune fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.
Intercommunalité
La ville était le siège de la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), créée en 2002.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, la CAVAM fusionne avec sa voisine pour former le Modèle:Date- la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont Soisy est désormais membre.
Tendances politiques
Politiquement, Soisy-sous-Montmorency est une commune de droite.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du Modèle:Date, les Soiséens ont approuvé à une nette majorité la Constitution Européenne, avec 55,89 % de Oui contre 44,11 % de Non avec un taux d’abstention de 33,38 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais légèrement supérieurs aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)<ref>Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Soisy-sous-Montmorency</ref>.
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 38,12 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,56 %, François Bayrou avec 20,26 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,87 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 57,27 % (résultat national : 53,06 %) contre 42,73 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)<ref>Scrutin présidentiel de 2007 - Soisy-sous-Montmorency</ref>.
Les Soiséens ont déjà voté en majorité à gauche, notamment lors d'élections européennes. En 1999, la liste socialiste « Construisons notre Europe » de M. François Hollande arrive en tête avec près de 18,51 % des suffrages, juste devant la liste « Rassemblement pour la France » de M. Charles Pasqua qui récolte 14,89 % des voix, et celle de M. Nicolas Sarkozy « L'union pour l'Europe » avec 13,05 %<ref>Scrutin du 13 juin 1999 - Soisy-sous-Montmorency</ref>. Cela se confirme en 2004, avec près de 24,39 % des voix pour la liste socialiste de M. Harlem Désir, devançant ainsi la liste de droite de M. Patrick Gaubert, ne récoltant que 20,56 % des suffrages<ref>Scrutin du 13 juin 2004 - Soisy-sous-Montmorency</ref>.
Le meilleur score de la gauche, toute élection confondue, a été obtenu lors des élections cantonales de 1994 où le socialiste Alain Verdy l'avait emporté sur la commune avec 51,32 % des suffrages face au maire de l'époque, Roger Faugeron, mais il n'avait pas été élu conseil général. En effet sur le Canton de Soisy-sous-Montmorency qui comprend également les villes d'Andilly et de Margency, réputées plus à droite que Soisy, le score final du candidat socialiste a été de 48,68 % des voix<ref>Résultat des élections Cantonales 1994 à Soisy-sous-Montmorency</ref>.
En mars 2008, Luc Stréhaiano, UMP, est élu maire pour un troisième mandat, à la suite du premier tour des élections municipales avec un résultat pour sa liste à hauteur de 68 % des suffrages exprimés face à une seule autre liste, divers gauche « Soisy pour Tous ! »<ref>Résultat des élections Municipales 2008 à Soisy-sous-Montmorency</ref>.
Lors des élections régionales de 2010 la liste de l'union de la gauche et des écologistes de Jean-Paul Huchon obtient 47,87 % des suffrages contre 52,13 % à la candidate UMP, Valérie Pécresse<ref>Résultat des élections Régionales 2010 à Soisy-sous-Montmorency</ref> (Île-de-France : Huchon 56,69 % ; Pecresse 43,31 %). Une hausse de 4,4 % pour la gauche par rapport aux élections régionales de 2004 où elle avait obtenu 43,49 % des voix<ref>Résultat des élections Régionales 2004 à Soisy-sous-Montmorency</ref>. Lors de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy l'emporte dans cette commune avec 53,11 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Article.</ref>. Aux élections municipales de 2014, la liste du maire sortant, Luc Stréhaiano, UMP, l'emporte nettement avec 62,36 % des suffrages exprimés.
