Saint-Gratien (Val-d'Oise)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Gratien (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Gratiennois.

Géographie

Localisation

Saint-Gratien est située aux portes de la vallée de Montmorency et à onze kilomètres au nord de Paris. Proche de secteurs à forte implantation d'activités économiques, elle reste une ville essentiellement résidentielle.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Argenteuil, Sannois, Eaubonne, Soisy-sous-Montmorency et Enghien-les-Bains dans le département du Val-d'Oise, et Épinay-sur-Seine dans le département voisin de la Seine-Saint-Denis.

Morphologie urbaine

Le centre de Saint-Gratien est constitué par un îlot très dense d'immeubles de grande hauteur datant des années 1970, entourant une place centrale nommée le « forum ». Celui-ci constitue un centre culturel et commercial, avec la présence de divers commerces ainsi, notamment, que du cinéma et de la médiathèque de la ville.

Le sud de la commune, au-delà des voies ferrées de la ligne La Plaine - Ermont-Eaubonne et en limite d'Argenteuil et d'Épinay-sur-Seine, est essentiellement constitué d'une importante cité HLM, les Raguenets, classée en zone urbaine sensible depuis 1996. En 2007, ce quartier regroupe Modèle:Nombre, soit près du tiers de la population de la commune<ref>Modèle:PDF Mairie de Saint-Gratien : la lettre du maire - Numéro spécial Raguenets, février 2007</ref>.

Au nord, l'environnement est nettement plus privilégié en limite d'Enghien-les-Bains, avec un quartier résidentiel aux alentours du lac de la princesse Mathilde, modeste extension du lac d'Enghien. Ce secteur est pour l'essentiel constitué de pavillons, avec la présence de petits collectifs, en particulier autour de l'avenue Mathilde, en limite de Soisy-sous-Montmorency.

Voies de communication et transports

L'autoroute A15 relie directement la commune à la Défense et au pôle d'activité de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, ainsi qu’à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. La RD 14 rejoint rapidement la porte d'Asnières ou de Clichy.

Desservi par la ligne C du RER, la gare de Saint-Gratien se situe à vingt minutes de Paris Porte MaillotModèle:Référence souhaitée.

Les principales lignes de bus sont :

Urbanisme

Typologie

Saint-Gratien est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Attestée sous les formes Sanctus Gratianus<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Sanctus Gracianus en 1186<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 3, page 1547</ref>.

Saint-Gratien doit son nom à un jeune berger martyrisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et canonisé sous le règne de [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en 628. Les moines de l'abbaye de Saint-Denis bâtirent un oratoire à sa mémoire. Une relique de saint Gratien est enterrée sous le maître-autel de l'église de la ville.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

En 1225, Guillaume de Cornillon possède la plus grande partie du territoire.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le maréchal Nicolas de Catinat hérite de sa mère le territoire de Saint-Gratien. Disgracié en 1701 à la suite d’une conspiration, il se retire dans son château à Saint-Gratien, construit en 1610 par son grand-père. Il y reçoit Bossuet, Fénelon, Vauban, madame de Sévigné, madame de Coulanges, le duc de La Rochefoucauld, et partage son existence entre la culture des arbres fruitiers et la gestion de son domaine qui s’étend depuis Orgemont jusqu’aux rives du lac d’Enghien. Il meurt à Saint-Gratien le Modèle:Date- et est inhumé dans la chapelle du village. Pour rendre hommage à cet homme, la commune de Saint-Gratien a adopté les armoiries du maréchal de Catinat en juillet 1994.

Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Gratien devient le site privilégié de villégiature des Parisiens qui y construisent des résidences secondaires dont certaines sont encore visibles.

En 1806, le comte de Luçay, Jean-Baptiste Legendre, préfet impérial, acquiert Saint-Gratien et y fait construire un château inauguré par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

En 1832, le marquis Astolphe de Custine, écrivain, voyageur et diplomate, fit également construire un château, qui fut rasé en 1860 par ses héritiers ; il y reçut de nombreux artistes : Balzac, Victor Hugo, Chopin, Delacroix, Chateaubriand qui fut intimement lié à sa mère pendant vingt ans, Alfred de Musset, Barbey d’Aurevilly, George Sand et Lamartine ; il en reste un bâtiment de dépendances, 67, rue Sœur-Angèle.

La princesse Mathilde Bonaparte, fille de Jérôme Bonaparte, passait ses étés tout d'abord au château Catinat en tant que locataire du marquis de Custine, puis acheta en 1853 le château construit par le comte de Luçay (aujourd'hui appelé « château de la Princesse Mathilde »).

Elle y reçut de nombreux écrivains et artistes du Second Empire : Prosper Mérimée, Théophile Gautier, Jules et Edmond de Goncourt, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas.

Fichier:GI 1570 - ST GRATIEN - La Poste.JPG
Le tramway Enghien - Montmorency, vu ici devant la poste, a desservi la ville de 1901 ou 1902 à 1908.

Elle s’investit beaucoup dans la vie de Saint-Gratien et de ses habitants en participant financièrement à la construction de la première école (aujourd’hui disparue), à la création de postes d’infirmières, à l’installation de l’éclairage public et à l’édification de l’église actuelle (pour remplacer celle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui menaçait de s'écrouler).

Elle mourut à Paris le Modèle:Date- et est inhumée selon sa volonté dans l’église de Saint-Gratien.