Politique locale
Le mandat municipal 2014-2020 est marqué par plusieurs affaires judiciaires entourant le maire de la commune, Luc Strehaiano, et des membres de son équipe municipale ;
- Le 26 juillet 2016, une plainte a été adressée au procureur de la République de Pontoise pour des soupçons de détournement de fonds publics, prise illégale d'intérêts, favoritisme ou encore saucissonnage dans l'attribution de marchés publics dont un concernant la société Bygmalion<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Le 18 décembre 2017, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a condamné vingt élus, dont le maire, à rembourser plus de Modèle:Unité d'indemnités perçues illégalement de 2014 à 2017<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>. Cela est la conséquence de l'annulation par le juge administratif de la délibération du conseil municipal du 28 avril 2014 qui octroyait des indemnités aux élus en raison de l'absence du tableau récapitulatif des indemnités qui devait présenter des montants perçus en euros par chaque élu<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Le 5 octobre 2020, Luc Strehaiano, le Maire de Soisy sera jugé devant le Tribunal Judiciaire de Pontoise pour favoritisme et saucissonnage dans le cadre de l'attribution de plusieurs marchés publics dont un, entre 2006 et 2014, avec la société Idéepole, filiale du groupe Bygmalion. Il a plaidé coupable dans ce dossier et est jugé dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages et parrainages
Soisy-sous-Montmorency est la ville marraine de l'Aldébaran, remorqueur de sonar de la Marine nationale depuis le 8 mai 2000<ref>Soisy-sous-Montmorency sur le site de l'association des villes marraines des forces armées.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Treize établissements scolaires publics dispensent l'enseignement à Soisy :
Cinq écoles maternelles, six écoles primaires et deux collèges (le collège Descartes et le collège Schweitzer<ref>Site du collège Schweitzer de Soisy</ref>). La commune possède également une école privée catholique (rue de la Fontaine-Saint-Germain).
La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Montmorency (103, avenue du Général-de-Gaulle 95160 Montmorency). La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains<ref>Inspection académique du Val-d'Oise</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Tous les ans, la municipalité organise un repas à destination des séniors. Lors de ce repas, un spectacle est proposé. Pour 2022-2023, il s'agissait de la troupe DmaskMoi.
Santé
Sports
Un centre nautique est réalisé en limite d'Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprend trois bassins (un bassin de compétition de Modèle:Unité à 8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d'initiation et un « espace forme »). Les travaux ont été lancés en 2010. Le coût du bâtiment est évalué à Modèle:Nobr d'euros, et est notamment financé dans le cadre d'un contrat de territoire passé avec l'État, le Département et la Région.
L'équipement dénommé Modèle:Citation<ref>La Vague</ref>, dont la mise en service est d'abord escomptée fin 2009<ref name="Rapport 2005">Rapport d'activité 2005 de la CAVAM</ref>, puis annoncée pour le Modèle:1er juillet 2011<ref>Le Parisien - Un centre nautique cet été à Soisy-sous-Montmorency, article du 3 janvier 2011</ref> est finalement inauguré le 25 juin 2011<ref>Modèle:PDF Site municipal de Soisy-sous-Montmorency - Espace Nautique de l’Agglomération Ouverture officielle samedi 25 juin dès 10h</ref>.
Au bord du terrain de football et d'athlétisme, se trouve la tête de « Roméo »<ref>La tête de Roméo vue depuis la rue du Docteur-Schweitzer, à Soisy-sous-Montmorency, Google Maps et Google Street View ; page consultée le 10 juillet 2009.</ref>, un des quatre géants qui ont défilé dans Paris, le 9 juin 1998, pour marquer le début de la coupe du monde de football de 1998 en France. Exposée sur le parking d'un centre commercial à Moisselles, elle est remportée par le club de Soisy lors d'un tournoi de football dont elle a été le prix<ref name="Le Monde 28052002">G.D., « Le pitoyable destin des « géants » du 9 juin, brûlés, perdus, exilés », article paru dans Le Monde, 28 mai 2002.</ref>.
Le Rugby Club de Soisy Andilly Margency a été sacré champion d'Île-de-France de Modèle:1re Série 2008-2009. Après avoir terminé premier de sa poule (Modèle:Nobr, 3 défaites et Modèle:Nobr marqués pour seulement 121 encaissés en Modèle:Nobr), le 10 mai 2009, le Rugby Club de Soisy Andilly Margency domine l'AJL Limay et remporte la finale sur le score de 12 à 06. Le RCSAM accède ainsi à la Promotion d'Honneur, division dans laquelle le club commence la saison 2009-2010. Lors de la saison 2009-2010, le RCSAM termine deuxième de sa poule et se qualifie ainsi pour le Championnat de France de Promotion d'Honneur, dont il atteindra les demi-finales.
Cultes
Économie
Le gypse affleure à mi-hauteur de la butte-témoin portant la forêt de Montmorency : il s'agit de fait du plus important lit de gypse d'Europe. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des carrières accompagnées de plâtrières apparaissent. Elles furent exploitées jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La Plâtrière Vieujot reprend à partir de 1947, la carrière du Pavé-Saint-Paul. Cette carrière dite du Trou-du-Loup n'est plus exploitée, mais la plâtrière continue son activité sur le site, ce qui ne manque pas de poser des problèmes environnementaux dans un cadre aujourd'hui très urbanisé<ref>Histoire du plâtre</ref>.
Une importante entreprise de travaux publics, J.Fayolle et Fils (Chiffre d'affaires 2005 : Modèle:Unité), est très liée à la ville, où elle possède son siège social. Un important dépôt est situé dans la zone artisanale de la commune, à la limite d'Andilly.
Un important centre commercial, « Les Deux Cèdres », se situe sur le territoire de la commune à la limite d'Eaubonne, comportant un hypermarché Auchan ainsi qu'une enseigne du bricolage (Bricorama), une jardinerie (Magasin Vert) et une galerie commerçante. À proximité immédiate, un autre centre commercial de dimension plus modeste comporte une moyenne surface commerciale (Leader Price) et quelques commerces indépendants.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Soisy ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire, mais une petite partie du site de la carrière du « Trou du loup » constitue un site classé<ref>IAURIF - Sites et monuments historiques protégés</ref>. En revanche, les stalles de l'église sont classées<ref>Ministère de la culture - Base Palissy</ref>.
Champ de courses d'Enghien-Soisy
Situé avenue Kellermann (RD 109), l'hippodrome, d'une surface de Modèle:Unité, se trouve presque entièrement sur la commune de Soisy-sous-Montmorency (96 % de sa surface, 4 % sur la commune d’Eaubonne), mais porte le nom de la commune voisine d'Enghien-les-Bains, bien plus célèbre alors. L'activité hippique existe en ce lieu dès 1860, or ce n'est que le 15 avril 1879 que fut inauguré un véritable hippodrome. Exploité dès 1886 par la société sportive d'encouragement à sa création, puis acheté par celle-ci en 1921, une piste en dur y est édifiée en 1922. Durant les deux conflits mondiaux, le champ de courses fut fermé. Le premier Tiercé eut cet hippodrome pour cadre. Il est géré depuis 1997 par le Cheval Français et spécialisé dans les courses de trot et d'obstacles ; la piste fut rénovée et un puissant éclairage permettant les courses en nocturne mis en place en 1986. Il porte depuis 1999 le nom officiel d'hippodrome d'Enghien-Soisy. Le Prix de l'Atlantique s'y déroule chaque mois d'avril<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Orangerie et parc du Val-Ombreux
Située chemin de l'Orangerie, ce sont les seuls vestiges d'un des trois anciens châteaux de Soisy-sous-Montmorency, qui ont tous été démolis. Le château du Val-Ombreux, bâti au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, fut quant à lui démoli en 1983 au bout d'une longue période d'abandon. L'orangerie, également longtemps en piteux état, a été restaurée au début des années 1990 et est devenue le lieu de conférences et d'exposition de la commune. C'est un bâtiment de style classique assez sobre, de plan rectangulaire et avec un étage plus pas que le rez-de-chaussée. Des bossages aux angles des murs et des treillis sur les murs pignons en constituent les principaux éléments d'ornementation<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
Le parc du Val Ombreux comprend plusieurs espèces d’arbres peu communes dont certaines sont renseignés par de petits panneaux, et dont notamment un arbre aux mouchoirs (Davidia involucrata).