En 1850, le territoire des communes de Saint-Gratien, Deuil-la-Barre et Épinay-sur-Seine est amputé afin de permettre la création des communes de Soisy-sous-Montmorency et d'Enghien-les-Bains<ref name="Cassini"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune a connu le développement des villes de banlieue parisienne avec un essor de sa population et la rénovation de son centre-ville, favorisé par la mise en service du tramway d'Enghien à Montmorency en 1901 ou 1902 et qui a desservi Saint-Gratien jusqu'en 1908, année où est créée la gare de Saint-Gratien. De 1910 à 1970, le nombre d’habitants est ainsi passé de 2 520 à 20 000.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du Modèle:Date-<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Rattachée à l'arrondissement d'Argenteuil lors de la mise en place du département, elle est transférée en 1985 à l'arrondissement de Montmorency, devenu arrondissement de Sarcelles en 2000<ref name="Cassini"/>.

Elle était rattachée de 1793 à 1964 au canton de Montmorency, année où elle est intégrée au canton d'Enghien-les-Bains avant de devenir, en 1985, le chef-lieu du canton de Saint-Gratien<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale

Saint-Gratien fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Argenteuil-1 Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la sixième circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune était membre fondateur de la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du Modèle:Date-, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, la CAVAM fusionne le Modèle:Date- avec la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France.

C'est ainsi qu'est créée la communauté d'agglomération Plaine Vallée, dont la commune est désormais membre.

Tendances politiques

Modèle:... Modèle:Article détaillé

Lors des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise<ref>Modèle:Article.</ref>, la liste conduite par le maire sortant Julien Bachard (LR) Modèle:Incise remporte le scrutin dès le premier tour avec Modèle:Unité, soit 59,4% des suffrages exprimés, devançant celles menées par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Emmanuel Mikael (MoDem, 915 voix, soit 19,91%),
- Isabelle Volat (PCF : 539 voix, soit 11,73 %),
- Christine Valery (PS, 231 voix, soit 5,02 %),
- Abdallah Senbel (LREM, 180 voix, soit 3,91 %),
le scrutin étant marqué par une forte abstention de 64.87%. Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Équipements culturels

  • Le centre culturel du Forum
  • Espace Jacques-Villeglé (lieu d'art contemporain)
  • Le théâtre Jean-Marais
  • Le centre culturel Camille-Claudel
  • Le centre du Parc
  • La salle Georges-Brassens
  • Le cinéma « Les Toiles »
  • La médiathèque Théodore-Monod
  • La bibliothèque Motordu

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Saint-Gratien ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire, le château Catinat, avenue Gabriel-Péri<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>)

Construit en 1610 par le grand-père de Nicolas de Catinat, il fut habité par le maréchal de 1637 à 1712, années durant lesquelles il y reçut de très nombreuses personnalités.
En 1857, le château fut racheté par la princesse Mathilde, qui en fit une maison d’amis.

Aujourd’hui, il accueille une partie des services sociaux de la mairie<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.

On peut également remarquer :

  • Église Saint-Gratien, place Charles-de-Gaulle : Bâtie de 1856 à 1859 sur les plans de Léon Ohnet, grâce aux subventions accordées par l’État et à la princesse Mathilde, pour remplacer l'église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui menaçait de s'écrouler. Le maréchal Nicolas de Catinat (1637-1712) et la princesse (1820-1904) y sont enterrés.
  • Hôtel de ville, place Gambetta : Construit sur les plans de l'architecte Paul Nief, dans le style d'une maison bourgeoise, il fut inauguré le Modèle:Date-. Deux ailes basses ont été rajoutées en 1936.
La salle des Mariages, avec son décor néogothique, possède de nombreuses peintures illustrant l'histoire de Saint-Gratien<ref name="Flohic"/>.
  • Cèdre du Liban : Situé place Gambetta, la légende locale rapporte qu'il aurait été planté sur ordre de Louis XIV vers 1710, en reconnaissance à Nicolas de Catinat, seigneur de Saint-Gratien, maréchal de France<ref name="Flohic"/>.
  • Château de la princesse Mathilde : Il fut bâti en 1806 par Jean-Baptiste Legendre, comte de Luçay.
    La princesse Mathilde le racheta en 1853 et le fit rehausser d’un étage.
    L’immense parc du château fut amputé de son grand lac, cédé à la ville nouvelle d’Enghien-les-Bains.
Monsieur Terré, maire de Saint-Gratien, fit alors construire pour la princesse le bassin de l’Ouest en dédommagement de la perte du lac d'Enghien.
Après la mort de la princesse en 1904, le parc fut loti et devint le quartier résidentiel dénommé « le Parc ».
Mal conservé, le château était fortement délabré et fut déclaré insalubre en 1967. Il fut réhabilité par un particulier, en 1985, puis vendu en appartements<ref name="Flohic"/>.
  • Marché couvert et foyer municipal, place Roger-Salengro<ref name="Flohic"/>.
  • Bâtiment-voyageurs de la gare de Saint-Gratien : Son bâtiment-voyageurs de 1908 est un exemple particulièrement remarquable du style architectural propre à la banlieue parisienne entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les années 1930, avec large recours à la meulière et mélange de différents matériaux<ref name="Flohic"/>.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Villes du Val-d'Oise Modèle:Portail