Église Saint-Germain
Située rue Carnot, l'église, à la dédicace de saint Germain de Paris existait avant 1624 succédant peut-être à une chapelle des seigneurs de Soisy mentionnée en 1270. Elle a été reconstruite en 1757 dans un style classique, avec la façade principale donnant sur l'est et le chevet à l'ouest, contrairement à l'usage. La façade est tripartite et s'élève sur deux niveaux, et son agencement est proche des maisons bourgeoises de l'époque, exception faite du clocher qui se dresse sur la partie droite de la façade. Le corps central légèrement saillant est surmonté par un fronton triangulaire et percé d'une baie plein cintre en dessus du portail en anse de panier. Les pilastres qui cantonnent les trois segments de la façade ne sont qu'esquissés. Sur la gauche se trouve un niche avec statue au niveau du rez-de-chaussée, et une fenêtre rectangulaire bouchée à l'étage. À droite, une baie plein cintre remplace la niche, et la fenêtre au premier étage n'est que partiellement murée. Le clocher, seul vestige de la construction antérieure de 1536, constitue le second étage. Il est ajouré d'une baie abat-son en anse de panier par face, et coiffé d'un toit à quatre versants. Contrairement à ce que suggère la façade, les bas-côtés n'atteignent pas la même hauteur que la nef centrale, qui se termine par un court chœur à chevet plat. La nef communique avec ses bas-côtés par des arcades plein cintre, et l'ensemble de l'église est voûté en berceau avec doubleaux. Les sections des voûtes au-dessus des arcades sont évasées<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Flohic" />. Les stalles du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, provenant probablement de l'édifice antérieur, sont classées monuments historiques depuis le 4 décembre 1914<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Le cimetière qui entourait originellement l'édifice a été déplacé en 1850. L'église a été agrandie par une extension moderne en 1968 par adjonction d’une vaste « nef » de Modèle:Nobr qui s’ouvre derrière les arcades du bas-côté droit de la nef originelle. La nouvelle église se retrouve orientée au nord. À noter l’inscription de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » inscrite au fronton de l’église à la Révolution.
À l’intérieur, un chemin de mosaïques rythme au sol la progression dans l’église. Bien que paraissant très anciennes, elles datent de l’agrandissement de 1968.
Jardins et espaces verts
La commune possède deux parcs et de nombreux espaces verts :
- Le parc du Val-Ombreux, qui comporte des jeux d’enfants, situé le long de l'avenue de Paris
- Le parc René-Bailly, rue du Puits-Grenet
La ville compte Modèle:Unité d’espaces verts et soixante-trois points fleuris entretenus par dix-sept jardiniers municipaux.
Soisy s’est vue remettre en novembre 1999 sa quatrième fleur au Concours des villes et villages fleuris, devenant à l'occasion la seule commune du département à posséder quatre fleurs<ref>Villes et villages fleuris - Val-d'Oise</ref>. La commune est par ailleurs régulièrement récompensée depuis cette date<ref>Site municipal - Soisy : Une ville de fleurs</ref>.
Soisy-sous-Montmorency et le cinéma
Au moins un film a été tourné à Soisy. On peut citer<ref>Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref> :
- Le Gentleman d'Epsom (1962) de Gilles Grangier avec Jean Gabin et Jean Lefebvre.
Personnalités liées à la commune
- Christophe Agnolutto (1969-), ancien coureur cycliste, y est né ;
- Raymond (1914-2012) et Lucie Aubrac (1912-2007) avec leurs enfants ont également habité pendant près de vingt ans à Soisy, à l'angle de l'avenue de Paris et de la rue Carnot. Leur propriété est devenue depuis une station service<ref>Le Parisien du 8 mai 2007</ref>. Ils reçurent également le président vietnamien Hô Chi Minh, venu négocier à Paris en 1946<ref>Le courrier du Vietnam</ref>. Lucie Aubrac avait en un temps prêté son « pigeonnier » aux louveteaux ;v
- Arthur Benedetti (1993-), mannequin, ancien candidat de l'émission Ninja Warrior sur TF1 lors des saisons 2 et 3.
- Ludwig Briand (né en 1981), acteur, y est né ;
- Fred Burguière (1976-), membre du groupe Les ogres de Barback y est né;
- Aristide Briand (1862-1932), homme politique français, y vécut ;
- Lyne Chardonnet (1943-1980), actrice au physique et au talent prometteur, mais dont la maladie abrégea la carrière est inhumée dans le cimetière ;
- Olivier Cotte (1963-), scénariste, réalisateur, historien du cinéma, y est né ;
- Antoine Daniel (1989-), streameur, vidéaste web, monteur et comédien, y a vécu ;
- Julien Dechavanne (1989-), rugbyman, y est né ;
- Louis-Gervais Delamarre (1766-1827), ancien homme de loi, "cultivateur-forestier" éminent, mécène de l'Hôtel-Dieu d'Enghien, enterré dans sa propriété de Soisy. Une rue porte son nom;
- Georges Delerue (1925-1992), compositeur de musique de cinéma, y vécut ;
- Busta Flex (1977-), rappeur, y est né ;
- Roxane Fournier (1991-), coureuse cycliste, y est née ;
- Édith Girard (1949-2014), architecte, y est née ;
- Charles Godefroy (1888-1958), aviateur, finit sa vie à Soisy. Il commit l'exploit de passer en avion sous l'Arc de Triomphe à Paris le 7 août 1919. C'est l'unique fois qu’un pilote réussit ainsi à passer sous un monument parisien avec succès. Une rue de la commune porte son nom et une stèle y a été installée<ref>RMN - Les débuts de l'aviation : Charles Godefroy.</ref> ;
- Jeanne Goupil (1950), actrice, y est née ;
- Pascal Janin (1956-) joueur puis entraineur de football au stade brestois notamment ;
- Alexandre Lagoya (1929-1999) et Ida Presti (1924-1967), tous deux guitaristes de renom international, y vécurent ;
- Jean-Christophe Lagleize (1954), évêque de Metz y est né ;
- Éric Lartigau (1964-) réalisateur ;
- Yann Le Cun (1960-) chercheur en intelligence artificielle, Lauréat du prix Turing ;
- Madeleine Malonga (1993-), judokate, y est née ;
- Adrian Mannarino (1988-), joueur de tennis professionnel, y est né ;
- Mistinguett, Jeanne Bourgeois de son vrai nom (1875-1956), artiste de Music-Hall, y passa son enfance ;
- L'abbé Dominique-Charles Nicolle (1758-1835), pédagogue, enseignant, recteur d'académie, confesseur de Louis XVIII, fondateur du lycée Richelieu à Odessa y est décédé ;
- Christian Noyer (1950-), gouverneur de la Banque de France y est né ;
- Emmanuel Renaut (1968-), chef cuisinier, MOF 2004, Flocons de sel à Megève ;
- Louis Saha (1978-), joueur de l'équipe de France de football lors de la Coupe du monde 2006 (FC Soisy-Andilly-Margency);
- Stendhal (1783-1862) a séjourné à Soisy-sous-Montmorency<ref>L'Echo Régional, supplément gratuit au N°3106 du 12 septembre 2008 - Guide du Val d'Oise 2008-2009 : Sur la trace des écrivains</ref>.
Héraldique
Fichier:Blason de Soisy-sous-Montmorency.svg | Soisy-sous-Montmorency
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Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Hennequin, Soisy - promenade dans le passé, Éditions du Valhermeil, 1994.
- Michel Rival, Le Refoulons ou le chemin de fer d’Enghien à Montmorency, Éditions du Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1989.
- Charles Lefeuve, Histoire de la vallée de Montmorency. Le tour de la vallée, 1856, réédition du Cercle historique et archéologique d’Eaubonne et de la vallée de Montmorency en 1984.
- Christian Ferault et René Groussard, Louis-Gervais Delamarre, "Ancien homme de loi, propriétaire et cultivateur forestier", Revue de l'Académie d'agriculture, 12, 74-78, 2017.